Un après-midi chez Charlotte et Maxime, fondateurs de Selency
Dites-nous ce que vous pensez de cet appartement parisien pour tenter de gagner un bon d'achat de 50 euros
Charlotte doit sa passion pour la chine à sa mère, inconditionnelle des brocantes. Après avoir écumé les vide-greniers pendant des années, hors de question pour la jeune femme de décorer son intérieur comme un appartement témoin. Se pose alors la question du budget, dont les limites l’empêchent d’acheter des objets de designers. « Il était primordial pour moi d’avoir du mobilier et des accessoires déco uniques et remplis d’histoire », explique-t-elle. « Je me suis donc naturellement tournée vers les brocantes et les merveilles qu’elles recèlent. » Seule ombre au tableau : la difficulté de suivre cette démarche en dehors des saisons de vide-greniers et sans se déplacer aux quatre coins de la France.
« Nous avons tous les deux démarré notre carrière professionnelle à Paris il y a 6 ans. Maxime travaillait au Réseau Entreprendre Paris, réseau qui accompagne les startup à fort potentiel. Moi, j’ai démarré chez l’Oréal puis dans une petite agence de design en tant que responsable commerciale. Après 3 ans de vie professionnelle j’ai envisagé l’idée de l’entrepreneuriat et j’ai eu envie de me lancer dans mon secteur passion : la déco », raconte-t-elle. Pour lancer un projet solide, Charlotte se demande alors ce qui manque aux chineurs, amateurs ou plus avertis : l’expérience digitale. « J’ai échangé avec de nombreux marchands et brocanteurs. Le paradoxe entre leur difficulté à être sur le Web et l’appétence des Français pour le vintage a été le déclic ! »
« Nous avons tous les deux démarré notre carrière professionnelle à Paris il y a 6 ans. Maxime travaillait au Réseau Entreprendre Paris, réseau qui accompagne les startup à fort potentiel. Moi, j’ai démarré chez l’Oréal puis dans une petite agence de design en tant que responsable commerciale. Après 3 ans de vie professionnelle j’ai envisagé l’idée de l’entrepreneuriat et j’ai eu envie de me lancer dans mon secteur passion : la déco », raconte-t-elle. Pour lancer un projet solide, Charlotte se demande alors ce qui manque aux chineurs, amateurs ou plus avertis : l’expérience digitale. « J’ai échangé avec de nombreux marchands et brocanteurs. Le paradoxe entre leur difficulté à être sur le Web et l’appétence des Français pour le vintage a été le déclic ! »
Avant d’entamer la location des lieux, le couple fait repeindre l’ensemble des murs en blanc. Objectif : créer une toile de fond neutre qui mettra en valeur les objets soigneusement choisis par deux amoureux du vintage. « Chaque mois, la déco se renouvelle : nous achetons, nous vendons… Cette valse nous permet de faire vivre notre intérieur et de fonctionner au coup de cœur sans jamais surcharger l’espace », explique Charlotte.
La balance que l’on aperçoit à gauche du canapé appartenait à un épicier. Vendue à un restaurant puis à un brocanteur, elle a été dénichée par un ami du couple qui la leur a offerte. Accrochée au mur au-dessus du canapé, l’illustration est un autre coup de cœur de Charlotte et Maxime. « J’aime bien son équilibre… Elle a un côté très apaisant. »
La balance que l’on aperçoit à gauche du canapé appartenait à un épicier. Vendue à un restaurant puis à un brocanteur, elle a été dénichée par un ami du couple qui la leur a offerte. Accrochée au mur au-dessus du canapé, l’illustration est un autre coup de cœur de Charlotte et Maxime. « J’aime bien son équilibre… Elle a un côté très apaisant. »
Parmi les objets les plus précieux aux yeux de Charlotte, ce miroir soleil chiné à la braderie de Lille il y a longtemps. « Je ne m’en suis jamais lassée ! Il suffit à égayer n’importe quelle pièce. »
« J’adore mélanger des matières hivernales, comme le velours vert kaki de notre canapé, à des éléments plus estivaux, comme le tapis en jonc de mer ou le fauteuil en rotin », explique Charlotte, à qui les associations de matériaux chauds et froids permettent de ne pas ancrer les pièces dans une saison.
Illustration : Esty ; Lampe à poser avec abat-jour en toile mouchetée : Mon Colonel
« J’adore mélanger des matières hivernales, comme le velours vert kaki de notre canapé, à des éléments plus estivaux, comme le tapis en jonc de mer ou le fauteuil en rotin », explique Charlotte, à qui les associations de matériaux chauds et froids permettent de ne pas ancrer les pièces dans une saison.
