Maisons de campagne
Visites Privées
Visite Privée : Un cabanon transformé en bastide dans le Luberon
Bienvenue dans cette maison de vacances provençale où se mêlent de manière subtile l’ancien et le contemporain
Sabine, son mari Daniel, architecte, et leurs trois filles, Matilda, onze ans, Faustine, huit ans, et Antonia, quatre ans, vivent à Marseille. Pendant les vacances, toute la famille se retrouve dans cette bastide d’une superficie de 280 m² située sur la commune de Vaugines, un petit village à quelques kilomètres de Lourmarin. « Mes parents ont acheté cette maison dans les années 1970. À l’origine, il s’agissait d’un simple petit cabanon qui a été agrandi au fur et à mesure. On a du mal à imaginer aujourd’hui que la structure de départ ne faisait que 60 m² », explique Sabine.
Coup d’œil
Qui habite ici : Sabine Viard, son mari Daniel et leurs trois filles
Emplacement : à Vaugines, dans le Luberon
Superficie : 280 m² habitables et 2 hectares de terrain
Architecte d’intérieur : Sabine Viard
Photos : luis Alvarez
Coup d’œil
Qui habite ici : Sabine Viard, son mari Daniel et leurs trois filles
Emplacement : à Vaugines, dans le Luberon
Superficie : 280 m² habitables et 2 hectares de terrain
Architecte d’intérieur : Sabine Viard
Photos : luis Alvarez
Les parents de Sabine ont rapidement entamé une série de travaux en construisant une première extension. Agrandi plusieurs fois, le lieu a ainsi considérablement évolué au fil des années. « L’idée était de rester dans la continuité du cabanon. Tout a donc été construit avec des matériaux typiques de la région en s’inspirant des anciennes bastides du Luberon », explique Sabine.
Un bâtiment supplémentaire, imaginé par Daniel, a été créé il y a environ quatre ans. Ce nouvel édifice, d’une superficie de 40 m², est situé à l’arrière de la maison. Il accueille une cuisine, un salon et deux chambres. « Nous étions un peu trop à l’étroit lorsque toute la famille était réunie, car nous sommes treize, bientôt quatorze ! L’idée était de créer un espace complètement indépendant qui s’intègre parfaitement, à tel point qu’il est aujourd’hui difficile de distinguer la structure originelle », explique Sabine.
Un bâtiment supplémentaire, imaginé par Daniel, a été créé il y a environ quatre ans. Ce nouvel édifice, d’une superficie de 40 m², est situé à l’arrière de la maison. Il accueille une cuisine, un salon et deux chambres. « Nous étions un peu trop à l’étroit lorsque toute la famille était réunie, car nous sommes treize, bientôt quatorze ! L’idée était de créer un espace complètement indépendant qui s’intègre parfaitement, à tel point qu’il est aujourd’hui difficile de distinguer la structure originelle », explique Sabine.
« Nous voulions mettre en valeur l’espace existant et faire entrer au maximum la nature à l’intérieur de la maison en travaillant sur le choix des ouvertures, notamment dans le dernier bâtiment créé, avec une chambre disposant d’une fenêtre sur chaque façade », ajoute-t-elle.
Autour de la maison s’étendent des champs de vignes et d’oliviers ainsi qu’une pinède. C’est là qu’un petit appentis d’une superficie de 35 m² a récemment été transformé en chambre indépendante avec une petite salle de bains attenante.
Autour de la maison s’étendent des champs de vignes et d’oliviers ainsi qu’une pinède. C’est là qu’un petit appentis d’une superficie de 35 m² a récemment été transformé en chambre indépendante avec une petite salle de bains attenante.
Reliant le hangar à la maison, une terrasse couverte permet de déjeuner à l’ombre en été tout en profitant de la vue sur le jardin. Elle a été aménagée avec une grande table en bois et métal réalisée sur mesure et des bancs en béton qui s’associent à une série de chaises contemporaines. Sur le mur, un grand miroir chiné aux Puces de Marseille apporte une touche originale et sophistiquée à cet espace extérieur. Comme dans toutes les pièces de la maison, un sol en béton gris se marie avec des murs peints à la chaux.
