Visite Privée : 8 couchages dans un chalet passif de 36 m²
La transformation d'un garage en chalet a représenté un défi d'optimisation de l'espace dans une démarche écoresponsable
Agnès Carpentier
15 mai 2017
Contributrice HOUZZ. Journaliste.
Sixt-Fer-à-Cheval, petite bourgade de Haute-Savoie près de Samoëns, se niche dans une vallée préservée au cœur de la réserve nationale naturelle de Sixt-Passy. Située à 750 mètres d’altitude, cette commune donne accès à un vaste domaine skiable authentique et familial. Un cadre dans lequel une famille d’Île-de-France prend l’habitude de venir passer ses vacances en location, été comme hiver. Peu à peu germe dans l’esprit de la famille l’idée d’y acquérir une résidence secondaire, mais l’habitat local, composé de massives fermes savoyardes, ne répond pas à ses attentes. Un heureux hasard la confronte à la possibilité d’acquérir une grange-garage, dépendance d’un de ces chalets typiques de la région. Datant des années 50, la construction bois en « poteaux-poutres » est saine et solide, mais sa superficie limitée à 20 m² au sol. Flanquée d’un appentis de 17 m², elle dispose aussi d’un étage. La famille se projette, tentée par la situation exceptionnelle du local qui domine la bourgade, à la fois en pleine nature et bien desservi. Pour être sûre de son achat, elle contacte les architectes d’intérieur de la société Fables de Murs, proposant des prévisites conseil. La famille a deux attentes : sera-t-il possible de transformer le garage en un coquet chalet pour accueillir au moins six personnes ? Pourra-t-on transformer la bâtisse dans une démarche écoresponsable, avec des matériaux sains et de sorte à ce que son coût énergétique soit minimal ?
Coup d’œil
Qui habite ici : C’est la résidence secondaire d’un couple et ses deux filles.
Emplacement : Sixt-Fer-à-Cheval, en Haute-Savoie
Superficie : 36 m², dont seulement 24 m² dispose une hauteur sous plafonds égale ou supérieure à 1,8 m
Durée des travaux : études 8 mois, travaux 8 mois, livraison octobre 2016
Date d’achat : 2014
Architectes d’intérieur : Fables de Murs (Laetitia Viallon et Jean-François Piron)
Budget : 90 000 HT euros (dont 28 000 HT euros de charpente et d’huisserie, 7 000 HT euros de terrassement, 7 000 HT euros de fosse septique, 3 000 HT euros de puits canadien, 2 600 HT euros d’escalier)
Anecdote : Le ballon d’eau chaude devait servir pour six à huit douches, un moment des plus importants après une journée de ski. Les architectes d’intérieur avaient sélectionné une référence avec contenance de 100 litres chez Ariston. Disponible uniquement en France en 80 litres, ils sont allés chercher le modèle repéré en Bulgarie !
Coup d’œil
Qui habite ici : C’est la résidence secondaire d’un couple et ses deux filles.
Emplacement : Sixt-Fer-à-Cheval, en Haute-Savoie
Superficie : 36 m², dont seulement 24 m² dispose une hauteur sous plafonds égale ou supérieure à 1,8 m
Durée des travaux : études 8 mois, travaux 8 mois, livraison octobre 2016
Date d’achat : 2014
Architectes d’intérieur : Fables de Murs (Laetitia Viallon et Jean-François Piron)
Budget : 90 000 HT euros (dont 28 000 HT euros de charpente et d’huisserie, 7 000 HT euros de terrassement, 7 000 HT euros de fosse septique, 3 000 HT euros de puits canadien, 2 600 HT euros d’escalier)
Anecdote : Le ballon d’eau chaude devait servir pour six à huit douches, un moment des plus importants après une journée de ski. Les architectes d’intérieur avaient sélectionné une référence avec contenance de 100 litres chez Ariston. Disponible uniquement en France en 80 litres, ils sont allés chercher le modèle repéré en Bulgarie !
