Visite Privée : Le nid d'une comédienne sous les toits de Paris
Quand une actrice fait appel à son ancienne productrice pour rénover son 60 m², la réalité prend le pas sur la fiction !
Cette comédienne vient d’acquérir son premier logement, un petit duplex sous les toits dans le Marais, à deux pas du centre Beaubourg. L’appartement est en relativement bon état mais la disposition et le style ne lui plaisent pas, aussi cherche-t-elle à se faire épauler pour concrétiser son désir : celui de vivre dans un petit cocon, plein de lumière et de douceur. Elle ne cherche pas longtemps, car dans son milieu professionnel, elle a fait connaissance avec une vraie passionnée d’architecture d’intérieur, Pauline Lorenzi-Boisrond. Tandis que cette dernière nous fait visiter l’appartement rénové, elle nous explique : « J’ai en effet été productrice pendant dix ans avant d’assumer entièrement ma seconde passion et j’ai repris mes études à l’école Boulle pour me diplômer. Après avoir géré la rénovation de mon propre appartement, celles de ma sœur et de plusieurs amis, ce chantier était le premier que je faisais en tant qu’architecte d’intérieur. » Une reconversion qui s’annonce pour le moins prometteuse !
Dès l’achat de son deux-pièces sous les toits avec coin nuit en mezzanine, la propriétaire s’était mise à réfléchir à l’aménagement de son chez-elle. À trente ans, elle estimait qu’elle n’était plus une étudiante et ne voulait pas dormir dans une alcôve basse de plafond. Elle avait besoin d’une chambre confortable où se rasséréner après ses voyages et tournages fatigants. « Cette comédienne est une personne pétillante, qui voyage beaucoup, qui lit énormément. Elle désirait un petit nid cosy et coloré et une chambre confortable. Elle a mis d’emblée l’accent sur la lumière, la douceur et un décor raffiné avec de belles matières », explique Pauline Lorenzi-Boisrond, son architecte d’intérieur.
Le cahier des charges ne s’arrêtait pas là : « En raison de son métier, elle avait énormément d’affaires : des livres et films et également beaucoup de tenues, des dizaines de paires de chaussures… Il lui fallait donc des rangements en grande quantité, même si elle a commencé par faire un gros tri », poursuit-elle.
Trouvez un architecte d’intérieur sur Houzz
Le cahier des charges ne s’arrêtait pas là : « En raison de son métier, elle avait énormément d’affaires : des livres et films et également beaucoup de tenues, des dizaines de paires de chaussures… Il lui fallait donc des rangements en grande quantité, même si elle a commencé par faire un gros tri », poursuit-elle.
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L’appartement de 60 m² au sol (50 m² Carrez) occupait le cinquième et dernier étage sur rue d’un très vieil immeuble en pans de bois, avec vue sur Beaubourg. C’était un mini-duplex de trois pièces, issu du rattachement antérieur de combles. Le premier niveau de 45 m² était séparé en deux zones distinctes : salle de bains/cuisine dans l’entrée et séjour/salon donnant sur le balcon sur rue. Au dessus, dans la mezzanine de 15 m² (partie hachurée) figurait le coin nuit.
« C’était un appartement compliqué au niveau de l’espace, mansardé, avec une forêt de poutres… Il présentait deux contraintes spatiales majeures : un manque de fluidité criant dans la circulation car les deux pièces, placées en diagonale, étaient reliées par un angle saillant. Par ailleurs, la lumière n’était pas exploitée et on la perdait complètement dans la partie la plus proche de l’entrée, en raison de grands placards qui obstruaient la seule fenêtre », explique la pro.
« C’était un appartement compliqué au niveau de l’espace, mansardé, avec une forêt de poutres… Il présentait deux contraintes spatiales majeures : un manque de fluidité criant dans la circulation car les deux pièces, placées en diagonale, étaient reliées par un angle saillant. Par ailleurs, la lumière n’était pas exploitée et on la perdait complètement dans la partie la plus proche de l’entrée, en raison de grands placards qui obstruaient la seule fenêtre », explique la pro.
