Maison&Objet : Rencontre avec la jeune relève du design italien
6 designers de talent ont été sélectionnés par leurs pairs et s'exposent dans l'espace des Rising Talent Awards à Paris
Chaque année, à l’occasion du salon professionnel Maison&Objet, dédié à l’art de vivre, à la décoration et au design, de jeunes talents de l’industrie du design sont mis en lumière. Cette année, ils sont tous italiens : une nouvelle génération de professionnels innovants qui mettent en branle une petite révolution du design italien. Ils reconnectent le passé et le futur, les artisans locaux et leur savoir-faire avec une nouvelle philosophie pour un design démocratique. Nous leur avons demandé ce qu’ils auraient envie de conserver du passé et ce qu’ils envisageaient pour le design du futur. Rencontre avec les jeunes et prometteurs ambassadeurs du design de demain.
Elettra - Mingardo
Vase Elettra conçue par Federica Biasi pour la Petite Collection édité par Mingardo.
Comment je vois l’avenir du design : L’année dernière a été marquée par un retour en force des formes Art déco, qui semblent moins capter l’attention cette année. Je pense que le design va devoir s’allier aux nouvelles technologies et j’imagine donc que les formes vont redevenir plus simples, dans un souci de privilégier la fonctionnalité plutôt que l’esthétique.
Italie versus France : Je n’aime pas trop m’attacher aux différences entre les pays. J’imagine qu’un jour nous serons à même de parler de design européen et de bannir les notions de frontières entre les pays pour nous intéresser à nos racines communes.
Comment je vois l’avenir du design : L’année dernière a été marquée par un retour en force des formes Art déco, qui semblent moins capter l’attention cette année. Je pense que le design va devoir s’allier aux nouvelles technologies et j’imagine donc que les formes vont redevenir plus simples, dans un souci de privilégier la fonctionnalité plutôt que l’esthétique.
Italie versus France : Je n’aime pas trop m’attacher aux différences entre les pays. J’imagine qu’un jour nous serons à même de parler de design européen et de bannir les notions de frontières entre les pays pour nous intéresser à nos racines communes.
Nom : Antonio Facco
Né en : 1991
Habite à : Milan
Études à : Milan
Profession: designer
L’idée que je me fais du design : J’ai créé un studio interdisciplinaire où nous ne nous concentrons pas uniquement sur la conception d’un produit, mais où nous nous interrogeons également sur des projets de graphisme et d’aménagement intérieur. Le nouveau défi du design contemporain serait de ne pas s’arrêter à la conception et à la production d’un simple objet : d’après moi, les designers doivent inventer un véritable environnement autour.
Mes mentors : Giulio Cappellini, architecte, designer, directeur artistique de la marque Cappellini. Nous nous sommes rencontrés à l’occasion de mon master et il m’a demandé si je voulais faire partie son équipe. J’ai bien sûr accepté et le rêve est devenu réalité ! J’ai appris de lui la simplicité de la beauté.
Né en : 1991
Habite à : Milan
Études à : Milan
Profession: designer
L’idée que je me fais du design : J’ai créé un studio interdisciplinaire où nous ne nous concentrons pas uniquement sur la conception d’un produit, mais où nous nous interrogeons également sur des projets de graphisme et d’aménagement intérieur. Le nouveau défi du design contemporain serait de ne pas s’arrêter à la conception et à la production d’un simple objet : d’après moi, les designers doivent inventer un véritable environnement autour.
Mes mentors : Giulio Cappellini, architecte, designer, directeur artistique de la marque Cappellini. Nous nous sommes rencontrés à l’occasion de mon master et il m’a demandé si je voulais faire partie son équipe. J’ai bien sûr accepté et le rêve est devenu réalité ! J’ai appris de lui la simplicité de la beauté.
Lampe Mondo conçue par Antonio Facco pour Oblure. L’intensité et les effets lumineux sont contrôlables grâce à la superposition des motifs graphiques.
Lampe Mondo, conçue par Antonio Facco pour Oblure. L’intensité et les effets lumineux sont contrôlables grâce à la superposition des motifs graphiques.
