Visite Privée : Accord en bleu majeur pour un appartement XIXᵉ
Le défi de cette rénovation ? Surprendre avec style et luxe dans de l'ancien en plein centre de Lyon
Agnès Carpentier
21 février 2018
Contributrice HOUZZ. Journaliste.
En plein centre de Lyon, Jean-Philippe et Charlène ont acquis un appartement de 95 m² dans un très bel immeuble du XIXᵉ siècle. Au second étage sur rue et cour, il domine la place des Terreaux, à 200 mètres de l’hôtel de ville. La situation idéale de l’appartement ainsi que ses atours haussmanniens — grande hauteur sous plafond, parquets en chêne, cimaises et cheminée — les ont séduits en dépit de la vétusté du logement et de la nécessité de le rénover. À cette occasion, ils ont souhaité revoir sa distribution classique ainsi que lui redonner du style et créer l’étonnement en évitant les lieux communs. Pour redistribuer cet appartement ancien et le redécorer tel un écrin luxueux et dépaysant, ils ont fait confiance à Marie-Anne Chapel, une architecte expérimentée, éprise d’exotisme, d’antiquités et d’assemblages déco de haut vol.
Coup d’œil
Qui habite ici : un couple, professionnels de l’immobilier
Emplacement : dans le centre de Lyon
Superficie : 95 m²
Architecte : Marie-Anne Chapel, UNE architecte
Budget : 100 000 euros HT (décoration comprise)
Durée des travaux : 5 mois, livraison juin 2017
Photos : Thomas Marquez
Coup d’œil
Qui habite ici : un couple, professionnels de l’immobilier
Emplacement : dans le centre de Lyon
Superficie : 95 m²
Architecte : Marie-Anne Chapel, UNE architecte
Budget : 100 000 euros HT (décoration comprise)
Durée des travaux : 5 mois, livraison juin 2017
Photos : Thomas Marquez
AVANT
« Ce quatre-pièces portait les stigmates de l’histoire à travers son grand couloir », explique Marie-Anne Chapel. Sur ce plan d’origine, on constate en effet qu’au moment de l’achat, l’appartement était assez curieusement disposé autour d’un grand couloir, dont une partie, le long du salon, était sans issue. Deux immenses cagibis (notés RGMT sur le plan), une toute petite salle de bains et une grande cuisine fermée en fond d’appartement caractérisaient un plan à l’ancienne, peu pratique et avec beaucoup de place perdue.
« Au moment de la construction de cet immeuble bourgeois, un seul appartement occupait tout le palier. Il disposait d’un plan à la française, distribué par les façades : les maîtres circulaient par les pièces de vie et le personnel par le couloir. Ici, l’appartement d’origine a été divisé en deux et c’est pour cela qu’un morceau de couloir semble ne donner sur rien », décrypte l’architecte.
« Ce quatre-pièces portait les stigmates de l’histoire à travers son grand couloir », explique Marie-Anne Chapel. Sur ce plan d’origine, on constate en effet qu’au moment de l’achat, l’appartement était assez curieusement disposé autour d’un grand couloir, dont une partie, le long du salon, était sans issue. Deux immenses cagibis (notés RGMT sur le plan), une toute petite salle de bains et une grande cuisine fermée en fond d’appartement caractérisaient un plan à l’ancienne, peu pratique et avec beaucoup de place perdue.
« Au moment de la construction de cet immeuble bourgeois, un seul appartement occupait tout le palier. Il disposait d’un plan à la française, distribué par les façades : les maîtres circulaient par les pièces de vie et le personnel par le couloir. Ici, l’appartement d’origine a été divisé en deux et c’est pour cela qu’un morceau de couloir semble ne donner sur rien », décrypte l’architecte.
