Rénovation : Les dessous du plancher chauffant
Exit les radiateurs ! Aujourd'hui le chauffage par le sol a retrouvé ses lettres de noblesse. Voici ce qu'il faut savoir avant de craquer
Le chauffage par le sol, dit encore plancher chauffant, a bien changé depuis les années 60 où il équipait les logements collectifs. Il fonctionnait alors à haute température, provocant des problèmes veineux et des sensations de « jambes lourdes », ce qui lui a valu pendant longtemps une bien mauvaise réputation. Un décret fixant à 28° la température maximale diffusée par le sol couplé à des progrès techniques certains font désormais du plancher chauffant une alternative crédible aux radiateurs.
Le plancher chauffant électrique
Il s’agit d’un câble alimenté électriquement, posé au sol en zigzag sur une couche d’isolation (qui a le rôle de renvoyer la chaleur vers le haut) puis noyé dans une chape de béton qui sert de diffuseur pour la chaleur. Le tout est recouvert d’une finition compatible (carrelage, parquet…). Ce modèle chauffe par rayonnement et non par convection et un thermostat permet de réguler la température dans la pièce.
Avantages : La chaleur est douce, homogène, sans déplacement d’air, comparable à la façon dont le soleil chauffe. Il peut se poser en rénovation.
Inconvénients : Il est énergivore donc coûteux et nécessite une isolation optimale de la pièce.
Il s’agit d’un câble alimenté électriquement, posé au sol en zigzag sur une couche d’isolation (qui a le rôle de renvoyer la chaleur vers le haut) puis noyé dans une chape de béton qui sert de diffuseur pour la chaleur. Le tout est recouvert d’une finition compatible (carrelage, parquet…). Ce modèle chauffe par rayonnement et non par convection et un thermostat permet de réguler la température dans la pièce.
Avantages : La chaleur est douce, homogène, sans déplacement d’air, comparable à la façon dont le soleil chauffe. Il peut se poser en rénovation.
Inconvénients : Il est énergivore donc coûteux et nécessite une isolation optimale de la pièce.
Le plancher chauffant hydraulique
Couplé à une chaudière basse température ou à condensation ou encore à une pompe à chaleur, il est le remplaçant du chauffage central à eau chaude classique. Disposés en escargot sur l’ensemble de la pièce à chauffer, ses tuyaux en plastique PER ou en multicouche reposent sur une couche d’isolation. On coule ensuite du béton qui sera recouvert d’une finition, comme pour son alter ego électrique.
Avantages : Il passe aujourd’hui pour le mode de chauffage le plus économique. Il peut éventuellement être réversible (assurer le rafraîchissement en été). Il est le seul à bénéficier du crédit d’impôt, si un pro qualifié RGE pose en même temps le plancher et le générateur de chaleur.
Inconvénients : Plus cher à la pose que le système électrique, il ne peut pas se poser en rénovation (travaux trop lourds) et nécessite une maintenance régulière.
Couplé à une chaudière basse température ou à condensation ou encore à une pompe à chaleur, il est le remplaçant du chauffage central à eau chaude classique. Disposés en escargot sur l’ensemble de la pièce à chauffer, ses tuyaux en plastique PER ou en multicouche reposent sur une couche d’isolation. On coule ensuite du béton qui sera recouvert d’une finition, comme pour son alter ego électrique.
Avantages : Il passe aujourd’hui pour le mode de chauffage le plus économique. Il peut éventuellement être réversible (assurer le rafraîchissement en été). Il est le seul à bénéficier du crédit d’impôt, si un pro qualifié RGE pose en même temps le plancher et le générateur de chaleur.
Inconvénients : Plus cher à la pose que le système électrique, il ne peut pas se poser en rénovation (travaux trop lourds) et nécessite une maintenance régulière.
Un choix économique
Pourquoi le plancher hydraulique est-il si économique ? Pour produire une chaleur diffusée au maximum à 28°, l’eau n’a pas besoin d’être chauffée à plus de 40°, soit 10° de moins que pour celle des radiateurs. Par ailleurs, on préconise de monter à 18° avec un chauffage au sol pour avoir la même sensation de chaleur qu’avec un chauffage à eau chaude classique à 20°. Or selon l’Ademe (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), 2 °C en moins correspondraient à une économie de 10 % sur une facture d’énergie. Couplé à un générateur de chaleur de dernière génération, peu énergivore, le plancher chauffant hydraulique devient un vrai atout financier ce qui n’est pas le cas de son homologue électrique, l’électricité étant la plus chère des énergies.
Pourquoi le plancher hydraulique est-il si économique ? Pour produire une chaleur diffusée au maximum à 28°, l’eau n’a pas besoin d’être chauffée à plus de 40°, soit 10° de moins que pour celle des radiateurs. Par ailleurs, on préconise de monter à 18° avec un chauffage au sol pour avoir la même sensation de chaleur qu’avec un chauffage à eau chaude classique à 20°. Or selon l’Ademe (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), 2 °C en moins correspondraient à une économie de 10 % sur une facture d’énergie. Couplé à un générateur de chaleur de dernière génération, peu énergivore, le plancher chauffant hydraulique devient un vrai atout financier ce qui n’est pas le cas de son homologue électrique, l’électricité étant la plus chère des énergies.