Comment je vois l’avenir du design : J’ai espoir que de nouveaux produits sauront rapprocher les gens et que ces derniers se sentiront moins attachés aux choses. En ce sens, une bonne exploitation de la technologie représente une solution pour développer de nouveaux produits.
Italie versus France : Pour moi, la France est une deuxième maison. Il n’y a pas d’autres pays où je me sente aussi proche de l’Italie.
Comment je vois l’avenir du design : J’ai espoir que de nouveaux produits sauront rapprocher les gens et que ces derniers se sentiront moins attachés aux choses. En ce sens, une bonne exploitation de la technologie représente une solution pour développer de nouveaux produits.
Italie versus France : Pour moi, la France est une deuxième maison. Il n’y a pas d’autres pays où je me sente aussi proche de l’Italie.
Nom : Marco Lavit Nicora
Né en : 1986
Habite à : Paris et Milan
Études à : Paris et Melbourne
Profession : architecte et designer
L’idée que je me fais du design : Je tente de créer des objets originaux et étonnants qui sont des œuvres d’art. Je travaille avec la galerie de design milanaise Nilufar, où mes créations sont vendues. Collaborer avec une galerie m’autorise à me positionner en dehors des préoccupations sociales et du marché du design. Qu’il s’agisse d’un objet ou d’un nouveau projet d’architecture, j’essaie de montrer ce qu’il y a derrière. Je n’aime pas, par exemple, dissimuler la structure d’un divan. Je préfère montrer toutes les pièces, même celles qui sont cachées.
Mes mentors : L’artiste italien, inventeur, poète et designer
Bruno Munari (1907-1998), pour sa simplicité et la fabuleuse élégance dont il faisait preuve dans la moindre de ses réalisations.
Né en : 1986
Habite à : Paris et Milan
Études à : Paris et Melbourne
Profession : architecte et designer
L’idée que je me fais du design : Je tente de créer des objets originaux et étonnants qui sont des œuvres d’art. Je travaille avec la galerie de design milanaise Nilufar, où mes créations sont vendues. Collaborer avec une galerie m’autorise à me positionner en dehors des préoccupations sociales et du marché du design. Qu’il s’agisse d’un objet ou d’un nouveau projet d’architecture, j’essaie de montrer ce qu’il y a derrière. Je n’aime pas, par exemple, dissimuler la structure d’un divan. Je préfère montrer toutes les pièces, même celles qui sont cachées.
Mes mentors : L’artiste italien, inventeur, poète et designer
Bruno Munari (1907-1998), pour sa simplicité et la fabuleuse élégance dont il faisait preuve dans la moindre de ses réalisations.
La cabane dans les arbres Origin, conçue par Marco Lavit Nicora de l’Atelier Lavit. Elle est montée sur un chêne centenaire, l’un des plus beaux et grands sujets du domaine du Château de Raray en France.
Comment je vois l’avenir du design : Mon expérience en tant qu’étudiant à Paris m’a aidé à saisir le potentiel des petits espaces où vivent habituellement les étudiants, mais aussi les Parisiens. Dans un petit appartement, tout se doit d’être multifonction : le moindre recoin devient un espace en constante mutation.
Une autre tendance qui me paraît émergente, c’est celle de vivre davantage en contact avec la nature, une valeur fondamentale pour l’humain, surtout au cœur du monde technologique dans lequel nous vivons. Nous sommes tous émerveillés par les maisons flottantes ou dans les arbres, ces sortes de nids cocons dont nous rêvons depuis l’enfance.
Enfin, la tendance est au fait-maison. Une nouvelle ère s’ouvre pour les artisans : grâce à la technologie, ils sont capables de gérer des productions plus importantes tout en réduisant le coût de chaque pièce. Ils sont ainsi en mesure d’échapper à la production de masse et de fabriquer un certain nombre de pièces eux-mêmes.
L’artisan contemporain est capable d’exploiter les connaissances ancestrales pour les transmettre et les mettre en œuvre dans le monde moderne en les rendant à nouveau accessibles. Il s’agit d’un nouveau défi et d’une formidable opportunité pour l’Italie de proposer son savoir-faire dans des domaines innovants, afin de le démocratiser et le mettre à nouveau à la portée de tous.
