Avant/Après : Vive le décloisonnement !
Comment transformer un salon années 70 en une pièce à vivre, modèle de confort et de modernité ? Démonstration en images
Dans le quartier du square Wilson à Levallois-Perret, un couple de quinquagénaires a acquis un bien dans un immeuble 1970. L’appartement de 90 m², situé en étage, n’a jamais été rénové et dispose d’un plan à l’ancienne, largement cloisonné. Aguerris aux travaux, les propriétaires – qui ont déjà fait rénover leurs trois précédents appartements – optent pour une société tous corps d’état sans l’appui d’un architecte. À charge pour Mon Concept Habitation et son maître d’œuvre, Maxime Gaffory, de remettre à neuf le logement et, en particulier, de transformer le salon en une pièce de vie moderne, épurée et confortable.
Coup d’œil
Qui vit ici : un couple de quinquagénaires et leur fils lycéen
Emplacement : à Levallois-Perret, en proche banlieue parisienne
Superficie : totale : 90 m² ; pièce de vie : 50 m²
Durée des travaux : 3 mois
Budget : 1000 euros du mètre carré, hors cuisine, qui a coûté 35 000 euros
Livraison du projet : 2017
Maître d’œuvre : Maxime Gaffory, de Mon Concept Habitation
Anecdote : « Le travail préparatoire a été lourd. Nous avons déposé 12 tonnes de gravats dans cet appartement. Comme nous avons un camion de 1,5 tonne pour les évacuer, calculez le nombre de voyages qu’il a fallu faire à la déchetterie », glisse Maxime Gaffory.
Photos Après : Stéphane Vasco
Coup d’œil
Qui vit ici : un couple de quinquagénaires et leur fils lycéen
Emplacement : à Levallois-Perret, en proche banlieue parisienne
Superficie : totale : 90 m² ; pièce de vie : 50 m²
Durée des travaux : 3 mois
Budget : 1000 euros du mètre carré, hors cuisine, qui a coûté 35 000 euros
Livraison du projet : 2017
Maître d’œuvre : Maxime Gaffory, de Mon Concept Habitation
Anecdote : « Le travail préparatoire a été lourd. Nous avons déposé 12 tonnes de gravats dans cet appartement. Comme nous avons un camion de 1,5 tonne pour les évacuer, calculez le nombre de voyages qu’il a fallu faire à la déchetterie », glisse Maxime Gaffory.
Photos Après : Stéphane Vasco
La problématique a consisté à décloisonner le salon de 30 m² afin de le transformer en une immense pièce de vie de 50 m². Voici la pièce en cours de travaux, après décloisonnement.
L’entrée de l’appartement se situe à droite de la photo. Elle desservait un long couloir habillé par des dressings, qui se terminait à gauche par des toilettes. Le côté gauche du couloir desservait le salon-salle à manger (ici au premier plan). L’autre côté donnait sur une petite cuisine de 6 m² (arrière-plan à droite) jouxtée par une petite chambre (arrière-plan à gauche).
« Le décloisonnement du couloir, de la cuisine et de la chambre a été le gros défi de cette rénovation. Nous savions qu’il y aurait des poteaux porteurs dans cette construction 1970, mais nous ne savions pas où. À l’origine, le couloir était entièrement habillé avec des dressings et nous ne les distinguions pas », explique Maxime.
L’entrée de l’appartement se situe à droite de la photo. Elle desservait un long couloir habillé par des dressings, qui se terminait à gauche par des toilettes. Le côté gauche du couloir desservait le salon-salle à manger (ici au premier plan). L’autre côté donnait sur une petite cuisine de 6 m² (arrière-plan à droite) jouxtée par une petite chambre (arrière-plan à gauche).
« Le décloisonnement du couloir, de la cuisine et de la chambre a été le gros défi de cette rénovation. Nous savions qu’il y aurait des poteaux porteurs dans cette construction 1970, mais nous ne savions pas où. À l’origine, le couloir était entièrement habillé avec des dressings et nous ne les distinguions pas », explique Maxime.
APRÈS
Le couloir, la cuisine, la chambre et le salon d’origine ont laissé place à une vaste pièce à l’éclairage traversant et aux volumes et circulations plus agréables à vivre. Les toilettes ont été déplacées dans la salle de bains pour ne pas se retrouver au milieu du salon. Les corps de chauffe du chauffage central ont été remplacés par des modèles discrets. Le sol a été unifié par un parquet en chêne massif huilé.
Les propriétaires possédaient des meubles et des éclairages design qu’ils tenaient à mettre en valeur dans leur nouveau logement. Une fois les poteaux porteurs découverts par le maître d’œuvre, les habillages muraux ont été calculés pour encadrer au plus juste les meubles USM, du mobilier design qui fait d’ailleurs partie de la collection permanente du MoMA à New York. L’enfilade blanche sert de semi-cloison entre le salon et la salle à manger.
Parquet en chêne : La Parquetterie Nouvelle ; Corps de chauffe : Strada, de chez Jaga
Le couloir, la cuisine, la chambre et le salon d’origine ont laissé place à une vaste pièce à l’éclairage traversant et aux volumes et circulations plus agréables à vivre. Les toilettes ont été déplacées dans la salle de bains pour ne pas se retrouver au milieu du salon. Les corps de chauffe du chauffage central ont été remplacés par des modèles discrets. Le sol a été unifié par un parquet en chêne massif huilé.
