Artiste peintre, Mari Fe Sanchez se lance dans la décoration à l’étranger, où elle exerce cette profession pendant plusieurs années. Ce n’est qu’à son arrivée en France, il y a 18 ans, qu’elle décide de se former au métier d’architecte d’intérieur à l’école Boulle, avant de créer son agence Proxima Design en 2019. Elle continue alors de travailler pour divers clients à travers le monde tout en se faisant connaître dans l’Hexagone.
« L’aménagement intérieur et la décoration correspondent à ce que j’ai toujours aimé. Cela me permet de mettre en avant mon âme d’artiste plasticienne. J’ai commencé en créant des meubles, puis cela a évolué vers des projets plus importants, qui m’ont menée où je suis aujourd’hui : faire un métier passion », raconte la professionnelle, qui vient de terminer un projet en Espagne. « Le fait d’avoir beaucoup voyagé m’a permis d’ouvrir mes horizons. Je gère aujourd’hui des projets sur plans à l’étranger, sans le suivi de chantier, alors qu’en France je propose une prestation clé en main. »
De l’international à la France
Son expertise internationale, Mari Fe Sanchez l’a mise à profit pour trouver ses premiers clients sur le territoire français. « Comme j’ai beaucoup travaillé à l’étranger, j’avais déjà un book à présenter en France, avec des projets à montrer. J’ai trouvé mes premiers clients sur Internet et les demandes venant de Houzz, environ 30 % de mes clients, m’ont permis de développer ma clientèle en créant du bouche-à-oreille. Je suis également passée par les agences immobilières pour trouver des projets », détaille la décoratrice et architecte d’intérieur.
Pour s’assurer une bonne visibilité en ligne, la professionnelle s’est notamment servie du site Internet Houzz Pro : « J’en avais déjà un pour vendre mes tableaux, mais celui de Houzz Pro est mieux. Il me ramène des clients. Certains m’appellent même directement après y avoir vu mon travail. » Forte de cette demande, la décoratrice a aujourd’hui la chance de pouvoir travailler au feeling et de choisir les clients avec lesquels elle souhaite travailler.
Couleurs et sur-mesure pour faire la différence
Pour s’assurer de capter l’attention de ses prospects, la fondatrice de Proxima Design mise sur deux éléments forts de son offre : sa maîtrise des couleurs et le design de mobilier sur mesure. « Mon côté artiste peintre est une vraie force. L’utilisation que je fais des couleurs fait qu’il est facile d’identifier mes projets. Je dessine également des meubles qui sont ensuite fabriqués sur mesure. C’est mon moyen d’apporter une touche design à un intérieur. »
À cela s’ajoute l’accompagnement de A à Z qu’est en mesure d’offrir l’architecte d’intérieur et décoratrice. Ses différentes casquettes lui permettent en effet de prendre en charge la conception des aménagements, le suivi des chantiers et la décoration. « Quand je réalise un projet, je crée un ensemble. Ainsi, le client est tout de suite en mesure de voir à quoi va ressembler son intérieur », détaille la professionnelle. Elle ne s’interdit pas pour autant de rester polyvalente et d’intervenir pour des missions de conception ou décoration uniquement, selon les besoins des clients.
Les bons contacts et outils pour plus d’efficacité
Afin de se lancer sereinement sur le marché français, il était essentiel pour la décoratrice de s’entourer des bonnes personnes. « Je travaille en pleine confiance avec de très bons professionnels, qui savent reconnaître quand ils se trompent. J’ai aussi un associé qui s’occupe de toute la comptabilité de ma SAS, ce qui me permet de me concentrer sur mon travail. Je suis aussi très bien accompagnée par ma conseillère Houzz Pro, qui s’occupe de ma présence sur la plateforme », énumère Mari Fe Sanchez.
En termes d’outils, la conceptrice utilise les mêmes depuis plusieurs années et envisage d’adopter prochainement les shopping listes Houzz Pro pour gagner du temps dans ses projets déco. « Je suis très dans la digitalisation. Je ne travaille pas à la main, sinon, je n’aurais jamais le temps de tout faire. Pour moi, les visites virtuelles sont le futur de la profession. Elles permettent vraiment de montrer aux clients le résultat final d’un projet. Il est ainsi possible de les aider à se projeter dans une maison en ruines », pousse à l’extrême la professionnelle. Encore faut-il que les clients puissent se le permettre financièrement et que les pros puissent se former, selon elle.
Se protéger des clients qui font perdre du temps
Pour exercer au mieux sa profession, Mari Fe Sanchez se garde bien de répondre positivement à toutes les demandes qu’elle reçoit. « Ma clientèle est éclectique, mais je recherche plutôt des maîtres d’ouvrage qui ont les moyens de leurs attentes, de préférence sur des projets complets. Je fonctionne beaucoup au feeling et si, dès le départ, je sens que je vais avoir des soucis, je préfère me retirer du projet. » La décoratrice a bien tenté de facturer ses déplacements, mais elle ne le fait plus, estimant que cela dresse des barrières entre elle et ses prospects.
Elle conclut en rappelant que son métier comprend une part importante de psychologie et que sentir un bon feeling dès le départ est primordial pour assurer une bonne relation tout au long du projet.
