Un après-midi chez Marjolaine Grondin, cofondatrice de Jam
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« Je voyage beaucoup – j’ai même vécu à l’étranger – mais c’est à Paris que je me sens chez moi », confie Marjolaine, qui nous ouvre les portes de son appartement sur le canal Saint-Martin. « Quand je me suis installée dans la capitale il y a quelques années, j’ai découvert un mode de vie que je ne connaissais pas et dont je suis tombée amoureuse. Chaque arrondissement fonctionne presque comme un petit village, avec sa propre vie de quartier. Il y a à la fois énormément de choses à découvrir – de nouvelles boutiques, restaurants, expositions… – et des cafés où l’on prend vite l’habitude de se retrouver entre amis. »
Une effervescence qui a nourri le projet d’une vie : Jam. « Les grandes villes regorgent de possibilités : c’est à la fois enivrant et frustrant, car il est très difficile d’en profiter pleinement sans passer à côté de super soirées et de nouvelles adresses. À moins d’avoir un “ami” très bien renseigné vers qui se tourner : Jam », explique-t-elle. « J’ai voulu créer une intelligence artificielle avec laquelle on échange aussi simplement qu’avec un ami via Messenger pour profiter des bons plans près de chez soi. » Une idée qui a pris le temps de germer dans l’esprit de cette entrepreneuse accomplie, aujourd’hui parmi les 26 « Under 30 » français à suivre d’après le classement établi par Forbes cette année. Quant à la clé de la réussite, Marjolaine revient sur ce qu’une telle aventure lui a appris sur le plan humain : « On n’est jamais meilleur que quand on est aligné avec ses valeurs profondes et que la façon dont on vit est cohérente avec celle dont on gagne de l’argent. Si on va à contre-courant de ce qu’on est, ça manque de profondeur, d’authenticité… Ce n’est pas toujours facile, notamment quand on se confronte à la réalité du marché, mais la technologie nous aide à être de moins en moins soumis à la contrainte et à prendre des risques dans nos choix de vie », explique-t-elle. « Il n’y a qu’à voir la façon dont on s’identifie aujourd’hui à des parcours : on est plus sensible aux personnes qui s’accomplissent en restant fidèles à ce qu’elles sont. L’important est de trouver du sens dans ce que l’on fait au quotidien pour que cela résonne au fond de soi. Cette philosophie est ancrée dans l’essence de Jam et dans son équipe. »
Une effervescence qui a nourri le projet d’une vie : Jam. « Les grandes villes regorgent de possibilités : c’est à la fois enivrant et frustrant, car il est très difficile d’en profiter pleinement sans passer à côté de super soirées et de nouvelles adresses. À moins d’avoir un “ami” très bien renseigné vers qui se tourner : Jam », explique-t-elle. « J’ai voulu créer une intelligence artificielle avec laquelle on échange aussi simplement qu’avec un ami via Messenger pour profiter des bons plans près de chez soi. » Une idée qui a pris le temps de germer dans l’esprit de cette entrepreneuse accomplie, aujourd’hui parmi les 26 « Under 30 » français à suivre d’après le classement établi par Forbes cette année. Quant à la clé de la réussite, Marjolaine revient sur ce qu’une telle aventure lui a appris sur le plan humain : « On n’est jamais meilleur que quand on est aligné avec ses valeurs profondes et que la façon dont on vit est cohérente avec celle dont on gagne de l’argent. Si on va à contre-courant de ce qu’on est, ça manque de profondeur, d’authenticité… Ce n’est pas toujours facile, notamment quand on se confronte à la réalité du marché, mais la technologie nous aide à être de moins en moins soumis à la contrainte et à prendre des risques dans nos choix de vie », explique-t-elle. « Il n’y a qu’à voir la façon dont on s’identifie aujourd’hui à des parcours : on est plus sensible aux personnes qui s’accomplissent en restant fidèles à ce qu’elles sont. L’important est de trouver du sens dans ce que l’on fait au quotidien pour que cela résonne au fond de soi. Cette philosophie est ancrée dans l’essence de Jam et dans son équipe. »
La guirlande à fanions apporte une joyeuse touche de couleurs à la salle à manger. « C’est un souvenir de l’anniversaire surprise que m’ont organisé des amis », confie Marjolaine. « Elle nous rappelle que la vie est une fête ! »
À défaut de pouvoir ouvrir cette pièce sur le salon, séparé d’un mur par lequel passent tous les conduits de cheminées de l’immeuble, le couple a accroché un miroir inspiré des verrières atelier. « Il crée une fenêtre en trompe-l’œil qui renforce la luminosité et la sensation d’espace. » Autre élément fort de la pièce : le mur de la cuisine entièrement peint en bleu. « On hésite souvent à se lancer quand on est en location, mais il ne faut pas oublier que c’est chez soi ! Peindre un mur ou accrocher des accessoires déco est tout à fait raisonnable et peut être rectifié », explique Marjolaine. « Il faut simplement prendre le temps de peaufiner et de réorganiser l’espace pour qu’il corresponde à nos goûts et à notre mode de vie. » Le coin lecture, qui devait être aménagé ici, a ainsi été oublié à mesure que le couple s’est approprié les lieux. « Nous avons simplement réalisé que nous n’aurions pas du tout envie de lire ici. »