La minuscule grange sans fenêtres demandait une certaine dose d’expérience et de professionnalisme pour l’imaginer habitable, de surcroît par six personnes. Mais les architectes d’intérieur étaient habitués à se projeter en 3D et ne doutaient pas de pouvoir transformer en chalet ce bâtiment sans eau, ni électricité, ni assainissement. Ils ont communiqué leur détermination et leur enthousiasme à la famille qui leur a laissé carte blanche et un budget de 100 000 euros pour accomplir ses désirs de résidence secondaire.
S’en sont suivis huit mois d’études et sept mois d’attente pour obtenir le permis de construire. « Pour ne rien faciliter, la grange était en périmètre classé, en raison de la proximité d’une abbaye, et protégé, par sa situation dans une réserve naturelle ! », explique Laetitia Viallon.
S’en sont suivis huit mois d’études et sept mois d’attente pour obtenir le permis de construire. « Pour ne rien faciliter, la grange était en périmètre classé, en raison de la proximité d’une abbaye, et protégé, par sa situation dans une réserve naturelle ! », explique Laetitia Viallon.
Côté sud, sur le flanc droit de la bâtisse, l’appentis bloquait l’apport solaire et la vue, magnifique, sur la pointe de Sales. Il a donc été supprimé. Restait à transformer un plateau de 20 m² en rez-de-chaussée et un étage de la même superficie, mais limité à 4 m² au-dessus de 1,80 mètre…
Les Architectes des Bâtiments de France ont été séduits par la proposition des architectes d’intérieur d’un chalet authentique dans sa livrée en épicéa de pays. Ils ont particulièrement apprécié qu’ils se soient servis de la structure en poteaux-poutres pour simuler des garde-corps aux fenêtres supérieures. L’aspect minimaliste de la bâtisse et son parti pris bicolore (bois clair/noir) marquent également les esprits.
Les Architectes des Bâtiments de France ont été séduits par la proposition des architectes d’intérieur d’un chalet authentique dans sa livrée en épicéa de pays. Ils ont particulièrement apprécié qu’ils se soient servis de la structure en poteaux-poutres pour simuler des garde-corps aux fenêtres supérieures. L’aspect minimaliste de la bâtisse et son parti pris bicolore (bois clair/noir) marquent également les esprits.
Les propriétaires, férus d’architecture et sensibles aux constructions bois passives, tenaient à une réalisation écoresponsable et peu énergivore. Les architectes d’intérieur ont envisagé les percements les plus grands possibles au sud et à l’ouest (en façade) pour augmenter les apports solaires. Les menuiseries choisies (des doubles vitrages Millet avec cadre alu à l’extérieur, en bois à l’intérieur et barrettes plastiques isolantes au centre) sont spécialement conçues pour les habitations de montagne : « Il ne faut pas oublier qu’à 1000 mètres d’altitude, l’amplitude va de - 20° en hiver à + 37 au plus chaud de l’été ! »
Question isolation, rien n’a été laissé au hasard, au point de dépasser largement les recommandations de la RT2012. Pour ne pas empiéter sur le volume intérieur restreint, l’isolation de la toiture s’est faite par le dessus (méthode sarking) : 34 centimètres de laine de bois en trois couches croisées et un vide d’air ont été respectés sous la finition en bacacier. Le R (coefficient de résistance thermique) atteint 12,76 à l’instar d’une maison passive (contre 8, préconisé par la RT2012).
En ce qui concerne les murs, deux couches de laine de bois (10 + 18 centimètres) ont été installées pour un R de 13,56. « On pose un pare-pluie contre la paroi, puis l’isolant, puis un pare-vapeur pour rendre les murs étanches. En tout, ils ont une épaisseur de 38 centimètres », détaille la professionnelle. Seul le sol n’a pu subir une isolation renforcée afin de conserver la dalle d’origine. Elle a néanmoins reçu 5 centimètres d’isolant, plus une chape de 5 centimètres de béton, utile pour emmagasiner et restituer la chaleur provenant d’un chauffage au sol.
