Tour du monde : 10 habitats insolites sortent des sentiers battus
Avez-vous jamais pensé vivre dans une ancienne église, un silo à missile, une péniche ou une serre reconvertie ?
Cet article est issu d’une série de dossiers préparés par l’ensemble des rédactions Houzz. Ils explorent les foyers de houzzers du monde entier pour comprendre la façon dont nos modes de vie et notre pays de résidence influencent la décoration et l’aménagement de nos maisons.
Pour certains, la maison de leurs rêves est une villa avec piscine. Pour d’autres, il se peut qu’elle soit un silo à missile ou un container à marchandises. Si nos styles de déco peuvent varier, il en va de même pour les habitations pour lesquelles nous avons un coup de cœur et dans lesquelles nous décidons d’aménager notre foyer – indépendamment des travaux de rénovation qu’elles nécessitent. D’une tour de guet en Italie à une église reconvertie en Australie, de nombreux bâtiments ont été métamorphosés dans le monde entier pour transformer des endroits uniques en espaces à vivre. Suivez-nous à la découverte des maisons les plus insolites du monde !
Pour certains, la maison de leurs rêves est une villa avec piscine. Pour d’autres, il se peut qu’elle soit un silo à missile ou un container à marchandises. Si nos styles de déco peuvent varier, il en va de même pour les habitations pour lesquelles nous avons un coup de cœur et dans lesquelles nous décidons d’aménager notre foyer – indépendamment des travaux de rénovation qu’elles nécessitent. D’une tour de guet en Italie à une église reconvertie en Australie, de nombreux bâtiments ont été métamorphosés dans le monde entier pour transformer des endroits uniques en espaces à vivre. Suivez-nous à la découverte des maisons les plus insolites du monde !
À l’intérieur, l’architecte a abaissé le niveau du plancher pour donner à la pièce une hauteur sous plafond de 2,10 mètres. Il a utilisé de la peinture blanche et le mobilier blanc que la famille possédait déjà pour renforcer le côté spacieux et lumineux de la pièce. Le plancher en chêne massif a été posé dans le sens de la longueur pour accentuer cette impression d’espace.
Les propriétaires et leurs filles adorent admirer l’eau, les animaux et le paysage. L’architecte a donc ajouté des hublots qui apportent encore davantage de luminosité au salon. La salle de bains, la chambre des filles ainsi que celle des parents se trouvent à la proue.
Découvrez l’ensemble du projet
Les propriétaires et leurs filles adorent admirer l’eau, les animaux et le paysage. L’architecte a donc ajouté des hublots qui apportent encore davantage de luminosité au salon. La salle de bains, la chambre des filles ainsi que celle des parents se trouvent à la proue.
Découvrez l’ensemble du projet
2. À l’affût en Italie
Nature de la maison : une ancienne tour de guet
Emplacement : près de Livorno, sur la mer Tyrrhénienne, en Italie
Qui habite ici : un designer de mode, sa femme et leur fille
Architecte : Francesco Garzella, Archipiu
Cet édifice toscan, construit il y a plus d’un millier d’années, était une tour de guet donnant en partie sur la mer Tyrrhénienne, qui se trouve à 2 kilomètres. À présent, c’est une maison de vacances pour une famille de trois personnes. Ses 48 m² s’étendent sur trois niveaux, eux-mêmes surplombés d’une terrasse.
La rénovation a été très minutieuse et a requis beaucoup d’ajustements sur mesure, comme pour la porte d’entrée, en bois, incrustée de chevrons d’acier. Des artisans locaux ont vieilli à la main le plancher de bois pour lui donner un petit air de « bois trouvé sur la plage ».
Pour plus de confort, une piscine écologique de 140 m² (plus grande que la surface totale de la tour !) a été ajoutée à l’extérieur. Sur la terrasse, la famille peut apprécier la cuisine extérieure et, les jours de beau temps, ils aperçoivent même la tour de Pise.