APRÈS
Côté distribution, les propriétaires désiraient disposer de trois chambres, de deux salles de bains, d’une buanderie et d’une pièce de vie salon/cuisine, dans une optique à la fois plus contemporaine et plus familiale. En matière de décoration, ce couple épris de voyages et collectionneur de beaux objets cherchait à être étonné, à redécouvrir le style haussmannien sous un nouveau jour, à s’aventurer hors d’un classicisme éculé. Troisième requête : tout prévoir pour que le quatre-pièces puisse un jour être scindé très facilement en deux appartements.
Pour se charger de ces travaux d’ampleur, ils ont fait appel à une architecte expérimentée, rompue aux règles de la construction.
« Lorsque l’on touche à un bâtiment ancien du XIXᵉ, toutes les cloisons sont semi-porteuses et nécessitent un étayage. Par ailleurs, pour anticiper la division de l’appartement en deux, il a fallu monter une cloison séparative SAD 200 (en gris clair dans le plan) en désolidarisant les cloisons des planchers selon les normes non feu en vigueur et créer deux réseaux d’eau et électricité indépendants. Enfin nous avons prévu des secondes toilettes avec évacuation dans la descente gravitaire et non dans le réseau des eaux usées », détaille Marie-Anne Chapel.
Côté distribution, les propriétaires désiraient disposer de trois chambres, de deux salles de bains, d’une buanderie et d’une pièce de vie salon/cuisine, dans une optique à la fois plus contemporaine et plus familiale. En matière de décoration, ce couple épris de voyages et collectionneur de beaux objets cherchait à être étonné, à redécouvrir le style haussmannien sous un nouveau jour, à s’aventurer hors d’un classicisme éculé. Troisième requête : tout prévoir pour que le quatre-pièces puisse un jour être scindé très facilement en deux appartements.
Pour se charger de ces travaux d’ampleur, ils ont fait appel à une architecte expérimentée, rompue aux règles de la construction.
« Lorsque l’on touche à un bâtiment ancien du XIXᵉ, toutes les cloisons sont semi-porteuses et nécessitent un étayage. Par ailleurs, pour anticiper la division de l’appartement en deux, il a fallu monter une cloison séparative SAD 200 (en gris clair dans le plan) en désolidarisant les cloisons des planchers selon les normes non feu en vigueur et créer deux réseaux d’eau et électricité indépendants. Enfin nous avons prévu des secondes toilettes avec évacuation dans la descente gravitaire et non dans le réseau des eaux usées », détaille Marie-Anne Chapel.
La plus belle pièce de l’appartement est sans nul doute le salon de 25 m², très haut de plafond, avec ses grandes fenêtres d’époque, son parquet de chêne en point de Hongrie et ses doubles portes moulurées. C’est elle qui a fait craquer Jean-Philippe et Charlène. Professionnels de l’immobilier, ils ont l’habitude de voir des biens et n’avaient pas envie d’une pièce de vie classique. Ils étaient partants pour une prise de risque design assumée. C’est également pour cela qu’ils ont choisi Marie-Anne Chapel, architecte voyageuse et cultivée, éprise de beaux objets.
Bien que le salon soit exposé plein nord, elle leur a proposé de repeindre la pièce en bleu nuit, plafond compris, façon boîte. Un choix étonnant et visuellement percutant. « Nous nous sommes fait plaisir. Pour le choix de la teinte, nous avons procédé par élimination. Comme nous ne voulions pas d’un blanc congélateur, c’était soit une couleur chaude, du rouge ou de l’aubergine, mais nous n’avons pas assumé, soit une couleur froide : nous avons donc opté pour le Hague Blue de Farrow & Ball, un bleu profond qui contrastait bien avec le parquet miel d’origine », explique Marie-Anne Chapel.
