Visite Privée : Une villa au cœur de la nature antillaise
Un budget restreint n'aura pas empêché l'agence Architectonik de bâtir une villa de luxe à Saint-Barthélemy
Emmanuelle Lopez
29 juillet 2015
Marc a rencontré l’équipe de l’agence Architectonik pour faire construire une maison sur le terrain de 250 m² qu’il venait de s’offrir. Le nouveau propriétaire ne voulait pas vivre dans cette maison qu’il souhaitait mettre en location. « Il est arrivé chez nous sans idée précise de ce qu’il voulait. Il connaissait notre travail et nous a laissé carte blanche », précise Nelly Dulong, décoratrice chez Architectonik. Visite d’une villa ouverte sur la nature.
Coup d’œil
Qui habite ici : jusqu’à 6 hôtes
Emplacement : Toiny, Saint-Barthélemy
Superficie : 163 m²
Entre un problème de route et d’écoulement d’eau, le terrain a donné du fil à retordre à Jean-Michel Alury et Philippe Van Den Broek, architectes sur le projet. Ce qui, sur cette île paradisiaque, aurait pu être du pain béni, s’est révélé un vrai défi, d’autant plus que le budget était limité.
Qui habite ici : jusqu’à 6 hôtes
Emplacement : Toiny, Saint-Barthélemy
Superficie : 163 m²
Entre un problème de route et d’écoulement d’eau, le terrain a donné du fil à retordre à Jean-Michel Alury et Philippe Van Den Broek, architectes sur le projet. Ce qui, sur cette île paradisiaque, aurait pu être du pain béni, s’est révélé un vrai défi, d’autant plus que le budget était limité.
Avec ses carrés, ses rectangles, cette réalisation s’inscrit dans un style très contemporain. « La toiture à quatre pentes est obligatoire ici. Par souci d’économies, nous avons préféré des matériaux peu onéreux : pierre de Bourgogne, béton, soucoupira (bois exotique)… La piscine était inévitable. »
L’agence a tenté, autant que possible, d’utiliser des énergies propres car l’île ne dispose d’aucune ressource énergétique et importe énormément de pétrole. « Mais cela représentait un coût, trop élevé pour ce projet. » L’île est soumise à de nombreuses interdictions : « Ici les panneaux solaires sur les toits représentent un danger pour les avions et sont prohibés. Tout comme les éoliennes peu esthétiques. »
L’agence a tenté, autant que possible, d’utiliser des énergies propres car l’île ne dispose d’aucune ressource énergétique et importe énormément de pétrole. « Mais cela représentait un coût, trop élevé pour ce projet. » L’île est soumise à de nombreuses interdictions : « Ici les panneaux solaires sur les toits représentent un danger pour les avions et sont prohibés. Tout comme les éoliennes peu esthétiques. »
Les poutres apparentes, peintes en blanc pour plus de légèreté, apportent à ce salon une touche d’authenticité. « Nous aurions pu créer un faux plafond, mais nous aurions perdu de la hauteur. » Les suspensions (Vibia) au-dessus de la table donnent du relief à la pièce. Elles rendent les dîners plus agréables et conviviaux car « leurs interstices font jaillir des traits de lumière, c’est vraiment très beau ».
La cuisine de béton, bois et métal, a été réalisée pour être facile à vivre. L’éclairage sous les placards facilite la préparation des repas tout en restant très discret. « Comme dans le salon, la décoration est contemporaine et facile d’entretien. Tout le monde doit s’y retrouver, s’y sentir bien. Le rouge donne un coup d’éclat à l’ensemble. »
« Nous voulions créer quelque chose d’épuré, moderne et lumineux. » Le salon/salle à manger, les salles de bains ont un accès direct sur une terrasse. Les larges baies vitrées suppriment la frontière entre intérieur et extérieur. Finalement c’est un peu comme si l’on était toujours dehors.
Même credo dans les trois chambres. « Nous avons dessiné les luminaires et tables de chevet, privilégié des teintes naturelles et créé, comme partout, une décoration assez épurée. » Ces pièces ouvertes sur le jardin presque sauvage (des plantes qui ne demandent pas d’eau et qui poussent vite y ont été plantées) offrent aux hôtes la possibilité de respirer et de se ressourcer.
Les ouvertures à l’antillaise et la porte-fenêtre offrent aux salles de bains une belle luminosité et limitent les dépenses en électricité tout au long de l’année.
« Créer des douches ouvertes et éviter les boiseries nous ont permis de réaliser des économies dans la conception de ces pièces. Par ailleurs, l’absence de paroi optimise l’espace. »
Pas de poignées traditionnelles aux portes. « Nous n’imaginions pas de poignée ronde au milieu de la porte, ça l’aurait trop alourdi. Ce système de poignée en relief et clipsable est plus discret et léger. » Les portes des meubles de la cuisine utilisent le même principe.
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