Devant la bâtisse, différents niveaux de murets en pierre, datant pour certains du XIXᵉ siècle, mènent jusqu’à une ancienne aire de battage du blé. Matilda, Faustine et Antonia y ont installé une petite cabane où elles aiment se retrouver pour jouer pendant des heures.
« Nous avons aménagé nous-même tout le jardin. Au départ, il était dans un très mauvais état. Il a donc fallu redéfinir tout le paysage », explique Sabine.
Dans la cour et le jardin, de grands chênes verts, des pins et des cyprès ont élu domicile. Les propriétaires ont privilégié les variétés de la région, telles que des oliviers, des buis ou des lauriers-roses… « Nous avons encore aujourd’hui un champ d’oliviers créé il y a vingt ans. Cela nous permet d’élaborer notre propre huile d’olive ! »
Dans la cour et le jardin, de grands chênes verts, des pins et des cyprès ont élu domicile. Les propriétaires ont privilégié les variétés de la région, telles que des oliviers, des buis ou des lauriers-roses… « Nous avons encore aujourd’hui un champ d’oliviers créé il y a vingt ans. Cela nous permet d’élaborer notre propre huile d’olive ! »
« Nous sommes souvent nombreux dans cette grande maison. L’été, nous aimons tous nous retrouver au bord de la piscine pour feuilleter un livre, prendre un thé ou tout simplement discuter en famille ou entre amis. Le vaste espace extérieur, doté de multiples recoins, nous offre également la possibilité de nous isoler pour faire une sieste sur une chaise longue ou sous l’ombre d’un pin, dans la pinède »,raconte l’architecte d’intérieur.
Sabine a imaginé toute la décoration des lieux en mariant matériaux traditionnels et contemporains, tels que béton brut et métal, associés à des objets chinés et quelques pièces de mobilier de grands noms du design.
Le salon d’une blancheur immaculée tranche avec le sol en béton ciré gris anthracite. Devant la cheminée bâtie sur mesure à partir d’un modèle d’époque, Sabine a choisi deux canapés et une paire de fauteuils Ghost signés Paola Navone pour Gervasoni, qu’elle a associés à une table basse en zinc chinée dans les brocantes de la région. « Très agréable en été comme en hiver, le salon offre une vue spectaculaire sur le champ de vignes et sur une petite colline recouverte de pins du Mont-Cenis », précise Sabine.
Le salon d’une blancheur immaculée tranche avec le sol en béton ciré gris anthracite. Devant la cheminée bâtie sur mesure à partir d’un modèle d’époque, Sabine a choisi deux canapés et une paire de fauteuils Ghost signés Paola Navone pour Gervasoni, qu’elle a associés à une table basse en zinc chinée dans les brocantes de la région. « Très agréable en été comme en hiver, le salon offre une vue spectaculaire sur le champ de vignes et sur une petite colline recouverte de pins du Mont-Cenis », précise Sabine.
Au-dessus d’une série de plateaux en argent provenant d’Égypte trône un tableau ancien chiné aux Puces de Vanves.
« Mon frère Vincent passait beaucoup de temps à chiner aux Puces ou dans les salles de vente, à Drouot. Il a notamment acheté ce tableau aux couleurs sombres, patinées par le temps, qui forme un contraste avec la blancheur de cette pièce », ajoute-t-elle.
« Mon frère Vincent passait beaucoup de temps à chiner aux Puces ou dans les salles de vente, à Drouot. Il a notamment acheté ce tableau aux couleurs sombres, patinées par le temps, qui forme un contraste avec la blancheur de cette pièce », ajoute-t-elle.
Dans l’espace salle à manger, une niche creusée dans l’épaisseur du mur accueille une série d’œuvres d’art et d’objets de décoration en bois.
Ici, une grande table en bois et métal, réalisée sur mesure par un ferronnier de la région, s’associe à une série de chaises en plastique blanc signée Joe Colombo.
Ici, une grande table en bois et métal, réalisée sur mesure par un ferronnier de la région, s’associe à une série de chaises en plastique blanc signée Joe Colombo.
Sobre et épurée, la cuisine a été aménagée avec un plan de travail en béton qui s'étend sur toute la longueur du mur, se mariant avec des éléments blancs provenant de chez Ikea.