Bien que le salon soit exposé plein nord, elle leur a proposé de repeindre la pièce en bleu nuit, plafond compris, façon boîte. Un choix étonnant et visuellement percutant. « Nous nous sommes fait plaisir. Pour le choix de la teinte, nous avons procédé par élimination. Comme nous ne voulions pas d’un blanc congélateur, c’était soit une couleur chaude, du rouge ou de l’aubergine, mais nous n’avons pas assumé, soit une couleur froide : nous avons donc opté pour le Hague Blue de Farrow & Ball, un bleu profond qui contrastait bien avec le parquet miel d’origine », explique Marie-Anne Chapel.
Pour contrecarrer la perte de luminosité, du mobilier aux couleurs vives a été chiné. Les propriétaires avaient un penchant pour le mobilier vintage, en particulier le scandinave mid-century.
En revanche, pas question que les radiateurs ne se fassent trop remarquer. Des modèles électriques à la façade en acier laqué anthracite ont été sélectionnés, pour s’intégrer discrètement au mur. « Les propriétaires ont validé ces modèles, car ils disposent d’une gestion à distance sur smartphone, ce qui est pratique lorsque l’on part souvent en voyage », explique-t-elle.
En revanche, pas question que les radiateurs ne se fassent trop remarquer. Des modèles électriques à la façade en acier laqué anthracite ont été sélectionnés, pour s’intégrer discrètement au mur. « Les propriétaires ont validé ces modèles, car ils disposent d’une gestion à distance sur smartphone, ce qui est pratique lorsque l’on part souvent en voyage », explique-t-elle.
Un tapis ancien, lui aussi chiné, fédère habilement les teintes retenues dans la pièce et délimite le coin salon.
Table basse années 60 par Hugues Poignant en palissandre et marbre de Carrare ; Canapé chez Pamono ; Lampe : Habitat
Table basse années 60 par Hugues Poignant en palissandre et marbre de Carrare ; Canapé chez Pamono ; Lampe : Habitat
Pour rehausser l’enfilade danoise en palissandre de Rio, dénichée chez Danke Galerie, à Lyon, ce grand tableau coloré a été installé au-dessus. « Il provient d’un stock que j’ai acheté dans un atelier en perdition et que je revends au fil de mes chantiers », raconte l’architecte.
Friande d’art, elle a également sélectionné cette tête en bois qu’elle a dénichée aux puces : « C’est une tête sculptée dans les années 80 provenant de Papouasie », précise-t-elle.
Jean-Philippe et Charlène ont décidé de déplacer la cuisine dans la partie inutile du couloir et de la rattacher au salon. Cela a permis de créer une pièce de vie contemporaine et de récupérer la surface de l’ancienne cuisine pour faire naître la troisième chambre dont ils avaient besoin. Moyennant un étayage réalisé avec des colonnes en acier verni, la cloison du couloir a été abattue.
Mais quelle finition de cuisine envisager dans un espace bleu nuit ? « Une cuisine blanche aurait été banale et un mobilier en chêne aurait donné un air trop classique à la pièce », affirme Marie-Anne Chapel. Un ton sombre a donc été retenu, « pour créer une allure étrange et luxueuse ». Les propriétaires ont complètement adhéré à la proposition et ont choisi une finition en stratifié Egger couleur pin brûlé.
Mais quelle finition de cuisine envisager dans un espace bleu nuit ? « Une cuisine blanche aurait été banale et un mobilier en chêne aurait donné un air trop classique à la pièce », affirme Marie-Anne Chapel. Un ton sombre a donc été retenu, « pour créer une allure étrange et luxueuse ». Les propriétaires ont complètement adhéré à la proposition et ont choisi une finition en stratifié Egger couleur pin brûlé.
La cuisine a été dessinée par l’architecte en utilisant les veines du bois pour souligner la hauteur des plafonds. Pour casser trop de verticalité, un artisan a découpé la crédence dans le sens du fil.
Le plan de travail, très fin, a été réalisé en stratifié haute densité, un matériau d’une rare solidité.
Le mobilier de la salle à manger a quant à lui été acheté d’occasion chez un particulier.
