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Visite Privée : À Milos, une villa de rêve dans un cadre idyllique
Épure, nature et azur dans cette maison contemporaine qui semble à l'autre bout du monde
Un couple de Parisiens nourrissait le rêve, ambitieux et peut-être même un peu fou, de posséder une maison de vacances très contemporaine où accueillir dans les meilleures conditions amis et famille, dont ils n’ont pas le temps de profiter pleinement pendant l’année… Où cela ? À Milos, au bord de la mer et au milieu d’une végétation sauvage, pour se ressourcer au grand air dans une sorte de bout du monde.
Pour donner libre cours à leur envie d’épure, les maîtres des lieux ont confié la réalisation de leur projet à l’architecte d’intérieur Diane de Kergal, connue pour son attachement à un minimalisme à la fois radical, apaisant et délicat. In situ, cette dernière, très inspirée par l’aventure dans la mesure où, selon elle, « la maison grecque, blanche et cubique, est l’ancêtre de la maison contemporaine », a sollicité les services de l’architecte Anastasios Kartas puis du cabinet local Vamvouni-Mallis et Associés.
En privilégiant la simplicité et en respectant le cadre paradisiaque, ils ont tous contribué à l’édification de ce lieu d’exception, qui fait désormais partie de la vie et de l’histoire personnelle de ses propriétaires.
Coup d’œil
Qui habite ici : Un couple de Parisiens s’en sert comme d’une maison de famille, où réunir du monde pour les vacances.
Architecte d’intérieur : Diane de Kergal
Emplacement : sur l’île grecque de Milos, dans les Cyclades, en bord de mer et à une demi-heure de voiture du premier village aux alentours
Superficie : 250 m² ; 4 chambres
Anecdote : Il a fallu sept ans pour réunir tous les permis pour ériger cette maison. Puis le projet de construction a été réalisé en une année. « En Grèce, il vaut mieux être patient et savoir qu’il va falloir attendre longtemps avant de pouvoir commencer à construire. »
Pour donner libre cours à leur envie d’épure, les maîtres des lieux ont confié la réalisation de leur projet à l’architecte d’intérieur Diane de Kergal, connue pour son attachement à un minimalisme à la fois radical, apaisant et délicat. In situ, cette dernière, très inspirée par l’aventure dans la mesure où, selon elle, « la maison grecque, blanche et cubique, est l’ancêtre de la maison contemporaine », a sollicité les services de l’architecte Anastasios Kartas puis du cabinet local Vamvouni-Mallis et Associés.
En privilégiant la simplicité et en respectant le cadre paradisiaque, ils ont tous contribué à l’édification de ce lieu d’exception, qui fait désormais partie de la vie et de l’histoire personnelle de ses propriétaires.
Coup d’œil
Qui habite ici : Un couple de Parisiens s’en sert comme d’une maison de famille, où réunir du monde pour les vacances.
Architecte d’intérieur : Diane de Kergal
Emplacement : sur l’île grecque de Milos, dans les Cyclades, en bord de mer et à une demi-heure de voiture du premier village aux alentours
Superficie : 250 m² ; 4 chambres
Anecdote : Il a fallu sept ans pour réunir tous les permis pour ériger cette maison. Puis le projet de construction a été réalisé en une année. « En Grèce, il vaut mieux être patient et savoir qu’il va falloir attendre longtemps avant de pouvoir commencer à construire. »
Le couple de propriétaires de cette villa souhaitait avoir une piscine, mais il fallait composer avec l’environnement. Ils ont décidé, en accord avec Diane, de privilégier un bassin en longueur de 10 mètres sur 4. Si l’on peut admirer la mer depuis la piscine, il ne fallait pas que ce soit réciproque depuis la plage. Car il s’agissait de conserver un maximum d’intimité et de ne surtout pas être ostentatoire.
Cet escalier permet d’accéder à la chambre du haut, destinée aux maîtres des lieux. Elle a été conçue comme une suite indépendante, à laquelle on accède directement par l’extérieur. Chacune des chambres de cette villa d’exception possède sa propre terrasse. Sur cette photo, nous sommes sur celle qui est attenante à la première chambre.