Miroir : Delamaison
À défaut de pouvoir ouvrir cette pièce sur le salon, séparé d’un mur par lequel passent tous les conduits de cheminées de l’immeuble, le couple a accroché un miroir inspiré des verrières atelier. « Il crée une fenêtre en trompe-l’œil qui renforce la luminosité et la sensation d’espace. » Autre élément fort de la pièce : le mur de la cuisine entièrement peint en bleu. « On hésite souvent à se lancer quand on est en location, mais il ne faut pas oublier que c’est chez soi ! Peindre un mur ou accrocher des accessoires déco est tout à fait raisonnable et peut être rectifié », explique Marjolaine. « Il faut simplement prendre le temps de peaufiner et de réorganiser l’espace pour qu’il corresponde à nos goûts et à notre mode de vie. » Le coin lecture, qui devait être aménagé ici, a ainsi été oublié à mesure que le couple s’est approprié les lieux. « Nous avons simplement réalisé que nous n’aurions pas du tout envie de lire ici. »
Miroir : Delamaison
Sur le meuble, une planche dénichée en Martinique par les deux petites sœurs de Marjolaine côtoie une photo prise dans le Bronx, à New York, par cette dernière. « J’adore cette ville, j’y vais tous les ans », explique-t-elle. « Je continue de beaucoup voyager, pour le travail mais aussi pour moi, même si je prends peu de vacances. En revanche, je mets un point d’honneur à m’autoriser des retraites, en partant travailler pendant une semaine depuis un riad à Marrakech ou une maison au Portugal avec des amis freelance. »
Dénichée dans un garage à la campagne, la table à manger a simplement été poncée et vernie pour rester dans son jus. « Je suis loin d’être une experte du bricolage, mais il faut savoir se lancer… surtout si l’on est bien accompagné. » Les chaises en Formica proviennent des grands-parents de son amie. « Nous aurions pu avoir quatre chaises marron, mais nous aimions beaucoup les rouges et finalement, nous aimons bien ce côté dépareillé. Notre déco ne se prend pas trop au sérieux ! »
Conviviale grâce à sa cuisine semi-ouverte, qui permet à celui qui s’agite derrière les fourneaux de discuter avec ses convives, assis au bar ou à table, la salle à manger fait parfois office d’espace bureau. « Je dois avouer qu’il y a une certaine porosité entre mon travail et mon chez-moi », explique Marjolaine. « Les horaires ne sont pas fixes car chacun connaît ses objectifs et de la même façon que l’on se déplace en chaussettes au bureau, il m’arrive de travailler ici, depuis mon lit, le canapé, la table à manger ou même le salon. Par contre, je laisse les finances et le reporting au bureau. »
Conviviale grâce à sa cuisine semi-ouverte, qui permet à celui qui s’agite derrière les fourneaux de discuter avec ses convives, assis au bar ou à table, la salle à manger fait parfois office d’espace bureau. « Je dois avouer qu’il y a une certaine porosité entre mon travail et mon chez-moi », explique Marjolaine. « Les horaires ne sont pas fixes car chacun connaît ses objectifs et de la même façon que l’on se déplace en chaussettes au bureau, il m’arrive de travailler ici, depuis mon lit, le canapé, la table à manger ou même le salon. Par contre, je laisse les finances et le reporting au bureau. »
On accède à l’un des trois balcons de l’appartement par la salle à manger. « J’y cultive des fleurs, mais aussi des légumes. Ils ont un côté jardin parisien dont je profite dès que la météo le permet », explique Marjolaine. « Même si je n’ai pas encore la main verte, j’adore avoir des plantes : j’aime les voir grandir, prendre soin d’elles, cela m’aide à me recentrer. C’est important pour moi d’investir du temps, de l’amour et de la bienveillance dans un projet sans ROI (retour sur investissement). »
Le salon crée la surprise chez quiconque vient ici pour la première fois. « Quand on rentre dans l’appartement, on voit la salle à manger/cuisine et la chambre sans soupçonner l’existence de cette grande pièce. »
Objets chinés et pièces design se côtoient en un joyeux bazar éclectique. « Nous ne voulions pas d’une déco trop épurée et minimaliste, mais d’un univers qui nous ressemble », explique Marjolaine. Et lorsque le couple ne retape pas de vieux meubles, il profite de l’expérience de bricoleurs avertis. « La table basse vient des Meubles de Marie, une Parisienne qui chine le week-end et repeint ou rénove tout elle-même. »
À gauche du canapé bleu en velours, un choix audacieux motivé par l’amie de Marjolaine qui voulait casser son côté classique, les étagères en bois ont été fabriquées à partir de planches en bois. « Ça a été un projet familial : tout le monde a aidé ! », s’amuse Marjolaine.
