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Pièce à vivre de la Semaine : Astuces récup' pour une déco petit budget
L'entrée et le salon de cet appartement de banlieue parisienne ont été rassemblés pour créer une seule pièce à vivre accueillante
Le couple qui habite ici avec ses deux enfants voulait rendre son appartement de banlieue parisienne plus convivial et mieux organisé. Renseigné par le bouche-à-oreille, il a chargé Virginie Durieux de relever le défi en lui imposant un budget limité. L’architecte d’intérieur et décoratrice de Mon œil dans la déco a fait preuve d’ingéniosité pour repenser les lieux, usant de solutions astucieuses à moindre coût allant du fait-maison à la récupération de vieux objets.
Le projet est parti de l’entrée de l’appartement, que les propriétaires ne trouvaient pas assez bien exploitée. Elle n’était pas pratique et manquait cruellement de rangements pour répondre aux besoins de toute la famille, qui souhaitait avoir un salon plus convivial. Virginie a revu les deux espaces en les rassemblant en une seule et même pièce à vivre. Elle a abattu les cloisons qui les séparaient et les a reliés à l’aide d’un meuble malin, conçu sur mesure pour l’appartement. L’architecte d’intérieur a choisi les matières en fonction du budget et a joué sur l’apport de petits éléments peu coûteux pour une transformation générale des lieux.
Coup d’œil
Qui vit ici : un couple d’une trentaine d’années et ses deux enfants
Emplacement : banlieue parisienne
Budget : entre 4 000 et 5 000 euros pour l’entrée et la pièce à vivre, dont moins de 1 000 euros pour le salon
Décoratrice : Virginie Durieux de Mon œil dans la déco
Photo : Virginie Durieux
Le projet est parti de l’entrée de l’appartement, que les propriétaires ne trouvaient pas assez bien exploitée. Elle n’était pas pratique et manquait cruellement de rangements pour répondre aux besoins de toute la famille, qui souhaitait avoir un salon plus convivial. Virginie a revu les deux espaces en les rassemblant en une seule et même pièce à vivre. Elle a abattu les cloisons qui les séparaient et les a reliés à l’aide d’un meuble malin, conçu sur mesure pour l’appartement. L’architecte d’intérieur a choisi les matières en fonction du budget et a joué sur l’apport de petits éléments peu coûteux pour une transformation générale des lieux.
Coup d’œil
Qui vit ici : un couple d’une trentaine d’années et ses deux enfants
Emplacement : banlieue parisienne
Budget : entre 4 000 et 5 000 euros pour l’entrée et la pièce à vivre, dont moins de 1 000 euros pour le salon
Décoratrice : Virginie Durieux de Mon œil dans la déco
Photo : Virginie Durieux
Conçu en forme de U, le meuble épouse les lignes du mur pour prendre toute l’entrée et s’étendre jusque dans la cuisine, en passant par le salon.
Le carrelage de l’entrée apporte un côté graphique à l’ensemble de la décoration. Virginie l’a trouvé dans la grande distribution, à un prix raisonnable pour optimiser le budget de la rénovation : « Il s’agit d’un carrelage classique effet céramique et pas trop cher. Il convient tout à fait à la pièce et, comme le pin, il est un bon compromis entre le prix de revient et le rendu. » De plus, il s’entretient et se nettoie facilement, pour le plus grand bonheur de ces parents de deux jeunes enfants.
Côté cuisine, la suspension placée au-dessus de la table est une réalisation maison. « Monsieur voulait bricoler et je l’ai conseillé sur l’achat de la rosace, des douilles et des ampoules, qu’il a ensuite assemblées lui-même », raconte l’architecte d’intérieur. Le fait-maison et la récupération de vieux objets ont été le fil rouge de cette rénovation petit budget pour limiter les dépenses de la famille.
Carrelage : Leroy Merlin
Le carrelage de l’entrée apporte un côté graphique à l’ensemble de la décoration. Virginie l’a trouvé dans la grande distribution, à un prix raisonnable pour optimiser le budget de la rénovation : « Il s’agit d’un carrelage classique effet céramique et pas trop cher. Il convient tout à fait à la pièce et, comme le pin, il est un bon compromis entre le prix de revient et le rendu. » De plus, il s’entretient et se nettoie facilement, pour le plus grand bonheur de ces parents de deux jeunes enfants.
