8 astucieux mini-jardins à reproduire chez soi
Si vous n’avez pas d’autres espaces que le rebord d’une fenêtre pour installer vos plantes, inspirez-vous de ces petits jardins de ville
Pour la plupart des gens qui vivent en ville ou en appartement, avoir un jardin ou un coin vert qui y ressemble est un luxe. Si quelques-uns ont la chance d’avoir un balcon ou une terrasse, la grande majorité doit souvent se contenter d’un dégagement ou d’un bac à fleurs pour avoir un peu de verdure chez eux.
En ce moment, Afsaneh Tajvidi possède un arbre de jade bonsaï, plusieurs cactus et quelques plantes grasses qui poussent sur le rebord de sa fenêtre. La photo ci-dessus montre comment le jardin a poussé entre septembre et novembre. Afsaneh Tajvidi a aussi changé certaines plantes pour créer un nouvel arrangement.
La plus grande difficulté a été de recréer le bon environnement pour ses plantes. Souvent, elle place un bol d’eau près des plantes pour amener un peu d’humidité à son coin de verdure, elle tourne aussi chaque pot de 45 degrés par jour pour que tous les côtés des plantes voient le soleil. « Il faut aussi leur mettre une jolie musique », dit-elle. « Elles aiment ça et poussent mieux. »
Photos avec l’aimable permission d’Afsaneh Tajvidi
La plus grande difficulté a été de recréer le bon environnement pour ses plantes. Souvent, elle place un bol d’eau près des plantes pour amener un peu d’humidité à son coin de verdure, elle tourne aussi chaque pot de 45 degrés par jour pour que tous les côtés des plantes voient le soleil. « Il faut aussi leur mettre une jolie musique », dit-elle. « Elles aiment ça et poussent mieux. »
Photos avec l’aimable permission d’Afsaneh Tajvidi
Qui habite ici : Jeannie
Emplacement : Alberta, Canada
Taille du jardin : 1,8 mètre par 6 mètres
Ce jardin luxuriant est installé de façon très précaire sur le balcon d’un appartement situé au XVIᵉ étage d’un immeuble. Comme la belle saison dure peu au Canada, la propriétaire, Jeannie, choisit ses plantes selon leur ténacité et leur durée de vie. Au printemps, elle remplit son jardin de plantes annuelles, puis les laisse faner à l’automne. « En hiver, la neige crée des formes sculptées très naturelles et les plantes séchées permettent au givre de s’accrocher. C’est magnifique », décrit-elle.
Emplacement : Alberta, Canada
Taille du jardin : 1,8 mètre par 6 mètres
Ce jardin luxuriant est installé de façon très précaire sur le balcon d’un appartement situé au XVIᵉ étage d’un immeuble. Comme la belle saison dure peu au Canada, la propriétaire, Jeannie, choisit ses plantes selon leur ténacité et leur durée de vie. Au printemps, elle remplit son jardin de plantes annuelles, puis les laisse faner à l’automne. « En hiver, la neige crée des formes sculptées très naturelles et les plantes séchées permettent au givre de s’accrocher. C’est magnifique », décrit-elle.
En ce moment, Jeannie cultive deux petits érables de l’Amour (Acer tataricum ginnala), qu’elle a choisis pour leur robustesse et leur feuillage, magnifique en automne. La plus grande partie du jardin est visible depuis la cuisine, la salle à manger et le salon. Jeannie voulait donc qu’il soit aussi luxuriant et coloré que possible. « Il faut bien prendre en compte le microclimat de son espace lorsqu’on choisit des plantes », conseille-t-elle. « Les petits espaces sont souvent plus chauds que les grands jardins. Il est donc essentiel de savoir comment ils sont exposés à la lumière, à l’ombre et au vent. »
Qui habite ici : Paul et Zoe Wilson
Emplacement : Bloomsbury, centre-ville de Londres, Royaume-Uni
Taille du jardin : un petit escalier de secours
L’escalier de secours est le seul espace extérieur dont beaucoup de londoniens disposent. Paul et Zoe Wilson ont exploité cette petite structure en métal au maximum pour faire pousser des plantes aromatiques et des légumes. (NB : vérifiez la réglementation locale avant de mettre quoi que ce soit sur un escalier de secours, car dans beaucoup de cas, y entreposer des plantes ou d’autres objets est interdit.) Avec un peu d’organisation, ils ont réussi à faire pousser de la laitue, des courgettes, des tomates, des radis, du basilic, du persil, de la menthe, du romarin, des géraniums et de la lavande, ce qui fait finalement beaucoup de plantes pour un si petit espace.
