Visite Privée : Une maison de vacances facile à vivre sur l'île de Ré
Roberta et sa famille se sont concoctés un havre de paix chic et décontracté en bord de mer
Quand ils n’avaient pas d’enfants, Roberta et son mari Frédéric parcouraient le monde pendant leurs congés. Avec leurs trois garçons, ils découvrent l’île de Ré le temps d’un été, par l’intermédiaire d’amis. Ils ont un vrai coup de cœur pour cet endroit, si bien que le couple acquiert, au centre du bourg des Portes-en-Ré, une petite réthaise des années 50, nichée au fond d’une venelle. La bâtisse, en très mauvais état, doit être largement remaniée, ce qui nécessite un an de travaux et l’intervention de deux architectes : Anne Deniel pour le gros œuvre et Silvia Girardi pour l’aménagement intérieur. Quant à Roberta, elle ne perd pas l’occasion d’exercer ses talents de professionnelle de l’agencement sur mesure pour sublimer son intérieur. Elle imagine des pièces faciles à vivre et à entretenir, en optimisant au maximum les petits espaces. La décoration, simple et raffinée, évoque l’ambiance des vacances en famille sur l’île…
Coup d’œil
Qui habite ici : C’est la maison de vacances de Roberta Becherucci, son époux Frédéric et leurs trois garçons (17, 15 et 13 ans).
Emplacement : Les Portes-en-Ré, le dernier village tout au bout de l’île de Ré
Superficie : maison 140 m², terrasse 50 m²
Architecte : Anne Deniel, une architecte de l’île, s’est occupée du gros œuvre. Silvia Girardi, une architecte italienne, amie de la famille, a délivré ses précieux conseils pour optimiser l’aménagement intérieur.
Architecte d’intérieur : Roberta Becherucci, professionnelle de la conception et de l’aménagement sur mesure, notamment de cuisines haut de gamme, à Paris
Budget : 120 000 euros pour le gros œuvre et 30 000 euros pour la déco, tout compris (cuisine, placards, luminaires, sanitaires…)
Anecdote : « La première fois que nous sommes partis en famille sur l’île de Ré », raconte Roberta, « mon mari m’a demandé tout à coup en voiture si j’avais pensé aux bottes pour les enfants, sous-entendant qu’il allait sûrement pleuvoir. Nous n’avons pas eu une goutte de pluie et la destination nous a vraiment tapés dans l’œil ! »
Photos : Julien Dominguez
Coup d’œil
Qui habite ici : C’est la maison de vacances de Roberta Becherucci, son époux Frédéric et leurs trois garçons (17, 15 et 13 ans).
Emplacement : Les Portes-en-Ré, le dernier village tout au bout de l’île de Ré
Superficie : maison 140 m², terrasse 50 m²
Architecte : Anne Deniel, une architecte de l’île, s’est occupée du gros œuvre. Silvia Girardi, une architecte italienne, amie de la famille, a délivré ses précieux conseils pour optimiser l’aménagement intérieur.
Architecte d’intérieur : Roberta Becherucci, professionnelle de la conception et de l’aménagement sur mesure, notamment de cuisines haut de gamme, à Paris
Budget : 120 000 euros pour le gros œuvre et 30 000 euros pour la déco, tout compris (cuisine, placards, luminaires, sanitaires…)
Anecdote : « La première fois que nous sommes partis en famille sur l’île de Ré », raconte Roberta, « mon mari m’a demandé tout à coup en voiture si j’avais pensé aux bottes pour les enfants, sous-entendant qu’il allait sûrement pleuvoir. Nous n’avons pas eu une goutte de pluie et la destination nous a vraiment tapés dans l’œil ! »
Photos : Julien Dominguez
Confidentielles et charmantes, les petites maisons des centres-bourgs de Ré se massent les unes contre les autres pour échapper à la morsure du vent. Pour y accéder, on emprunte des venelles piétonnes, à l’instar de celle qui conduit à la propriété de Roberta et de sa famille. Au bout de l’impasse, on est déjà en vacances ! La réthaise vétuste, fruit d’une division de propriété à la suite d’une succession, a dû subir de lourds travaux de rénovation.
L’ancienne courette de gravier, entourée par de vieux murs de pierre, a été transformée en agréable terrasse. Nombreuses sont les maisons de l’île de Ré à être dépourvues d’extérieurs et Roberta est consciente de sa chance. Elle adore d’ailleurs y prendre ses petits déjeuners au calme et au soleil. « Ce sont de vrais moments privilégiés pendant les vacances ! », avoue-t-elle.