Voir plus de photos de ce projet
Nature de la maison : une ancienne tour de guet
Emplacement : près de Livorno, sur la mer Tyrrhénienne, en Italie
Qui habite ici : un designer de mode, sa femme et leur fille
Architecte : Francesco Garzella, Archipiu
Cet édifice toscan, construit il y a plus d’un millier d’années, était une tour de guet donnant en partie sur la mer Tyrrhénienne, qui se trouve à 2 kilomètres. À présent, c’est une maison de vacances pour une famille de trois personnes. Ses 48 m² s’étendent sur trois niveaux, eux-mêmes surplombés d’une terrasse.
La rénovation a été très minutieuse et a requis beaucoup d’ajustements sur mesure, comme pour la porte d’entrée, en bois, incrustée de chevrons d’acier. Des artisans locaux ont vieilli à la main le plancher de bois pour lui donner un petit air de « bois trouvé sur la plage ».
Pour plus de confort, une piscine écologique de 140 m² (plus grande que la surface totale de la tour !) a été ajoutée à l’extérieur. Sur la terrasse, la famille peut apprécier la cuisine extérieure et, les jours de beau temps, ils aperçoivent même la tour de Pise.
Voir plus de photos de ce projet
3. Une sainte transformation en Australie
Nature de la maison : une église du XIXᵉ siècle désaffectée depuis 1943, utilisée ensuite pour la tonte des moutons pendant un demi-siècle
Emplacement : Laggan, Nouvelles-Galles du Sud, Australie
Qui habite ici : Il s’agit de la maison de vacances de l’architecte Michael Sandberg, qui a lui-même conçu et supervisé les travaux.
Située en pleine campagne, à 250 kilomètres au sud-ouest de Sydney, cette ancienne église était vide et en ruine quand Michael Sandberg est tombé dessus et qu’il s’est rendu compte de son potentiel.
Il a fallu plus d’un an à cet architecte de Sydney pour rénover le bâtiment de pierres, qui fut jadis l’église principale du petit village de Laggan. L’extérieur était solide, mais les murs en contrefort, en granit local, les fenêtres gothiques et la double porte d’entrée, d’origine et faite main, avaient besoin d’un coup de jeune.
Nature de la maison : une église du XIXᵉ siècle désaffectée depuis 1943, utilisée ensuite pour la tonte des moutons pendant un demi-siècle
Emplacement : Laggan, Nouvelles-Galles du Sud, Australie
Qui habite ici : Il s’agit de la maison de vacances de l’architecte Michael Sandberg, qui a lui-même conçu et supervisé les travaux.
Située en pleine campagne, à 250 kilomètres au sud-ouest de Sydney, cette ancienne église était vide et en ruine quand Michael Sandberg est tombé dessus et qu’il s’est rendu compte de son potentiel.
Il a fallu plus d’un an à cet architecte de Sydney pour rénover le bâtiment de pierres, qui fut jadis l’église principale du petit village de Laggan. L’extérieur était solide, mais les murs en contrefort, en granit local, les fenêtres gothiques et la double porte d’entrée, d’origine et faite main, avaient besoin d’un coup de jeune.
L’intérieur, par contre, a nécessité beaucoup de travail pour en faire le trois-pièces moderne que Michael envisageait. « Nous voulions un intérieur résolument contemporain au sein de la structure d’origine pour donner une nouvelle vie à l’espace », raconte-t-il.
Ce sentiment se remarque surtout dans la cuisine. Pour rappeler la fonction première de l’édifice, lieu de culte, Michael a incorporé une croix blanche dans le design des placards. Ce motif vient compléter des portes de couleur orange vif et une crédence assortie.
Ce sentiment se remarque surtout dans la cuisine. Pour rappeler la fonction première de l’édifice, lieu de culte, Michael a incorporé une croix blanche dans le design des placards. Ce motif vient compléter des portes de couleur orange vif et une crédence assortie.
La remise attenante à l’église, ajoutée en 1943, offre désormais une spacieuse salle de bains. Même si elle a été complètement rénovée, avec ses murs totalement isolés et ses fenêtres toutes neuves, elle conserve le même style rustique que le bâti d’origine. La baignoire donne vue sur une belle pelouse et sur le bosquet d’eucalyptus qui entoure l’édifice.
