Un après-midi chez Mélissa, créatrice d'Atelier Mouti
Dites-nous ce que vous pensez de cet appartement parisien pour tenter de gagner un bon d'achat de 50 euros
Pauline Warlet
24 août 2017
Avec sa jolie lumière et son atmosphère de petit village, la rue Ramey a suscité un vrai coup de cœur chez Melissa. Lorsqu’il est question pour la jeune femme, son compagnon et leur fils de quitter le boulevard Rochechouart, le couple scrute donc les annonces situées sur ces 557 mètres en pente douce du XVIIIᵉ arrondissement de la capitale. « Quand nous avons trouvé notre bonheur, il y a cinq ans, nous n’étions pas certains que notre dossier serait accepté car je suis créatrice et mon conjoint intermittent », explique Mélissa, dont l’initiative pleine de poésie a finalement convaincu le propriétaire. « Comme je suis illustratrice, j’ai créé une bande dessinée pour expliquer pourquoi mon fils, alors âgé de trois ans et scolarisé dans le quartier, se sentirait bien dans ce petit cocon. »
Cette sensibilité relevée d’une pincée de rêverie guide le travail de la créatrice d’Atelier Mouti. « J’ai fait les Arts Décoratifs de Paris en design graphique », explique Mélissa. « En sortant de l’école, j’ai travaillé pendant dix ans en agence de communication avant de passer directrice artistique freelance à la naissance de mon fils. Mais j’avais besoin de me plonger dans un projet personnel et de développer le dessin. » Cette aspiration se nourrit alors progressivement des rencontres d’imprimeurs que son travail lui donne l’opportunité de faire. « L’un d’entre eux fait de l’impression en relief », raconte Melissa. « Je lui ai montré mes dessins et nous avons fait un essai : ça a été un vrai déclic ! » À la naissance de sa fille, la jeune femme se lance alors dans un grand format qui lui permet de s’exprimer librement et de créer au compte-gouttes : le papier peint. « Cette aventure a aussi été nourrie par le fait de pouvoir transmettre : j’ai voulu montrer à mes enfants que dans la vie, on peut faire ce que l’on a envie ! »
Coup d’œil
Qui habite ici : Mélissa, créatrice d’Atelier Mouti, son mari, leur petit garçon (8 ans) et leur petite fille (3 ans et demi)
Emplacement : XVIIIᵉ arrondissement de Paris
Superficie : 62 m²
Anecdote : Mélissa a baptisé son entreprise en hommage à sa grand-mère, que l’on surnommait Mouti. « Je l’admirais beaucoup car elle était toute petite mais très élégante et dotée d’une force de caractère incroyable », explique-t-elle. « C’est tout à fait ce que j’ai voulu créer : une petite marque raffinée avec une vraie identité. »
Photos : Jours & Nuits © 2017 Houzz
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Pour célébrer la présence de nos entrepreneurs favoris sur Houzz, nous offrons à tous nos lecteurs la chance de gagner un bon d’achat de 50 euros, valable sur les papiers peints Atelier Mouti. Le gagnant sera tiré au sort parmi tous les commentaires de cet article. Alors à vos plumes !
Qui habite ici : Mélissa, créatrice d’Atelier Mouti, son mari, leur petit garçon (8 ans) et leur petite fille (3 ans et demi)
Emplacement : XVIIIᵉ arrondissement de Paris
Superficie : 62 m²
Anecdote : Mélissa a baptisé son entreprise en hommage à sa grand-mère, que l’on surnommait Mouti. « Je l’admirais beaucoup car elle était toute petite mais très élégante et dotée d’une force de caractère incroyable », explique-t-elle. « C’est tout à fait ce que j’ai voulu créer : une petite marque raffinée avec une vraie identité. »
Photos : Jours & Nuits © 2017 Houzz
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Perché au quatrième étage, l’appartement est traversant. « La lumière naturelle et le calme de cet appartement nous ont plu dès la première visite », explique Mélissa. « C’était d’autant plus important que j’ai travaillé d’ici dès notre emménagement. »
Aujourd’hui, la chambre des enfants donne sur la cour tandis que le salon et la chambre parentale sont côté rue, plein est. Mais ça n’a pas toujours été le cas : à la naissance de leur deuxième enfant, un an après leur arrivée, le couple a décidé de scinder le grand salon en deux parties pour y aménager la deuxième chambre de l’appartement. « Nous avions commencé par mettre un paravent, mais c’était loin d’être idéal. Mon père, qui est architecte, nous a aidés à concevoir cette verrière sur mesure qui pourra être retirée au besoin lorsque nous partirons », explique Mélissa. Une solution qui préserve circulation de la lumière et la sensation d’espace.
Canapé : La Redoute ; Table basse : chinée sur Internet ; Fauteuil noir : chiné dans une brocante rue Caulaincourt ; Commode gris clair : La Petite Brocanteuse
Aujourd’hui, la chambre des enfants donne sur la cour tandis que le salon et la chambre parentale sont côté rue, plein est. Mais ça n’a pas toujours été le cas : à la naissance de leur deuxième enfant, un an après leur arrivée, le couple a décidé de scinder le grand salon en deux parties pour y aménager la deuxième chambre de l’appartement. « Nous avions commencé par mettre un paravent, mais c’était loin d’être idéal. Mon père, qui est architecte, nous a aidés à concevoir cette verrière sur mesure qui pourra être retirée au besoin lorsque nous partirons », explique Mélissa. Une solution qui préserve circulation de la lumière et la sensation d’espace.