Comme la jeune femme ne souhaitait pas sa chambre près du balcon, où elle imaginait davantage son espace réception, l’architecte d’intérieur a dû relever le défi de la caser dans la première pièce.
« J’avais du mal à voir comment la cloisonner tout en conservant la lumière jusqu’à la porte d’entrée et en fluidifiant l’angle saillant entre les deux pièces. C’est ainsi qu’est née l’idée des cloisons en arc de cercle pour délimiter la chambre et la salle d’eau. En empruntant cette circulation longée par une double courbe, on se sent aspiré vers la lumière de la pièce de vie. On inverse le côté anguleux et on retrouve de la fluidité et de la douceur. »
« J’avais du mal à voir comment la cloisonner tout en conservant la lumière jusqu’à la porte d’entrée et en fluidifiant l’angle saillant entre les deux pièces. C’est ainsi qu’est née l’idée des cloisons en arc de cercle pour délimiter la chambre et la salle d’eau. En empruntant cette circulation longée par une double courbe, on se sent aspiré vers la lumière de la pièce de vie. On inverse le côté anguleux et on retrouve de la fluidité et de la douceur. »
Pour ne pas perdre la lumière dans la première pièce, la partie chambre a été cloisonnée façon verrière avec un soubassement maçonné et des vitrages pris dans des châssis en bois.
Par ailleurs dans cet immeuble très ancien, la charpente apparente était impressionnante et les poutres foncées assombrissaient beaucoup. Pauline Lorenzi-Boisrond a été très attentive à la question de la lumière, décidant de peindre le plafond et les murs en blanc. « J’ai également soigné la lumière artificielle en jouant sur un double niveau d’éclairage dans toutes les pièces : spots et lumière périphériques », ajoute-t-elle.
Par ailleurs dans cet immeuble très ancien, la charpente apparente était impressionnante et les poutres foncées assombrissaient beaucoup. Pauline Lorenzi-Boisrond a été très attentive à la question de la lumière, décidant de peindre le plafond et les murs en blanc. « J’ai également soigné la lumière artificielle en jouant sur un double niveau d’éclairage dans toutes les pièces : spots et lumière périphériques », ajoute-t-elle.
Les poutres compliquaient également l’espace. Cette énorme section traversait de part en part l’appartement abaissant le plafond à 1,87 cm au niveau de l’entrée dans la seconde pièce… Mais en tant qu’atout charme du lieu, l’architecte d’intérieur souhaitait les conserver. Elle a donc construit autour, cloisonnant le long de cette colonne vertébrale ancienne. « L’histoire d’un immeuble est à préserver à tout prix et l’architecture d’intérieur consiste à se greffer à l’ancien tout en le préservant », insiste-t-elle.
La bibliothèque qui s’insère sous les poutres englobe le radiateur d’origine (chauffage central à eau chaude) recouvert d’un treillis de métal doré. Son soubassement plus large, recouvert d’un béton ciré clair, sert d’assises décontractées dans le salon. « Le menuisier a estimé qu’en raison de toutes ces poutres au plafond, ce chantier avait été le plus compliqué de sa carrière pour adapter le mobilier sur mesure », affirme la pro.
La bibliothèque qui s’insère sous les poutres englobe le radiateur d’origine (chauffage central à eau chaude) recouvert d’un treillis de métal doré. Son soubassement plus large, recouvert d’un béton ciré clair, sert d’assises décontractées dans le salon. « Le menuisier a estimé qu’en raison de toutes ces poutres au plafond, ce chantier avait été le plus compliqué de sa carrière pour adapter le mobilier sur mesure », affirme la pro.
