Tour du monde
Visites Privées
Visite Privée : Une maison avec vue sur une île néo-zélandaise
Cette maison a tiré parti de son emplacement exceptionnel grâce à un assemblage modulaire
L’expression « entre le marteau et l’enclume » décrit parfaitement la situation de cette maison. Perchée au bord d’une falaise sur la magnifique île de Waiheke, à 40 minutes en ferry de la ville d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, la construction surélevée se caractérise, de l’autre côté, par un énorme arbre d’une espèce protégée : le pōhutukawa. Considéré comme l’arbre de Noël néo-zélandais, il fleurit au début de l’été (c’est-à-dire début décembre) et arbore des fleurs d’un rouge soyeux qui annonce l’arrivée imminente du Père Noël.
Les maîtres des lieux ont chargé la société de design et de construction Box Living de bâtir une maison et son dortoir séparé pour profiter de la vue spectaculaire sur l’océan. Ils souhaitaient jouir d’une retraite à l’atmosphère décontractée, où les matériaux seraient sans prétention et faciles à entretenir pour passer leurs vacances d’été à pêcher dans leur canot au cœur de la baie située en dessous de la maison – et cuisiner leurs prises du jour au barbecue – plutôt qu’à repeindre les façades ou à tondre la pelouse !
Coup d’œil
Emplacement : île de Waiheke, Nouvelle-Zélande
Superficie : 150 m² (bâtiment principal) + 30 m² (dortoir) ; 3 chambres, 2 salles de bains (bâtiment principal)
Anecdote : Le principal espace à vivre de la maison s’enroule autour d’un arbre protégé.
Architecte : Box Living
Une surprise à l’intérieur : La maison est totalement dépourvue de plaques de plâtre. Tout est revêtu de contreplaqué.
Le point de vue de l’architecte : « Construire sur une île peut coûter cher. Le concept d’une structure modulaire standard a permis d’économiser et de faire un bon usage des matériaux préfabriqués. »
Photos : Emma-Jane Hetherington
Les maîtres des lieux ont chargé la société de design et de construction Box Living de bâtir une maison et son dortoir séparé pour profiter de la vue spectaculaire sur l’océan. Ils souhaitaient jouir d’une retraite à l’atmosphère décontractée, où les matériaux seraient sans prétention et faciles à entretenir pour passer leurs vacances d’été à pêcher dans leur canot au cœur de la baie située en dessous de la maison – et cuisiner leurs prises du jour au barbecue – plutôt qu’à repeindre les façades ou à tondre la pelouse !
Coup d’œil
Emplacement : île de Waiheke, Nouvelle-Zélande
Superficie : 150 m² (bâtiment principal) + 30 m² (dortoir) ; 3 chambres, 2 salles de bains (bâtiment principal)
Anecdote : Le principal espace à vivre de la maison s’enroule autour d’un arbre protégé.
Architecte : Box Living
Une surprise à l’intérieur : La maison est totalement dépourvue de plaques de plâtre. Tout est revêtu de contreplaqué.
Le point de vue de l’architecte : « Construire sur une île peut coûter cher. Le concept d’une structure modulaire standard a permis d’économiser et de faire un bon usage des matériaux préfabriqués. »
Photos : Emma-Jane Hetherington
La maison reprend l’allure sans fioritures du bach – un terme d’argot néo-zélandais qui désigne les habitations de fortune utilisées par les célibataires (« bachelors ») pendant les périodes de chasse et de pêche. Le revêtement extérieur consiste en une combinaison de planches et de tasseaux en cèdre, faciles d’entretien, et de métal noir ondulé. La palette de couleurs permet à la maison de se fondre dans le décor. Les jointures et fixations ont été choisies avec soin pour apporter une touche contemporaine qui tempère le charme rustique de l’ensemble des matériaux.
Une touche de jaune inattendue sur la porte d’entrée crée un accueil chaleureux.