La terrasse exiguë a été optimisée grâce aux talents du paysagiste Pierre-Alexandre Risser, un ami de la famille. Une originale voile d’ombrage, conçue par une société locale à partir de câbles de marine sur lesquels coulisse une toile, protège aux heures chaudes un salon de jardin Fermob. Un grand banc-coffre dissimule la réserve de bois pour la cheminée.
La maison est surélevée par rapport à la voie publique, une particularité architecturale imposée par l’urbanisme de l’île de Ré. Le niveau originel de la cour en témoigne. Le paysagiste s’est servi de cette différence de niveau pour planter le contrebas de la terrasse de prunus qui l’emplissent de verdure.
L’autre côté de la terrasse est agrémenté de végétation de type bord de mer qui donne tout de suite l’impression d’être en vacances.
Voile d’ombrage : Amer, à Ars-en-Ré
La terrasse exiguë a été optimisée grâce aux talents du paysagiste Pierre-Alexandre Risser, un ami de la famille. Une originale voile d’ombrage, conçue par une société locale à partir de câbles de marine sur lesquels coulisse une toile, protège aux heures chaudes un salon de jardin Fermob. Un grand banc-coffre dissimule la réserve de bois pour la cheminée.
La maison est surélevée par rapport à la voie publique, une particularité architecturale imposée par l’urbanisme de l’île de Ré. Le niveau originel de la cour en témoigne. Le paysagiste s’est servi de cette différence de niveau pour planter le contrebas de la terrasse de prunus qui l’emplissent de verdure.
L’autre côté de la terrasse est agrémenté de végétation de type bord de mer qui donne tout de suite l’impression d’être en vacances.
Voile d’ombrage : Amer, à Ars-en-Ré
Quand Roberta n’est pas sur l’île, elle aménage des cuisines haut de gamme pour ses clients parisiens. Il nous tarde de découvrir les aménagements qu’elle a retenus dans sa maison de vacances. « J’imaginais une cuisine ouverte sur la pièce de vie, avec un bar. Je souhaitais une pièce très claire et esthétique parce qu’elle est ouverte et que j’aime les cuisines », plaisante-t-elle. « Enfin je tenais à quelque chose de très facile d’entretien. »
La simplicité épurée, l’efficacité et les belles matières sont au rendez-vous. Le mobilier en medium laqué blanc mat, sans poignées, est à la fois esthétique et résistant. Les meubles ont été fabriqués sur mesure par la société italienne Gruppo Servizi, avec laquelle Roberta a l’habitude de travailler.
La simplicité épurée, l’efficacité et les belles matières sont au rendez-vous. Le mobilier en medium laqué blanc mat, sans poignées, est à la fois esthétique et résistant. Les meubles ont été fabriqués sur mesure par la société italienne Gruppo Servizi, avec laquelle Roberta a l’habitude de travailler.
« C’est une cuisine de maison de vacances », dit-elle. « Je ne voulais pas quelque chose de trop compliqué ni de trop sophistiqué. » Néanmoins, en bonne professionnelle, Roberta a conçu une cuisine en U bien pratique avec des zones lavage, cuisson et préparation distinctes et accessibles juste en se retournant.
De façon classique, la vaisselle est placée à côté de l’évier et de grands coulissants à la fermeture amortie ont été placés sous le plan de cuisson et sous le bar pour fournir beaucoup de rangement à proximité.
De façon classique, la vaisselle est placée à côté de l’évier et de grands coulissants à la fermeture amortie ont été placés sous le plan de cuisson et sous le bar pour fournir beaucoup de rangement à proximité.
Question confort, la grande fenêtre procure une vue agréable et beaucoup de clarté à la pièce en dépit des plafonds assez bas. Elle donne directement sur la terrasse et sa verdure luxuriante. « C’est très agréable de cuisiner ici », ajoute Roberta en riant. Et d’expliquer qu’elle est certes la spécialiste de la conception, mais que le chef de la famille est Frédéric, son mari, « un très bon cuisinier du reste », précise-t-elle.
Pour faciliter l’entretien de la cuisine, Roberta a opté pour une crédence et un plan de travail d’une matière peu commune. Il s’agit d’un porphyre de Vénétie, une roche volcanique dont la surface a été sablée. « Comme le granit du Zimbabwe, c’est une pierre qui ne craint vraiment rien en cuisine, même pas l’acide. J’affectionne son aspect moucheté et ses reflets marron, prune et gris. »
Pour faciliter l’entretien de la cuisine, Roberta a opté pour une crédence et un plan de travail d’une matière peu commune. Il s’agit d’un porphyre de Vénétie, une roche volcanique dont la surface a été sablée. « Comme le granit du Zimbabwe, c’est une pierre qui ne craint vraiment rien en cuisine, même pas l’acide. J’affectionne son aspect moucheté et ses reflets marron, prune et gris. »
La table à manger au plateau de chêne et piétement métallique a été dessinée par Roberta et fabriquée en Italie, comme les bancs qui l’accompagnent. Le coin repas a été conçu pour dix convives parce que la famille partage souvent ses vacances avec une autre famille de cinq personnes.