Les propriétaires possédaient des meubles et des éclairages design qu’ils tenaient à mettre en valeur dans leur nouveau logement. Une fois les poteaux porteurs découverts par le maître d’œuvre, les habillages muraux ont été calculés pour encadrer au plus juste les meubles USM, du mobilier design qui fait d’ailleurs partie de la collection permanente du MoMA à New York. L’enfilade blanche sert de semi-cloison entre le salon et la salle à manger.
Parquet en chêne : La Parquetterie Nouvelle ; Corps de chauffe : Strada, de chez Jaga
Le plafond n’était pas très haut (2,50 mètres) même une fois les parements déposés. Maxime a décidé de poser un nouveau faux plafond d’une hauteur minimale (4 centimètres) pour y glisser les câbles électriques. Ceci a permis de garder de la hauteur pour mettre en valeur les suspensions. Pour optimiser l’éclairage, des spots en applique (non encastrés) ont été ajoutés.
« Le nouveau salon est vraiment agréable à vivre. Cela tient beaucoup à l’espace épuré et aux canapés confortables installés en angle », affirme Maxime.
AVANT
La poutre porteuse qui courait le long du couloir ainsi que le poteau de rappel de charge dessinent une séparation des espaces sans les fermer. Derrière se trouvait la cuisine de 6 m², qui a été rattachée à la pièce de vie.
La poutre porteuse qui courait le long du couloir ainsi que le poteau de rappel de charge dessinent une séparation des espaces sans les fermer. Derrière se trouvait la cuisine de 6 m², qui a été rattachée à la pièce de vie.
APRÈS
Une petite cloison a été conservée pour servir d’appui à un meuble en bois dans l’entrée de la pièce. La structure porteuse dessine une arche naturelle pour entrer dans la cuisine, comme si elle avait toujours existé. « Le propriétaire avait des idées bien précises. Il désirait que les espaces soient ouverts sans “flotter”. Dans cette grande pièce ouverte les espaces salon, cuisine et salle à manger sont bien architecturés », explique Maxime.
Une petite cloison a été conservée pour servir d’appui à un meuble en bois dans l’entrée de la pièce. La structure porteuse dessine une arche naturelle pour entrer dans la cuisine, comme si elle avait toujours existé. « Le propriétaire avait des idées bien précises. Il désirait que les espaces soient ouverts sans “flotter”. Dans cette grande pièce ouverte les espaces salon, cuisine et salle à manger sont bien architecturés », explique Maxime.
AVANT
Mobilier en bois blanc mouluré, marbre noir en plans de travail, dalles de terrazzo au sol et faïence blanche et listel aux murs : ainsi se présentait la cuisine d’origine, qui datait de l’époque de la construction.
Mobilier en bois blanc mouluré, marbre noir en plans de travail, dalles de terrazzo au sol et faïence blanche et listel aux murs : ainsi se présentait la cuisine d’origine, qui datait de l’époque de la construction.
APRÈS
Les propriétaires désiraient une cuisine épurée et haut de gamme, capable de s’accorder avec leur mobilier et leurs suspensions design. Ils ont sélectionné le modèle B3 de Bulthaup : « C’est du demi-sur-mesure, de l’orfèvrerie en matière de cuisine. Le catalogue est très large, on peut vraiment adapter les modules et les équipements au plus près des besoins », affirme Maxime Gaffory.
Les propriétaires désiraient une cuisine épurée et haut de gamme, capable de s’accorder avec leur mobilier et leurs suspensions design. Ils ont sélectionné le modèle B3 de Bulthaup : « C’est du demi-sur-mesure, de l’orfèvrerie en matière de cuisine. Le catalogue est très large, on peut vraiment adapter les modules et les équipements au plus près des besoins », affirme Maxime Gaffory.
La cuisine a été étendue grâce à la fusion avec la chambre qui lui était contiguë. Cette place gagnée a servi à installer une salle à manger avec table et colonnes de rangement.
La cuisine donne désormais dans la pièce de vie, ce qui est très agréable pour cuisiner tout en recevant au salon. L’espace est néanmoins circonscrit grâce aux poutres et au meuble USM.
« Stratifié haute résistance sur les façades, Corian sur les plans de travail… Ce modèle B3 est sans doute l’une des plus belles cuisines que nous ayons installées », conclut Maxime.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
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« Stratifié haute résistance sur les façades, Corian sur les plans de travail… Ce modèle B3 est sans doute l’une des plus belles cuisines que nous ayons installées », conclut Maxime.
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Le salon-salle à manger de l’appartement se présentait comme une pièce tout en longueur, ouverte d’un seul côté sur le square Wilson au moyen de grandes baies vitrées. Il était moquetté sur toute sa surface de 30 m².
Comme on le voit dans ce salon, la construction était tout en béton. Au plafond, des parements en polystyrène avaient été rajoutés pour imiter les plafonds à caissons : « Le Versailles des années 70 », plaisante Maxime.