Illustration de New York : Curioos ; Canapé Jonah chez Made.com ; Baladeuse : Leroy Merlin ; Fauteuil blanc : Hartô
Objets chinés et pièces design se côtoient en un joyeux bazar éclectique. « Nous ne voulions pas d’une déco trop épurée et minimaliste, mais d’un univers qui nous ressemble », explique Marjolaine. Et lorsque le couple ne retape pas de vieux meubles, il profite de l’expérience de bricoleurs avertis. « La table basse vient des Meubles de Marie, une Parisienne qui chine le week-end et repeint ou rénove tout elle-même. »
À gauche du canapé bleu en velours, un choix audacieux motivé par l’amie de Marjolaine qui voulait casser son côté classique, les étagères en bois ont été fabriquées à partir de planches en bois. « Ça a été un projet familial : tout le monde a aidé ! », s’amuse Marjolaine.
Illustration de New York : Curioos ; Canapé Jonah chez Made.com ; Baladeuse : Leroy Merlin ; Fauteuil blanc : Hartô
L’amie de Marjolaine, qui travaille dans le cinéma, a installé son coin bureau dans le salon. « Nous avons limité les coûts en posant une planche en bois sur des tréteaux… tout simplement », explique-t-elle.
La tête de mort est un souvenir de tournage au Mexique. « Au départ, je n’étais pas très partante, mais finalement, ça donne du caractère à la déco. »
La tête de mort est un souvenir de tournage au Mexique. « Au départ, je n’étais pas très partante, mais finalement, ça donne du caractère à la déco. »
Posée derrière la platine et la collection de vinyles du couple, une affiche reflète l’esprit start-up qui anime Marjolaine. « J’adore ce type de phrase », explique-t-elle. « Certaines, telles que “Don’t ask permission, ask forgiveness” – Mieux vaut demander pardon que la permission –, me parlent particulièrement. »
Dans la chambre aussi, les étagères ont été fabriquées par le couple pour optimiser l’angle de la pièce, tandis qu’un meuble bas de télévision a permis d’ajouter du rangement malgré l’inclinaison du mur.
Et l’appartement de Jam, cet ami virtuel plein de bons plans, à quoi ressemblerait-il ? « Je l’imagine plutôt en colocation, dans un grand appartement vers la gare de l’Est. Il vivrait avec cinq ou six amis plus ou moins proches, tous entrepreneurs ou étudiants, qui remettraient en cause les statu quo pour designer une vie qui leur correspond. Il aurait une grande chambre et partagerait sa salle de bains avec une autre personne. Tout serait plutôt bien rangé, chaleureux et riche en objet sympa car tout le monde n’hésiterait pas à se faire plaisir : une machine à café, un vidéoprojecteur, de grandes affiches… Entre ma vie d’étudiante et mon cocon actuel en somme ! »
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Pour avoir une chance de gagner, il vous suffit de laisser un commentaire dans la partie ci-dessous pour nous dire ce que vous pensez de l’appartement de Marjolaine. Le gagnant sera tiré au sort à la fin du temps imparti et approuvé par Houzz UK Ltd. Les commentaires seront automatiquement pris en compte. Le gagnant recevra un bon d’achat de 50 euros valable chez Drawer. Retrouvez les termes et conditions de ce concours ici.
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Qui habite ici : Marjolaine Grondin, CEO de Jam, et son amie
Emplacement : Xᵉ arrondissement de Paris
Surface : 55 m², 1 chambre, 3 balcons
Photos : Jerome Cotton © 2017 Houzz
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On accède à cet appartement sous les toits comme on monte dans un nid. « L’ascenseur s’arrête au cinquième étage, d’où il faut monter quelques marches pour découvrir notre porte d’entrée », explique Marjolaine. « J’adore le contraste entre le dynamisme du canal Saint-Martin et le calme de notre cocon. » Une trouvaille que la jeune femme doit au hasard. « Nous cherchions à emménager ensemble, dans un lieu typé loft, car j’aime les grands espaces ouverts », se souvient-elle. « Mais un ami m’a convaincue de visiter ce 55 m² – difficile de refuser quand on est à une minute à pied puisque je vivais alors à seulement 15 numéros ! » Les a priori de la jeune femme s’effacent lorsqu’elle passe la porte. « Il n’était pas décoré car les anciens locataires n’avaient visiblement pas prévu de s’y installer. En revanche, la luminosité naturelle était très généreuse malgré une visite le 11 novembre, et en plus d’être traversant, l’appartement compte trois balcons. » Cerise sur le gâteau : le parquet au sol. « Il était évident qu’en investissant un peu de temps et d’amour dans cet appartement, on pourrait en faire quelque chose. »