Les persiennes en verre déclinent les couleurs de l’arc-en-ciel. Non seulement elles attirent le regard à l’extérieur, mais elles projettent également un arc-en-ciel de lumière à l’intérieur comme une « œuvre d’art ».
Conçue sous forme modulaire, la maison n’a produit, lors de sa conception, que peu de chutes et de déchets à jeter. Avec ses murs en contreplaqué et en l’absence de plaques en plâtre, aucun professionnel maniant des matériaux humides, comme les peintres ou plâtriers, n’a été requis pour terminer le travail. Aussi, la construction sur l’île s’est révélée être meilleur marché. Le sol en aggloméré est une option peu coûteuse qui renvoie, à nouveau, au concept néo-zélandais du bach.
La déco intérieure a presque quelque chose de scandinave, avec cette association de bois clair et élégant et de meubles à l’empiétement discret. Dans la cuisine, un dosseret en carrelage noir affiche une version moderne du style rétro des années 50. « On peut accéder aux placards des deux côtés de l’îlot, ce qui a grandement facilité l’installation de la table », nous explique le P.D.G. de Box Living, Dan Heyworth.
Les rayonnages ouverts accentuent le style décontracté de l’habitation tandis que les coupes en céramique qu’on y a exposées apportent une note de couleur.
La principale pièce à vivre, revêtue de contreplaqué, est douillette et intime et tourne le dos à la vue spectaculaire sur l’océan pour lui préférer le pōhutukawa. La fenêtre à glissières est positionnée de façon à encadrer l’arbre qui devient une œuvre d’art naturelle.
Cette bibliothèque double face accueille des livres, des jeux de société et une télé, mais sert aussi de séparation entre le coin salon et la cuisine/salle à manger. « Les éléments encastrés tels que les fenêtres à coussièges, les étagères et les bancs de jardin sont la preuve que ces maisons aménagées pour le week-end ne requièrent que le strict minimum en matière de meubles », explique Dan Heyworth.
Le pōhutukawa se trouvait à un emplacement gênant au milieu du site de construction. Les architectes ont relevé ce défi en utilisant l’arbre comme point focal et en traçant le plan de la maison en conséquence.
La maison est reliée au dortoir par une passerelle en bois qui recouvre une rigole et crée un lien fort avec l’environnement extérieur. « Nous avons introduit un élément ludique : c’est un peu comme un petit pont qui relie les deux parties de la maison », dit Dan Heyworth.
Baignée de soleil de la cave au grenier, la maison s’ouvre aux fraîches brises marines. En hiver, on se réchauffe au feu de bois. Un plafond en pente agrandit l’espace.
Avec la texture du contreplaqué et la fenêtre qui encadre le pōhutukawa, nul besoin d’œuvres d’art aux murs. Cette carte marine des environs suffit amplement.
Dans cette chambre, un banc encastré crée un coin douillet au soleil, où s’installer pour lire un livre. Des placards toute hauteur fournissent de grands espaces de rangement.
Cernées de bois de toutes parts, les persiennes colorées apportent une touche de fantaisie au décor. Elles sont parfaites pour une maison de vacances au look décontracté.
Le grain du bois apporte une riche texture à la pièce, tandis que la lumière qui passe à travers les persiennes bariolées ajoute une petite touche colorée.
La salle de bains en contreplaqué, avec ses encoches en guise de poignées, affiche un style dépouillé et sans fioritures. De hautes fenêtres à claire-voie permettent à l’extérieur d’envahir la pièce.
Les propriétaires voulaient absolument que cette maison leur permette de communier avec la nature, pour se déconnecter de leur vie urbaine.
Le pont qui conduit jusqu’au petit dortoir jouit d’une superbe vue.
Grâce à l’emplacement privilégié de la maison, l’horizon se déroule aussi loin que porte le regard. La maison bénéficie d’une vue à 180 degrés sur l’océan.
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