Côté cuisine, la suspension placée au-dessus de la table est une réalisation maison. « Monsieur voulait bricoler et je l’ai conseillé sur l’achat de la rosace, des douilles et des ampoules, qu’il a ensuite assemblées lui-même », raconte l’architecte d’intérieur. Le fait-maison et la récupération de vieux objets ont été le fil rouge de cette rénovation petit budget pour limiter les dépenses de la famille.
Carrelage : Leroy Merlin
L’entrée est truffée d’idées malignes à réaliser soi-même pour un rendu original à moindre coût. Sur la gauche, de simples morceaux de bois et crochets métalliques constituent une structure épurée utilisée en portemanteau. Il ajoute des rangements supplémentaires en toute sobriété.
Le luminaire accroché en face, au-dessus du banc, est né de l’assemblage d’un abat-jour, de fil électrique et d’une équerre. « Il a coûté trois francs six sous », précise Virginie. Il apporte une source de lumière supplémentaire à cet espace qui était précédemment éclairé par la suspension du plafond uniquement. « Cette nouvelle lampe créée de toutes pièces permet un éclairage plus intime dans ce lieu de passage et constitue une lumière d’appoint quand l’un ou l’autre des membres de la famille est installé sur le bureau. »
Le luminaire accroché en face, au-dessus du banc, est né de l’assemblage d’un abat-jour, de fil électrique et d’une équerre. « Il a coûté trois francs six sous », précise Virginie. Il apporte une source de lumière supplémentaire à cet espace qui était précédemment éclairé par la suspension du plafond uniquement. « Cette nouvelle lampe créée de toutes pièces permet un éclairage plus intime dans ce lieu de passage et constitue une lumière d’appoint quand l’un ou l’autre des membres de la famille est installé sur le bureau. »
Inutilisée avant l’intervention de Virginie, l’entrée est devenue un espace de vie supplémentaire et s’intègre parfaitement dans la pièce à vivre. « Dorénavant, tout le monde utilise cet endroit : les parents s’y installent pour consulter leurs e-mails et les enfants déposent leurs jouets et autre bazar sur le meuble. Tous s’y attardent pour prendre ou regarder des choses », se réjouit Virginie.
Le meuble fait la transition entre l’entrée-bureau et le coin salon, à l’origine séparés par une porte. Cette dernière a été abattue pour ne créer qu’un seul espace de vie et faire circuler la clarté. « Avant, l’entrée était fermée et ne donnait pas forcément envie de continuer son chemin dans l’appartement. Elle n’était pas logique. En créant le meuble et en cassant la cloison, nous avons optimisé la lumière et rendu les lieux plus accueillants, avec une perspective sur le séjour », explique l’architecte d’intérieur.
Le meuble fait la transition entre l’entrée-bureau et le coin salon, à l’origine séparés par une porte. Cette dernière a été abattue pour ne créer qu’un seul espace de vie et faire circuler la clarté. « Avant, l’entrée était fermée et ne donnait pas forcément envie de continuer son chemin dans l’appartement. Elle n’était pas logique. En créant le meuble et en cassant la cloison, nous avons optimisé la lumière et rendu les lieux plus accueillants, avec une perspective sur le séjour », explique l’architecte d’intérieur.
La peinture verte du mur du salon, visible depuis la porte d’entrée, interpelle les nouveaux arrivants et les incite à se diriger vers la pièce à vivre. « Les propriétaires voulaient de la couleur dans leur salon pour sortir du blanc et du beige, mais ne souhaitaient pas quelque chose de criard. Ils sont également sensibles à tout ce qui touche à l’extérieur et la nature, alors je leur ai proposé trois teintes de vert assez similaires », se souvient Virginie. C’est finalement le vert Nereids de chez 1825 qui a été retenu par les maîtres des lieux. « J’ai l’habitude de travailler avec cette peinture et je suis toujours satisfaite du résultat. Son coût est un peu élevé, mais elle est de bonne qualité et se pose facilement. »
Côté salon, Virginie a opté pour un relooking à moindre coût en misant sur des changements minimes pour redonner de la fraîcheur à la pièce. « Les propriétaires se lassaient de leurs meubles, mais je leur ai prouvé qu’avec quelques petites transformations par-ci, par-là, il n’était pas nécessaire de les remplacer », explique-t-elle.
