Visites Privées
Visite Privée : Un 70 m² transformé en duplex de 130 m²
En rachetant l'appartement situé au-dessus de chez elle, cette famille a presque doublé la surface de son logement
Parents d’un enfant de 12 ans, ces propriétaires se sentaient à l’étroit dans leur 70 m² en rez-de-chaussée. Lorsqu’il a appris la mise en vente de l’appartement situé juste au-dessus du sien, le couple a sauté sur l’occasion et a racheté le bien sans hésiter une seconde. En reliant les deux logements, la famille a gagné 60 m² de surface habitable et en a profité pour créer un duplex lumineux de 130 m². En plus du gros œuvre, les travaux de rénovation ont été l’occasion de relooker les intérieurs. « La maîtresse des lieux est chef d’atelier dans le domaine de la haute couture et a un sens du détail assez développé. Elle et son mari m’avaient déjà fait part de leur désir d’avoir un univers industriel lorsque nous avons commencé à casser les enduits et que nous sommes tombés sur le mur en briques et les poutrelles d’origine. Ces éléments bruts ont donc constitué le fil rouge de la rénovation », raconte l’architecte Christelle Serres-Chabrier.
Coup d’œil
Qui habite ici : deux parents et leur fils de 12 ans
Emplacement : Issy-les-Moulineaux, en région parisienne
Superficie : 70 m² avant les travaux, 130 m² après
Budget : Entre 75 000 et 85 000 euros
Architecte : Christelle Serres-Chabrier, de l’agence AAACSC
Coup d’œil
Qui habite ici : deux parents et leur fils de 12 ans
Emplacement : Issy-les-Moulineaux, en région parisienne
Superficie : 70 m² avant les travaux, 130 m² après
Budget : Entre 75 000 et 85 000 euros
Architecte : Christelle Serres-Chabrier, de l’agence AAACSC
Situé au rez-de-chaussée d’un immeuble de trois étages, l’appartement de la famille était très encombré et manquait de lumière. Ses 70 m² regroupaient un espace entrée, deux chambres, une salle de bains avec WC, une cuisine et un grand séjour ouvert sur un agréable patio/terrasse. Lorsque le logement du dessus a été mis en vente, les propriétaires ont donc saisi l’occasion. « L’immeuble est une petite copropriété et il n’a pas été difficile de la convaincre d’autoriser les travaux pour relier les deux habitations », précise Christelle.
Au premier niveau, les deux chambres servent désormais d’atelier de couture et de chambre d’amis. L’ancien carrelage rouge de la pièce à vivre a été remplacé par un parquet en chêne légèrement blanchi, plus chaleureux. Ses lames larges se retrouvent sur l’ensemble des sols du duplex. Tous les murs ont été retravaillés en blanc pour optimiser la lumière naturelle des lieux.
L’accès au sous-sol, où se trouve une seconde chambre d’amis servant aussi de salon télé, a été revu pour gagner de la place. Il se fait en soulevant la grille en acier galvanisé présente devant la fenêtre, sur laquelle il est possible de marcher en toute sécurité. « Cette astuce permet de se passer de garde-corps et de dégager la surface de la pièce », souligne l’architecte.
L’accès au sous-sol, où se trouve une seconde chambre d’amis servant aussi de salon télé, a été revu pour gagner de la place. Il se fait en soulevant la grille en acier galvanisé présente devant la fenêtre, sur laquelle il est possible de marcher en toute sécurité. « Cette astuce permet de se passer de garde-corps et de dégager la surface de la pièce », souligne l’architecte.
Fabriqué à partir de palettes, le canapé du salon se marie parfaitement aux tables et tabourets dont disposaient déjà les propriétaires pour leur coin repas. Il répond également à leurs contraintes budgétaires, car la majeure partie de l’investissement a été consacrée au gros œuvre pour connecter les deux appartements.
L’âme du bâtiment, construit dans les années 20, s’est révélée au moment de la dépose des lieux. Derrière les enduits d’origine se trouvaient un magnifique mur en briques et des poutrelles métalliques, parfaitement accordés à l’ambiance souhaitée par le couple. Peintes en noir, ces dernières renforcent l’atmosphère industrielle. Les briques ont, quant à elles, été décapées et brossées, avant l’application d’un vernis pour stabiliser le matériau et le protéger de la poussière.
Le plus gros des travaux a été dédié à l’ouverture du plafond et la construction d’un escalier pour rassembler les deux appartements. Le choix de la mezzanine permet de laisser passer la lumière de l’étage vers le rez-de-chaussée, ombragé par la présence d’un grand bananier et d’une haie de bambous dans le patio. « L’appartement est exposé sud-ouest au niveau du séjour et ouest du côté des chambres. Il fallait capter un maximum de lumière naturelle tout au long de la journée et faire en sorte qu’elle traverse les espaces », décrit Christelle.