En ce qui concerne les murs, deux couches de laine de bois (10 + 18 centimètres) ont été installées pour un R de 13,56. « On pose un pare-pluie contre la paroi, puis l’isolant, puis un pare-vapeur pour rendre les murs étanches. En tout, ils ont une épaisseur de 38 centimètres », détaille la professionnelle. Seul le sol n’a pu subir une isolation renforcée afin de conserver la dalle d’origine. Elle a néanmoins reçu 5 centimètres d’isolant, plus une chape de 5 centimètres de béton, utile pour emmagasiner et restituer la chaleur provenant d’un chauffage au sol.
En matière de chauffage, les architectes d’intérieur ont étudié la piste du solaire ou d’une pompe à chaleur et conclu que ces systèmes étaient trop onéreux pour une si petite surface. La solution du puits canadien a été retenue. Il fonctionne comme un échangeur géothermique utilisé, en fonction des saisons, pour réchauffer ou rafraîchir l’air ventilé dans le bâtiment. En été, la température du sous-sol terrestre (13-14°) apporte de la fraîcheur. En hiver, des radiateurs électriques prennent le relais. « La géothermie fait faire des économies d’énergie », conclut Laetitia Viallon.
Dans une maison aux normes passives, avec parois étanches, la ventilation est également très importante pour éviter les effets de condensation à l’intérieur. Une VMC hygrorégulante a été placée dans les pièces d’eau afin d’extraire l’humidité produite par les douches et la cuisine.
Dans une maison aux normes passives, avec parois étanches, la ventilation est également très importante pour éviter les effets de condensation à l’intérieur. Une VMC hygrorégulante a été placée dans les pièces d’eau afin d’extraire l’humidité produite par les douches et la cuisine.
Voilà à quoi ressemblait l’intérieur de la grange avant rénovation.
Et la voici après aménagement.
À l’intérieur, la famille a opté pour une ambiance minimaliste, à mi-chemin entre inspiration japonaise et nordique, résolument contemporaine.
La réflexion sur les couleurs a été poussée assez loin : au rez-de-chaussée, sol et cuisine ont été choisis en noir afin d’emmagasiner la chaleur qu’ils reçoivent depuis les baies. « En hiver, seule la fenêtre au sud reçoit le soleil en raison des montagnes avoisinantes. Il était important de jouer avec l’orientation de la maison, de ses aménagements et des couleurs pour optimiser le confort thermique et de vie », insiste Laetitia.
Sol en grès cérame : Max Back d’Urbatek
À l’intérieur, la famille a opté pour une ambiance minimaliste, à mi-chemin entre inspiration japonaise et nordique, résolument contemporaine.
La réflexion sur les couleurs a été poussée assez loin : au rez-de-chaussée, sol et cuisine ont été choisis en noir afin d’emmagasiner la chaleur qu’ils reçoivent depuis les baies. « En hiver, seule la fenêtre au sud reçoit le soleil en raison des montagnes avoisinantes. Il était important de jouer avec l’orientation de la maison, de ses aménagements et des couleurs pour optimiser le confort thermique et de vie », insiste Laetitia.
Sol en grès cérame : Max Back d’Urbatek
« Nous sommes partis sur un mobilier intégré et épuré pour gagner de la place. Question coloris nous avons souhaité souligner les aménagements au moyen d’un duo bois blanc/noir, d’inspiration scandinave », détaille Laetitia Viallon.
L’aménagement a également été rigoureusement optimisé pour loger toutes les fonctions d’un chalet beaucoup plus grand dans un si petit espace. Le plateau du rez-de-chaussée de 4 x 5 mètres accueille désormais la pièce de vie, la cuisine, la salle d’eau et les toilettes.
L’aménagement a également été rigoureusement optimisé pour loger toutes les fonctions d’un chalet beaucoup plus grand dans un si petit espace. Le plateau du rez-de-chaussée de 4 x 5 mètres accueille désormais la pièce de vie, la cuisine, la salle d’eau et les toilettes.
La prouesse réside dans une « boîte » de 1 x 4 mètres en medium Valchromat noir, pensée au millimètre près. Au premier coup d’œil, elle ne semble prendre en charge que la fonction cuisine mais en périphérie ont également été logés la salle d’eau (à gauche) et les toilettes (à droite) derrière des portes invisibles à serrures magnétiques.
