Le parquet : choix du motif, pose et finitions
Tout ce qu'il faut savoir pour vous décider à adopter (ou rénover) un parquet en bois
Le véritable parquet est en bois, même 100 % en bois massif, vous diront les plus traditionnels. Il se distingue du plancher par une largeur de lame inférieure et moins longue. Dans les maisons anciennes, on remarque cette différence entre l’étage et le grenier. On veille plus à son esthétisme, sa découpe géométrique, sa finition, car son aspect décoratif est indéniable. Pour être considéré comme parquet, la lame se doit d’avoir au moins un revêtement bois de 2,5 millimètres d’épaisseur. S’il n’est pas en bois massif, il sera alors composé d’une couche d’usure supérieure en bois collée sur un support intermédiaire dit « âme », composé de plusieurs couches de bois stabilisé pour diminuer le risque de dilatation du bois. On l’appelle alors « parquet semi-massif ». Attention, si le parquet flottant est bel et bien en bois, même si ses couches intermédiaires sont en dérivés de bois, le sol stratifié, lui, simule le bois mais est composé en majorité de synthétiques.
Le parquet à point de Hongrie. C’est l’un des plus prisés actuellement. Ce parquet dont l’extrémité des lames a été biseautée à 45° se rénove ou s’achète neuf pour donner de l’allure au salon comme dans la chambre. Avec sa pose de lames bord à bord avec un effet de pointe triangulaire, on appelle aussi ce superbe motif « à chevrons ».
Parquet point de Hongrie : un pose, plusieurs styles
Parquet point de Hongrie : un pose, plusieurs styles
Des lames qui filent à l’anglaise. Le parquet dit « à l’anglaise » présente des lames de fines largeurs et de longueurs variables sans chanfrein. C’est celui que l’on retrouve le plus, qu’il soit massif ou contrecollé.
Quels motifs pour un parquet ?
Quels motifs pour un parquet ?
À bâtons rompus, parlons-en. Le parquet à bâtons rompus ressemble à celui en point de Hongrie, avec son motif en pointe. Mais à y regarder de plus près, ses lames ne sont pas coupées à 45°. De mêmes longueurs et à angles droits, elles s’entrecroisent lors d’une pose particulière : perpendiculairement suivant un angle à 45° par rapport au mur.
De style Versailles, Renaissance, en marqueterie. D’autres motifs de parquet sont encore plus surprenants, avec leurs petites lames entrecroisées savamment. Le style Versailles avec ses grand rectangles composés de losanges est le plus connu. Il se pose de plus en plus par dalles de grands carreaux assemblés.
Dans les plus anciennes demeures, le parquet Versailles était assemblé sur place. Ses fines lames sont alors clouées une à une, tel un tissage de bois. Parmi les autres motifs plus rares, on trouvera aussi les parquets à damier, en diamant, en échelle, de style vannerie, en forme de fougère ou avec un motif particulier intégré en marqueterie (une boussole, une rose des sables, etc).
Quelle pose pour mon parquet ?
Quelle pose pour mon parquet ?
Accord et désaccord harmonieux lors d’une restauration
Souvent, les nouveaux propriétaires décloisonnent les maisons anciennes, tout en prenant soin d’en conserver le parquet. On aurait tort de s’en priver, compte tenu du prix du parquet au mètre carré actuel. L’espace réuni révèle alors des poses dans différents sens, selon que ce sont des pièces qui vont vers la fenêtre (le parquet était alors posé en rez-de-chaussée vers les ouvertures) ou de passage dans le sens de la marche.
Comment réussir la transition entre du parquet et des carreaux ?
Souvent, les nouveaux propriétaires décloisonnent les maisons anciennes, tout en prenant soin d’en conserver le parquet. On aurait tort de s’en priver, compte tenu du prix du parquet au mètre carré actuel. L’espace réuni révèle alors des poses dans différents sens, selon que ce sont des pièces qui vont vers la fenêtre (le parquet était alors posé en rez-de-chaussée vers les ouvertures) ou de passage dans le sens de la marche.
Comment réussir la transition entre du parquet et des carreaux ?
Un style plancher rustique mais neuf. Avec ses plus larges lames, ce parquet confère des allures de grenier ou d’atelier à ce séjour. Son style rustique et solide, son côté encore plus massif est réconfortant. On le choisira dans de grandes pièces à vivre ou d’esprit loft.
L’originalité avec diverses largeurs et longueurs. Ici, le parqueteur a choisi l’originalité pour ses clients dans un style scandinave. Aucune lame n’est de la même largeur ni de la même longueur que sa voisine.
La pose : Clouée ou collée ?
La pose d’un parquet massif est traditionnellement clouée sur solives ou lambourdes. Ces dernières doivent être bien alignées et calées. L’avantage est que l’espacement peut accueillir un isolant phonique et thermique. Les clous à tête plate s’enfoncent dans l’épaisseur des lames de 23 millimètres minimum. Si, après plusieurs ponçages et rénovations, ils peuvent réapparaître, on s’armera d’un chasse-clou et réenfoncera le clou pour le dissimuler de nouveau.
Comment nettoyer son parquet et l’entretenir ?
La pose d’un parquet massif est traditionnellement clouée sur solives ou lambourdes. Ces dernières doivent être bien alignées et calées. L’avantage est que l’espacement peut accueillir un isolant phonique et thermique. Les clous à tête plate s’enfoncent dans l’épaisseur des lames de 23 millimètres minimum. Si, après plusieurs ponçages et rénovations, ils peuvent réapparaître, on s’armera d’un chasse-clou et réenfoncera le clou pour le dissimuler de nouveau.
