Regard'elle

Il y a de quoi s’y perdre... Pour les néophytes, l’amalgamme est facile. L’artisan ou l’artiste, en fait, est un peu une définition personnelle. L’artiste créateur doit être un bon artisan. Peut-être que l’artisan n’est pas toujours un artiste, tout dépend de ce que l’on attend. Les maîtres-verriers d’antan fabriquaient leur verre, leur plomb, avaient un four à bois. Aujourd’hui, fort heureusement, c’est différent. On ne fabrique plus ni le verre ni le plomb, et le four est réservé à la grisaille ou à des techniques plus modernes de fusing et de thermoformage. En Haute-Garonne, 31, peu d’ateliers de vitraillistes. Deux techniques s’opposent pour les réalisations : le traditionnel vitrail au plomb (montage des vitraux d’église) et le Tiffany, montage sans plomb permettant la réalisataions d’objets en volume (boîtes, lampes, décorations, mobiles, etc...). S’est glissée depuis la technique de la dalle de verre, nécessitant un outillage totalement différent, montage au ciment armé et casse de "pavés" de verre dont l’épaisseur fera varier la couleur au jour. A Muret, je me suis installée en Septembre dernier, après avoir exercé une dizaine d’années à Lagardelle Sur Lèze. L’atelier Regard’elle tient son nom de la proximité de consonnance et d’un certain regard qui m’est propre sur le vitrail. L’exiguité des lieux n’empêche pas une ambiance toujours conviviale des cours, d’un maximum de 5 personnes afin que je puisse m’occuper de tout le monde sans attente. Les techniques du plomb et du Tiffany seront enseignées, et, plus tard, dès que le four arrivera, la grisaille, le thermoformage et le fusing.