Lors de ces vacances entre amis, la zone bar devient très conviviale et l’on aime à se retrouver pour discuter dans ce coin, à la lumière des deux grandes suspensions en verre signées par Michele de Lucchi.
Détail d’aménagement intéressant, le bar est surélevé du côté pièce à vivre. « C’est très pratique pour dissimuler en partie la cuisine quand on est au salon. Si quelques assiettes sales traînent sur le plan de travail, on ne les voit pas. »
Détail d’aménagement intéressant, le bar est surélevé du côté pièce à vivre. « C’est très pratique pour dissimuler en partie la cuisine quand on est au salon. Si quelques assiettes sales traînent sur le plan de travail, on ne les voit pas. »
Pour casser la froideur d’une cuisine blanche et rectiligne, Roberta a joué sur des finitions bois qui apportent de la chaleur. Le sol du rez-de-chaussée, cuisine comprise, a été habillé d’un plancher en chêne blanchi car son mari y tenait beaucoup. Le même bois a servi à faire ces casiers à bouteilles, le dessus du bar et le plateau de la table à manger.
Roberta est assez fière de son entrée secrète qui mène à la buanderie. Elle l’a traitée comme une porte de placard et ainsi n’a pas même perdu la profondeur qu’il aurait fallu pour faire une cloison !
La buanderie contient un lave-linge, un sèche-linge et un ballon d’eau chaude pour alimenter la cuisine. Sur l’île de Ré, il n’y a pas de gaz de ville, si bien que tout est électrique, y compris le chauffage de la maison. Le rez-de-chaussée est équipé d’un plancher chauffant tandis que des convecteurs prennent le relais à l’étage.
La buanderie contient un lave-linge, un sèche-linge et un ballon d’eau chaude pour alimenter la cuisine. Sur l’île de Ré, il n’y a pas de gaz de ville, si bien que tout est électrique, y compris le chauffage de la maison. Le rez-de-chaussée est équipé d’un plancher chauffant tandis que des convecteurs prennent le relais à l’étage.
Le salon est surplombé par un lambris de pin qui couvre le plafond, une concession souhaitée au style réthais. « Nous aurions pu également mettre du pin sur le sol », explique Roberta, « mais le chêne est plus résistant. Nous avons opté pour des matériaux sans souci, pratiques pour une maison de vacances. »
Le salon est simple et chaleureux, tout en teintes douces. Il s’architecture autour d’une cheminée aux formes contemporaines, dont les flancs ont été aménagés en rayonnages par Roberta.
Le salon est simple et chaleureux, tout en teintes douces. Il s’architecture autour d’une cheminée aux formes contemporaines, dont les flancs ont été aménagés en rayonnages par Roberta.
Des dizaines de jeux de société s’empilent sur l’une des étagères en bois de la bibliothèque. « On n’a pas de wi-fi », explique Roberta. « Je n’avais pas envie de gérer l’utilisation des téléphones, des tablettes, etc. En vacances, on fait le break ! Mes fils adorent jouer à Vingt Mille Lieues sous les mers, Voyage au centre de la terre, Carcassonne et Cyclades, un jeu sur la mythologie grecque. On évite Risk parce que ça finit toujours en disputes. »
L’étonnante table basse est une racine de teck que Roberta a achetée à Rungis. Elle est encadrée d’anciens tabourets en bois chinés sur l’île. Les canapés crème sont une récupération de son appartement parisien. Devant la cheminée, une plaque d’aluminium protège le parquet d’éventuelles escarbilles.
L’étonnante table basse est une racine de teck que Roberta a achetée à Rungis. Elle est encadrée d’anciens tabourets en bois chinés sur l’île. Les canapés crème sont une récupération de son appartement parisien. Devant la cheminée, une plaque d’aluminium protège le parquet d’éventuelles escarbilles.
Côté déco, Roberta souhaitait des touches de couleur et son mari plutôt du blanc : ils ont trouvé un délicat compromis (« comme toujours ! ») en peignant le fond des cases de la bibliothèque avec du taupe et du turquoise, une alliance qu’affectionne Roberta et que l’on retrouve ici et là dans la maison.