Comment nettoyer son parquet et l’entretenir ?
La pose collée était auparavant réservée aux parquets en marqueterie. Aujourd’hui, c’est la plus commune. Sur chape lisse (pensez au ragréage si nécessaire sur un ancien sol), elle s’accorde aussi avec un chauffage au sol. Le parquet peut être aussi semi-collé sur un isolant alvéolé. Le parquet avec pose flottante et isolant est destiné aux parquets contrecollés ou stratifiés clipsables. Plus rapide et économique, il n’est pas collé au sol, mais ses lames le sont entre elles, dans les rainures.
Teintes et finitions
Le parquet doit obligatoirement recevoir une finition si on ne veut pas que le bois s’abîme. Tout simplement pour ne pas le salir. Mais aussi afin qu’il ne noircisse pas sous l’effet de l’humidité (le chêne par exemple) ou bleuisse (le résineux). Mais aussi parce que la finition cirée, huilée ou vitrifiée sublimera le bois et son veinage. Généralement incolore, ces cires ou vernis peuvent être teintées. Faites des essais avant de vous lancer.
Quelle finition pour mon parquet ?
Le parquet doit obligatoirement recevoir une finition si on ne veut pas que le bois s’abîme. Tout simplement pour ne pas le salir. Mais aussi afin qu’il ne noircisse pas sous l’effet de l’humidité (le chêne par exemple) ou bleuisse (le résineux). Mais aussi parce que la finition cirée, huilée ou vitrifiée sublimera le bois et son veinage. Généralement incolore, ces cires ou vernis peuvent être teintées. Faites des essais avant de vous lancer.
Quelle finition pour mon parquet ?
Brossé. Les fabricants de larges lames à l’ancienne peuvent proposer un aspect brossé du bois, comme ce chêne clair. Après passage d’une brosse métallique, le bois a un aspect plus brut, comme déjà usé. Cela peut aussi permettre de le céruser, c’est à dire de lui adjoindre des « restes » de peinture blanche dans ses fissures. Une finition cirée, huilée, est cependant nécessaire après ce procédé.
Le parquet vitrifié. En rénovation (après ponçage pour la mise à blanc du bois) ou lors d’une pose de parquet neuf, un fond dur est appliqué sur le bois naturel pour éviter les éventuelles remontées de tanin, boucher les pores. Puis 2 à 3 couches fines de vitrificateur sont posées au rouleau à environ deux heures d’intervalle. Le bois est ainsi protégé par ce revêtement, sans que la finition ne le pénètre comme pour l’huile ou la cire. Sa rénovation sera donc plus facile dans quelques années.
Du blanchiment… Si l’eau de Javel blanchit le bois (pensez à bien rincer et vite essuyer après), elle demeure déconseillée, car elle abîme les fibres du bois. Une huile cire blanche sera un bon compromis entre effet, tenue et protection.
Comment blanchir un parquet ?
Comment blanchir un parquet ?
… au parquet noir. Les fabricants de parquet proposent une gamme de plus en plus large de parquets teintés, peints, voire emploient des procédés aussi originaux qu’ancestraux. Par exemple, le bois peut avoir été thermo-traité, ou brûlé (Shou Sugi Ban). Il peut aussi être fumé par oxydation (c’est l’un des matériaux les plus chers).
Les essences de bois et les labels
Les essences locales. Le chêne massif (ici en photo) est superbe, en plus d’être dur, donc solide. Mais il est deux fois plus cher que le résineux. Le châtaignier, pourtant très privilégié dans les campagnes en raison de son imputrescibilité et de son caractère local, n’est malheureusement plus à la mode. Le frêne clair séduit. Ce sont des essences locales, nobles et dures donc solides. Les pins plus clairs sont aussi plus abordables mais plus tendres donc plus déformables ou marquants lors de petits chocs. Quel que soit votre choix, vérifiez qu’ils affichent le label PEFC (programme européen des forêts certifiées).
Quelle essence pour mon parquet ?
Les essences locales. Le chêne massif (ici en photo) est superbe, en plus d’être dur, donc solide. Mais il est deux fois plus cher que le résineux. Le châtaignier, pourtant très privilégié dans les campagnes en raison de son imputrescibilité et de son caractère local, n’est malheureusement plus à la mode. Le frêne clair séduit. Ce sont des essences locales, nobles et dures donc solides. Les pins plus clairs sont aussi plus abordables mais plus tendres donc plus déformables ou marquants lors de petits chocs. Quel que soit votre choix, vérifiez qu’ils affichent le label PEFC (programme européen des forêts certifiées).
Quelle essence pour mon parquet ?
Pour les essences exotiques, le label FSC est essentiel pour lutter contre la déforestation et les pratiques illégales. Le teck, l’ipé (brésilien), le merbau (asiatique) l’iroko ou le wengé (africains) sont des bois proposés en parquet, intéressants pour leurs teintes, bien que nécessitant plus de transport que nos essences européennes. Le bambou aussi se retrouve en parquet, sur cette photo. Écologique et résistant, il apporte une originalité.
Le bois, savoir où se fournir pour ne pas nuire à la planète
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ET VOUS ?
Quel parquet préférez-vous ?
Quel parquet préférez-vous ?
Petites lames, bel effet visuel. Le parquet ancien se distingue du simple plancher par de plus fines lames, en largeur comme en longueur. Assemblées différemment, soit en parallèle, soit en croisement, elles offrent un merveilleux effet visuel, comme ici, en point de Hongrie. Cet effet ajoute du charme dans les immeubles haussmanniens de plusieurs grandes villes.
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