Rénovation : 7 questions à vous poser avant d'abattre un mur
Vous souhaitez ouvrir une pièce ? Découvrez qui il faut engager, combien cela vous coûtera et combien de temps prévoir
Mitchell Parker
2 février 2016
Si vous avez pris la résolution de vivre dans un espace plus ouvert cette année, vous avez probablement prévu d’abattre un mur intérieur. C’est un projet qui paraît souvent simple : on se munit d’une masse et hop, on obtient une grande pièce spacieuse toute neuve ; mais c’est en réalité bien plus compliqué que cela. Selon la composition du mur, et s’il est porteur ou non, l’abattre peut se révéler être une entreprise très simple, tout comme un changement structurel majeur. Voici ce qu’il faut savoir.
Pourquoi ?
Le but d’une telle opération est généralement de relier les pièces entre elles et de créer des espaces de vie plus ouverts. Abattre une cloison permet aussi d’amener plus de lumière dans un espace et de créer une plus grande fluidité. Enfin, on peut aussi décider d’abattre un mur extérieur et d’étendre la pièce vers l’extérieur pour augmenter l’espace.
Le but d’une telle opération est généralement de relier les pièces entre elles et de créer des espaces de vie plus ouverts. Abattre une cloison permet aussi d’amener plus de lumière dans un espace et de créer une plus grande fluidité. Enfin, on peut aussi décider d’abattre un mur extérieur et d’étendre la pièce vers l’extérieur pour augmenter l’espace.
Cela peut aussi vous permettre de créer un passe-plat, ou installer un bar entre deux pièces afin de pouvoir recevoir plus de monde.
Dans cette cuisine de Los Angeles, on a abattu une cloison pour qu’elle ouvre sur la salle à manger adjacente. Un comptoir permet de recevoir plus de monde et de bénéficier d’un plan de travail supplémentaire.
Qui engager ?
Cela dépend de votre mur, c’est-à-dire s’il est porteur ou non, et de ce qu’il y a à l’intérieur : de la plomberie, un système CVC, des installations électriques, etc. Un entrepreneur expérimenté peut venir faire un diagnostic.
Un architecte reste cependant la meilleure option, selon l’architecte Jeffrey Veffer, entrepreneur en bâtiment. « Il peut avoir une autre vision des choses, qui vous évitera peut-être d’abattre toute la cloison, ce qui vous permettra de moins dépenser. Démolir un mur entier peut totalement changer l’atmosphère d’un espace », ajoute-t-il. « Garder certains morceaux de mur peut donc être dans votre intérêt. »
Qui engager ?
Cela dépend de votre mur, c’est-à-dire s’il est porteur ou non, et de ce qu’il y a à l’intérieur : de la plomberie, un système CVC, des installations électriques, etc. Un entrepreneur expérimenté peut venir faire un diagnostic.
Un architecte reste cependant la meilleure option, selon l’architecte Jeffrey Veffer, entrepreneur en bâtiment. « Il peut avoir une autre vision des choses, qui vous évitera peut-être d’abattre toute la cloison, ce qui vous permettra de moins dépenser. Démolir un mur entier peut totalement changer l’atmosphère d’un espace », ajoute-t-il. « Garder certains morceaux de mur peut donc être dans votre intérêt. »
Bon à savoir : abattre une cloison dans une maison de plain-pied est très différent que de réaliser la même opération dans une maison à deux niveaux ; dans ce dernier cas, cela coûte en général beaucoup plus cher.
« Pour une maison à deux niveaux ou plus, il faut absolument faire appel à un professionnel », explique Jeff Andreson. « Prévoir la répartition du poids du deuxième niveau sur les autres murs est un véritable travail d’ingénierie. »
D’ailleurs, il est parfois difficile de déterminer si le mur est porteur ou non ; il vaut donc mieux faire appel à un professionnel. « Dans certaines maisons, cela m’est arrivé de dire que je ne pensais pas que le mur soit porteur, puis d’aller à la cave et de réaliser qu’en fait, il l’était. Parfois, le mur n’a pas l’air de l’être, et il vaut donc mieux vérifier avant de commencer à le démolir », rappelle Jeffrey Veffer.