De l’autre côté du couloir, depuis l’entrée, une console de faible profondeur nous entraîne vers la pièce de vie. Conçue sur mesure en medium laqué vert sapin et marbre, elle se cintre tout en douceur pour se muer en cuisine, gage d’une belle harmonie.
L’ancienne pièce de vie était recouverte de dalles de travertin. Dans un angle, une échelle de meunier conduisait à la mezzanine de 15 m² qui servait de chambre aux anciens propriétaires.
Aujourd’hui la pièce semble visuellement beaucoup plus haute de plafond grâce à la mise en blanc. Sur cette base neutre et lumineuse s’épanouit une palette de teintes végétales, du vert foncé au rose saumon en passant par l’orangé et le doré, telle une éclosion printanière en plein Paris : « Ces teintes ont fait le bonheur de ma cliente, une passionnée de jardinage. Elle avait déjà un balcon dans sa location antérieure et l’avait transformé en jungle. Elle a vraiment la main verte », nous glisse Pauline.
Aujourd’hui la pièce semble visuellement beaucoup plus haute de plafond grâce à la mise en blanc. Sur cette base neutre et lumineuse s’épanouit une palette de teintes végétales, du vert foncé au rose saumon en passant par l’orangé et le doré, telle une éclosion printanière en plein Paris : « Ces teintes ont fait le bonheur de ma cliente, une passionnée de jardinage. Elle avait déjà un balcon dans sa location antérieure et l’avait transformé en jungle. Elle a vraiment la main verte », nous glisse Pauline.
Afin de contrebalancer la rectitude des poutres et d’apporter de la rondeur à la réalisation, le plan de la cuisine et de l’îlot ont été arrondis, en cohérence avec les parois de la salle de bains et de la chambre. Même le jambage de l’îlot, réalisé en chêne rosé, a été cintré. « Un autre défi pour le menuisier ! », affirme Pauline.
L’îlot de 35 cm de profondeur, réalisé en terrazzo revêt une importance toute particulière : « Ce matériau moucheté très tendance a servi de partition pour les teintes que l’on retrouve dans le projet », explique l’architecte d’intérieur. Afin que la cuisine reste sobre et durable, elle a néanmoins tenu à limiter le terrazzo, lui préférant un marbre « bianco perlino » sur le linéaire de la cuisine. « Le marbre c’est éternel ! », affirme-t-elle.
Terrazzo et marbre bianco perlino : Cristal Marbre ; Poignées laiton : La Quincaillerie ; Hotte silencieuse : groupe d’aspiration Novy ; Portes de cuisine en medium hydrolaqué en vert : Vert d’Égypte de chez Argile ; Canapé : AM.PM ; Table basse : Made ; Suspension en laiton : CTO Lighting ; Tabourets : Fleux’ Frama
L’îlot de 35 cm de profondeur, réalisé en terrazzo revêt une importance toute particulière : « Ce matériau moucheté très tendance a servi de partition pour les teintes que l’on retrouve dans le projet », explique l’architecte d’intérieur. Afin que la cuisine reste sobre et durable, elle a néanmoins tenu à limiter le terrazzo, lui préférant un marbre « bianco perlino » sur le linéaire de la cuisine. « Le marbre c’est éternel ! », affirme-t-elle.
Terrazzo et marbre bianco perlino : Cristal Marbre ; Poignées laiton : La Quincaillerie ; Hotte silencieuse : groupe d’aspiration Novy ; Portes de cuisine en medium hydrolaqué en vert : Vert d’Égypte de chez Argile ; Canapé : AM.PM ; Table basse : Made ; Suspension en laiton : CTO Lighting ; Tabourets : Fleux’ Frama
Si le vert sapin et le rouille/rose évoquent une végétation luxuriante, la pro a filé la métaphore de la nature jusqu’à retrouver également son aspect minéral. Aussi a-t-elle ancré la montée du nouvel escalier dans un bloc de trois marches recouvert de béton : « C’est devenu l’un des endroits préférés de la propriétaire pour se tenir au bar avec ses amis. Ce bloc minéral fait écho au soubassement de la bibliothèque en béton ciré ou à l’emploi de pierre naturelle dans la salle de bains. »
Rompant tout à coup avec son ancrage minéral, l’escalier de métal s’envole avec légèreté. « Je tenais à ce qu’il soit désolidarisé du plan de travail qui constitue la marche intermédiaire pour monter à la mezzanine », décrypte la pro.
