Visite Privée : L'optimisation spectaculaire d'un petit loft
Un mois et demi de travaux ont permis de transformer un ancien atelier de coupe de 55 m² pour 75 000 euros TTC
Lorsque le propriétaire a fait l’acquisition de cet ancien atelier de coupe, situé au premier étage d’un bâtiment du début du XXᵉ siècle à Paris, il n’y avait rien : pas d’eau chaude, ni même d’électricité. Il fallait donc tout repenser dans les moindres détails pour transformer un espace de 90 m² laissé à l’état brut et le diviser afin de réaliser deux appartements meublés et distincts, destinés à la location. Pour l’accompagner dans ce projet, le propriétaire s’est tourné vers l’architecte d’intérieur Laura Elalouf-Aizoura, qui s’est appuyée sur une 3D pour se projeter plus facilement.
Pour cet appartement traversant de 55 m² – le plus grand des deux –, l’autre désir du maître des lieux était d’optimiser les couchages pour pouvoir loger jusqu’à cinq personnes. Côté décoration, le style industriel domine, mis en valeur par une belle lumière naturelle et des choix très actuels. Visite.
Pour cet appartement traversant de 55 m² – le plus grand des deux –, l’autre désir du maître des lieux était d’optimiser les couchages pour pouvoir loger jusqu’à cinq personnes. Côté décoration, le style industriel domine, mis en valeur par une belle lumière naturelle et des choix très actuels. Visite.
Cette photo illustre bien la répartition des espaces, recouverts d’un sol stratifié chêne clair.
Afin de laisser entrer la lumière naturelle au maximum, Laura a créé plusieurs verrières en aluminium sur mesure. L’une, avec porte intégrée, sépare le salon de la chambre. L’autre, moins longue, démarque le salon de la cuisine et salle à manger.
Côté décoration, le style industriel a été travaillé avec du bois et du métal, et des tonalités noires et blanches, tout juste rehaussées par la couleur rouge du fauteuil Acapulco.
Cuisine : Ikea ; Plan de travail : Lapeyre ; Miroirs, coussins, horloge, tapis et canapé convertible : Maisons du Monde ; Chaises en métal : Opjet
Afin de laisser entrer la lumière naturelle au maximum, Laura a créé plusieurs verrières en aluminium sur mesure. L’une, avec porte intégrée, sépare le salon de la chambre. L’autre, moins longue, démarque le salon de la cuisine et salle à manger.
Côté décoration, le style industriel a été travaillé avec du bois et du métal, et des tonalités noires et blanches, tout juste rehaussées par la couleur rouge du fauteuil Acapulco.
Cuisine : Ikea ; Plan de travail : Lapeyre ; Miroirs, coussins, horloge, tapis et canapé convertible : Maisons du Monde ; Chaises en métal : Opjet
Dans la cuisine et salle à manger, la grande horloge s’impose comme un élément fort du décor. Pourquoi ce choix ? « Je voulais un produit transparent qui ne cache pas le mur en pierre et qui se marie bien avec la table en bois massif avec un piétement en métal. »
La cuisine blanche avec ses portes sans poignée, agrémentée de carreaux noirs type métro et d’un plan de travail stratifié imitation pierre noire, joue quant à elle la carte de la discrétion. Les suspensions rappellent le thème industriel de l’appartement.
La cuisine blanche avec ses portes sans poignée, agrémentée de carreaux noirs type métro et d’un plan de travail stratifié imitation pierre noire, joue quant à elle la carte de la discrétion. Les suspensions rappellent le thème industriel de l’appartement.
La fenêtre atelier qui sépare la cuisine du salon ne sert pas seulement à cloisonner l’espace. Sous la paroi vitrée, dans l’épaisseur du meuble en medium peint, Laura a créé une porte qui cache en réalité un astucieux placard abritant un lit sur roulettes plié en deux. Ce couchage pour une personne s’ajoute ainsi aux deux couchages du canapé convertible et aux deux de la chambre.
La chambre est délimitée par une grande verrière noire qui peut disparaître derrière de grands rideaux opaques, pour plus d’intimité. Grâce à ce procédé, les hôtes peuvent profiter pleinement de la lumière naturelle quand ils le désirent. Pour optimiser l’isolation phonique, des joints assez importants ont été appliqués autour de chaque verre.
Dans la chambre, on retrouve la même ambiance chromatique que dans le reste du loft, avec un miroir en tête de lit qui agrandit visuellement l’espace. Les tables de chevet en métal et verre – des bouts de canapé détournés – contribuent à la légèreté du décor.
Miroir : Maisons du Monde ; Chevets : Ikea
Miroir : Maisons du Monde ; Chevets : Ikea
Malgré l’étroitesse de la pièce, Laura a réussi à introduire un petit bureau bois et métal, jouxtant un tableau sur Plexiglas formé par une photo retravaillée par son mari.
Bureau : La Redoute
Bureau : La Redoute
Près de cette œuvre, la poutre témoigne de l’ancienne entrée de l’appartement. Une étagère et un portant ont été prévus pour accueillir les vêtements des visiteurs.
Placée derrière la cuisine, la salle de bains brille par son élégance et sa simplicité. Elle se compose principalement d’un carrelage gris imitation béton, d’un miroir sur mesure et d’un meuble vasque en bois. Face à ce dernier, des placards optimisent les rangements et dissimulent le chauffe-eau, tandis qu’un plan de travail en bois recouvre la machine à laver. La douche à l’italienne, elle, possède un sol recouvert de galets et des niches pour poser divers produits.
Meuble vasque : Ikea
Meuble vasque : Ikea
Entièrement métamorphosé, cet appartement s’avère désormais très accueillant et agréable à vivre !
ET VOUS ?
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Qui habite ici : L’appartement est destiné à la location saisonnière.
Emplacement : rue de Tracy, dans le IIᵉ arrondissement de Paris
Superficie : 55 m²
Année de réalisation : 2016
Durée des travaux : 1 mois et demi
Architecture intérieure et décoration : Laura Elalouf-Aizoura, architecte d’intérieur de l’agence Groupe LTA
Budget total de la rénovation : 75 000 euros TTC (travaux sans le mobilier)
Photos : DR
Placée à droite entre le réfrigérateur et le fauteuil rouge Acapulco, l’entrée donne directement sur la pièce à vivre. Parmi les éléments forts de cet espace, le mur en pierre, qui était dissimulé derrière des cloisons et que les travaux ont permis de révéler.
Avant de parvenir à un tel résultat, l’architecte d’intérieur a dû résoudre quelques difficultés de taille : munir le logement d’eau chaude et d’eau froide, d’un réseau électrique et refaire le sol. « Le sol était brut », raconte-t-elle. « Sans rien dessus, même pas du béton ! Nous avons dû rattraper les niveaux, mais nous ne pouvions par réaliser une chape en béton, car la structure ne pouvait pas soutenir un tel poids ! Nous avons donc opté pour une chape sèche, beaucoup plus légère, selon un procédé de billes incompressibles. Une fois posée, elle est aussi dure qu’une chape de béton. Et puis cela nous a permis d’intégrer des prises au sol afin de ne pas toucher au mur en pierre. »
Fauteuil Acapulco : Alice’s Garden ; Meuble TV : Conforama