Comment je vois l’avenir du design : Mon expérience en tant qu’étudiant à Paris m’a aidé à saisir le potentiel des petits espaces où vivent habituellement les étudiants, mais aussi les Parisiens. Dans un petit appartement, tout se doit d’être multifonction : le moindre recoin devient un espace en constante mutation.
Une autre tendance qui me paraît émergente, c’est celle de vivre davantage en contact avec la nature, une valeur fondamentale pour l’humain, surtout au cœur du monde technologique dans lequel nous vivons. Nous sommes tous émerveillés par les maisons flottantes ou dans les arbres, ces sortes de nids cocons dont nous rêvons depuis l’enfance.
Enfin, la tendance est au fait-maison. Une nouvelle ère s’ouvre pour les artisans : grâce à la technologie, ils sont capables de gérer des productions plus importantes tout en réduisant le coût de chaque pièce. Ils sont ainsi en mesure d’échapper à la production de masse et de fabriquer un certain nombre de pièces eux-mêmes.
L’artisan contemporain est capable d’exploiter les connaissances ancestrales pour les transmettre et les mettre en œuvre dans le monde moderne en les rendant à nouveau accessibles. Il s’agit d’un nouveau défi et d’une formidable opportunité pour l’Italie de proposer son savoir-faire dans des domaines innovants, afin de le démocratiser et le mettre à nouveau à la portée de tous.
ATEM modular sofa
Divan modulable Atem en métal et cuir, conçu par Marco Lavit Nicora de l’Atelier Lavit, édité par la galerie Nilufar à Milan.
Italie versus France : Les deux pays ont toujours collaboré. Je me sens chez moi autant à Paris qu’à Milan. Ce que j’apprécie particulièrement dans mon pays natal, c’est la simplicité et la convivialité entre les gens, ainsi qu’un lien véritable avec la nature. En France tout est beaucoup plus théâtral, sophistiqué et complexe.
Italie versus France : Les deux pays ont toujours collaboré. Je me sens chez moi autant à Paris qu’à Milan. Ce que j’apprécie particulièrement dans mon pays natal, c’est la simplicité et la convivialité entre les gens, ainsi qu’un lien véritable avec la nature. En France tout est beaucoup plus théâtral, sophistiqué et complexe.
Nom : Guglielmo Poletti
Né en : 1987
Habite à : Eindhoven, au sud des Pays-Bas
Études à : Design Academy Eindhoven/MA Contextual Design
Profession : designer
L’idée que je me fais du design : Lors de mes études à la Design Academy d’Eindhoven, j’ai appris à penser différemment : l’intuition a un rôle déterminant dans mon processus de création. J’aime rechercher de nouveaux matériaux et les pousser vers leurs limites. Mes objets naissent souvent d’un détail ou d’une action insignifiante que je répète de façon incessante, jusqu’à ce que je trouve l’idée. Ma démarche est donc beaucoup plus proche de celle des artistes que des créateurs qui conçoivent des objets pour le marché du design de masse.
Mes mentors : L’Américain Donald Judd (1928-1994) est un artiste qui m’a toujours beaucoup inspiré. Il est capable de tisser un fil rouge entre différentes disciplines et c’est ce type d’approche qui me plaît. La transmission est un maître mot dans mon travail.
Né en : 1987
Habite à : Eindhoven, au sud des Pays-Bas
Études à : Design Academy Eindhoven/MA Contextual Design
Profession : designer
L’idée que je me fais du design : Lors de mes études à la Design Academy d’Eindhoven, j’ai appris à penser différemment : l’intuition a un rôle déterminant dans mon processus de création. J’aime rechercher de nouveaux matériaux et les pousser vers leurs limites. Mes objets naissent souvent d’un détail ou d’une action insignifiante que je répète de façon incessante, jusqu’à ce que je trouve l’idée. Ma démarche est donc beaucoup plus proche de celle des artistes que des créateurs qui conçoivent des objets pour le marché du design de masse.