L’emplacement de l’escalier était déterminant pour l’organisation des différents espaces à l’étage. « Nous n’avions pas d’autre choix que de garder une passerelle le long des fenêtres, mais nous ne voulions pas réduire l’apport de lumière naturelle qu’elles représentent », explique l’architecte. Plutôt qu’un plancher en verre, trop coûteux, une grille en acier galvanisé a été installée pour laisser passer la clarté d’un niveau à l’autre : « Elle a coûté entre 500 et 600 euros, soit beaucoup moins que les 2500 à 3000 euros qu’aurait demandés un sol en verre. » La grille a simplement été patinée pour aller avec le style industriel de l’ensemble et le garde-corps en acier soudé de la mezzanine.
En béton, l’escalier à crémaillère a été coulé sur place et repose sur une structure en acier. « Plusieurs semaines de séchage ont été nécessaires avant de pouvoir réaliser le traitement pour obtenir un béton ciré et appliquer un durcisseur qui le protège de l’eau et des taches », se souvient Christelle. L’aménagement prend emprise dans le sol, s’arrime dans le mur et sur la mezzanine. Les propriétaires ne voulaient pas de garde-corps pour des raisons esthétiques, mais ont tout de même souhaité sécuriser la partie supérieure pour leur fils de 12 ans. « Il n’était pas possible de s’affranchir complètement d’un garde-corps, alors nous avons fait en sorte qu’il soit le plus discret possible. » Un éclairage LED est incrusté dans le mur, au niveau des marches.
L’étage a complètement été transformé lors de la rénovation. Il rassemble aujourd’hui la suite parentale et la chambre d’enfant, toutes deux dotées de leur propre salle de bains et dressing, ainsi qu’un salon avec coin télévision.
Dans cette partie de l’appartement, les murs n’étaient pas droits : « Lors des travaux, nous nous sommes aperçus que le plafond était complètement de travers. Plutôt que d’essayer de respecter les niveaux, nous avons décidé d’accentuer la pente et de l’intégrer à la structure de la pièce avec un faux plafond oblique. » Le même plancher que celui du rez-de-chaussée recouvre le sol de l’étage et la cheminée est peinte en blanc pour se fondre dans les murs. L’acier et le bois habillent aussi le mobilier et les accessoires déco.
Certains pans du mur en briques sont recouverts de Placo pour dissimuler tous les câbles électriques. « Les briques n’étaient pas forcément belles partout et nous avions besoin de zones de repli technique », justifie Christelle.
D’autres grilles en acier galvanisé encadrent les portes, pour rappeler la passerelle de la mezzanine et créer un ensemble harmonieux.
D’autres grilles en acier galvanisé encadrent les portes, pour rappeler la passerelle de la mezzanine et créer un ensemble harmonieux.
Deux salles de bains ont été aménagées à l’étage, dont l’une dans la suite parentale, dépourvue de point d’eau à l’origine. Le sol a donc été surélevé dès la passerelle d’accès à la chambre, pour relier cette pièce du duplex aux canalisations et installer tous les réseaux.
La salle de bains du couple est fermée par une cloison qui ne va pas jusqu’au plafond, pour garder une fluidité dans la pièce et laisser circuler la lumière. La paroi permet également de séparer les différents espaces : le coin nuit, le dressing et la salle de bains. « La zone reste ouverte tout en conservant une certaine intimité. La douche n’est, par exemple, pas visible depuis le lit et l’entrée dans la chambre ne se fait pas directement face à la salle de bains », précise Christelle.
L’ambiance industrielle se retrouve jusque dans les salles de bains, où le carrelage classique des crédences a laissé sa place à de la tôle ondulée. « Le matériau a juste été verni pour le stabiliser et son entretien quotidien se fait simplement à l’aide d’une éponge mouillée. Il faut juste éviter les produits abrasifs », conseille l’architecte. Le reste de la zone marie les tons noirs et les matières naturelles, comme la pierre des vasques et le chêne des meubles.
La chambre d’enfant, ou plutôt d’adolescent, fait un peu plus de 9 m² et dispose de sa propre salle de bains. « Elle pourra tout à fait convenir à un jeune adulte dans quelques années. La niche a, par exemple, été pensée comme une tête de lit pour un couchage double », explique Christelle. Pour le moment, elle permet l’intégration des câbles électriques et le matelas du lit repose sur un sommier en palettes. Astucieux, ce dernier sert aussi de rangement pour les livres.
Grâce à cette rénovation et un nouvel investissement immobilier, la famille est presque parvenue à doubler la surface de son logement. Depuis les travaux, la propriétaire profite pleinement de son nouvel atelier, aménagé dans une ancienne chambre.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cet appartement au style industriel ?
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