Terrasse de la semaine
Terrasse de la Semaine : Un havre de paix préservé en pleine ville
Située entre une villa contemporaine et une maison ancienne, cette piscine-là s'efface au besoin, pour se transformer en terrasse en bois
Cette piscine, l’architecte Caroline Wach l’a imaginée pour ses parents. Tout comme elle a pris en charge la réhabilitation d’une ancienne dépendance en vieilles pierres et l’édification d’une maison contemporaine de plain-pied, situées en plein cœur de Villefranche-sur-Saône. « Je commençais à exercer et c’est plutôt bien tombé. Mes parents avaient besoin d’une maison et souhaitaient une piscine. Il fallait qu’elle ne soit pas trop envahissante car le terrain ne faisait que 800 mètres carrés. »
Elle a donc planché sur l’idée d’une piscine qui pourrait totalement s’effacer pour l’hiver. Et elle a trouvé, se décidant pour une piscine équipée d’un fond mobile, que l’on peut abaisser ou relever à l’envi, jusqu’à la faire carrément disparaître sous une terrasse en bois.
Coup d’oeil
Qui habite ici : les parents de l’architecte Caroline Wach
Emplacement : Villefranche-sur-Saône, Rhône-Alpes
Elle a donc planché sur l’idée d’une piscine qui pourrait totalement s’effacer pour l’hiver. Et elle a trouvé, se décidant pour une piscine équipée d’un fond mobile, que l’on peut abaisser ou relever à l’envi, jusqu’à la faire carrément disparaître sous une terrasse en bois.
Coup d’oeil
Qui habite ici : les parents de l’architecte Caroline Wach
Emplacement : Villefranche-sur-Saône, Rhône-Alpes
L’espace a été divisé en deux terrasses que Caroline Wach a identifié grâce à une alternance entre béton et bois au sol. « En vieillissant, le bois va griser pour devenir de la même couleur que le béton. », ajoute l’architecte.
Attenante à la grande maison, la petite maison en pierres fait aujourd’hui office de dépendance. Du côté des façades, « seuls les volets et fenêtres ont été changés », précise Caroline. « La porte est d’origine mais je l’ai également repeinte en gris clair comme les fenêtres et volets. »
La partie terrasse qui borde la piscine est en ipé, tout comme le fond mobile de la piscine, « Cela permet d’avoir une terrasse en bois uniforme lorsque l’on décide de fermer la piscine. »
« Je ne connaissais pas ce système et l’ai trouvé particulièrement intéressant », explique l’architecte. « J’ai donc fait appel à un pisciniste et le fond mobile a été commandé chez Aqualift. Il s’agit d’une structure qui permet d’abaisser ou de relever totalement le fond de la piscine, grâce à une télécommande dont on peut se servir depuis la maison.» Un système très fonctionnel, qui permet d’optimiser l’espace extérieur. Mais qui est encore très sûr quand on a des enfants en bas âge, en présentant notamment l’avantage de pouvoir transformer sa piscine en pataugeoire. Il suffit pour cela, de n’abaisser le fond mobile que de quelques dizaines de centimètres.
Côté piscine, « on a opté pour un liner gris, qui donne une eau plus naturelle que dans un bassin classique. C’est un peu comme une petite rivière. », s’amuse Caroline.
L’échelle est composée de deux barres amovibles. Une astuce qui permet de retirer la partie émergée lorsque les parents de Caroline souhaitent fermer la piscine.
Une baie vitrée carrée et fixe permet de voir la piscine depuis le salon. Une pièce traversante, qui donne à la fois sur la piscine et sur une terrasse en béton. « Mes parents ont toujours vécu dans de l’ancien et c’est la première fois qu’ils partaient sur du contemporain. Il fallait donc recréer une ambiance chaleureuse, à l’intérieur comme à l’extérieur. », explique Caroline. L’installation d’une fausse cheminée rehaussée d’un miroir et de fausses moulures a notamment permis de renouer avec un style plus ancien.
Caroline Wach a apporté un maximum de luminosité aux patios de la maison grâce à un revêtement mural gris clair. Au sol, elle est partie sur une terrasse en ipé, comme celle qui borde la piscine, qui rappelle aussi l’enveloppe en bois de l’habitation. « Le mobilier, lui, était déjà là », se souvient Caroline.
« On est en pleine ville. L’idée était donc de se retrouver chez soi tout en bénéficiant de vues sur le paysage du jardin. » Un espace où « on a également travaillé avec les Jardiniers Caladois, qui nous ont amené des arbres et nous ont conseillé quant à l’aménagement des bordures. »
Une ouverture basse permet d’admirer le paysage depuis le lit de la chambre parentale.
Une ouverture basse permet d’admirer le paysage depuis le lit de la chambre parentale.
« J’ai construit la maison avec un bardage en bois foncé. Il s’agit de doubles lames d’épicéa, couleur chocolat. », explique Caroline. Toutes les menuiseries et le bardage sont dans la même essence de bois et la même teinte. Pour casser la linéarité, l’architecte a notamment joué sur les ouvertures.
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Au centre du terrain et à l’abri des regards, cette piscine (2,20 par 7 mètres) sert en quelque sorte de trait d’union entre une ancienne dépendance en vieilles pierres et une maison contemporaine enveloppée de bois.