Zoom luminaire : La Pipistrello, une lampe emblématique
La plus célèbre création de Gae Aulenti déploie ses ailes depuis cinq décennies
Le célèbre luminaire au design atypique vient tout juste de fêter ses cinquante ans. Pour l’occasion, Houzz retrace son incroyable épopée.
Un design révolutionnaire
En véritable pionnière d’un point de vue technique, Gae Aulenti s’inspire de l’iconographie Art Nouveau et d’une silhouette de chauve-souris (pipistrello en italien) aux ailes déployées pour en concevoir l’abat-jour en résine méthacrylate blanc opale thermoformée. Quant au pied télescopique à la finition laquée , la designer a plutôt repris la silhouette des buildings américains des années 1930.
En véritable pionnière d’un point de vue technique, Gae Aulenti s’inspire de l’iconographie Art Nouveau et d’une silhouette de chauve-souris (pipistrello en italien) aux ailes déployées pour en concevoir l’abat-jour en résine méthacrylate blanc opale thermoformée. Quant au pied télescopique à la finition laquée , la designer a plutôt repris la silhouette des buildings américains des années 1930.
Des mensurations de rêve
Comme tout ce qu’elle a entrepris dans sa carrière, Gae Aulenti n’a pas fait dans la demi-mesure et a vu grand pour sa Pipistrello : en terme de hauteur, le luminaire mesure 66 centimètres en taille de base et peut aller jusqu’à 86 centimètres une fois son pied télescopique déployé à son maximum.
À cela s’ajoute la splendide envergure de son abat-jour, 55 centimètres quand même, le tout pour dix kilos affichés sur la balance !
Comme tout ce qu’elle a entrepris dans sa carrière, Gae Aulenti n’a pas fait dans la demi-mesure et a vu grand pour sa Pipistrello : en terme de hauteur, le luminaire mesure 66 centimètres en taille de base et peut aller jusqu’à 86 centimètres une fois son pied télescopique déployé à son maximum.
À cela s’ajoute la splendide envergure de son abat-jour, 55 centimètres quand même, le tout pour dix kilos affichés sur la balance !
La naissance d’une icône
Rapidement le design novateur de la Pipistrello, éditée par la maison italienne Martinelli Luce, a suscité un engouement sans pareil. Elle s’est retrouvée de ce fait sur le devant de la scène, que ce soit dans les intérieurs les plus pointus ou sur les plateaux de cinéma, où elle a eu notamment la chance de côtoyer Alain Delon !
Rapidement le design novateur de la Pipistrello, éditée par la maison italienne Martinelli Luce, a suscité un engouement sans pareil. Elle s’est retrouvée de ce fait sur le devant de la scène, que ce soit dans les intérieurs les plus pointus ou sur les plateaux de cinéma, où elle a eu notamment la chance de côtoyer Alain Delon !
Un succès croissant
La lampe a ainsi fait son petit bonhomme de chemin au fil des années sans jamais s’essouffler ou lasser.
À noter que son pied, à l’origine noir ou blanc, à l’image des goûts vestimentaires de Gae Aulenti, a tout de même subi quelques déclinaisons de coloris. Il a été édité en chrome pour ses quarante ans, il est ensuite devenu bordeaux en 2009 et s’est paré de cuivre en 2014, tout étant accompagnée d’un éclairage LED blanc et chaleureux.
Pour fêter son cinquantenaire, la Pipistrello s’est payé le luxe d’arborer un pied à la finition or, en série limitée et numérotée de cinquante pièces seulement, pour les inconditionnels.
La lampe a ainsi fait son petit bonhomme de chemin au fil des années sans jamais s’essouffler ou lasser.
À noter que son pied, à l’origine noir ou blanc, à l’image des goûts vestimentaires de Gae Aulenti, a tout de même subi quelques déclinaisons de coloris. Il a été édité en chrome pour ses quarante ans, il est ensuite devenu bordeaux en 2009 et s’est paré de cuivre en 2014, tout étant accompagnée d’un éclairage LED blanc et chaleureux.
Pour fêter son cinquantenaire, la Pipistrello s’est payé le luxe d’arborer un pied à la finition or, en série limitée et numérotée de cinquante pièces seulement, pour les inconditionnels.
La Mini Pipistrello
Et ce qui devait arriver arriva : la Pipistrello fit des petits !
Lancée comme hommage à sa créatrice qui venait de disparaître, la Mini Pipistrello est apparue sur le salon Maison & Objet de janiver 2013. D’aspect identique en tous points à celui de sa « génitrice », elle affiche un format réduit (35 centimètres de haut pour 2,5 kilos), ce qui en fait une lampe d’autant plus nomade et facile à glisser dans tous les recoins de la maison, car moins imposante que le format original, et plus accessible au niveau budget.
Et ce qui devait arriver arriva : la Pipistrello fit des petits !
Lancée comme hommage à sa créatrice qui venait de disparaître, la Mini Pipistrello est apparue sur le salon Maison & Objet de janiver 2013. D’aspect identique en tous points à celui de sa « génitrice », elle affiche un format réduit (35 centimètres de haut pour 2,5 kilos), ce qui en fait une lampe d’autant plus nomade et facile à glisser dans tous les recoins de la maison, car moins imposante que le format original, et plus accessible au niveau budget.
Un avenir radieux
Cinquantenaire et pas une ride, le rêve de tout designer !
La Pipistrello a sans aucun doute encore de belles décennies devant elle avant d’être supplantée par d’autres lumineuses inventions.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de la Pipistrello ? En avez-vous une chez vous ?
Lire aussi :
Zoom luminaire : les mille deux de la caboche
Zoom luminaire : la lampe Standard de Serge Mouille
Zoom luminaire : plus d"une décennie pour la lampe Bourgie
Découvrez plus d’aménagements grâce à vos luminaires
Cinquantenaire et pas une ride, le rêve de tout designer !
La Pipistrello a sans aucun doute encore de belles décennies devant elle avant d’être supplantée par d’autres lumineuses inventions.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de la Pipistrello ? En avez-vous une chez vous ?
Lire aussi :
Zoom luminaire : les mille deux de la caboche
Zoom luminaire : la lampe Standard de Serge Mouille
Zoom luminaire : plus d"une décennie pour la lampe Bourgie
Découvrez plus d’aménagements grâce à vos luminaires
Pour la petite histoire, elle a pu voir le jour grâce à… Olivetti ! En effet, la marque confie l’aménagement de son showroom parisien à la jeune designer Gaetana (dite Gae) Aulenti, une des premières femmes sorties du Politecnico de Milan, qui vient tout juste de concevoir le pavillon italien de la Biennale de Milan. En 1965, Gae Aulenti projette donc, spécialement pour ce magasin, un luminaire audacieux, vite devenu une icône. Avec cette réflexion : « Je n’ai jamais regardé une lampe sous son aspect technique ou comme un appareil à produire de la lumière, mais plutôt comme une forme harmonieuse, en relation avec le contexte pour lequel elle a été créée ». L’architecte - designer fera ensuite la célèbre carrière qu’on lui connaît, dont le chantier le plus ambitieux a certainement été la transformation de la Gare d’Orsay en musée.