Une installation lourde
Que le plancher chauffant soit hydraulique ou électrique, son installation fait partie des travaux lourds, à faire réaliser par un professionnel. Le premier écueil est le dimensionnement sur mesure du système. En effet, pour diffuser une chaleur maximale de 28°, il va falloir déterminer une température de chauffe initiale en fonction de la déperdition liée à votre pièce, sa taille, etc. Pour ce calcul difficile, les pros ont recours à des logiciels spécialisés. La pose en elle-même est ensuite assez facile pour un système électrique où l’on assemble des modules de fil posé sur treillis. Elle est bien plus ardue pour un réseau hydraulique, surtout s’il s’agit de multicouche à cintrer. Enfin, la chape de béton doit être parfaitement réalisée et le temps de séchage bien respecté (une semaine par centimètre de chape environ).
Que le plancher chauffant soit hydraulique ou électrique, son installation fait partie des travaux lourds, à faire réaliser par un professionnel. Le premier écueil est le dimensionnement sur mesure du système. En effet, pour diffuser une chaleur maximale de 28°, il va falloir déterminer une température de chauffe initiale en fonction de la déperdition liée à votre pièce, sa taille, etc. Pour ce calcul difficile, les pros ont recours à des logiciels spécialisés. La pose en elle-même est ensuite assez facile pour un système électrique où l’on assemble des modules de fil posé sur treillis. Elle est bien plus ardue pour un réseau hydraulique, surtout s’il s’agit de multicouche à cintrer. Enfin, la chape de béton doit être parfaitement réalisée et le temps de séchage bien respecté (une semaine par centimètre de chape environ).
Un entretien obligatoire
L’Anah (agence nationale de l’habitat) mise sur une durée de vie d’une cinquantaine d’année pour un plancher chauffant hydraulique, mais souvent des problèmes peuvent survenir dès que l’installation passe les 7 ans. Pour y remédier, il faut savoir que l’entretien régulier des planchers hydrauliques est obligatoire. On conseille un désembouage et un détartrage tous les 5 ans, une action qui vise à retirer toutes les impuretés qui finissent par se déposer dans les tuyaux. Celles-ci créent des zones froides sur le plancher et favorisent une surconsommation. Notez que les problèmes de ce type sont plus nombreux avec les tuyaux en PER qui font passer l’oxygène dans le fluide et favorisent l’oxydation. Par ailleurs, une maintenance annuelle du générateur de chauffage (PAC ou chaudière) est règlementaire.
L’Anah (agence nationale de l’habitat) mise sur une durée de vie d’une cinquantaine d’année pour un plancher chauffant hydraulique, mais souvent des problèmes peuvent survenir dès que l’installation passe les 7 ans. Pour y remédier, il faut savoir que l’entretien régulier des planchers hydrauliques est obligatoire. On conseille un désembouage et un détartrage tous les 5 ans, une action qui vise à retirer toutes les impuretés qui finissent par se déposer dans les tuyaux. Celles-ci créent des zones froides sur le plancher et favorisent une surconsommation. Notez que les problèmes de ce type sont plus nombreux avec les tuyaux en PER qui font passer l’oxygène dans le fluide et favorisent l’oxydation. Par ailleurs, une maintenance annuelle du générateur de chauffage (PAC ou chaudière) est règlementaire.
Le prix du plancher chauffant
Comptez environ 50 euros/m² pour l’installation d’un plancher électrique et le double pour un hydraulique. À l’usage, le coût du plancher électrique est plus cher mais il ne demande quasiment pas d’entretien. Quant à son homologue hydraulique, il nécessite une révision annuelle obligatoire de la pompe à chaleur ou de la chaudière l’alimentant (une centaine d’euros) plus un désembouage/détartrage tous les 5 ans environ. Comptez environ 800 euros le désembouage hydrodynamique, le plus efficace, pour un plancher de 100 m².
ET VOUS ?
Avez-vous opté pour un plancher chauffant ? En êtes-vous satisfait ? Partagez votre expérience dans la partie commentaires ci-dessous.
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Rénovation : Comment cacher les tuyaux ?
Rénovation : Comment cacher les fils électriques ?
Retrouvez d’autres conseils pour rénover l’intérieur de votre maison
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Le « plancher chauffant basse température » (PCBT) est la dernière génération de sols chauffants qui transforme l’intégralité de votre sol en un radiateur diffusant la chaleur à une température de 28° au maximum. Vous avez une sensation de douce et homogène chaleur, y compris sous vos pieds nus en plein hiver. Un vrai confort ! Le système séduit aussi car il signe la fin des radiateurs et donc l’accroissement de l’espace utile. On l’apprécie encore parce qu’à la différence des convecteurs, il ne déplace pas d’air et donc pas non plus de poussière. Il existe en réalité deux systèmes de planchers chauffants.