Emplacement : Bloomsbury, centre-ville de Londres, Royaume-Uni
Taille du jardin : un petit escalier de secours
L’escalier de secours est le seul espace extérieur dont beaucoup de londoniens disposent. Paul et Zoe Wilson ont exploité cette petite structure en métal au maximum pour faire pousser des plantes aromatiques et des légumes. (NB : vérifiez la réglementation locale avant de mettre quoi que ce soit sur un escalier de secours, car dans beaucoup de cas, y entreposer des plantes ou d’autres objets est interdit.) Avec un peu d’organisation, ils ont réussi à faire pousser de la laitue, des courgettes, des tomates, des radis, du basilic, du persil, de la menthe, du romarin, des géraniums et de la lavande, ce qui fait finalement beaucoup de plantes pour un si petit espace.
« J’ai toujours adoré jardiner et faire pousser des plantes », explique Zoe. « Et je crois qu’on peut faire pousser beaucoup de choses, même si l’espace extérieur dont on dispose est petit. Chaque année, on fête le début de l’été avec un bol de radis, du beurre et du sel. »
Photos avec l’aimable permission de Paul Wilson
Photos avec l’aimable permission de Paul Wilson
Qui habite ici : Priscilla Torres
Emplacement : Miami, USA
Taille du jardin : 1,8 mètre par 4,2 mètres
Ayant grandi à New York, Priscilla Torres n’a jamais trouvé d’appartement qui lui offre suffisamment de place pour y aménager quelque jardin que ce soit. « La première chose que j’ai faite en m’installant en Floride, ça a été de commencer à penser comment organiser un jardin sur un balcon », se souvient-elle. Bien qu’il ne soit pas très spacieux, elle a réussi à créer une oasis de citronniers Meyer et de limettiers mexicains, de plantes aromatiques, d’aloès, de plantes grasses et de plantes ornementales feuillues.
Emplacement : Miami, USA
Taille du jardin : 1,8 mètre par 4,2 mètres
Ayant grandi à New York, Priscilla Torres n’a jamais trouvé d’appartement qui lui offre suffisamment de place pour y aménager quelque jardin que ce soit. « La première chose que j’ai faite en m’installant en Floride, ça a été de commencer à penser comment organiser un jardin sur un balcon », se souvient-elle. Bien qu’il ne soit pas très spacieux, elle a réussi à créer une oasis de citronniers Meyer et de limettiers mexicains, de plantes aromatiques, d’aloès, de plantes grasses et de plantes ornementales feuillues.