« Nous n’avons pas employé de portes coulissantes car aucun modèle n’est phonique », insistent les architectes d’intérieur, pour lesquels les questions de l’intimité et du confort acoustique sont d’importance, spécialement dans un petit espace.
« Nous n’avons pas employé de portes coulissantes car aucun modèle n’est phonique », insistent les architectes d’intérieur, pour lesquels les questions de l’intimité et du confort acoustique sont d’importance, spécialement dans un petit espace.
L’astuce pour gagner de la place a été de travailler non en 2D mais en volume en imbriquant les fonctions, comme on le fait pour aménager les yachts, les camping-cars ou encore les tiny houses. Ainsi derrière l’évier de la cuisine est logé le lave-linge, accessible de la salle d’eau. Derrière le réfrigérateur se trouve le ballon d’eau chaude accessible des toilettes. La profondeur de la boîte en Valchromat (1 mètre) a été calculée en fonction de cet aménagement en quinconce.
Optimiser l’espace ne rime pas avec inconfort pour autant. Les fonctions d’une cuisine pour huit personnes sont bel et bien présentes avec un lave-vaisselle douze couverts, un combiné micro-ondes de 60 centimètres, des plaques à induction, un réfrigérateur avec congélateur familial, des rangements profonds.
Combiné micro-ondes : Sauter
Combiné micro-ondes : Sauter
La robinetterie, l’évier en résine, tout a été choisi en noir pour limiter l’impact visuel d’une cuisine dans la pièce de vie.
La salle d’eau dispose quant à elle d’une vraie douche à l’italienne de 70 x 100 centimètres et de placards et d’un lave-linge de 4,5 kilos aux dimensions réduites (51 x 54 centimètres).
Lave-linge : Candy
Lave-linge : Candy
Des éléments gain de place ont toutefois été convoqués lorsque cela ne gênait pas le confort, comme un lave-mains dans la salle de bains à la place d’un vrai lavabo ou encore ces toilettes avec lave-mains intégré.
Toilettes : Duetto chez Castorama
Toilettes : Duetto chez Castorama
Au centre, la salle à manger est réduite à sa plus simple expression. Une table en peuplier et quatre chaises claires apportent du contraste et de la lumière.
Table : Ikea ; Chaises : DSW
Table : Ikea ; Chaises : DSW
De l’autre côté de la pièce de vie, un banc filant de 4 mètres de long sur 70 centimètres de large a été pensé dans un esprit multifonctionnel. Il permet d’asseoir quelques convives de plus pour le dîner, joue le rôle de première marche pour l’escalier et sert également de couchage d’appoint pour deux enfants au besoin.
Dans ses flancs, des coffres cachent de la literie et des logements pour les affaires personnelles.
Dans ses flancs, des coffres cachent de la literie et des logements pour les affaires personnelles.
La famille souhaitait un chalet au confort moderne, aussi le Wi-Fi et la télévision n’ont pas été oubliés. Le téléviseur est suspendu dans la cage d’escalier sur un bras orientable et le coffre au pied de l’escalier intègre la box. Un autre coffre, au-dessus du téléviseur, dissimule la bouche d’air du puits canadien.
Question éclairage, certaines parties ont été plaquées et ont permis d’intégrer facilement des spots LED (au-dessus du seuil ou dans la cuisine par exemple). Mais au niveau des poutres du plafond, les architectes d’intérieur ne souhaitaient pas abaisser la hauteur de la pièce, qui culmine à 2,50 mètres, et ont donc fait le choix d’ampoules sur câbles. « Les spots dichroïques GU5.3 ont été inventés dans les années 80 par Ingo Maurer. Ce sont des lumières basse tension discrètes avec transformateur. Parfaites ici, où on ne cherchait pas à faire de fioritures mais à mettre en avant des zones de lumière plus que la lumière elle-même. »
Question éclairage, certaines parties ont été plaquées et ont permis d’intégrer facilement des spots LED (au-dessus du seuil ou dans la cuisine par exemple). Mais au niveau des poutres du plafond, les architectes d’intérieur ne souhaitaient pas abaisser la hauteur de la pièce, qui culmine à 2,50 mètres, et ont donc fait le choix d’ampoules sur câbles. « Les spots dichroïques GU5.3 ont été inventés dans les années 80 par Ingo Maurer. Ce sont des lumières basse tension discrètes avec transformateur. Parfaites ici, où on ne cherchait pas à faire de fioritures mais à mettre en avant des zones de lumière plus que la lumière elle-même. »
L’escalier a nécessité beaucoup de réflexion : après quelques soirées de savants calculs à base de principe de Blondel, il a fallu adopter un escalier à pas décalés pour monter confortablement la pente, trop raide pour un escalier classique. Fabriqué artisanalement en acier soudé, c’est une unique pièce de 170 kilos.
