Les tendances à retenir du London Design Festival de 2023
Découvrez les thèmes clés qui ont influencé les créateurs présents au LDF cette année
Le London Design Festival 2023, qui s’est déroulé dans différents lieux de la capitale britannique du 16 au 24 septembre, a été l’occasion de découvrir des designs agréables, des couleurs vives et un savoir-faire intemporel. Nous avons enfilé nos chaussures de marche pour vous présenter un récapitulatif des principales tendances, thèmes et innovations en matière d’intérieurs présentés lors de l’événement.
Tables basses Kofika, HagenHinderdael avec Novavita Design.
L’utilisation sensible de la technologie
L’exposition « Material Matters » comportait de très bons exemples de designs combinant tradition, durabilité et technologie. The Wicker Story a par exemple présenté des produits tissés conçus à l’aide de la technologie pour créer des motifs complexes, qui sont ensuite fabriqués par des artisans qualifiés. Ici, la technologie permet d’utiliser efficacement le travail manuel et les matériaux naturels en réduisant le gaspillage.
Aussi, l’utilisation de l’impression 3D est de plus en plus répandue. HagenHinderdael a notamment présenté ses objets en bois et en sucre imprimés en 3D lors de l’exposition. Il s’agit, entre autres, des nouvelles tables basses Kofika (voir photo), fruit d’une collaboration avec Novavita Design, qui utilisent du sucre imprimé en 3D, des emballages de lait recyclés et des déchets de café.
L’utilisation sensible de la technologie
L’exposition « Material Matters » comportait de très bons exemples de designs combinant tradition, durabilité et technologie. The Wicker Story a par exemple présenté des produits tissés conçus à l’aide de la technologie pour créer des motifs complexes, qui sont ensuite fabriqués par des artisans qualifiés. Ici, la technologie permet d’utiliser efficacement le travail manuel et les matériaux naturels en réduisant le gaspillage.
Aussi, l’utilisation de l’impression 3D est de plus en plus répandue. HagenHinderdael a notamment présenté ses objets en bois et en sucre imprimés en 3D lors de l’exposition. Il s’agit, entre autres, des nouvelles tables basses Kofika (voir photo), fruit d’une collaboration avec Novavita Design, qui utilisent du sucre imprimé en 3D, des emballages de lait recyclés et des déchets de café.
Lampe Filigrana, Established & Sons.
Des nuances d’éclairage vibrantes
Plusieurs éditeurs de luminaires ont choisi la couleur cette année et certains d’entre eux ont présenté des créations éclatantes lors du festival.
L’installation ludique d’Established & Sons, Love at First Light, faisait ainsi découvrir une nouvelle pièce de la série colorée Filigrana Light (photo), ainsi que la Mark Light de Martino Gamper, une suspension vénitienne en verre soufflé à la bouche aux accents colorés.
Mud Australia a présenté sa collection de trois lampes en porcelaine conçues en collaboration par Zachary Hanna et Shelley Simpson. La collection comprend des modèles multifonctionnels et portables, déclinés dans une gamme de pastels doux.
Des nuances d’éclairage vibrantes
Plusieurs éditeurs de luminaires ont choisi la couleur cette année et certains d’entre eux ont présenté des créations éclatantes lors du festival.
L’installation ludique d’Established & Sons, Love at First Light, faisait ainsi découvrir une nouvelle pièce de la série colorée Filigrana Light (photo), ainsi que la Mark Light de Martino Gamper, une suspension vénitienne en verre soufflé à la bouche aux accents colorés.
Mud Australia a présenté sa collection de trois lampes en porcelaine conçues en collaboration par Zachary Hanna et Shelley Simpson. La collection comprend des modèles multifonctionnels et portables, déclinés dans une gamme de pastels doux.
Bar Welcome, Matthew Raw pour The New Craftsmen.
Le décor qui nous rassemble
Cette année, le thème dominant du salon était celui de la collaboration. Le Brompton Design District a d’ailleurs choisi pour thème « Convivialité – L’art de vivre ensemble ».
