Visite Privée : Une tanière bohème en plein désert pour 7000 $
Loin du tumulte de la vie urbaine, une maison sauvée de l’abandon en plein désert californien
Pour nombre de personnes, le désert est synonyme de chaleur cuisante, soit un endroit qu’il faut fuir à tout prix. Mais pas pour Kathrin et Brian Smirke. Le paysage désertique de Joshua Tree, à deux heures environ de Los Angeles en Californie, les invite à la randonnée, à l’escalade, au camping, tout ça sous un soleil bienfaiteur. Ses habitants, passionnants et passionnés, ont fini de convaincre le couple d’acheter cette cahute en ruines à 7000 dollars pour en faire leur maison de vacances.
Coup d’œil
Qui habite ici : les architectes et constructeurs Kathrin et Brian Smirke de chez We Are in Our Element
Emplacement : Joshua Tree, Californie
Superficie : 45 m²
Photographies « Après » : Brian Smirke
Coup d’œil
Qui habite ici : les architectes et constructeurs Kathrin et Brian Smirke de chez We Are in Our Element
Emplacement : Joshua Tree, Californie
Superficie : 45 m²
Photographies « Après » : Brian Smirke
APRÈS
Les nouveaux propriétaires l’ont totalement mis à nu, pour repartir de zéro. Nouveaux murs, isolation, toit fenêtres, plomberie, électricité… La maison est aujourd’hui raccordée au réseau.
Les nouveaux propriétaires l’ont totalement mis à nu, pour repartir de zéro. Nouveaux murs, isolation, toit fenêtres, plomberie, électricité… La maison est aujourd’hui raccordée au réseau.
APRÈS
Pour la cuisine, il ne fallait pas voir trop grand. Le couple y a installé un réfrigérateur Smeg et une cuisinière de 60 cm de large. « On a tout ce qu’il nous faut à l’exception d’un lave-vaisselle », observe Brian. Les propriétaires ont aussi dessiné les placards et les ont fait réaliser à Los Angeles à partir de neuf panneaux de pin en contreplaqué. Les étagères sont en contreplaqué et pin clair.
Pour la cuisine, il ne fallait pas voir trop grand. Le couple y a installé un réfrigérateur Smeg et une cuisinière de 60 cm de large. « On a tout ce qu’il nous faut à l’exception d’un lave-vaisselle », observe Brian. Les propriétaires ont aussi dessiné les placards et les ont fait réaliser à Los Angeles à partir de neuf panneaux de pin en contreplaqué. Les étagères sont en contreplaqué et pin clair.
Kathrin a créé elle-même cette décoration de fenêtre et le cordon de cette ampoule pour une suspension achetée en ligne.
Leur intérieur se décline principalement autour du beige et du blanc. Une palette qui se marie idéalement avec le paysage désertique alentour. « Nous voulions des couleurs neutres pour rester au diapason avec l’extérieur, le sable, ce désert nu », confirme Kathrin.
Les textiles sont eux aussi à l’état brut. Dans le désert, on ne recherche pas la finesse des étoffes.
Le couple a veillé à recycler le plus possible de matériaux déjà sur place. Brian a construit la base du canapé du salon à partir de pièces de récupération. « Cela donne une certaine âme à la maison », estime-t-il. « Nous n’aimons pas nous tourner systématiquement vers du neuf. Nous essayons de faire un maximum nous-mêmes. » Il a également monté un cadre en bois pour y tendre une ancienne couverture de cheval en cuir. Kathrin a de son côté réalisé la suspension en corde et peint les jardinières, disposées sur des petites estrades construites par Brian.
Les textiles sont eux aussi à l’état brut. Dans le désert, on ne recherche pas la finesse des étoffes.
Le couple a veillé à recycler le plus possible de matériaux déjà sur place. Brian a construit la base du canapé du salon à partir de pièces de récupération. « Cela donne une certaine âme à la maison », estime-t-il. « Nous n’aimons pas nous tourner systématiquement vers du neuf. Nous essayons de faire un maximum nous-mêmes. » Il a également monté un cadre en bois pour y tendre une ancienne couverture de cheval en cuir. Kathrin a de son côté réalisé la suspension en corde et peint les jardinières, disposées sur des petites estrades construites par Brian.
La chambre est ouverte sur le salon. Un jeu de rideaux permet de s’en isoler. Brian a construit le sommier du lit de manière à ce qu’il puisse aussi accueillir les valises. Les tableaux tissés au mur sont de Kathrin, tout comme la décoration de fenêtre.