Voir plus de photos de ce projet
Voir plus de photos de ce projet
4. Se mettre au vert en Allemagne
Nature de la maison : une authentique serre
Emplacement : Hanovre, Allemagne
Qui habite ici : Beate Sihler-Kremkau, fleuriste, Lutz Peter Kremkau, jardinier, et leurs deux enfants
Nature de la maison : une authentique serre
Emplacement : Hanovre, Allemagne
Qui habite ici : Beate Sihler-Kremkau, fleuriste, Lutz Peter Kremkau, jardinier, et leurs deux enfants
Lorsqu’on entre dans la maison des Kremkau, c’est un peu comme si on pénétrait en zone tropicale : une ambiance chaude et humide, imprégnée de parfums exotiques. Le couple aime tant la flore qu’ils en ont fait leur profession (elle est fleuriste, il est jardinier). Il paraissait donc logique pour eux d’emménager dans une serre – malgré le scepticisme des autorités locales. La famille a pu réaliser son rêve en ajoutant un système spécial de ventilation, un système d’irrigation basé sur la récupération de l’eau de pluie et un plafond de verre antigrêle. La maisonnée bénéficie désormais de 360 m² d’espace à vivre tout ce qu’il y a de plus vert.
La cuisine, la baignoire et les chambres se trouvent dans un bungalow à toit plat niché à l’intérieur de la serre. Mais la famille passe le plus clair de son temps sur le toit de ce bungalow, au milieu des plantes (on y trouve de tout, des palmiers aux figuiers en passant par les mûriers), où se trouvent la salle à manger et le salon.
La famille peut profiter d’un style de vie « outdoor » toute l’année. Leur santé ne s’en porte que mieux : « Nos deux enfants n’ont presque jamais été malades », affirme Beate.
Voir plus de photos de ce projet
La cuisine, la baignoire et les chambres se trouvent dans un bungalow à toit plat niché à l’intérieur de la serre. Mais la famille passe le plus clair de son temps sur le toit de ce bungalow, au milieu des plantes (on y trouve de tout, des palmiers aux figuiers en passant par les mûriers), où se trouvent la salle à manger et le salon.
La famille peut profiter d’un style de vie « outdoor » toute l’année. Leur santé ne s’en porte que mieux : « Nos deux enfants n’ont presque jamais été malades », affirme Beate.
Voir plus de photos de ce projet
5. Débardage au Danemark
Nature de la maison : un container à marchandises
Emplacement : Farum, près de Copenhague, au Danemark
Qui habite ici : une famille avec une enfant
Architectes : Stock35
Cette maison a été construite à l’intérieur d’un container réaménagé au moyen de tôle ondulée. Elle se trouve dans la région de Frederiksborg, sur l’île de Zealand, à environ 30 minutes au nord-ouest de Copenhague.
Le cabinet d’architecture Stock35 a construit cette maison pour Pia Mose Svendsen et Lars Svendsen, mais surtout pour leur enfant handicapée, car leur résidence principale, construite dans les années 1930, n’était pas suffisamment accessible pour elle. Dans cette maison, les portes sont bien plus larges, la salle de bains est plus grande et les appareils ménagers de la cuisine sont placés plus bas.
Nature de la maison : un container à marchandises
Emplacement : Farum, près de Copenhague, au Danemark
Qui habite ici : une famille avec une enfant
Architectes : Stock35
Cette maison a été construite à l’intérieur d’un container réaménagé au moyen de tôle ondulée. Elle se trouve dans la région de Frederiksborg, sur l’île de Zealand, à environ 30 minutes au nord-ouest de Copenhague.
Le cabinet d’architecture Stock35 a construit cette maison pour Pia Mose Svendsen et Lars Svendsen, mais surtout pour leur enfant handicapée, car leur résidence principale, construite dans les années 1930, n’était pas suffisamment accessible pour elle. Dans cette maison, les portes sont bien plus larges, la salle de bains est plus grande et les appareils ménagers de la cuisine sont placés plus bas.