Canapé : La Redoute ; Table basse : chinée sur Internet ; Fauteuil noir : chiné dans une brocante rue Caulaincourt ; Commode gris clair : La Petite Brocanteuse
Côté création, aucune planche tendance : Mélissa fait table rase de tout pour laisser l’imagination guider sa plume. « Je ne pars jamais d’un sujet précis, sauf dans le cadre d’une commande », explique-t-elle. « Je dessine spontanément et je rebondis sur les contrastes qui en ressortent. » Armée d’un feutre à encre très fin, elle donne ainsi naissance à des motifs aériens dans lesquels on croit souvent reconnaître des formes organiques, végétales. « On me dit souvent que mes créations font penser à l’art japonais, que je connais d’ailleurs mal, mais c’est un hasard », s’amuse Mélissa. « Il est vrai, en revanche, que la découverte de l’art aborigène lors d’un voyage en Australie m’a bouleversée. L’art italien aussi est une source d’inspiration incroyable. »
La décoration du salon reflète le goût de Mélissa pour les meubles chinés. « J’aime les vieux objets qui ont une histoire. Certains viennent de mes grands-parents, d’autres de brocantes et brocanteurs », confie-t-elle. « Je fonctionne au coup de cœur sans chercher à créer d’ambiance particulière. »
Lampe blanche à poser : Éclipse par Mauricio Klabin ; Étagère : String ; Chaise jaune chinée à Saint-Ouen
Lampe blanche à poser : Éclipse par Mauricio Klabin ; Étagère : String ; Chaise jaune chinée à Saint-Ouen
Aussi surprenant soit-il, les murs de l’appartement sont vierges de tout papier peint. « C’est simple : je n’arrive pas à choisir ! », s’amuse Melissa. « J’ai ramené plein de rouleaux pour faire des tests, mais je n’ai pas encore passé le cap car je n’aime pas figer les choses. La preuve, je n’accroche jamais mes tableaux. » Vivre dans un espace neutre permet aussi à la créatrice de se ressourcer avant de créer de nouveaux motifs.
À côté du petit meuble où sont stockés les nombreux DVD du conjoint de Mélissa, cinéphile averti, le petit bureau permet aux enfants de dessiner dans le salon.
Meuble : Tikamoon
À côté du petit meuble où sont stockés les nombreux DVD du conjoint de Mélissa, cinéphile averti, le petit bureau permet aux enfants de dessiner dans le salon.
Meuble : Tikamoon
En face, la table se déplace au rythme des devoirs, des jeux en famille et des dîners, lorsque tout le monde ne prend pas le repas dans la cuisine. Les chaises d’écolier ont été chinées en Normandie.
Côté chambre, le bureau en bois vient à Mélissa de sa grand-mère. « J’y ai travaillé pendant deux ans avant d’ouvrir la boutique », explique-t-elle. « Travailler de la maison n’est pas évident, car il est difficile d’établir une limite entre le travail et la vie de famille. Je me suis forcée à prendre des rendez-vous à l’extérieur tôt le matin et en fin de journée pour rythmer mon quotidien. J’ai aussi loué un pop-up store trois mois après avoir commencé à travailler, pour me forcer à structurer mon temps de façon à pouvoir proposer quelque chose à ce moment-là. Avoir une échéance m’a donné un objectif et m’a aidée à ne pas abandonner alors que j’étais seule. »
Posé contre la verrière, le petit miroir doré est l’un des objets auquel Mélissa tient le plus car il appartenait à son autre grand-mère.
De nombreux échantillons de papier peint sont rangés devant la cheminée qui trône dans ce qui est aujourd’hui la chambre parentale. Devant une telle palette de motifs, on se demande quelles sont les astuces d’une professionnelle pour faire son choix. « Il ne faut pas hésiter à demander des échantillons pour voir ce que cela donne chez soi, car le rendu est très différent de ce que l’on peut voir en boutique », explique-t-elle, « Après, il vaut mieux suivre un coup de cœur et l’utiliser sur une petite surface choisie avec soin pour en faire quelque chose qui structure l’espace. » Dernière astuce : avoir un nuancier de peinture avec soi lorsqu’on choisit le papier peint en vis-à-vis avec la peinture murale.
Made in France, ses créations prennent corps grâce au savoir-faire d’une papeterie installée dans la capitale. Un choix qui permet à Melissa de suivre la fabrication et d’échanger en continu avec les équipes.
Rénovée par les propriétaires il y a peu, la salle de bains se veut à la fois épurée, moderne et pratique.
Les murs de la chambre des enfants ont été repeints en bleu marine pour créer une zone ludique. Posés au sol, les bacs de rangement sont particulièrement astucieux pour ranger, notamment l’impressionnante collection de Lego du petit garçon. Les jouets sont parfaitement triés et le bazar caché.
« Le lit superposé est chouette car il met en valeur le grand, qui dort en haut, tout en préservant l’espace de chacun », confie la maman.
Bacs de rangement : Ikea ; Peinture murale : Blue Note chez Dulux Valentine
« Le lit superposé est chouette car il met en valeur le grand, qui dort en haut, tout en préservant l’espace de chacun », confie la maman.
Bacs de rangement : Ikea ; Peinture murale : Blue Note chez Dulux Valentine
« Monter son entreprise tout seul fait peur, car on manque souvent de confiance en soi. Il faut sans doute être un peu inconscient, aussi, car on ne s’imagine pas tout ce que l’on va devoir réaliser. Il faut avoir les épaules solides ! », confie Mélissa. « Finalement, l’important est d’être soutenu à 100 % par ses proches et de le faire pour soi. Au pire, si cela ne fonctionne pas, il suffira de recommencer autre chose ! »
ET VOUS ?
Que pensez-vous de l’appartement et d’univers de Mélissa ?
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J'aime beaucoup cette ambiance : claire avec de jolies touches de couleurs. Un endroit propice à la détente mais aussi à la créativité. Même si je suis bien incapable de réaliser un tel endroit : j'ai besoin d'entasser :-)
J'adore