Comme c’est son premier jardin, Priscilla a été ambitieuse et a voulu remplir son balcon avec toutes les plantes qu’elle aimait. Elle s’est cependant vite aperçue qu’il fallait être réaliste et tenir compte de la place qu’elle avait vraiment. « Il faut choisir des plantes qui conviennent aux dimensions de l’espace dont on dispose », conseille-t-elle. « J’ai appris à mes dépens qu’on ne peut pas faire pousser des palmiers sur un balcon. »
Qui habite ici : Rum Kihn
Emplacement : Midwest, USA
Taille du jardin : la palette mesure 1,20 mètre par 1,20 mètre et contient 0,07 m³ de terre
Avoir une toute petite cour n’allait certainement pas empêcher Rum Kihn de cultiver son jardin. Même si elle a beaucoup de plantes en pot, elle voulait quelque chose de plus. « J’aime beaucoup les jardins verticaux », nous dit-elle, « mais lorsqu’on est locataire, cela peut être difficile à mettre en place. Une palette est une solution idéale. C’est facile à déplacer et on récupère quand même la caution lorsqu’on s’en va. »
Photo avec l’aimable permission de Rum Kihn
Emplacement : Midwest, USA
Taille du jardin : la palette mesure 1,20 mètre par 1,20 mètre et contient 0,07 m³ de terre
Avoir une toute petite cour n’allait certainement pas empêcher Rum Kihn de cultiver son jardin. Même si elle a beaucoup de plantes en pot, elle voulait quelque chose de plus. « J’aime beaucoup les jardins verticaux », nous dit-elle, « mais lorsqu’on est locataire, cela peut être difficile à mettre en place. Une palette est une solution idéale. C’est facile à déplacer et on récupère quand même la caution lorsqu’on s’en va. »
Photo avec l’aimable permission de Rum Kihn
Qui habite ici : Kelly Cloake
Emplacement : Hobart, Tasmanie, Australie
Taille du jardin : 4 mètres par 5,8 mètres
Bien que Kelly Cloake soit en train de refaire tout son extérieur (ces carreaux blancs seront bientôt remplacés par une fresque peinte à la main), elle est parvenue à remplir et égayer sa cour de plantes vertes et exploiter cet espace un peu terne.
Emplacement : Hobart, Tasmanie, Australie
Taille du jardin : 4 mètres par 5,8 mètres
Bien que Kelly Cloake soit en train de refaire tout son extérieur (ces carreaux blancs seront bientôt remplacés par une fresque peinte à la main), elle est parvenue à remplir et égayer sa cour de plantes vertes et exploiter cet espace un peu terne.
De la sauge, du romarin, du basilic, des piments, des plants de poivrons et des pittosporums sont éparpillés sur tout l’espace disponible, mais ce sont les plantes grasses qui occupent le devant de la scène. « Les plantes grasses sont magnifiques et très variées, et elles sont aussi très résistantes », nous explique Kelly. « Bien sûr, elles ne survivent pas si on les néglige complètement, mais elles résistent plus longtemps que la plupart des autres plantes. Je trouve ça très gratifiant. »
Elle a ajouté un petit érable japonais et un kumquat en pot pour jouer sur les variations de hauteurs. Pour Kelly, le plus difficile a été de s’assurer que ses plantes bénéficient de tout l’ensoleillement dont elles ont besoin, notamment en hiver. La plupart des plantes sont installées dans des pots individuels pour pouvoir être facilement déplacées. « Parfois, quand une plante est trop fatiguée, il suffit en fait de la déplacer », remarque-t-elle.
Photos avec l’aimable permission de Kelly Cloake
Photos avec l’aimable permission de Kelly Cloake
Qui habite ici : Sarah et Dave Kramer
Emplacement : Somerville, Massachusetts, USA
Taille du jardin : 18 m²
Sarah et Dave Kramer n’avaient absolument aucune expérience du jardinage avant d’acheter leur maison dans la banlieue de Boston, mais après des années vécues dans de petits appartements, ils étaient ravis d’avoir un espace extérieur. Même si la plus grande partie est pavée, Sarah est entrée dans une frénésie de jardinage dans la petite plate-bande surélevée qu’ils possèdent près de la clôture, où elle a installé des dizaines de pots. « Je n’arrêtais pas d’acheter des petits pots en plastique bon marché et j’étais émerveillée de les remplir », raconte-t-elle.