L’intérieur moderne et lumineux a été créé avec du simple plâtre. Utiliser un container comme structure de base est plutôt bon marché et permet de gagner du temps. « En tant qu’architecte, il n’a pas été difficile pour moi d’utiliser ce matériau. On peut comparer ce design à celui d’une usine, ou à celui des camping-cars américains des années 50 et des bus Greyhound, qui sont tous deux de parfaits exemples de design moderne », explique Tom Mose Petersen, propriétaire de Stock35.
6. Terminus au Royaume-Uni
Nature de la maison : un vieux wagon de train
Emplacement : Dungeness, dans le comté du Kent en Angleterre
Qui habite ici : Keith Stephenson et Mark Hampshire, de chez Mini Moderns, une société de décoration d’intérieur
Il faut avoir de la suite dans les idées pour repérer le potentiel d’un vieux wagon désaffecté, mais les architectes d’intérieur Keith Stephenson et Mark Hampshire avaient le talent et l’énergie pour transformer cet espace laissé à l’abandon en maison côtière amusante et lumineuse.
« L’espace était divisé en deux pièces quand nous l’avons visité pour la première fois », raconte Keith Stephenson. « La maison donnait directement sur la plage, comme aujourd’hui. » Des ouvriers ont travaillé près de six mois pour tout rénover. Ils ont décapé le goudron du sol et la peinture au plomb des murs et installé la plomberie et le chauffage.
Nature de la maison : un vieux wagon de train
Emplacement : Dungeness, dans le comté du Kent en Angleterre
Qui habite ici : Keith Stephenson et Mark Hampshire, de chez Mini Moderns, une société de décoration d’intérieur
Il faut avoir de la suite dans les idées pour repérer le potentiel d’un vieux wagon désaffecté, mais les architectes d’intérieur Keith Stephenson et Mark Hampshire avaient le talent et l’énergie pour transformer cet espace laissé à l’abandon en maison côtière amusante et lumineuse.
« L’espace était divisé en deux pièces quand nous l’avons visité pour la première fois », raconte Keith Stephenson. « La maison donnait directement sur la plage, comme aujourd’hui. » Des ouvriers ont travaillé près de six mois pour tout rénover. Ils ont décapé le goudron du sol et la peinture au plomb des murs et installé la plomberie et le chauffage.
Le salon se trouve à l’intérieur du wagon d’origine. Keith Stephenson et Mark Hampshire ont délibérément évité tout ce qui faisait trop « marin » dans leur déco. « Vivre ici nous a permis de comprendre ce que sont vraiment la mer et la météo », explique Keith. « Nous ne sommes pas dans un joli petit village de la côte. La communion avec la plage est telle que nous n’avons pas besoin de bois de grève ou de ce genre de références marines. »
La nuit, le rayon du phare au loin éclaire par intermittence la pièce chauffée au poêle à bois. « C’est le ciel à perte de vue et l’étendue de l’espace que nous aimons ici », dit Keith à propos de Dungeness. « Il n’y a pas de demi-mesure : on adore ou on déteste ! »
Voir plus de photos du projet
La nuit, le rayon du phare au loin éclaire par intermittence la pièce chauffée au poêle à bois. « C’est le ciel à perte de vue et l’étendue de l’espace que nous aimons ici », dit Keith à propos de Dungeness. « Il n’y a pas de demi-mesure : on adore ou on déteste ! »
Voir plus de photos du projet
7. Un moulin à huile rénové en douceur en Espagne
Nature de la maison : un ancien moulin à huile
Emplacement : Cuevas del Valle, province d’Ávila, en Espagne
Qui habite ici : un couple
Architectes : Huidobro-Martín arquitectos
Ce moulin à huile a appartenu à la même famille sur plusieurs générations et produisait de l’huile jusqu’en 2000. Il y a dix ans, un des fils de la famille a décidé de l’acheter pour son propre compte, pour en faire sa maison de vacances.
Son but était de préserver l’esprit, les espaces et les machines de l’ancien moulin, mais aussi d’ajouter des touches contemporaines. Il a engagé les services de la société Huidobro Martín arquitectos pour la réalisation des travaux.
