Coralie Bizot baigne dans le domaine artistique depuis toujours et sa vocation pour l’aménagement intérieur est née très tôt. Après une mise à niveau en Arts appliqués, elle obtient son BTS Design d’espace avant de poursuivre son cursus avec un diplôme supérieur des Arts appliqués, spécialité Design (DSAA). Elle réalise ensuite une formation de six mois pour se familiariser avec les logiciels de dessin technique avant de réaliser un stage dans un cabinet d’architecture d’intérieur. Ce stage agira comme un électrochoc pour la convaincre de créer sa propre entreprise. Baptisée MAYA, son agence est ainsi née en 2013, mettant à l’honneur la créativité de sa fondatrice avant tout.
Se démarquer par sa touche créative
La décoratrice se démarque par son coup de pinceau, réalisant tous ses rendus 3D et perspectives à la main. « Cela m’aide à être créative, j’en ai besoin pour m’exprimer et les clients apprécient. Ainsi, le rendu est vraiment personnalisé, chaleureux et plus authentique », explique Coralie avant de reconnaître que sa façon de faire a des inconvénients. « On ne peut pas modeler et changer à volonté, mais cela m’oblige à réaliser un travail de recherche plus poussé en amont, de tout sélectionner et choisir dans les détails avant de mettre en perspective. Ainsi, j’ai en général très peu de retouches à faire : les clients adoptent le projet que j’ai dessiné. »
Plus intéressée par la rénovation de logements que par le neuf, la professionnelle aime tout particulièrement associer ancien et moderne. Chacun de ses projets est personnalisé en fonction des goûts des maîtres d’ouvrage et de leur budget. Elle cherche toujours à avoir une petite idée déco qui ne se retrouvera nulle part ailleurs, qu’il s’agisse d’un revêtement mural méconnu, d’un papier peint sur mesure ou d’une pièce originale et singulière.
Se délester des autres tâches chronophages
Pour exprimer pleinement sa créativité, Coralie ne peut donc pas se permettre de faire des concessions quant au temps qu’elle passe sur la conception de ses projets. Mais, comment faire quand il faut gérer une entreprise en simultané ? « C’est compliqué quand on est tout seul car il faut savoir tout faire : on est à la fois commercial, comptable et gestionnaire. Il faut être polyvalent », confie la décoratrice.
Pour ne pas que ces tâches chronophages viennent réduire le temps qu’elle consacre à son travail créatif, la décoratrice a su s’entourer des bons outils. « Je me suis fait aider par la mission locale pour créer mon entreprise. Houzz Pro notamment m’accompagne avec des outils pour créer des listes shopping et facturer plus facilement. J’utilise énormément Clipper, qui me fait gagner beaucoup de temps pour créer, partager et modifier les listes d’achats avec mes clients. J’ai découvert l’outil l’an dernier et c’est vraiment ce que je recherchais. Le service de facturation est aussi très bien car il offre un suivi des projets en cours et de ce qui a été réglé ou non », explique la professionnelle.
Valoriser son temps de travail intellectuel
Invisible, le temps de travail intellectuel est parfois difficile à estimer et à faire accepter aux clients. Il n’en demande pourtant pas moins d’énergie et de savoir-faire et mérite tout autant d’être valorisé, mais surtout chiffré dans les devis. Aussi, la professionnelle a trouvé en Houzz Pro une aide précieuse pour calculer son temps : « C’est très pratique pour savoir combien de temps on passe sur un projet et pour s’assurer de bien rentabiliser ses heures. »
« Il est important de bien estimer la valeur et le temps consacré au travail intellectuel. C’est plus délicat que pour un artisan, car ce n’est pas factuel et on ne le voit pas. On vend un peu de notre matière grise au final et ce n’est pas forcément simple à expliquer », poursuit Coralie. Pour se protéger, elle facture ainsi tout rendez-vous client et refuse de leur transmettre ses plans ou ses idées tant que les devis ne sont pas signés par les clients. Ceci est d’autant plus important que nous évoluons, selon elle, dans un contexte où les clients utilisent de plus en plus internet pour contacter les prestataires, dématérialisant la relation avec le professionnel et réduisant parfois la considération accordée au temps pris par le professionnel pour les premiers rendez-vous et la réalisation du devis. « Les gens ont plus de facilité à multiplier les demandes de devis par e-mail et ne prennent souvent pas la peine de nous répondre pour dire s’ils acceptent ou non le devis. »
Clamer son style haut et fort
L’aspect créatif tenant une place importante dans la prestation qu’elle propose à ses clients, Coralie ne peut que conseiller de se fier avant tout à son propre style. « Au début, on n’ose pas forcément clamer son style car on veut avoir des clients, un maximum de projets, mais c’est une erreur. Affirmer son style, sa manière de travailler dès le départ permet de se démarquer des autres professionnels. » La décoratrice pense ainsi qu’il n’est pas nécessaire de chercher à plaire à tous ou de coller aux demandes de tout le monde, mais au contraire de s’affirmer pour se distinguer.
Soigner son image
Une fois ce style défini, qu’il s’agisse de sa manière de concevoir un projet ou de travailler, rien de tel qu’une image soignée pour le clamer, et ainsi créer et développer sa clientèle. « J’ai investi dès le départ dans un site Internet et ma communication, avec une charte graphique et un logo, et cela a été mon premier apporteur d’affaires », se remémore la décoratrice.
La décoration intérieure est avant tout un métier créatif, cependant, l’exercer à son compte implique de porter plusieurs casquettes. C’est seulement en s’assurant d’être bien entourée, avec des bons outils, que Coralie a été en mesure de cultiver cette créativité et d’en faire la force de son agence.