La façade, grise et blanche, est structurée par l’alternance de deux types de revêtement : béton enduit à la chaux et pierres grises. Ces dernières, Diane de Kergal les a dénichées dans la carrière locale de Voudia, à Milos. Elles arborent des dimensions différentes, mais ont été spécialement taillées, une à une, pour avoir une forme rectangulaire, qui permet d’aboutir à un ensemble graphique. Le couple voulait « une maison contemporaine et c’est ce genre de détails qui a permis d’y arriver. De ne pas avoir une maison qui ressemble à une bergerie grecque, tout en puisant dans les ressources des environs, pour respecter et se fondre dans le cadre ».
Côté mer, la terrasse accueille un ensemble de mobilier signé Roda. Cette terrasse, promise à un usage quasi quotidien est directement accessible par la cuisine. La continuité de sol entre les espaces extérieurs et intérieurs, recouverts d’un béton lissé à la chaux, couleur vert de gris, brouille les frontières entre dedans et dehors. Cette maison est conçue pour rester ouverte sur son environnement.
Pour exprimer un peu de joie dans un univers épuré et apaisant, où le blanc et le gris dominent, les couleurs Hermès (l’orange notamment) permettent de dresser de belles tables, à l’extérieur comme à l’intérieur. Sans compter qu’en Grèce, en été, les tonalités vives prendront tout naturellement place dans les assiettes.
Aussi fonctionnelle qu’élégante et conviviale, la cuisine sur mesure a été entièrement réalisée par Boffi, après que Diane l’a dessinée. « Tout est arrivé par la route depuis Paris. Et en temps et en heure, ce qui est suffisamment miraculeux pour être souligné ! » Très haut de gamme, la cuisine associe des éléments aussi nobles que le noyer, le Corian et le marbre blanc de Carrare, au niveau de l’îlot central.
Conçue pour pouvoir accueillir beaucoup de monde, cette table imaginée par Diane de Kergal n’a pas de piétement avant. Elle dessine une sorte de plongeoir sur fond de mer. Le plateau et les bancs, en noyer massif, sont rattachés à l’îlot en marbre de la cuisine.
La terrasse arrière, plus intimiste, détonne avec un revêtement bois au sol. C’est un espace où les maîtres des lieux et leurs convives peuvent s’abriter lorsqu’il y a beaucoup de soleil, tout en profitant d’une belle vue sur la mer. Il suffit pour cela de regarder à travers la salle à manger, traversante. Un figuier – que l’on ne voit pas sur cette photographie – habite cette terrasse en décuplant son caractère chaleureux. La table ronde Roda, composée d’un plateau en marbre sur piétement métal, est idéale pour prendre le petit déjeuner.
Lorsque l’on passe la porte d’entrée, on arrive directement dans le salon. Un espace spacieux, lumineux et allégé au maximum, où le luxe réside davantage dans les vides que dans les pleins. Ici, pas d’accumulation de meubles ou d’objets de famille.
En lieu et place de la traditionnelle table basse de salon, on retrouve ici un grand canapé Piero Lissoni qui se compose et se décompose à l’envi selon que l’on souhaite être assis ensemble ou isolément, regarder la mer ou la cheminée, etc.
Si la maison, par son architecture très ouverte sur l’extérieur, est avant tout pensée comme une maison d’été, la cheminée en fait un espace où vivre à l’année.
En lieu et place de la traditionnelle table basse de salon, on retrouve ici un grand canapé Piero Lissoni qui se compose et se décompose à l’envi selon que l’on souhaite être assis ensemble ou isolément, regarder la mer ou la cheminée, etc.
Si la maison, par son architecture très ouverte sur l’extérieur, est avant tout pensée comme une maison d’été, la cheminée en fait un espace où vivre à l’année.
L’un des murs blancs du salon a été laissé complètement vide, pour la projection de films. Sur cette photographie, on aperçoit une image forcément dans le ton, tirée du visionnage de Zorba le Grec. « C’est vraiment un grand moment de bonheur de se caler dans ce canapé pour regarder un film ! », ajoute Diane de Kergal. L’ambiance, en effet, est ici on ne peut plus zen. Admirer un vieux film dans une atmosphère aussi pure et contemporaine… On imagine sans mal combien l’effet de contraste doit être saisissant.