Rompant tout à coup avec son ancrage minéral, l’escalier de métal s’envole avec légèreté. « Je tenais à ce qu’il soit désolidarisé du plan de travail qui constitue la marche intermédiaire pour monter à la mezzanine », décrypte la pro.
Un escalier à pas japonais était nécessaire pour monter quasiment à la verticale, tout en gardant un meilleur confort qu’avec une échelle. Il a été réalisé sur mesure en acier laqué par un ferronnier.
En haut, la mezzanine est devenue la zone de stockage souhaitée par la propriétaire. Elle se compose d’armoires sur mesure en medium complétées par des casiers à chaussures qui prennent place sur la partie de gauche de la trémie.
En haut, la mezzanine est devenue la zone de stockage souhaitée par la propriétaire. Elle se compose d’armoires sur mesure en medium complétées par des casiers à chaussures qui prennent place sur la partie de gauche de la trémie.
Pas un centimètre carré de perdu dans ce projet ! Cette 3D de l’escalier nous permet d’apprécier les étagères cachées par l’architecte d’intérieur dans les flancs de l’îlot et qui servent à la propriétaire pour ranger ses valises. « Dans les armoires vertes, les espaces derrière les marches en béton ne sont pas condamnées. Nous y avons également créé des trappes », ajoute la pro.
Nous retournons vers l’entrée pour visiter la chambre dont nous distinguons la porte à galandage ouverte sur la gauche et, plus loin, la salle de bains à la porte vert sapin.
L’espace chambre a été cloisonné au plus juste, en rond, avec une partie basse en Placo afin de pouvoir y appuyer du rangement.
Au-dessus, le cloisonnement vitré a été calculé pour être le plus proche du rond possible. Il est en réalité polygonal, ce qui a permis de ne pas employer des vitrages cintrés. La verrière a été façonnée avec des montants en bois, plus doux que du métal dont la propriétaire ne voulait pas.
Dans la chambre, la forme ronde est très enveloppante. Elle donne l’effet cocon recherché par la propriétaire, effet renforcé par le rideau rouille douillet qui permet d’occulter complètement la paroi vitrée de l’alcôve. « Ce rideau en lin a été créé par la tapissière Chloé de Courson. façonné en un seul morceau, il est réversible. À l’intérieur, la tapissière l’a garni d’un textile occultant si bien qu’il fait nuit noire dans la chambre quand on le tire », explique Pauline.
Tissu : Colefax and Fowers ; Tapissière : Crea Plus ; Peinture rose : Rose des Sables de chez Argile
Tissu : Colefax and Fowers ; Tapissière : Crea Plus ; Peinture rose : Rose des Sables de chez Argile
Dans la partie la plus large, des rangements bas ont été créés, tandis que sur la gauche du lit, un bloc table de nuit a été enduit de béton ciré d’un gris très clair, assorti au socle de l’escalier et à celui de la bibliothèque du salon. « Ma cliente m’a donné carte blanche au niveau de la palette picturale et a beaucoup aimé le mélange de teintes chaudes saumon, rouille », affirme Pauline.
Face à la chambre se dévoile le cloisonnement arrondi de la salle d’eau, agrémenté d’une porte qui fait écho au vert de la cuisine.
La poignée en laiton reprend avec finesse le thème en rond majeur décliné dans le logement. « La propriétaire m’a indiqué qu’elle désirait retrouver à domicile le confort d’une suite d’hôtel. C’est pourquoi j’ai misé sur une salle de bains osée et confortable », poursuit-elle.