Fels a présenté son projet Farm Shop, dans le cadre duquel des designers ont été invités à participer à une résidence à la ferme Grymsdyke, dans le Buckinghamshire, pour concevoir un élément d’une collection dédiée au dîner. L’idée était de réfléchir à la manière dont le cadre et la communauté contribuent à informer le design et à la façon dont ils nous relient à ceux qui nous entourent.
De même, le projet Join, Assemble, Hold de The New Craftsmen a dévoilé deux armoires des fabricants Bibbings & Hensby et Matthew Raw. Il s’agit d’un garde-manger débordant et d’un bar accueillant (photo), qui constituent tous deux un point central pour les rassemblements.
Le Greenwich Peninsula Design District a, quant à lui, organisé une table ronde intitulée Shaping the Future : l’importance de la collaboration créative, qui portait sur « l’importance des espaces physiques et numériques pour la collaboration ».
Le décor qui nous rassemble
Cette année, le thème dominant du salon était celui de la collaboration. Le Brompton Design District a d’ailleurs choisi pour thème « Convivialité – L’art de vivre ensemble ».
Fels a présenté son projet Farm Shop, dans le cadre duquel des designers ont été invités à participer à une résidence à la ferme Grymsdyke, dans le Buckinghamshire, pour concevoir un élément d’une collection dédiée au dîner. L’idée était de réfléchir à la manière dont le cadre et la communauté contribuent à informer le design et à la façon dont ils nous relient à ceux qui nous entourent.
De même, le projet Join, Assemble, Hold de The New Craftsmen a dévoilé deux armoires des fabricants Bibbings & Hensby et Matthew Raw. Il s’agit d’un garde-manger débordant et d’un bar accueillant (photo), qui constituent tous deux un point central pour les rassemblements.
Le Greenwich Peninsula Design District a, quant à lui, organisé une table ronde intitulée Shaping the Future : l’importance de la collaboration créative, qui portait sur « l’importance des espaces physiques et numériques pour la collaboration ».
Installation Nice to Meet You Again, Morag Myerscough.
Des espaces où l’on se sent bien
Il fut un temps où l’impact de l’aménagement intérieur sur le bien-être était une considération secondaire, mais les choses ont quelque peu changé ces dernières années, et l’effet psychologique de notre environnement est désormais pris plus au sérieux. À tel point que plusieurs expositions ont été consacrées à ce sujet lors de la dernière édition du LDF.
L’installation collective « An Exploration of the Aesthetic at Home » (Exploration de l’esthétique à la maison), par exemple, s’est penchée sur l’importance de la joie et de la beauté à la maison. Les organisateurs souhaitaient que les visiteurs réfléchissent à ce qui les entoure et à la question de savoir si cela favorise ou entrave leur bien-être.
De même, l’exposition de poterie de Metculture, The Preciousness of Superfluous Things in the Space – Ceramic Craft and Artistic Pottery, nous a encouragés à chérir ces petits objets, tels que les ustensiles, que nous utilisons tous les jours.
À l’Electric Light Station de Shoreditch, l’installation de Morag Myerscough, Nice to Meet You Again (photo), a accueilli une table ronde célébrant la couleur et examinant son impact sur notre santé psychologique.
Des espaces où l’on se sent bien
Il fut un temps où l’impact de l’aménagement intérieur sur le bien-être était une considération secondaire, mais les choses ont quelque peu changé ces dernières années, et l’effet psychologique de notre environnement est désormais pris plus au sérieux. À tel point que plusieurs expositions ont été consacrées à ce sujet lors de la dernière édition du LDF.
L’installation collective « An Exploration of the Aesthetic at Home » (Exploration de l’esthétique à la maison), par exemple, s’est penchée sur l’importance de la joie et de la beauté à la maison. Les organisateurs souhaitaient que les visiteurs réfléchissent à ce qui les entoure et à la question de savoir si cela favorise ou entrave leur bien-être.
De même, l’exposition de poterie de Metculture, The Preciousness of Superfluous Things in the Space – Ceramic Craft and Artistic Pottery, nous a encouragés à chérir ces petits objets, tels que les ustensiles, que nous utilisons tous les jours.