L’un et l’autre s’entendent à fuir le style marin caricatural. Ils ont opté pour une décoration subtile qui allie ambiance bord de mer et souvenirs de famille. Ainsi le bateau, un bragosso, est un cadeau d’amis fait à son mari qui a longtemps vécu à Venise.
L’un et l’autre s’entendent à fuir le style marin caricatural. Ils ont opté pour une décoration subtile qui allie ambiance bord de mer et souvenirs de famille. Ainsi le bateau, un bragosso, est un cadeau d’amis fait à son mari qui a longtemps vécu à Venise.
Ils ont craqué sur cette petite pintade sur un marché d’Afrique du Sud. Elle trône sur la bibliothèque, encadrée de deux galets blancs.
Les oursins, eux, ont été ramassés par les enfants lors de vacances en Grèce et en Croatie. Le poisson peint sur bois a été ramené de Saint-Briac.
Les oursins, eux, ont été ramassés par les enfants lors de vacances en Grèce et en Croatie. Le poisson peint sur bois a été ramené de Saint-Briac.
Pour ne pas perdre de place, l’escalier à claire-voie qui mène aux chambres a été imbriqué dans la bibliothèque. « C’était la seule manière de conserver un escalier droit », explique Roberta. « La dernière marche est constituée par l’étagère basse de la bibliothèque. » Les marches ont été réalisées en pin lasuré en blanc et la rampe est en fer rouillé. « Facile d’obtenir ce joli effet sur l’île de Ré, où tout rouille très rapidement », précise la propriétaire.
L’étage comprend quatre chambres, deux salles de bains et des toilettes, tout au fond du couloir.
Cette salle de bains est celle des garçons. Le plan vasque est constitué par le même porphyre que la cuisine. Le miroir a été chiné sur l’île. Il est encadré avec d’anciens montants de porte. « J’aime beaucoup l’alliance de l’ancien et du moderne », confesse Roberta.
Cette salle de bains est celle des garçons. Le plan vasque est constitué par le même porphyre que la cuisine. Le miroir a été chiné sur l’île. Il est encadré avec d’anciens montants de porte. « J’aime beaucoup l’alliance de l’ancien et du moderne », confesse Roberta.
La douche est toute simple, pavée de carreaux de faïence de 10 x 10 centimètres. Roberta a craqué sur ce style vintage, moins sophistiqué que les carreaux de métro. Ils étaient plus dans le ton d’une maison de vacances selon elle.
Les chambres des garçons ont toutes les trois la particularité d’avoir des couchages supplémentaires pour les copains invités. Ici, le lit dissimule un lit-tiroir. L’étagère de chêne a été dessinée par Roberta. Les appliques sont signées Flos et les rideaux reprennent l’alliance des couleurs bleu, beige et taupe avec une rayure marine chic.
Rideaux : tissu Designers Guild
Rideaux : tissu Designers Guild
La seconde chambre est aménagée avec des lits superposés dessinés par Silvia Girardi, l’architecte qui a aidé Roberta à concevoir l’intérieur. Ils sont en medium laqué blanc comme la cuisine. Leur échelle est en chêne. Au mur, un lambris rayé fédère habilement ces deux matériaux. Il réinterprète de façon contemporaine les lambris muraux des beaux appartements parisiens dans lesquels Roberta a coutume d’officier.
Voici la troisième chambre des garçons. Celle-ci, dont le plan était en longueur, a été aménagée avec deux lits en file indienne. « C’est très pratique », explique Roberta. « Les garçons s’en servent comme d’un immense canapé. »
La suite parentale, isolée à un bout de l’étage, dispose de sa salle d’eau privative, conçue sur le même modèle que celle des garçons. Seuls changements notoires, le placard intégré et deux appliques au lieu d’une. Le sol a été réalisé en grès cérame de la marque Cotto d’Este.
Dans la chambre parentale, la tête de lit est en medium et chêne et reprend le motif rayé déjà vu chez les garçons. Elle s’ouvre sur le dessus pour créer du rangement et ménage des étagères du côté de Roberta. La table de nuit de son époux est un morceau de tronc que lui a coupé Pierre-Alexandre Risser, le paysagiste.
Au-dessus du lit pavoise un batik ramené de voyage par le couple et tendu sur une structure en bois. « Cela a été une vraie joie d’accrocher enfin ce batik que nous avons ramené spécialement de Bali pour cette chambre », s’émeut encore Roberta. Les moments sensibles d’une lourde rénovation semée d’embûches et à distance ont heureusement laissé place au bonheur des vacances partagées en famille et entre amis, dans cette belle maison dédiée au farniente.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette maison de vacances ?
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