Le plan de travail, très fin, a été réalisé en stratifié haute densité, un matériau d’une rare solidité.
Le mobilier de la salle à manger a quant à lui été acheté d’occasion chez un particulier.
Avant d’emprunter le couloir vers les chambres, remarquons cet objet d’art : « Il s’agit d’un bouclier océanien ancien. Il faisait partie des collections du propriétaire et il a bien trouvé sa place ici », affirme Marie-Anne Chapel.
On distingue bien sur ce visuel les colonnes en acier qui ont servi à renforcer la structure de l’immeuble une fois la cloison abattue. Elles donnent à la cuisine un petit air de brasserie de style Art nouveau.
La chambre parentale jouxte le séjour. Les propriétaires avaient déjà une idée de ce dont ils avaient envie pour ne pas avoir la même chambre haussmannienne que tout le monde : « Un plafond peint à l’ancienne ! »
Grâce aux nouvelles technologies, ce souhait a été réalisé d’une manière des plus contemporaines. Le point de départ a été une étude de corps de Pierre Puvis de Chavannes, pour le clin d’œil lyonnais. L’image a été redimensionnée de façon homothétique sur ordinateur afin de l’adapter aux dimensions exactes du plafond. Enfin, une impression numérique sur papier peint intissé a été réalisée en plusieurs lés, qu’il ne restait plus qu’à coller au plafond.
La chambre parentale jouxte le séjour. Les propriétaires avaient déjà une idée de ce dont ils avaient envie pour ne pas avoir la même chambre haussmannienne que tout le monde : « Un plafond peint à l’ancienne ! »
Grâce aux nouvelles technologies, ce souhait a été réalisé d’une manière des plus contemporaines. Le point de départ a été une étude de corps de Pierre Puvis de Chavannes, pour le clin d’œil lyonnais. L’image a été redimensionnée de façon homothétique sur ordinateur afin de l’adapter aux dimensions exactes du plafond. Enfin, une impression numérique sur papier peint intissé a été réalisée en plusieurs lés, qu’il ne restait plus qu’à coller au plafond.
Les placards moulurés et la cheminée en marbre de Carrare et habillage de laiton sont d’origine. Ils ont simplement été nettoyés et ravivés. Quant au parquet de chêne, il a été poncé et passé au vernis mat avec un produit de chez Bona.
Les propriétaires affectionnent la table de nuit des années 50 en verre de Murano et dorures qu’ils ont chinée en brocante, mais ce que préfère Jean-Philippe, ce sont les appliques qui encadrent le lit. Elles lui ont été offertes par son frère Frédéric, éclairagiste, qui les a réalisées dans son atelier nantais.
Appliques LM4 chez Llume ; Lampe : Zara Home
Appliques LM4 chez Llume ; Lampe : Zara Home
À la place d’un des cagibis qui se trouvaient à l’origine dans le couloir, une salle d’eau a été créée. Pour lui donner un air luxueux, elle a été habillée de grès cérame façon marbre de chez Marazzi. Et pour la meubler dans la lignée vintage, on a chiné une enfilade en teck des années 50 et coupé ses pieds. Les miroirs et l’applique ont été dénichés aux Puces de Lyon.
Le fond du couloir desservait une chambre et la cuisine. La cuisine accueille maintenant une seconde chambre. « Nous avons déplacé la cloison séparative afin de redimensionner les pièces et de faire une seconde chambre de taille correcte », précise l’architecte.
Jean-Philippe et Charlène, qui aiment les destinations lointaines, avaient envie d’aménager ces chambres comme de petits voyages. Celle-ci a été décorée sur le thème du Japon avec un code couleur blanc, noir et bois. « J’y ai fait un voyage récemment, duquel j’ai ramené des kimonos vintage et je leur en ai proposé un. Il trône désormais au mur sur un bambou de mon patio », raconte Marie-Anne.
Dans le placard où l’on a ôté les portes sont exposés des bols de la collection du propriétaire et des poupées kokeshi anciennes.