« La rénovation a duré à peu près quinze mois », raconte José Martín, qui a supervisé le projet. « Le bâtiment tombait en ruines et les murs étaient incurvés. Le plus difficile a été de consolider la structure du bâtiment et de restaurer les machines. »
Nature de la maison : un ancien moulin à huile
Emplacement : Cuevas del Valle, province d’Ávila, en Espagne
Qui habite ici : un couple
Architectes : Huidobro-Martín arquitectos
Ce moulin à huile a appartenu à la même famille sur plusieurs générations et produisait de l’huile jusqu’en 2000. Il y a dix ans, un des fils de la famille a décidé de l’acheter pour son propre compte, pour en faire sa maison de vacances.
Son but était de préserver l’esprit, les espaces et les machines de l’ancien moulin, mais aussi d’ajouter des touches contemporaines. Il a engagé les services de la société Huidobro Martín arquitectos pour la réalisation des travaux.
« La rénovation a duré à peu près quinze mois », raconte José Martín, qui a supervisé le projet. « Le bâtiment tombait en ruines et les murs étaient incurvés. Le plus difficile a été de consolider la structure du bâtiment et de restaurer les machines. »
« Les machines utilisées dans l’ancien moulin en disent long sur l’histoire du bâtiment et les différentes manières dont l’huile a été produite au fil du temps », explique-t-il. « Nous avons donc veillé à préserver l’histoire, tout en ajoutant de nouveaux éléments comme du bois, de l’acier et du verre. Nous avons reçu un retour très positif de la part de ceux qui ont vu le résultat. Ils aiment beaucoup le mariage du neuf et de l’ancien au niveau des façades. »
8. Se maintenir à flot en Russie
Nature de la maison : un des châteaux d’eau que le gouvernement a construit le long de la ligne ferroviaire transsibérienne en 1895
Emplacement : Tomsk, Sibérie occidentale, en Russie
Qui habite ici : Aleksandr Lunev, directeur d’une petite société
De toute évidence, Aleksandr Lunev a eu un véritable coup de cœur : « Il y a trois ans, mon ami m’a envoyé un lien : la ville de Tomsk s’apprêtait à mettre en location un château d’eau », se souvient-il. « Je me suis rendu sur place le soir même, j’ai forcé le cadenas et je suis entré. J’y suis resté quelques heures en pensant à tout ce que j’allais aménager et décorer pour y vivre. »
Nature de la maison : un des châteaux d’eau que le gouvernement a construit le long de la ligne ferroviaire transsibérienne en 1895
Emplacement : Tomsk, Sibérie occidentale, en Russie
Qui habite ici : Aleksandr Lunev, directeur d’une petite société
De toute évidence, Aleksandr Lunev a eu un véritable coup de cœur : « Il y a trois ans, mon ami m’a envoyé un lien : la ville de Tomsk s’apprêtait à mettre en location un château d’eau », se souvient-il. « Je me suis rendu sur place le soir même, j’ai forcé le cadenas et je suis entré. J’y suis resté quelques heures en pensant à tout ce que j’allais aménager et décorer pour y vivre. »
Les locataires précédents avaient tout recouvert de métal et rien n’avait été rénové depuis les années 80 : le château d’eau était dans un état lamentable.
« Il n’y avait aucune chance de le louer, la seule chose à faire était de l’acheter », explique Aleksandr. « Cela m’a pris huit mois pour rassembler tous les papiers nécessaires. Je l’ai acheté 1,5 million de roubles (environ 20 000 euros) et j’ai dépensé 3 millions supplémentaires (environ 40 000 euros) pour le rénover. Je n’ai plus un sou, mais je ne regrette rien. »
Aleksandr travaille désormais tout seul les week-ends à la rénovation du château d’eau et prévoit de finir la façade avant l’hiver pour pouvoir s’atteler ensuite à rénover l’intérieur.