Illustration : Esty ; Lampe à poser avec abat-jour en toile mouchetée : Mon Colonel
En face du canapé, la poterie est posée sur un tabouret en bois brut fabriqué de façon artisanale en Chine.
Photo : Yellow Corner ; Tabouret : Atmosphère d’Ailleurs
Photo : Yellow Corner ; Tabouret : Atmosphère d’Ailleurs
Attenante au salon, la salle à manger met en scène l’élégante association de matériaux bruts, comme le tapis en peau de vache ou le cannage des chaises Breuer, à des matières plus sophistiquées, comme le marbre de la table à manger, une authentique Tulip de Saarinen. « Nous l’avons chinée auprès d’un marchand bordelais lorsque nous avons emménagé ici », explique Charlotte. « Ça a été un investissement mais nous voulions cette table ronde pour renforcer la convivialité de la pièce et j’adore ce marbre clair aux veines très légères. »
La suspension aux formes géométriques apporte une touche Art déco à la pièce.
La suspension aux formes géométriques apporte une touche Art déco à la pièce.
Chiné quelques dizaines euros il y a cinq ans dans une brocante à Lille, ce buffet est l’une des meilleures affaires faites par Charlotte. « À l’époque, il n’y avait pas vraiment d’intérêt pour les enfilades scandinaves », explique Charlotte. « Mais en plus d’avoir beaucoup de cachet, ce type de meuble est hyper pratique car on y range tout et n’importe quoi ! Ici, il fait office de vaisselier. »
Posé sur le meuble, le Polaroid témoigne du goût de la jeune femme pour la photo. « J’aimerais pouvoir imprimer les photos que je prends pour personnaliser un peu plus les murs de l’appartement. » Autre trouvaille : la dame-jeanne en verre posée au sol. L’hiver, des guirlandes lumineuses remplacent les branchages.
Posé sur le meuble, le Polaroid témoigne du goût de la jeune femme pour la photo. « J’aimerais pouvoir imprimer les photos que je prends pour personnaliser un peu plus les murs de l’appartement. » Autre trouvaille : la dame-jeanne en verre posée au sol. L’hiver, des guirlandes lumineuses remplacent les branchages.
Prochaine étape pour le couple : relooker la cuisinière. « Nous aimerions recouvrir le sol, aujourd’hui très clair et salissant », explique Charlotte. « Comme j’adore cuisiner, je ne dirais pas non à un plan de travail supplémentaire. »
S’ils étaient propriétaires ? La cuisine serait tout à fait différente. « Nous adorerions avoir plein de bois, car la pièce serait plus chaleureuse », explique Charlotte. « Et puis un îlot ou bar, pour discuter avec nos convives lorsque je cuisine. Dans une pièce à part, comme ici, je me sens plus isolée. »
S’ils étaient propriétaires ? La cuisine serait tout à fait différente. « Nous adorerions avoir plein de bois, car la pièce serait plus chaleureuse », explique Charlotte. « Et puis un îlot ou bar, pour discuter avec nos convives lorsque je cuisine. Dans une pièce à part, comme ici, je me sens plus isolée. »
Dans la chambre du couple, un vert gris doux et léger habille un pan de mur. « Nous avons apporté la référence pour la faire réaliser sur mesure », confie Charlotte.
La table de chevet est en réalité un petit escabeau qui n’en est pas à sa première vie. « Nous l’avons déjà repeint trois fois ! Il a déjà fait office de bout de canapé, offre une assise supplémentaire au besoin et permet d’accéder aux étagères du dressing les plus hautes », explique Charlotte.
Peinture : Leroy Merlin
La table de chevet est en réalité un petit escabeau qui n’en est pas à sa première vie. « Nous l’avons déjà repeint trois fois ! Il a déjà fait office de bout de canapé, offre une assise supplémentaire au besoin et permet d’accéder aux étagères du dressing les plus hautes », explique Charlotte.
Peinture : Leroy Merlin
À droite, un portrait crée la surprise. « J’ai eu un coup de cœur pour ce notable du XIXᵉ siècle ! », s’amuse Charlotte. « Impossible de retrouver son histoire, mais je suis fascinée par son regard posé et son côté apprêté. Je l’ai même baptisé Lucien. »
En face du lit, un fauteuil crapaud recouvert de velours moutarde contraste avec la peinture pastel.