« Pour une maison à deux niveaux ou plus, il faut absolument faire appel à un professionnel », explique Jeff Andreson. « Prévoir la répartition du poids du deuxième niveau sur les autres murs est un véritable travail d’ingénierie. »
D’ailleurs, il est parfois difficile de déterminer si le mur est porteur ou non ; il vaut donc mieux faire appel à un professionnel. « Dans certaines maisons, cela m’est arrivé de dire que je ne pensais pas que le mur soit porteur, puis d’aller à la cave et de réaliser qu’en fait, il l’était. Parfois, le mur n’a pas l’air de l’être, et il vaut donc mieux vérifier avant de commencer à le démolir », rappelle Jeffrey Veffer.
Quels éléments techniques anticiper ?
Quand on abat un mur, l’un des moments les plus complexes est de s’occuper de ce qui peut se trouver à l’intérieur et si la démolition implique de détourner des conduites de gaz, d’électricité, ou le système CVC, cela change tout. Par exemple, déplacer des raccords d’alimentation et des bouches d’aération peut changer le fonctionnement du système de chauffage. « Si l’on enlève les conduits d’alimentation, la maison sera moins confortable », explique Jeffrey Veffer. « Ce type de travaux a toujours des répercussions. »
Selon lui, on ne sait jamais exactement ce que l’on va trouver à l’intérieur des murs. En abattant une cloison dans une maison datant des années 1920, il a trouvé une conduite de gaz inutilisée qui montait au deuxième étage et a dû faire appel à un professionnel pour la démonter. Le propriétaire de la maison n’avait pas anticipé ce genre de dépense.
Coût : tout dépend du type de mur et des systèmes qu’il faudra détourner ou déplacer. Le coût de la main-d’œuvre varie aussi selon les régions. Voici les estimations de Jeff Andreson :
Rénovation : 12 astuces pour être sûr de respecter son budget
Quand on abat un mur, l’un des moments les plus complexes est de s’occuper de ce qui peut se trouver à l’intérieur et si la démolition implique de détourner des conduites de gaz, d’électricité, ou le système CVC, cela change tout. Par exemple, déplacer des raccords d’alimentation et des bouches d’aération peut changer le fonctionnement du système de chauffage. « Si l’on enlève les conduits d’alimentation, la maison sera moins confortable », explique Jeffrey Veffer. « Ce type de travaux a toujours des répercussions. »
Selon lui, on ne sait jamais exactement ce que l’on va trouver à l’intérieur des murs. En abattant une cloison dans une maison datant des années 1920, il a trouvé une conduite de gaz inutilisée qui montait au deuxième étage et a dû faire appel à un professionnel pour la démonter. Le propriétaire de la maison n’avait pas anticipé ce genre de dépense.
Coût : tout dépend du type de mur et des systèmes qu’il faudra détourner ou déplacer. Le coût de la main-d’œuvre varie aussi selon les régions. Voici les estimations de Jeff Andreson :
- Pour abattre un mur non porteur, sur un ou deux niveaux, lorsque l’on installe de la moquette : entre 1 900 et 2 300 euros
- Pour abattre un mur porteur sur un seul niveau : environ 7 500 euros
- Pour abattre un mur porteur sur deux niveaux : entre 15 000 et 22 500 euros
Rénovation : 12 astuces pour être sûr de respecter son budget
Combien de temps les travaux dureront-ils ?
Environ deux semaines, sans compter les travaux de rénovation nécessaires au niveau des sols et des finitions du plafond.
Faut-il un permis ?
Abattre une cloison chez soi ne demande pas de démarche administrative particulière, sauf dans le cas où il s’agit de rendre une surface habitable. Dans ce cas, un permis de construire sera nécessaire. En revanche, pour démolir un mur porteur, vous devrez faire quelques démarches, parfois longues, et obtenir une autorisation.
Environ deux semaines, sans compter les travaux de rénovation nécessaires au niveau des sols et des finitions du plafond.
Faut-il un permis ?
Abattre une cloison chez soi ne demande pas de démarche administrative particulière, sauf dans le cas où il s’agit de rendre une surface habitable. Dans ce cas, un permis de construire sera nécessaire. En revanche, pour démolir un mur porteur, vous devrez faire quelques démarches, parfois longues, et obtenir une autorisation.
