Un après-midi chez Delphine Lopez, fondatrice de Maradji
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Après l’Espagne, l’Inde et Madagascar, c’est finalement à Paris que Delphine a posé ses valises il y a deux ans et demi. « J’ai grandi dans une petite ville entre Bordeaux et La Rochelle, mais j’ai voulu vivre dans la capitale pour faciliter la création de ma marque : Maradji », explique la jeune femme. « C’est hyper stimulant d’être directement sur place, au contact des fabricants de tissus et de jeunes créateurs. »
Après s’être installée dans un espace de coworking passage Saint-Maur, dans le XIᵉ arrondissement, la jeune femme saute sur l’occasion lorsqu’elle apprend qu’un vaste T2 est mis en location par la même propriétaire. « J’adorais déjà ce quartier pour son ambiance de village et ses petits commerces », explique-t-elle. « Déménager nous a permis, avec mon compagnon, de profiter d’un espace lumineux et au volume impressionnant. J’ai même eu la place d’y aménager un espace de travail où je peux créer et stocker mes matières. »
Après s’être installée dans un espace de coworking passage Saint-Maur, dans le XIᵉ arrondissement, la jeune femme saute sur l’occasion lorsqu’elle apprend qu’un vaste T2 est mis en location par la même propriétaire. « J’adorais déjà ce quartier pour son ambiance de village et ses petits commerces », explique-t-elle. « Déménager nous a permis, avec mon compagnon, de profiter d’un espace lumineux et au volume impressionnant. J’ai même eu la place d’y aménager un espace de travail où je peux créer et stocker mes matières. »
Lorsqu’il entre pour la première fois dans ce deux-pièces en janvier dernier, le couple tombe sous le charme de cette grande pièce à vivre de 50 m² baignée de lumière naturelle malgré l’hiver qui bat son plein. « Avec 3,5 mètres de hauteur sous plafond, on a tout de suite l’impression de respirer », explique Delphine.
Après avoir envisagé de cloisonner l’espace bureau pour le séparer de l’espace salon/salle à manger, le couple a finalement décidé de tout ouvrir pour mettre en valeur les volumes.
Lampadaire : Ikea
Après avoir envisagé de cloisonner l’espace bureau pour le séparer de l’espace salon/salle à manger, le couple a finalement décidé de tout ouvrir pour mettre en valeur les volumes.
Lampadaire : Ikea
Le rebord de la fenêtre permet à Delphine de mettre en scène des souvenirs de voyage, tels que ce portrait ramené d’Inde et des postes de radio vintage. Les carafes à whisky ont été chinées chez Emmaüs.
Fauteuil : Ikea
Fauteuil : Ikea
En face, le canapé est accessoirisé de coussins faits maison. « Je les ai cousus avant de lancer Maradji, avec quelques pochettes et un peu de prêt-à-porter. Une amie m’avait proposé de les mettre en vente dans sa boutique et je me suis dit que c’était l’occasion de voir si mes créations plaisaient », raconte-t-elle. « J’ai cousu pendant des mois afin d’être prête pour la période de Noël. Voir les gens acheter mes créations m’a vraiment boostée ! »
Delphine a récupéré le tapis persan dans la cave de ses parents. « Mon père aime tellement ce type de tapis qu’il en a acheté plein il y a trente ans », raconte Delphine. « Celui-ci est un peu abîmé mais je trouve que ses imperfections lui donnent un charme fou. »
Canapé : AM.PM ; Table basse : chinée
Delphine a récupéré le tapis persan dans la cave de ses parents. « Mon père aime tellement ce type de tapis qu’il en a acheté plein il y a trente ans », raconte Delphine. « Celui-ci est un peu abîmé mais je trouve que ses imperfections lui donnent un charme fou. »
Canapé : AM.PM ; Table basse : chinée
Autour de la table à manger, donnée par une amie, la petite collection de tabourets Tolix reflète la philosophie de Delphine et son compagnon. « Nous adorons recevoir ! Ici, c’est un petit peu “la maison du bonheur” : tout le monde est toujours le bienvenu », explique-t-elle.
Accessible par l’échelle, à droite des placards, la mezzanine a été aménagée en petit pièce cinéma avec canapé et vidéoprojecteur. « Nous n’avons pas de télévision dans l’appartement, mais nous adorons regarder des films », précise Delphine. « Les rideaux de velours créent une impression de cocon. »
Accessible par l’échelle, à droite des placards, la mezzanine a été aménagée en petit pièce cinéma avec canapé et vidéoprojecteur. « Nous n’avons pas de télévision dans l’appartement, mais nous adorons regarder des films », précise Delphine. « Les rideaux de velours créent une impression de cocon. »
Les seuls travaux organisés dans l’appartement pour l’arrivée du couple ont concerné la cuisine, dont les meubles doivent encore être changés et la décoration personnalisée. « Nous l’avons fait ouvrir sur la pièce à vivre pour renforcer l’impression d’espace, de convivialité et de luminosité », explique Delphine.
