Visites Privées
Visite Privée : Un appartement de 70 m² tourné vers la lumière
Découvrez comment un appartement parisien sombre et cloisonné s'est offert une seconde jeunesse
« C’est la terrasse qui a fait craquer le propriétaire de cet appartement », nous explique l’architecte Manuel Sequeira, qui s’est chargé de la refonte totale de cet espace de 70 m², situé près du métro Saint-Fargeau dans le XXe arrondissement de Paris. « C’était son premier critère d’achat. » Seulement voilà, lorsque cette cadre dans l’informatique s’est retrouvée dans un appartement sombre et très cloisonné, elle n’a pas pu se projeter. Manuel Sequeira, à qui elle a fait appel, lui a proposé de le transformer en un loft complètement modulable et résolument tourné vers la lumière apportée par la baie vitrée, ce qui a enfin permis à la propriétaire d’y envisager une nouvelle vie.
Coup d’œil
Qui habite ici : une cadre parisienne dynamique
Emplacement : dans le XXe arrondissement de Paris
Superficie : 70 m²
Anecdote : la propriétaire possède un mas en Avignon, dont les couleurs l’ont inspirée
Coup d’œil
Qui habite ici : une cadre parisienne dynamique
Emplacement : dans le XXe arrondissement de Paris
Superficie : 70 m²
Anecdote : la propriétaire possède un mas en Avignon, dont les couleurs l’ont inspirée
L’appartement, conçu dans les années 70, correspondait aux plans de cette époque : morcelé en de nombreuses petites pièces et organisé autour d’un couloir… Cela assombrissait les pièces et la perte d’espace était considérable.
« L’appartement était très mal distribué », concède l’architecte qui a choisi d’abattre les cloisons pour créer un grand espace salon/salle à manger et ne créer qu’une seule chambre ouverte. « La frontière entre le salon et la terrasse est ainsi abolie. »
« L’appartement était très mal distribué », concède l’architecte qui a choisi d’abattre les cloisons pour créer un grand espace salon/salle à manger et ne créer qu’une seule chambre ouverte. « La frontière entre le salon et la terrasse est ainsi abolie. »
« La propriétaire possède un mas à Avignon. Elle est très attachée à cette région », explique Manuel Sequeira. Partant de ce constat, il savait que la décoration allait être haute en tonalités provençales.
Ils ont choisi de partir sur un projet de murs blancs et de mobilier intégré noir. « Cette sobriété permet d’apporter de la couleur par l’ameublement sans surcharger l’espace. » Et de laisser libre court aux envies de la maîtresse des lieux comme ce canapé violet qui la faisait rêver depuis longtemps.
Ils ont choisi de partir sur un projet de murs blancs et de mobilier intégré noir. « Cette sobriété permet d’apporter de la couleur par l’ameublement sans surcharger l’espace. » Et de laisser libre court aux envies de la maîtresse des lieux comme ce canapé violet qui la faisait rêver depuis longtemps.
Le coin bureau a été créé dans l’ancienne cuisine, en lien direct avec la terrasse. Autour de la télé suspendue au mur, on note d’originales petites alcôves. Leur astucieuse raison d’être nous est expliquée par l’architecte : « Les anciennes colonnes techniques de la cuisine étaient contraignantes car non modifiables. Nous en avons fait un atout en fabriquant des étagères maçonnées à partir des creux existants. » Un placard noir a été ajouté pour créer une continuité avec la cuisine.
La cuisine remplace l’ancien dressing. Elle a une vue directe sur la terrasse, comme c’est le cas pour chaque pièce du logement. C’est l’un des atouts de cet appartement – et il faut l’avouer, ce qui nous a fait fondre. Cette cuisine unique est fabriquée à partir de meubles de grande distribution, grâce à l’ingéniosité de l’architecte et au découpage des caissons pour les adapter au projet. Sans effet de masse, cette cuisine s’ouvre au regard.
La cuisine joue également sur la profondeur. Elle devient tour à tour plan de travail, buffet décoratif dans le salon, desserte pour un repas sur le pouce entre amis et table d’appoint. Elle est totalement intégrée dans la vie de l’appartement.
Une porte coulissante sépare la chambre du reste de l’appartement lorsque la propriétaire reçoit, mais son envie véritable est de « voir l’extérieur en se levant comme en se couchant ». Au sol, on retrouve le même parquet que dans tout le logement : du chêne clair massif.
« Brut vernis mat », commente l’architecte, « pour conserver l’aspect originel du bois. »
« Brut vernis mat », commente l’architecte, « pour conserver l’aspect originel du bois. »
La salle de bains a été agrandie et surélevée afin de la séparer du reste de l’appartement mais aussi de créer la pente nécessaire à l’évacuation. La bichromie de la pièce reste dans l’esprit de sobriété du reste de l’aménagement. Au sol, de l’ardoise grise que l’on retrouve en rappel sur la tablette du lavabo.
« Nous avons joué le contraste entre les horizontaux aux tons sombres et les verticaux restés blancs. »
« Nous avons joué le contraste entre les horizontaux aux tons sombres et les verticaux restés blancs. »
Astuce de l’architecte : « profitez des contraintes ». Les conduites encastrées des robinets peuvent servir à créer des alcôves où seront rangés les produits de toilette. Exit les suspensions à ventouse peu esthétiques et nids à moisissures.
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Ensemble, ils ont décidé que l’appartement serait conçu de manière à ce que la lumière de la terrasse baigne chaque recoin. L’idée du pseudo loft, modulable à l’envi grâce à des portes vitrées coulissantes, s’est alors imposée.