« L’installation a été épique. Il a fallu le retourner comme une crêpe au dernier moment », relate Laetitia Viallon. « Et puis l’artisan nous a alertés que l’escalier était trop souple. Nous avons dû concevoir un meuble qui sert de jambage pour le bloquer en dessous. »
Au final, l’épreuve s’est muée en franche réussite. Très pratique, le meuble sert pour ranger les chaussures et le caractère japonisant et graphique de l’escalier a enchanté les propriétaires. Quant aux filles, elles adorent s’y percher pour regarder la télé.
Incroyable mais vrai : l’étage de 17 m² au sol (et 4 m² au-dessus de 1,80 mètre) comporte 3 chambres doubles !
Les architectes d’intérieur préfèrent parler de « loges », car la subtilité de l’aménagement réside dans des cloisons coulissantes en panneaux de feutre qui servent à délimiter la chambre parentale et deux coins nuit pour les filles et éventuellement leurs amies.
« Nous avons travaillé sur l’idée du refuge de montagne où tous les lits sont accolés, mixé avec l’idée des lits clos bretons pour le caractère intime », explique Laetitia Viallon. Ces panneaux ont été réalisés au moyen de panneaux rigides de feutre de 3 millimètres montés sur des systèmes coulissants pour rideaux.
Systèmes coulissants : Ikea
Systèmes coulissants : Ikea
Le duo a cherché longtemps le meuble central, car il était essentiel à l’aménagement : il assure une circulation à l’étage, crée des rangements pour toute la famille, cloisonne la chambre parentale et lui sert de tête de lit. Deux armoires accolées ont finalement fait l’affaire.
Armoires : AM.PM
Armoires : AM.PM
La chambre parentale dispose d’un lit double de 160 x 200. Le pied de ce dernier touche les rampants si bien que l’on ne peut pas en faire le tour.
On entre à droite et à gauche par les panneaux coulissants.
Les espaces enfants sont cloisonnés au centre par une cloison en mélanine. Chaque chambre comprend un lit gigogne de 80 x 200 qui peut se transformer en confortable lit double de 160.
Inutile de demander la référence de ces lits : « Ça n’existe pas, ou alors pour un budget incroyable. Nous avons fait réaliser les cadres en métal chez le serrurier, avons utilisé des sommiers Alinéa, des matelas Ikea retouchés par une couturière et des pieds pour lit gigogne dans une enseigne spécialisée en matériel de camping », explique Laetitia Viallon.
Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Peut-être avez-vous remarqué qu’un petit local aveugle flanque désormais le chalet. Dans ce dernier, les architectes d’intérieur ont prévu pour leurs clients un séchoir pour affaires de ski et chaussures de randonnée. « Le système, branché sur horodateur, les sèche deux heures pendant la nuit et se remet en route une heure le matin. Ainsi, on peut mettre ses pieds dans des chaussures de ski bien chaudes. »
Les travaux sont terminés depuis six mois et la famille a passé sa première saison d’hiver dans sa nouvelle résidence secondaire. Ils en ont profité pour inviter des amis et ont testé et approuvé l’aménagement ultra-optimisé en dormant et vivant à huit dans le chalet ! Le ballon d’eau chaude qui chauffe l’eau toutes les 40 minutes a bien répondu à la demande. Quant à la pièce de vie, elle a même accueilli un soir quatorze personnes pour dîner et partager la légendaire convivialité savoyarde !
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