« Prochaine étape : poser une tapisserie sombre avec des feuilles de palmier beige et doré à droite, installer des meubles bleu nuit ou vert olive et poser un plan de travail », confie Delphine.
Rangées sur l’étagère murale, les tasses Acapulco lui viennent de sa grand-mère. « Je la tannais depuis quelque temps, car je les adore ! », s’amuse Delphine. « Je suis assez nostalgique dans l’âme, j’aime m’entoure d’objets qui ont une histoire. D’autant que lorsque je vivais à l’étranger, je ne pouvais pas trop accumuler… Je me rattrape ! »
Rangées sur l’étagère murale, les tasses Acapulco lui viennent de sa grand-mère. « Je la tannais depuis quelque temps, car je les adore ! », s’amuse Delphine. « Je suis assez nostalgique dans l’âme, j’aime m’entoure d’objets qui ont une histoire. D’autant que lorsque je vivais à l’étranger, je ne pouvais pas trop accumuler… Je me rattrape ! »
Une composition de cadres en laiton met en scène des cartes postales tandis que se détachent, à contre-jour, les élégantes silhouettes de plumes de paon, posées sur le rebord de la fenêtre.
Cadres : Cyrillus
Cadres : Cyrillus
Après avoir déplacé son bureau à domicile dans un espace de coworking, puis un atelier partagé avec deux amies, se réinstaller chez elle aurait pu donner l’impression à Delphine de revenir en arrière. « J’ai la chance de disposer d’un appartement incroyablement spacieux et lumineux où il est très agréable de travailler. Et puis ça m’évite quelques désagréments, comme les transports en commun », confie la jeune femme. « Par contre, je me force à sortir le matin pour prendre un café dans le quartier et à déjeuner avec les autres créateurs qui travaillent dans le passage Saint-Maure, à quelques mètres. Cette dimension communautaire est très inspirante. »
Table : AM.PM
Table : AM.PM
Lancer sa propre entreprise est passionnant, mais c’est un challenge au quotidien. « Il faut être polyvalent car, c’est simple, on s’attèle à un milliard de choses… que l’on n’aurait jamais pensé devoir faire un jour ! », confie Delphine. « Il faut tout gérer, de la conception des étiquettes, au relationnel avec les fournisseurs et les revendeurs. » Le secret pour tenir le cap ? « On voudrait que tout aille vite, mais il faut apprendre à être patient, bien s’entourer et ne pas hésiter à aller à la rencontre d’autres entrepreneurs pour échanger et profiter de leur expérience. Après tout, on est dans le même bateau ! », explique-t-elle. « Et même s’il faut savoir accepter la critique, il est important de prendre du recul pour rester fidèle à ce que l’on veut créer. »
Quand vient le moment de créer, Delphine ferme son ordinateur, coupe son téléphone et dispose des échantillons de tissus et de cuir sur la table. « J’essaye de m’inspirer de notes prises lors de rencontres ou à l’occasion d’événements, de photos prises en voyage, d’envies personnelles… », explique Delphine. « J’aime aussi beaucoup la phase de sourcing, où je me balade dans les marchés, en Inde notamment, où je vais trois fois par an. Je ne suis jamais sûre de ce que je vais dénicher, tout en sachant que je vais trouver mon bonheur. Alors je me prête au jeu et me laisse surprendre ! »
« Je travaille beaucoup avec les tissus jacquard, ornés de motifs réalisés avec du fil Lurex », ajoute-t-elle. « Cette technique de tissage produit une étoffe épaisse, idéale pour des accessoires, car elle est à la fois robuste et délicate. »
Aménagée dans la pièce située à gauche de l’espace bureau, la chambre offre un cocon empreint de fraîcheur. Le parquet a été peint en blanc avant l’arrivée du couple, qui l’a finalement protégé avec l’un des tapis persans dont regorge la cave de la mère de Delphine. Posé au sol à côté d’un fauteuil chiné, le miroir appartenait à la grand-mère de la jeune femme. « J’aime beaucoup cette idée que l’on transmet des objets, des passions et même des savoir-faire. C’est un peu ça, aussi, Maradji. »
Pour célébrer la présence de nos entrepreneurs favoris sur Houzz, nous offrons à tous nos lecteurs la chance de gagner un bon d’achat de 50 euros, valable chez Maradji. Le gagnant du tirage au sort du reportage chez Sophie a été annoncé : félicitations à Aurélie Lopez ! Retrouvez les termes et conditions de ce concours ici.
Coup d’œil
Qui habite ici : Delphine, fondatrice de Maradji, et son compagnon, fondateur de Pied de Biche
Emplacement : Paris
Surface : 85 m²
Anecdote : Dans les années 50, les grands-parents de Delphine ont créé Le Comptoir Général des Textiles, une entreprise de confection de jupes à Bordeaux. C’est en leur hommage que Maradji s’accompagne de la mention « Comptoir des textiles ».
Photos : Jours & Nuits © 2017 Houzz
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