Poignées : Bonnemazou Cambus
La poignée en laiton reprend avec finesse le thème en rond majeur décliné dans le logement. « La propriétaire m’a indiqué qu’elle désirait retrouver à domicile le confort d’une suite d’hôtel. C’est pourquoi j’ai misé sur une salle de bains osée et confortable », poursuit-elle.
Poignées : Bonnemazou Cambus
Imitant la pierre naturelle à s’y méprendre, le carrelage « ceppo di Gré » au toucher texturé, doux et antidérapant habille cette grotte de bains du sol au plafond. « Pour éviter de se sentir confiné, il ne fallait pas multiplier les revêtements ! », explique la pro.
Nous notons l’absence de sèche-serviettes : « En effet, l’unique emplacement était au niveau du tabouret. Nous avons préféré un système original, une trame électrique sous carrelage qui remonte au mur et permet de chauffer les pieds et les serviettes suspendues aux patères. Ce système programmable dispose d’un thermostat », explique Pauline.
Plancher électrique chauffant sous carrelage : Warm up
Nous notons l’absence de sèche-serviettes : « En effet, l’unique emplacement était au niveau du tabouret. Nous avons préféré un système original, une trame électrique sous carrelage qui remonte au mur et permet de chauffer les pieds et les serviettes suspendues aux patères. Ce système programmable dispose d’un thermostat », explique Pauline.
Plancher électrique chauffant sous carrelage : Warm up
La chambre jouait sur la douceur, Pauline a inversé les teintes dans la salle d’eau et misé sur la minéralité d’un gris moucheté, réchauffée par le saumon mat qui laque les meubles. La robinetterie laitonnée ajoute sophistication et brillance.
Robinetterie : Axor Citterio
Carrelage : Ceppo di Gré chez Inalco ; Miroir maquillage rétroéclairé : Flash Artelinea chez Richardson ; Peinture rose : Rose des Sables de chez Argile
Robinetterie : Axor Citterio
Carrelage : Ceppo di Gré chez Inalco ; Miroir maquillage rétroéclairé : Flash Artelinea chez Richardson ; Peinture rose : Rose des Sables de chez Argile
Dans ce chantier Pauline Lorenzi-Boisrond n’oublie pas de rendre hommage à son entrepreneur, Constantin Stoica, dont la maîtrise technique lui a permis de faire éclore toutes ses idées créatives. « Il a même réussi à intégrer la grosse poutre qui traversait l’appartement dans la douche tel un rappel du passé dans cet écrin contemporain ! », nous fait-elle remarquer.
Robinetterie : Axor
Robinetterie : Axor
Et celle-ci d’ajouter : « Je remercie également ma cliente qui m’a fait confiance et m’a laissé la liberté de faire des choses audacieuses. Notre rôle d’architecte d’intérieur est d’amener le client vers une liberté, une originalité, une folie qu’il ne se serait pas autorisé à oser seul, en apportant de la sécurité et de la maîtrise à cette prise de risques. Finalement l’architecture intérieure n’est pas si éloignée du cinéma. Tout reste théorique tant que l’on ne s’est pas confronté aux risques du terrain ! »
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Qui vit ici : une jeune comédienne
Emplacement : rue Rambuteau ; Paris IIIe arrondissement
Superficie : 60 m² (premier niveau 45 m² + mezzanine 15 m²)
Début des travaux : mi-mai 2019
Livraison des travaux : mi-octobre 2019
Architecte d’intérieur : Pauline Lorenzi-Boisrond, de Studio Ett Hem
Entreprise générale : Stoica Bâtiment (Saint-Maur-les-Fossés)
Tapissière : Crea Plus (Chloé de Courson)
Marbrier : Cristal Marbre
Menuisier : R.G.T Rénovation Boulogne
Budget : 96 000 euros
Photos Après : Bertrand Fompeyrine