« Au début, ma mère était très inquiète, mais je pense qu’elle est fière maintenant qu’on commence à parler de moi dans les médias », dit-il. « Bien sûr, il y a aussi eu des réactions négatives. Mais la plupart des habitants du coin sont amicaux. On vient me voir sans arrêt pour me demander la permission de monter pour jeter un coup d’œil et ma porte est ouverte à tous. Il y a une vue spectaculaire sur la ville depuis mon toit. »
Voir plus de photos du projet
« Il n’y avait aucune chance de le louer, la seule chose à faire était de l’acheter », explique Aleksandr. « Cela m’a pris huit mois pour rassembler tous les papiers nécessaires. Je l’ai acheté 1,5 million de roubles (environ 20 000 euros) et j’ai dépensé 3 millions supplémentaires (environ 40 000 euros) pour le rénover. Je n’ai plus un sou, mais je ne regrette rien. »
Aleksandr travaille désormais tout seul les week-ends à la rénovation du château d’eau et prévoit de finir la façade avant l’hiver pour pouvoir s’atteler ensuite à rénover l’intérieur.
« Au début, ma mère était très inquiète, mais je pense qu’elle est fière maintenant qu’on commence à parler de moi dans les médias », dit-il. « Bien sûr, il y a aussi eu des réactions négatives. Mais la plupart des habitants du coin sont amicaux. On vient me voir sans arrêt pour me demander la permission de monter pour jeter un coup d’œil et ma porte est ouverte à tous. Il y a une vue spectaculaire sur la ville depuis mon toit. »
Voir plus de photos du projet
9. Une rampe de lancement aux États-Unis
Nature de la maison : un silo à missile balistique intercontinental
Emplacement : État de New York, États-Unis
Qui habite ici : l’architecte Alexander Michael
Le propriétaire, Alexander Michael, a acheté ce silo à missile, désaffecté depuis 1996, pour 160 000 dollars. Il a passé les années suivantes à le restaurer et le transformer en habitation, ce qui lui a coûté plus de 300 000 dollars. Il comporte une cuisine tout équipée, des chambres à coucher et même le panneau de contrôle d’origine, qu’il peut manipuler à l’envie. En fait, tout est d’origine, y compris le réservoir, d’une capacité de 340 000 litres d’eau, qui approvisionne le silo.
Ce dernier mesure presque 16 mètres de diamètre aux points les plus larges et on ne s’y sent pas trop à l’étroit. Mais en raison de l’absence de fenêtres, il est facile de perdre la notion du temps. Michael a donc installé des écrans vidéo pour garder un œil sur ce qui se passe à la surface. Il possède aussi vingt horloges.
Nature de la maison : un silo à missile balistique intercontinental
Emplacement : État de New York, États-Unis
Qui habite ici : l’architecte Alexander Michael
Le propriétaire, Alexander Michael, a acheté ce silo à missile, désaffecté depuis 1996, pour 160 000 dollars. Il a passé les années suivantes à le restaurer et le transformer en habitation, ce qui lui a coûté plus de 300 000 dollars. Il comporte une cuisine tout équipée, des chambres à coucher et même le panneau de contrôle d’origine, qu’il peut manipuler à l’envie. En fait, tout est d’origine, y compris le réservoir, d’une capacité de 340 000 litres d’eau, qui approvisionne le silo.
Ce dernier mesure presque 16 mètres de diamètre aux points les plus larges et on ne s’y sent pas trop à l’étroit. Mais en raison de l’absence de fenêtres, il est facile de perdre la notion du temps. Michael a donc installé des écrans vidéo pour garder un œil sur ce qui se passe à la surface. Il possède aussi vingt horloges.
Michael s’est aperçu que sa maison caverneuse a des propriétés acoustiques hors du commun. Après avoir convié un violoniste à jouer ici, il est bien décidé à faire de cet espace une salle de concert. Qui sait, peut-être qu’Elton John pourrait venir y jouer Rocket Man…
Voir plus de photos de ce projet
Voir plus de photos de ce projet
10. Des containers à marchandises à New Port, au Japon
Nature de la maison : une maison faite de containers à marchandises
Emplacement : Shiroi, préfecture de Chiba, au Japon
Qui habite ici : un homme d’une trentaine d’années
Constructeur : 2040JP
C’est le propriétaire qui a eu l’idée de construire une maison à partir de containers à marchandises. C’est un grand fan de motos et il a pensé que le look industriel des containers serait parfait pour servir de garage à sa collection. Il a même voulu participer à la construction elle-même.