À l’Electric Light Station de Shoreditch, l’installation de Morag Myerscough, Nice to Meet You Again (photo), a accueilli une table ronde célébrant la couleur et examinant son impact sur notre santé psychologique.
Suspension Virtue Aura, Serendipity Design Studio.
Luminosité flexible
L’accent a été mis sur la manière dont les conceptions de luminaires peuvent aider à manipuler la lumière qu’ils émettent, et des produits permettant à l’utilisateur de modifier les formes projetées par la lumière ont été exposés au festival.
Motarasu a présenté l’applique murale Dawn, conçue par le studio danois Bly. Il s’agit d’une simple poutre en chêne supportant un cercle de papier washi. Le papier peut être ouvert et ajusté pour projeter la lumière dans la direction souhaitée. L’applique est conçue pour être placée sur le mur au-dessus d’un lit, de sorte que deux personnes puissent l’utiliser pour lire en même temps.
La collection Virtue de lampes en bambou de Serendipity Design Studio (voir photo) était exposée à la brasserie Truman à Spitalfields. Les cercles de bambou peuvent être positionnés à différents endroits le long du luminaire pour créer des motifs uniques sur la surface en dessous.
Luminosité flexible
L’accent a été mis sur la manière dont les conceptions de luminaires peuvent aider à manipuler la lumière qu’ils émettent, et des produits permettant à l’utilisateur de modifier les formes projetées par la lumière ont été exposés au festival.
Motarasu a présenté l’applique murale Dawn, conçue par le studio danois Bly. Il s’agit d’une simple poutre en chêne supportant un cercle de papier washi. Le papier peut être ouvert et ajusté pour projeter la lumière dans la direction souhaitée. L’applique est conçue pour être placée sur le mur au-dessus d’un lit, de sorte que deux personnes puissent l’utiliser pour lire en même temps.
La collection Virtue de lampes en bambou de Serendipity Design Studio (voir photo) était exposée à la brasserie Truman à Spitalfields. Les cercles de bambou peuvent être positionnés à différents endroits le long du luminaire pour créer des motifs uniques sur la surface en dessous.
Installation murale, Monica Correia.
Teintes chaudes et optimistes
Cette année, les palettes de couleurs de la LDF reflétaient les tendances couleur que nous avons vues émerger récemment sur Houzz. L’orange brûlé, les roses tendres et les différentes nuances de violet sont apparus tout au long du festival.
Les teintes de cette installation murale de Monica Correia (photo) sont les plus vives du spectre. Ailleurs, cependant, on trouve des versions plus douces des couleurs, l’orange devenant un corail pâle et le violet une douce lavande.
Maison&Objet : la couleur prend une nouvelle dimension en 2024
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ces tendances repérées au London Design Festival ? Comptez-vous en adopter certaines chez vous ?
Teintes chaudes et optimistes
Cette année, les palettes de couleurs de la LDF reflétaient les tendances couleur que nous avons vues émerger récemment sur Houzz. L’orange brûlé, les roses tendres et les différentes nuances de violet sont apparus tout au long du festival.
Les teintes de cette installation murale de Monica Correia (photo) sont les plus vives du spectre. Ailleurs, cependant, on trouve des versions plus douces des couleurs, l’orange devenant un corail pâle et le violet une douce lavande.
Maison&Objet : la couleur prend une nouvelle dimension en 2024
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ces tendances repérées au London Design Festival ? Comptez-vous en adopter certaines chez vous ?
Des revivals intemporels
L’engouement pour le design classique s’installe dans le temps et cela semblait évident au LDF de cette année. Plusieurs marques ont profité de l’occasion pour présenter des pièces remises au goût du jour ou des articles inspirés par le savoir-faire des designers classiques.
Ligne Roset, par exemple, a réintroduit son canapé Kashima, d’inspiration chesterfield, conçu à l’origine par Michel Ducaroy en 1976. Carl Hansen & Søn a exposé sa collection Nature, qui rend hommage au travail du designer danois du début du XXᵉ siècle, Kaare Klint, tandis qu’Aram a présenté trois nouveaux tapis inspirés des gouaches de l’architecte et designer de meubles Eileen Gray (voir photo).
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