Féru de design et d’architecture, le couple est encore amateur d’art contemporain et collectionne des photographies. La sobriété de leur intérieur sert la mise en exergue de leurs œuvres d’art, qui sont venues de galeries parisiennes et new-yorkaises.
Voici l’une des trois chambres d’amis de la maison. Une chambre qui donne sur la mer et l’horizon, par le biais d’une immense baie vitrée située face aux lits. Comme les maîtres des lieux voulaient que chaque chambre ait sa propre salle de bains, celle-ci en abrite une derrière le mur blanc qui fait aussi office de tête de lit.
Deux ouvertures asymétriques ont été pratiquées dans l’épaisseur qui sépare l’espace nuit de la salle de bains. Et ce, pour permettre de profiter depuis la salle de bains d’une vue imprenable et rare sur la mer.
Comme dans la cuisine, les éléments des salles de bains viennent de chez Boffi. Dans celle-ci en particulier, on s’arrête sur deux vasques rectangulaires en béton, dessinées par Diane de Kergal et réalisées sur place. Très graphique, la disposition asymétrique des vasques dynamise le point d’eau en même temps qu’elle fait écho aux ouvertures pratiquées dans le mur, également asymétriques. Une stratégie, qui permet d’alléger l’ensemble en dépit de l’utilisation du béton, qui peut parfois donner un caractère massif. Fait sur mesure et in situ, le miroir est incrusté dans le mur de la salle de bains, de façon à imiter l’effet d’une troisième ouverture murale.
Côté douche, une petite niche dans le mur permet de ranger les produits de bain tout en les gardant sous la main.
Côté douche, une petite niche dans le mur permet de ranger les produits de bain tout en les gardant sous la main.
Un lit double, un fauteuil Lawrence de chez Roda, une chaise et un triptyque de Martin d’Orgeval au mur… Dans cette autre chambre d’amis, on perçoit une fois de plus à quel point l’épure, aussi réfléchie qu’extrême, caractérise chacune des pièces de cette maison de vacances. Le couple et leurs invités y passent des séjours profondément apaisants, là où tout est fait pour regarder vers l’extérieur. Vers la mer… que l’on vient forcément chercher en se faisant construire une maison de rêve à Milos.
Zoom sur ce plan vasque de salle de bains, positionné sous une fenêtre donnant encore sur la mer. Comme partout ailleurs dans la villa, les menuiseries en bois sont vert-de-gris, comme le sol.
Intégralement en marbre de Sainte-Anne, ce petit meuble vasque a été réalisé sur mesure à Paris. Sur son côté droit, il faut se représenter des rangements, invisibles de face. Dans toute la maison, les espaces de rangement sont multipliés mais cachés, pour ne pas nuire à l’harmonie rigoureuse. Enfin, on recrée dans ce petit espace un jeu entre le miroir et la fenêtre, soit entre le reflet et la transparence. Deux thèmes qui, avec les formes asymétriques, se retrouvent déclinés à plusieurs reprises çà et là à l’intérieur de cette nouvelle maison grecque.
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Intégralement en marbre de Sainte-Anne, ce petit meuble vasque a été réalisé sur mesure à Paris. Sur son côté droit, il faut se représenter des rangements, invisibles de face. Dans toute la maison, les espaces de rangement sont multipliés mais cachés, pour ne pas nuire à l’harmonie rigoureuse. Enfin, on recrée dans ce petit espace un jeu entre le miroir et la fenêtre, soit entre le reflet et la transparence. Deux thèmes qui, avec les formes asymétriques, se retrouvent déclinés à plusieurs reprises çà et là à l’intérieur de cette nouvelle maison grecque.
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Des voisins ? Inutile d’en chercher ici, puisque la villa est à environ une demi-heure de voiture du village le plus proche. Seules quelques chèvres peuplent parfois les alentours.