À côté, les malles vintage offrent des rangements supplémentaires après avoir fait office de meuble TV et de table basse. « Comme beaucoup d’objets de l’appartement, je les ai dénichées sur Selency », confie Charlotte. « C’est simple, j’en suis la première utilisatrice : en tant que passionnée de ce type de déco, le contraire serait inquiétant. Et puis cela me permet de faire une veille sur l’expérience et le parcours de l’utilisateur, la pertinence du site et des sélections. »
À côté, les malles vintage offrent des rangements supplémentaires après avoir fait office de meuble TV et de table basse. « Comme beaucoup d’objets de l’appartement, je les ai dénichées sur Selency », confie Charlotte. « C’est simple, j’en suis la première utilisatrice : en tant que passionnée de ce type de déco, le contraire serait inquiétant. Et puis cela me permet de faire une veille sur l’expérience et le parcours de l’utilisateur, la pertinence du site et des sélections. »
À droite du buffet, le miroir avec encadrement en bois doré est une trouvaille des Puces de Saint-Ouen.
« Quand on se promène dans une brocante ou un vide-greniers, il faut avoir les yeux grand ouverts sur ce qui nous entoure », confie cette experte de la chine. « Ne pas se dire que l’on cherche quelque chose de précis, au contraire : il faut se laisser surprendre ! Et négocier le prix : les marchands adorent ça, ça fait partie de la brocante. Sans être agressif et en restant raisonnable, il ne faut pas avoir peur de négocier. »
« Quand on se promène dans une brocante ou un vide-greniers, il faut avoir les yeux grand ouverts sur ce qui nous entoure », confie cette experte de la chine. « Ne pas se dire que l’on cherche quelque chose de précis, au contraire : il faut se laisser surprendre ! Et négocier le prix : les marchands adorent ça, ça fait partie de la brocante. Sans être agressif et en restant raisonnable, il ne faut pas avoir peur de négocier. »
Trois ans après s’être lancée dans l’aventure, Charlotte revient sur son expérience de la start-up. « L’important a été de combiner une passion avec une tendance de fond : l’envie de se tourner vers une économie responsable, d’acheter mieux et de redonner vie à des objets pour arrêter de jeter », explique la jeune femme. « Le plus dur a été de partir d’une feuille blanche, car je ne connaissais rien à Internet. Je me souviens m’être demandé le premier jour, devant mon ordinateur : Bon, je commence par quoi ? »
Tout d’abord par rencontrer du monde. « Reconnaître ses limites et avoir conscience du besoin de se connecter à des experts du domaine pour s’appuyer sur leur expérience est indispensable. Être passionnée de déco et de chine ne faisait pas de moi une professionnelle, par exemple », explique la jeune femme. « Je me suis donc forcée à rencontrer un maximum de gens pour m’aider à enrichir mes connaissances. Je le conseille d’ailleurs à tous les jeunes entrepreneurs : parlez, échangez, confrontez vos idées ! »
Pour célébrer la présence de nos entrepreneurs favoris sur Houzz, nous offrons à tous nos lecteurs la chance de gagner un bon d’achat de 50 euros, valable chez Selency. Le gagnant du tirage au sort du reportage chez Charlotte et Maxime a été annoncé : félicitations à johnkeats1 ! Retrouvez les termes et conditions de ce concours ici.
Tout d’abord par rencontrer du monde. « Reconnaître ses limites et avoir conscience du besoin de se connecter à des experts du domaine pour s’appuyer sur leur expérience est indispensable. Être passionnée de déco et de chine ne faisait pas de moi une professionnelle, par exemple », explique la jeune femme. « Je me suis donc forcée à rencontrer un maximum de gens pour m’aider à enrichir mes connaissances. Je le conseille d’ailleurs à tous les jeunes entrepreneurs : parlez, échangez, confrontez vos idées ! »
Pour célébrer la présence de nos entrepreneurs favoris sur Houzz, nous offrons à tous nos lecteurs la chance de gagner un bon d’achat de 50 euros, valable chez Selency. Le gagnant du tirage au sort du reportage chez Charlotte et Maxime a été annoncé : félicitations à johnkeats1 ! Retrouvez les termes et conditions de ce concours ici.
Qui habite ici : Charlotte Cadé et Maxime Brousse, fondateurs de Selency
Emplacement : XVIIIᵉ arrondissement de Paris, au septième étage d’un immeuble du XXᵉ siècle
Anecdote : Après avoir baptisé leur projet Brocante Lab, Charlotte et Maxime ont récemment choisi Selency pour accueillir les antiquaires et leurs merveilles et non plus seulement les brocanteurs.
Photos : Jours & Nuits © 2017 Houzz
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Après avoir vécu près de Montmartre, Charlotte et Maxime s’installent dans le XVIIIᵉ arrondissement, tombés sous le charme des commerces de quartier et du marché le week-end. Un village dans la ville, en somme. « Cet appartement est à seulement 300 mètres du précédent », explique Charlotte. « Avec Maxime, nous avons eu un vrai coup de cœur pour la luminosité qu’offre une exposition plein sud. Et comme nous sommes au septième étage, la vue est dégagée sur tout Paris, sans vis-à-vis. »