Et après ?
Lorsque l’on abat une cloison, il faut prendre en compte les conséquences que cette démolition aura sur le sol et le plafond. Il sera par exemple difficile de raccorder des parquets massifs et de faire en sorte que les sols ne fassent plus qu’un.
« C’est difficile de reconstituer l’endroit où se trouvait le mur démoli et de faire en sorte qu’il se fonde dans le décor », explique Jeff Andreson, qui illustre son propos avec une photo d’un projet autour duquel il a dû abattre une cloison. « Dans l’idéal, il faut refaire les sols pour que tout s’accorde bien », conclut-il.
Jeffrey Veffer explique qu’il a vu des projets au cours desquels les entrepreneurs avaient réussi à trouver des pièces de bois et à les assortir au plancher d’origine, en ponçant le parquet et en lui appliquant une nouvelle lasure. Cela a donné de bons résultats, mais imparfaits. Avec de la moquette, la même opération s’avèrera généralement bien plus facile.
Il faut également prendre en compte l’état des plafonds après la démolition. « Les enduits projetés ou lisses sont assez faciles à raccorder », explique Jeff Andreson, « mais lorsqu’il y a des moulures, c’est plus compliqué. Si elles sont anciennes et que vous souhaitez les conserver, elles seront difficiles à raccorder avec le nouvel espace. »
Lorsque l’on abat une cloison, il faut prendre en compte les conséquences que cette démolition aura sur le sol et le plafond. Il sera par exemple difficile de raccorder des parquets massifs et de faire en sorte que les sols ne fassent plus qu’un.
« C’est difficile de reconstituer l’endroit où se trouvait le mur démoli et de faire en sorte qu’il se fonde dans le décor », explique Jeff Andreson, qui illustre son propos avec une photo d’un projet autour duquel il a dû abattre une cloison. « Dans l’idéal, il faut refaire les sols pour que tout s’accorde bien », conclut-il.
Jeffrey Veffer explique qu’il a vu des projets au cours desquels les entrepreneurs avaient réussi à trouver des pièces de bois et à les assortir au plancher d’origine, en ponçant le parquet et en lui appliquant une nouvelle lasure. Cela a donné de bons résultats, mais imparfaits. Avec de la moquette, la même opération s’avèrera généralement bien plus facile.
Il faut également prendre en compte l’état des plafonds après la démolition. « Les enduits projetés ou lisses sont assez faciles à raccorder », explique Jeff Andreson, « mais lorsqu’il y a des moulures, c’est plus compliqué. Si elles sont anciennes et que vous souhaitez les conserver, elles seront difficiles à raccorder avec le nouvel espace. »
Quel est le meilleur moment pour réaliser ce type de projet ?
Si vous prévoyez de refaire les sols de votre logement, c’est le moment idéal pour abattre une cloison. Ce genre de projet a tendance à faire beaucoup de poussière et de bruit. Aussi, il est plus que conseillé d’envisager la possibilité de passer du temps chez des amis, dans votre famille ou dans un hôtel le temps des travaux.
Trouvez des architectes et des ingénieurs structure près de chez vous pour votre projet
Retrouvez d’autres conseils pour bien commencer vos travaux
Retrouvez d’autres conseils pour rénover l’intérieur de votre maison
ET VOUS ?
Avez-vous déjà abattu un mur chez vous ? Avez-vous prévu de le faire ? Partagez conseils et astuces dans la partie commentaires ci-dessous.
Si vous prévoyez de refaire les sols de votre logement, c’est le moment idéal pour abattre une cloison. Ce genre de projet a tendance à faire beaucoup de poussière et de bruit. Aussi, il est plus que conseillé d’envisager la possibilité de passer du temps chez des amis, dans votre famille ou dans un hôtel le temps des travaux.
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Celui du haut était obligatoire pour pouvoir allerger le poid de l etage pour ensuite pouvoir ouvrir en bas.
Evidemment tout ceci nécessite des poutres pour remplacer les murs.
Ensuite au 1er j ai refait une cloison pour separer les chambres.
Voici des photos des travaux et de l état actuel