Dans le placard où l’on a ôté les portes sont exposés des bols de la collection du propriétaire et des poupées kokeshi anciennes.
Pour parfaire l’ambiance japonaise, on a chiné aux Puces une console accompagnée d’un miroir dont le linteau fait penser aux entrées des sanctuaires shinto. Elle a été ornée d’une tuile de toit japonaise ancienne et accompagné d’une chaise Hans Wegner.
Un lustre origami acheté chez et un vase avec des fleurs de cerisier complètent le décor.
Lustre origami : Maisons du Monde
Lustre origami : Maisons du Monde
La chambre contiguë était à l’origine occupée par la cuisine. « On a souhaité garder les blessures liées à l’histoire des lieux. On distingue encore les carreaux de ciment de la cuisine bordés par le parquet de la surface récupérée sur la chambre japonaise », décrypte l’architecte.
« C’est la chambre Gaudí, comme l’ont baptisée Jean-Philippe et Charlène, du nom de leur architecte préféré », souffle Marie-Anne.
Dans cette chambre, les volets intérieurs qui caractérisent le style lyonnais traditionnel faisaient défaut. Ils ont été refaits à moindre coût en contreplaqué de bouleau.
Dans cette chambre, les volets intérieurs qui caractérisent le style lyonnais traditionnel faisaient défaut. Ils ont été refaits à moindre coût en contreplaqué de bouleau.
Pour filer la métaphore espagnole au temps de l’Art nouveau, on a installé un dessin d’époque, une tête de vache et une collection d’assiettes au mur. Les carreaux de ciment chers à ce style ne déparent pas.
Pouf et coussins : Kare design
Pouf et coussins : Kare design
Une seconde salle de bains a été aménagée pour les occupants de ces deux chambres.
Avant d’entrer, arrêtons-nous sur l’œuvre d’art suspendue dans le couloir. « Il s’agit d’un linceul canaque réalisé en fibres végétales qui appartenait au propriétaire. Comme il est très ancien et fragile, je lui ai réalisé un support en toile de jute que j’ai effrangé en bas pour pouvoir le suspendre et je l’ai protégé sous Plexi », explique l’architecte.
Avant d’entrer, arrêtons-nous sur l’œuvre d’art suspendue dans le couloir. « Il s’agit d’un linceul canaque réalisé en fibres végétales qui appartenait au propriétaire. Comme il est très ancien et fragile, je lui ai réalisé un support en toile de jute que j’ai effrangé en bas pour pouvoir le suspendre et je l’ai protégé sous Plexi », explique l’architecte.
À propos de la salle de bains, l’architecte affirme : « Nous la voulions tout aussi luxueuse que l’autre, mais totalement différente. Nous avons pris le même carrelage en blanc et j’ai fait réaliser le meuble vasque en panneaux Trespa, un parement employé en général sur les façades décoratives de bâtiments. »
Les toilettes disposent encore des carreaux de sol d’origine, l’un des rares vestiges conservé en l’état. Même en ces lieux, la touche artistique n’a pas été oubliée, avec trois tableaux proposés par l’architecte et que Jean-Philippe et Charlène ont sélectionnés.
« Nous voulions donner du style et de l’esprit au lieu. Marie-Anne Chapel a su répondre parfaitement à notre envie de susciter la curiosité sans le côté clinquant et ostentatoire », ont conclu les propriétaires. Quant à la professionnelle, elle estime que ce chantier à la fois technique et artistique répondait en tout point aux missions qu’elle préfère.
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« Nous voulions donner du style et de l’esprit au lieu. Marie-Anne Chapel a su répondre parfaitement à notre envie de susciter la curiosité sans le côté clinquant et ostentatoire », ont conclu les propriétaires. Quant à la professionnelle, elle estime que ce chantier à la fois technique et artistique répondait en tout point aux missions qu’elle préfère.
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