Mes mentors : L’Américain Donald Judd (1928-1994) est un artiste qui m’a toujours beaucoup inspiré. Il est capable de tisser un fil rouge entre différentes disciplines et c’est ce type d’approche qui me plaît. La transmission est un maître mot dans mon travail.
Equilibrium Console
Console Equilibrium, conçue par Guglielmo Poletti et éditée par la galerie Rossana Orlandi à Milan.
Comment je vois l’avenir du design : Les objets artisanaux sont de plus en plus tendance et contrebalancent l’apparition de la technologie dans notre vie quotidienne. Les objets fabriqués de façon artisanale permettent aux créateurs comme aux utilisateurs de prendre ses distances avec le chaos de notre vie régie par la technologie. Ils créent un espace intermédiaire dans lequel nous pouvons penser et vivre à notre rythme.
Italie versus France : Je n’ai jamais vécu en France, mais depuis les Pays-Bas, où je vis, ces deux pays paraissent très proches l’un de l’autre. Pour preuve, de nombreuses entreprises françaises travaillent avec des designers italiens et vice versa.
Comment je vois l’avenir du design : Les objets artisanaux sont de plus en plus tendance et contrebalancent l’apparition de la technologie dans notre vie quotidienne. Les objets fabriqués de façon artisanale permettent aux créateurs comme aux utilisateurs de prendre ses distances avec le chaos de notre vie régie par la technologie. Ils créent un espace intermédiaire dans lequel nous pouvons penser et vivre à notre rythme.
Italie versus France : Je n’ai jamais vécu en France, mais depuis les Pays-Bas, où je vis, ces deux pays paraissent très proches l’un de l’autre. Pour preuve, de nombreuses entreprises françaises travaillent avec des designers italiens et vice versa.
Nom : Federico Peri
Né en : 1983
Habite à : Milan
Études à : IED Milan
Profession: designer
L’idée que je me fais du design : J’ai commencé à me passionner pour le design quand je me suis retrouvé seul dans l’usine de rayonnage industriel de mes grands-parents. Il n’était pas question ici de design émotionnel intéressant, mais plutôt d’un design hyperfonctionnel. Ce fut mon point de départ et mon propos initial. J’ai commencé à repenser les rayonnages industriels pour leur donner un nouvel élan. Je préfère créer des objets sur mesure plutôt que des produits destinés au marché de masse. Mes recherches portent sur un design multifonction et j’aime lorsque l’utilisateur trouve une façon personnelle d’interagir avec l’objet ou la pièce de mobilier que j’ai conçu. La lampe Galerie, pour FontanaArte, est un bon exemple d’objet qui s’ajuste à volonté et se suspend comme bon vous semble.
Mes mentors : L’architecte italien Carlo Scarpa (1906-1978), à la fois pour l’essentialité et la complexité de son travail.
Né en : 1983
Habite à : Milan
Études à : IED Milan
Profession: designer
L’idée que je me fais du design : J’ai commencé à me passionner pour le design quand je me suis retrouvé seul dans l’usine de rayonnage industriel de mes grands-parents. Il n’était pas question ici de design émotionnel intéressant, mais plutôt d’un design hyperfonctionnel. Ce fut mon point de départ et mon propos initial. J’ai commencé à repenser les rayonnages industriels pour leur donner un nouvel élan. Je préfère créer des objets sur mesure plutôt que des produits destinés au marché de masse. Mes recherches portent sur un design multifonction et j’aime lorsque l’utilisateur trouve une façon personnelle d’interagir avec l’objet ou la pièce de mobilier que j’ai conçu. La lampe Galerie, pour FontanaArte, est un bon exemple d’objet qui s’ajuste à volonté et se suspend comme bon vous semble.
Mes mentors : L’architecte italien Carlo Scarpa (1906-1978), à la fois pour l’essentialité et la complexité de son travail.