La maison est un assemblage de sept containers : trois pour le rez-de-chaussée et quatre pour le premier étage, pour une surface totale d’environ 110 m². Cette maison a été conçue pour satisfaire à toutes les normes de construction, afin que le propriétaire puisse contracter un prêt immobilier.
Nature de la maison : une maison faite de containers à marchandises
Emplacement : Shiroi, préfecture de Chiba, au Japon
Qui habite ici : un homme d’une trentaine d’années
Constructeur : 2040JP
C’est le propriétaire qui a eu l’idée de construire une maison à partir de containers à marchandises. C’est un grand fan de motos et il a pensé que le look industriel des containers serait parfait pour servir de garage à sa collection. Il a même voulu participer à la construction elle-même.
La maison est un assemblage de sept containers : trois pour le rez-de-chaussée et quatre pour le premier étage, pour une surface totale d’environ 110 m². Cette maison a été conçue pour satisfaire à toutes les normes de construction, afin que le propriétaire puisse contracter un prêt immobilier.
Cette maison de deux niveaux comporte une chambre, une cuisine, une salle de bains et un immense garage au niveau inférieur, tandis que le niveau supérieur est un large open space où le propriétaire peut s’adonner à ses nombreuses passions : on y trouve une table de billard ainsi qu’un système audio dernier cri et un home cinéma. Grâce à une isolation efficace, il peut écouter sa musique aussi fort qu’il le souhaite.
Voir plus de photos du projet
Voir plus de photos du projet
ET VOUS ?
Est-ce que vous aussi vous habitez dans une construction insolite ? Montrez-nous vos photos et partagez votre expérience dans la partie commentaires ci-dessous et n’oubliez pas de mentionner dans quel pays vous habitez !
Lire aussi :
Tour du monde : 11 paysages de cartes postales vus du balcon
Tour du monde : 10 cabanes dans les arbres pour rêver en hauteur
Tour du monde : 11 astuces rangement pour petits espaces
Tour du monde : 12 abris de jardin surprenants de Tokyo à Stockholm
Tour du monde : 15 piscines avec vue aux quatre coins de la planète
Visitez d’autres espaces insolites
Est-ce que vous aussi vous habitez dans une construction insolite ? Montrez-nous vos photos et partagez votre expérience dans la partie commentaires ci-dessous et n’oubliez pas de mentionner dans quel pays vous habitez !
Lire aussi :
Tour du monde : 11 paysages de cartes postales vus du balcon
Tour du monde : 10 cabanes dans les arbres pour rêver en hauteur
Tour du monde : 11 astuces rangement pour petits espaces
Tour du monde : 12 abris de jardin surprenants de Tokyo à Stockholm
Tour du monde : 15 piscines avec vue aux quatre coins de la planète
Visitez d’autres espaces insolites
Nature de la maison : une péniche transformée
Emplacement : sur la Seine, en Île-de-France
Qui habite ici : une famille avec deux petites filles
Architecte : Yann Coulouarn
Pour entrer dans cette péniche de 130 m², il faut passer par un escalier de bois qui amène directement dans un vaste salon. Difficile d’imaginer au premie regard que cet espace lumineux servait, dans les années 1930, pour le transport de marchandises, avant d’être partiellement aménagé dans les années 1970.
La famille qui a acheté ce bateau en 2009 l’a fait complètement rénover par l’architecte Yann Coulouarn. Les propriétaires lui ont demandé d’agrandir l’espace au maximum, mais de préserver une ambiance chaleureuse. « J’ai fait simple et je me suis concentré sur le long terme. J’ai essayé de créer un espace aussi grand et lumineux que possible, tout en gardant un lien avec l’extérieur », explique Yann Coulouarn.
Tout d’abord, la coque a été repeinte et le bateau passé en revue. (Les péniches doivent être mises hors d’eau tous les dix ans pour un contrôle de sécurité.)