Visite Privée : Un petit jardin urbain devenu clairière sauvage
Retour sur ce jardin présenté à l’occasion du RHS Chelsea Flower Show comme oasis de nature en plein cœur de la ville
On se croirait dans le parc national des Yorkshire Dales, mais nous sommes ici dans le centre de Londres. Ce jardin d’exposition a été aménagé en quelques semaines sur une petite parcelle entourée de jungle urbaine. Son concepteur, Mark Gregory, vous donne les clés pour reproduire cet effet.
Dans son cadre boisé, le jardin accueille un ruisseau, un cabanon en pierre, un mini-pâturage à l’herbe grasse et un potager fleuri.
Des murs de roche calcaire divisent cette prairie sauvage et isolent le cabanon, avec son jardin aux accents romantiques façon cottage.
Des murs de roche calcaire divisent cette prairie sauvage et isolent le cabanon, avec son jardin aux accents romantiques façon cottage.
À l’arrière du jardin se trouve une zone boisée. Le paysagiste a fait entrer mélèzes, sureaux et noisetiers pour créer un espace luxuriant qui accueille la faune locale. Ce décor digne de Dame Nature offre un habitat de choix aux oiseaux et insectes.
Du fond de ce petit coin de bois déboule un ruisseau. Son énergie et son chant donnent encore plus de vie au jardin.
« J’aime particulièrement observer le mouvement de l’eau qui se jette dans le ruisseau », raconte Mark Gregory. « Je n’arrive pas à mettre de mots sur l’énergie que cela traduit. Et nous ne sommes pas les seuls à en profiter. Tous les jours, un merle nous rend visite. Il vient s’y désaltérer et s’y baigner. »
Du fond de ce petit coin de bois déboule un ruisseau. Son énergie et son chant donnent encore plus de vie au jardin.
« J’aime particulièrement observer le mouvement de l’eau qui se jette dans le ruisseau », raconte Mark Gregory. « Je n’arrive pas à mettre de mots sur l’énergie que cela traduit. Et nous ne sommes pas les seuls à en profiter. Tous les jours, un merle nous rend visite. Il vient s’y désaltérer et s’y baigner. »
Un coin terrasse très simple, partiellement couvert, est installé sous la protection du cabanon. Ce havre de paix invite à s’asseoir un instant pour observer les lieux.
Le mur du cabanon et la haie verdoyante délimitent l’espace de part et d’autre. Le toit en pente et la glycine participent eux aussi à cette impression d’intimité et de tranquillité.
Le mur du cabanon et la haie verdoyante délimitent l’espace de part et d’autre. Le toit en pente et la glycine participent eux aussi à cette impression d’intimité et de tranquillité.
« J’ai planté le jardin en m’inspirant du style cottage », explique Mark Gregory. « Il joint l’utile à l’agréable. » L’avant du cabanon en est un magnifique exemple. Ce patchwork coloré abrite autant de légumes que de fleurs.
« Lorsqu’on a un espace restreint, on peut ne garder que le meilleur si l’on s’y prend bien », affirme le paysagiste. « Le fraisier des bois constitue une jolie frontière naturelle, à côté de l’érigéron foisonnant ou de l’alchémille. »
« Les plantes telles que les fines herbes méritent leur place pour leurs vertus répulsives, leur belle apparence et leur bon goût », poursuit-il. « Les aliments comme les fèves sont aussi à inviter au jardin : elles donnent de belles fleurs et se récoltent très facilement le moment voulu. Elles composent également un beau tableau surplombé de somptueux lupins, pieds-d’alouette et ancolies, les incontournables des jardins anglais. »
« Les plantes telles que les fines herbes méritent leur place pour leurs vertus répulsives, leur belle apparence et leur bon goût », poursuit-il. « Les aliments comme les fèves sont aussi à inviter au jardin : elles donnent de belles fleurs et se récoltent très facilement le moment voulu. Elles composent également un beau tableau surplombé de somptueux lupins, pieds-d’alouette et ancolies, les incontournables des jardins anglais. »
L’espace à l’arrière est particulièrement verdoyant. Selon Mark Gregory il est tout à fait possible de recréer un tel style dans un petit jardin de ville.
« Ce qu’il faut savoir à propos des jardins, c’est qu’ils font précisément ce que vous leur demandez. Si vous avez envie d’une petite note sauvage, faites-vous plaisir. C’est tout à fait possible, y compris en milieu urbain. »
« Vous pouvez planter un mélange de type jachère fleurie sur votre pelouse et vous tourner vers la version “domestiquée” des plantes et fleurs les plus sauvages. »
« Je vous conseille par exemple le cerfeuil sauvage (Anthriscus sylvestris), la digitale pourpre ou blanche (Digitalis purpurea ou albiflora) et l’ancolie commune Aquilegia vulgaris, moins dominantes que leurs cousines à l’état sauvage. »
« Ce qu’il faut savoir à propos des jardins, c’est qu’ils font précisément ce que vous leur demandez. Si vous avez envie d’une petite note sauvage, faites-vous plaisir. C’est tout à fait possible, y compris en milieu urbain. »
« Vous pouvez planter un mélange de type jachère fleurie sur votre pelouse et vous tourner vers la version “domestiquée” des plantes et fleurs les plus sauvages. »
« Je vous conseille par exemple le cerfeuil sauvage (Anthriscus sylvestris), la digitale pourpre ou blanche (Digitalis purpurea ou albiflora) et l’ancolie commune Aquilegia vulgaris, moins dominantes que leurs cousines à l’état sauvage. »
Les bosquets d’aubépine permettent de délimiter un jardin avec de jolis effets de volume. C’est un moyen facile d’apporter un peu de nature sauvage à l’extérieur. Elle peut être taillée en haie ou laissée plus libre comme ici.
Un petit portail et un chemin invitent le visiteur à s’approcher.
« Je me plais à penser que nous avons apporté ici un peu de l’âme du Yorkshire », conclut Mark Gregory.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ce jardin ?
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Trouvez le bon paysagiste pour votre projet
« Je me plais à penser que nous avons apporté ici un peu de l’âme du Yorkshire », conclut Mark Gregory.
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Événement : RHS Chelsea Flower Show 2018
Jardin : Welcome to Yorkshire
Paysagiste : Mark Gregory de chez Landform
Prix reçus : Médaille d’or ; Meilleure construction ; Prix du Public
Le jardin paysager Welcome to Yorkshire, imaginé par Mark Gregory, a reçu non pas une mais trois médailles à l’occasion de cette édition annuelle du RHS Chelsea Flower Show ! Lorsque l’on voit ces photos, on comprend aisément pourquoi.
Dans un espace relativement restreint, Mark Gregory est parvenu à recréer un paysage digne des Yorkshire Dales. Il en a transposé la beauté et la belle énergie en plein cœur de Londres.