Une ancienne table de couvent en bois chinée à L'Isle-sur-la-Sorgue complète le décor.
De l'autre côté de la pièce, une petite cheminée d'origine, qui était présente dans le cabanon, a été conservée à l'identique.
Une ancienne table de couvent en bois chinée à L'Isle-sur-la-Sorgue complète le décor.
De l'autre côté de la pièce, une petite cheminée d'origine, qui était présente dans le cabanon, a été conservée à l'identique.
Sur l’évier en marbre trouvé chez un marchand de matériaux anciens, un pot en terre cuite typique du Luberon et un ancien mortier en pierre accueillent aubergines, tomates cœur de bœuf, basilic, sauge et persil frais.
Située au rez-de-chaussée de la maison, cette salle de douche au look épuré a été réalisée avec un marbre gris mat au look ultracontemporain.
Dans la chambre de Sabine et Marc, au premier étage du petit cabanon, une série de matériaux naturels comme la pierre, le bois ancien ou le lin sont à l’honneur. Cette pièce sous les toits a été aménagée de façon très sobre, avec des pièces de mobilier créant une ambiance douce et poétique.
À gauche, un grand placard réalisé en bois ancien et en grillage, offre un espace de rangement pour accueillir les vêtements du couple. Faisant écho à la structure de la toiture apparente, une tête de lit en bois patiné par le temps s’associe à deux tables de chevet minimalistes chinées dans les brocantes de la région. Sur le mur, au-dessus du lit, deux bâtons de bois flotté permettent de suspendre des luminaires de la marque Tsé & Tsé.
À gauche, un grand placard réalisé en bois ancien et en grillage, offre un espace de rangement pour accueillir les vêtements du couple. Faisant écho à la structure de la toiture apparente, une tête de lit en bois patiné par le temps s’associe à deux tables de chevet minimalistes chinées dans les brocantes de la région. Sur le mur, au-dessus du lit, deux bâtons de bois flotté permettent de suspendre des luminaires de la marque Tsé & Tsé.
La salle de bains attenante dispose d’une douche et d’un large lavabo en béton aux allures d’abreuvoir qui tranchent avec le style sophistiqué du miroir baroque en bois peint et de l’ancien lustre à pampilles.
Dans la chambre de Matilda, l’une des filles de Sabine, un lit en fer datant du XIXᵉ siècle, chiné par les parents de Sabine dans les années 70, s’associe à un tableau aux tons roses acheté aux Puces de Vanves. « Cette chambre à l’ambiance cosy située dans la partie neuve de la maison offre une belle vue sur les chênes verts de la cour ainsi que sur la pinède et l’aire de battage du blé », précise Sabine.
Au-dessus d’une ancienne table en bois chinée dans une brocante à L’Isle-sur-la-Sorgue, une niche, typique de cette région, a été creusée dans le mur pour faire office d’étagère et accueillir une série de livres.
Sur le mur, à gauche, on aperçoit différents traits au crayon indiquant la mesure de la taille des enfants de la famille de génération en génération !
Sur le mur, à gauche, on aperçoit différents traits au crayon indiquant la mesure de la taille des enfants de la famille de génération en génération !
Au premier étage de la maison, dans la chambre de Sandra, la sœur de Sabine, une décoration aux tons clairs a été imaginée. Ici aussi, des murs blancs et gris, peints à la chaux, se marient avec un sol en béton.
Une ancienne chaise métallique circulaire dotée d’une peinture blanche patinée par le temps s’associe à deux porte-bonheur en argent datant du XIXᵉ siècle, rapportés d’un voyage en Sicile. Malgré son confort contemporain, cette maison a su garder le charme des bastides d’antan !
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette bastide ?
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La maison a été achetée par les parents de Sabine pour en faire leur résidence secondaire. Datant du XIXᵉ siècle, le cabanon d’origine, d’une superficie de 60 m², s’étendait sur deux niveaux. Le petit bâtiment, complètement à l’abandon, a été entièrement rénové. Aujourd’hui, c’est là que se situe la cuisine principale avec, à l’étage, la vaste chambre de Sabine et Daniel.