Depuis le lit, pleine vue sur le désert grâce à une grande baie coulissante. « Pas besoin de se lever pour jouir du paysage », commente Kathrin. « Souvent, c’est un ciel teinté de rose et violet qui s’offre à nous. »
Le plafond en pin naturel « apporte beaucoup de chaleur à [notre] intérieur », pointe Brian. Le sol est en béton peint et imperméabilisé. Deux grands poufs et une chaise pliante à droite du canapé offrent des assises supplémentaires les soirs de fête.
Le plafond en pin naturel « apporte beaucoup de chaleur à [notre] intérieur », pointe Brian. Le sol est en béton peint et imperméabilisé. Deux grands poufs et une chaise pliante à droite du canapé offrent des assises supplémentaires les soirs de fête.
Une dalle en béton coulé accueille une baignoire d’extérieur. Il s’agit d’un ancien réservoir repeint par Kathrin. Brian a monté l’estrade et le panneau de protection, qui masque en outre toute la tuyauterie. C’est également lui qui a construit la jardinière à cactus et installé les poteaux pour la guirlande lumineuse.
Rien ne plaît plus à Kathrin que de se prélasser dans un bon bain à la belle étoile, éclairée seulement par la guirlande.
Rien ne plaît plus à Kathrin que de se prélasser dans un bon bain à la belle étoile, éclairée seulement par la guirlande.
APRÈS
Pour une salle de bains plus ouverte, Brian et Kathrin ont déposé la porte et le mur qui séparaient la douche du lavabo. Une grande douche à l’italienne sert aussi cette volonté d’augmenter visuellement l’espace. Le meuble de salle de bains est en matériaux recyclés, le miroir encadré de bois neuf.
Pour une salle de bains plus ouverte, Brian et Kathrin ont déposé la porte et le mur qui séparaient la douche du lavabo. Une grande douche à l’italienne sert aussi cette volonté d’augmenter visuellement l’espace. Le meuble de salle de bains est en matériaux recyclés, le miroir encadré de bois neuf.
De grands rideaux de toile tissés de cuir remplacent les traditionnelles portes dans toute la maison. « Nous avions envie de nous sentir comme dans une grande tente », explique Kathrin.
La porte vitrée sur la droite est l'entrée de la maison. Le rideau du fond s'ouvre sur petit espace de rangement.
La grande œuvre au mur est faite du bois de la cahute d’origine. Juste en dessous, le propriétaire a creusé le béton au marteau-piqueur pour créer un parterre de cactus en pleine terre.
Sur la terrasse partiellement close, les bancs fabriqués par Brian permettent d'observer l'immensité du désert.
La table en bois de récupération est aussi de lui. Le plateau est décoré d'une œuvre en bois semblable à celle du mur de l'entrée.
Lorsque Kathrin et Brian ont construit leur maison de vacances, ils habitaient Los Angeles. Ils ont depuis déménagé dans le nord de la Californie, mais retournent souvent dans leur petit paradis en plein désert.
Les transats en bois de cette terrasse aménagée sur une dalle de béton offrent une place de choix pour admirer le paysage. Les villes et villages à proximité sans cesse en activité. À Pioneertown, le couple à ainsi pu assister récemment à un concert du groupe rock The War on Drugs. Il y a quelques années, Paul McCartney s’est arrêté dans le coin pour un autre concert en petit comité. L’Integratron se situe aussi non loin de là.
Mais le désert, c’est avant tout la quiétude et la solitude, deux choses rares de nos jours. « On sent que peut réellement déconnecter ici », avoue Kathrin. « C’est calme, vous n’avez pas de pollution lumineuse. La lumière vient uniquement des millions d’étoiles au-dessus de notre tête. »
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette maison ?
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Les transats en bois de cette terrasse aménagée sur une dalle de béton offrent une place de choix pour admirer le paysage. Les villes et villages à proximité sans cesse en activité. À Pioneertown, le couple à ainsi pu assister récemment à un concert du groupe rock The War on Drugs. Il y a quelques années, Paul McCartney s’est arrêté dans le coin pour un autre concert en petit comité. L’Integratron se situe aussi non loin de là.
Mais le désert, c’est avant tout la quiétude et la solitude, deux choses rares de nos jours. « On sent que peut réellement déconnecter ici », avoue Kathrin. « C’est calme, vous n’avez pas de pollution lumineuse. La lumière vient uniquement des millions d’étoiles au-dessus de notre tête. »
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Construit en 1957, ce préfabriqué abandonné était devenu le royaume des bestioles du désert. Il était en ruines, avec ses fenêtres cassées ou condamnées et son toit partiellement envolé.