Emplacement : Somerville, Massachusetts, USA
Taille du jardin : 18 m²
Sarah et Dave Kramer n’avaient absolument aucune expérience du jardinage avant d’acheter leur maison dans la banlieue de Boston, mais après des années vécues dans de petits appartements, ils étaient ravis d’avoir un espace extérieur. Même si la plus grande partie est pavée, Sarah est entrée dans une frénésie de jardinage dans la petite plate-bande surélevée qu’ils possèdent près de la clôture, où elle a installé des dizaines de pots. « Je n’arrêtais pas d’acheter des petits pots en plastique bon marché et j’étais émerveillée de les remplir », raconte-t-elle.
L’espace horizontal et ensoleillé disponible contre la clôture s’est très vite réduit, mais Sarah voulait continuer à planter. « J’avais l’impression que la clôture branlante avec sa peinture écaillée me narguait », explique-t-elle. En s’inspirant d’une émission télévisée sur les jardins suspendus de Babylone, elle s’est armée d’une corde à linge et a entrepris de créer son propre jardin suspendu miniature. « Puisque chaque pot suspendu empêche celui du dessous de profiter complètement de la pluie, il faut bien évaluer les besoins en eau et la hauteur des plantes quand on organise ce genre de jardin vertical. Actuellement, je réfléchis à des installations pour collecter l’eau de pluie et créer un arrosage par un système de goutte-à-goutte », nous dit-elle.
Photos avec l’aimable permission de Sarah Kramer
Photos avec l’aimable permission de Sarah Kramer
Qui habite ici : Rebecca Sheridan
Emplacement : Oberohringen, Suisse
Taille du jardin : 24 m²
Avec la fabuleuse vue sur les Alpes et les superbes forêts environnantes, il ne manquait apparemment rien au balcon de Rebecca Sheridan… excepté un peu d’intimité. Devant la maison, passe une grande route, pas très agréable à regarder, et comme le balcon est très ouvert, cela gênait Rebecca. Elle voulait faire pousser des plantes qui permettraient de profiter de la vue, mais aussi de créer une atmosphère plus intime.
Emplacement : Oberohringen, Suisse
Taille du jardin : 24 m²
Avec la fabuleuse vue sur les Alpes et les superbes forêts environnantes, il ne manquait apparemment rien au balcon de Rebecca Sheridan… excepté un peu d’intimité. Devant la maison, passe une grande route, pas très agréable à regarder, et comme le balcon est très ouvert, cela gênait Rebecca. Elle voulait faire pousser des plantes qui permettraient de profiter de la vue, mais aussi de créer une atmosphère plus intime.
De la lavande, des volubilis, des nasturtiums, des cosmos et des pois de senteur emplissent les jardinières et s’enroulent autour de la balustrade de la terrasse. La hauteur des plantes permet d’avoir un balcon plus cosy, mais avec les vents qui balayent régulièrement la vallée, elles risquaient de tomber : Rebecca les a donc solidement arrimées.
Photos avec l’aimable permission de Rebecca Sheridan
ET VOUS ?
Avez-vous un petit jardin ? N’hésitez pas à le partager avec nous et à poster une photo dans la partie commentaires ci-dessous !
Lire aussi :
7 grandes idées pour cultiver sur un balcon
Quelles plantes pour mon balcon ?
Retrouvez d’autres astuces pour aménager votre jardin
Photos avec l’aimable permission de Rebecca Sheridan
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Emplacement : Toronto, Ontario, Canada
Taille du jardin : un rebord de fenêtre
L’appartement d’Afsaneh Tajvidi à Toronto ne comporte pas beaucoup d’espaces ensoleillés où installer des plantes en pot, et ce rebord de fenêtre était l’un des seuls qu’elle pouvait utiliser. « Quand on vit en appartement, il faut choisir de petites plantes qui poussent lentement », explique-t-elle. « Ça a été ma philosophie quand j’ai commencé mon petit jardin sur la fenêtre : de petites plantes dans de petits pots. » Ci-dessus, une photo de son jardin en janvier : même en plein hiver, il bénéficie quand même d’un bel ensoleillement.