GALERIE
Galerie, lampe ajustable, conçue par Federico Peri, éditée par FontanaArte
Comment je vois l’avenir du design : Comme un partage, à la fois en ce qui concerne les objets et les espaces à vivre. Une tendance est en train de naître, en opposition à la globalisation, dans un mouvement qui favorise les échanges de proximité. Cela peut s’envisager dans le cadre du design artisanal, mais également comme une expérience de transformation et de personnalisation plus ciblée : beaucoup d’entreprises, même au sein du marché de masse, offrent la possibilité de customiser toujours plus les meubles, ou même d’avoir accès à des éditions limitées.
Je pense que les matériaux durables et qui vieillissent bien ont toutes leurs chances dans les années à venir auprès des consommateurs.
Italie versus France : Elles possèdent toutes deux une forte culture. Mais en France, je constate davantage d’intérêt pour la décoration, tandis qu’en Italie, l’attention se porte davantage sur les produits manufacturés et artisanaux.
Comment je vois l’avenir du design : Comme un partage, à la fois en ce qui concerne les objets et les espaces à vivre. Une tendance est en train de naître, en opposition à la globalisation, dans un mouvement qui favorise les échanges de proximité. Cela peut s’envisager dans le cadre du design artisanal, mais également comme une expérience de transformation et de personnalisation plus ciblée : beaucoup d’entreprises, même au sein du marché de masse, offrent la possibilité de customiser toujours plus les meubles, ou même d’avoir accès à des éditions limitées.
Je pense que les matériaux durables et qui vieillissent bien ont toutes leurs chances dans les années à venir auprès des consommateurs.
Italie versus France : Elles possèdent toutes deux une forte culture. Mais en France, je constate davantage d’intérêt pour la décoration, tandis qu’en Italie, l’attention se porte davantage sur les produits manufacturés et artisanaux.
Nom : Kensaku Oshiro
Né en : 1977
Habite à : Lecco, Italie
Études à : Scuola Politecnica di Design SPD, Milan
Profession : designer
L’idée que je me fais du design : Je commence toujours par m’appuyer sur mon vécu et mon expérience personnelle. Je cherche quelque chose que j’aimerais partager avec d’autres.
Né en : 1977
Habite à : Lecco, Italie
Études à : Scuola Politecnica di Design SPD, Milan
Profession : designer
L’idée que je me fais du design : Je commence toujours par m’appuyer sur mon vécu et mon expérience personnelle. Je cherche quelque chose que j’aimerais partager avec d’autres.
OSHIRO - CC01
La chaise CC01, premier produit conçu et fabriqué par la nouvelle marque créée par Kensaku Oshiro sous son propre nom.
Mes mentors : Piero Lissoni, un architecte et designer italien.
Comment je vois l’avenir du design : Un design plus humain, capable de réduire la surenchère technologique du monde dans lequel nous vivons.
Italie versus France : Pour moi, ces deux pays font partie de la même fratrie. Ils paraissent très similaires, pourtant ils sont également très différents.
ET VOUS ?
Que pensez-vous du travail de ces designers ?
Plus de portraits
Suivez les tendances déco
Mes mentors : Piero Lissoni, un architecte et designer italien.
Comment je vois l’avenir du design : Un design plus humain, capable de réduire la surenchère technologique du monde dans lequel nous vivons.
Italie versus France : Pour moi, ces deux pays font partie de la même fratrie. Ils paraissent très similaires, pourtant ils sont également très différents.
ET VOUS ?
Que pensez-vous du travail de ces designers ?
Plus de portraits
Suivez les tendances déco
Née en : 1989
Habite à : Milan
Études à : Milan
Profession : designer
L’idée que je me fais du design : Mes recherches s’appuient souvent sur une thématique personnelle, ce qui me permet de suivre ma propre curiosité. J’ai une approche émotionnelle du design. J’attends toujours de la forme de l’objet que je dessine qu’elle m’inspire une certaine bonté, et je suis très attentive à l’équilibre des couleurs.
Mes mentors : J’ai beaucoup profité de la richesse et des enseignements dont j’ai bénéficié lors de mes études et j’en ai tiré chaque fois quelque chose d’important. Je pourrais citer entre autres Carlo Scarpa, Achille Castiglioni, Hella Jongerius, Charles et Ray Eames, les frères Bouroullec, Inga Sempé.