La nouvelle mise en scène du mobilier d’origine a été rendue possible par l’achat d’objets pas chers redonnant du peps à l’ensemble.
Le tapis, par exemple, permet de délimiter la zone salon et apporte une touche de convivialité. Il incite la famille à s’y retrouver : « Lorsque je suis retournée dans l’appartement pour prendre des photos du projet, j’ai constaté que les enfants s’installaient sur le tapis, à même le sol, pour jouer et être autour de la table. Ce simple ajout crée une véritable zone d’échanges et de partage », raconte Virginie.
Tapis : House Doctor.
La nouvelle mise en scène du mobilier d’origine a été rendue possible par l’achat d’objets pas chers redonnant du peps à l’ensemble.
Le tapis, par exemple, permet de délimiter la zone salon et apporte une touche de convivialité. Il incite la famille à s’y retrouver : « Lorsque je suis retournée dans l’appartement pour prendre des photos du projet, j’ai constaté que les enfants s’installaient sur le tapis, à même le sol, pour jouer et être autour de la table. Ce simple ajout crée une véritable zone d’échanges et de partage », raconte Virginie.
Tapis : House Doctor.
Déjà présent dans la pièce, le canapé blanc a été agrémenté de coussins dépareillés pour apporter de la couleur. La housse jaune en velours et celle rose en fourrure contrastent avec les autres teintes de la pièce et pimentent l’association de vert, noir et blanc. Elles font parties des petites touches simples qui font l’originalité de la décoration. Toujours sur le canapé, le coussin paon a été fabriqué à partir d’une toile tendue brodée par la grand-mère de la propriétaire. Elle fait partie des objets anciens qui ont trouvé une nouvelle vie après le passage de Virginie.
Le luminaire derrière le canapé a été fabriqué à partir d’un pied de lampe et d’une ampoule à filament allongé, achetés en grande distribution.
Housses de coussin et pied de lampe : Ikea
Le luminaire derrière le canapé a été fabriqué à partir d’un pied de lampe et d’une ampoule à filament allongé, achetés en grande distribution.
Housses de coussin et pied de lampe : Ikea
Autre souvenir familial de la maîtresse de maison, ces napperons sont sortis de leur malle pour trouver une nouvelle place sur le mur du salon. « Lors d’une discussion que nous avions sur son attachement aux meubles en général, la propriétaire m’a confié l’existence de ces napperons. Elle y tenait particulièrement, car ils lui viennent de sa grand-mère, mais ne s’en servait pas. Je lui ai proposé de leur donner une nouvelle utilité purement décorative », raconte Virginie. Ces réalisations en crochet ont été amidonnées pour être durcies et accrochées à la vue de tous. « Une fois amidonnés, nous avons pu leur donner la forme que nous souhaitions et nous en avons joué pour les exposer. » Ils sont aujourd’hui mis en valeur par la peinture verte du mur et apportent une touche de fantaisie.
La platine vinyle est un autre objet ancien remis sur le devant de la scène. Monsieur étant amateur de musique, elle lui appartient depuis son adolescence et ne l’a jamais quitté. En état de marche, elle a trouvé sa place sur le meuble du salon et reste cohérente avec l’esprit général de la pièce.
Les vases disposés juste à côté sont de vieilles bouteilles de verre. Récupérées pour accueillir des fleurs, elles prennent un air champêtre et contribuent à donner de la personnalité au salon.
Additionnés, les trucs et astuces de Virginie donnent un résultat réussi : l’entrée est optimisée et le salon plus accueillant. Mais la principale victoire de l’architecte d’intérieur est de constater que la famille s’est réapproprié les lieux jusque dans les moindres recoins.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette pièce à vivre ?
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Pour respecter le budget limité des propriétaires, Virginie s’est concentrée sur le choix des matériaux : « J’ai réalisé le meuble en bois pour qu’il ne représente pas un investissement trop important. Le couple aimait les bois de couleur claire alors je lui ai proposé du pin, une matière peu onéreuse au rendu sympa. J’aurais aussi pu opter pour du chêne, mais le coût aurait été beaucoup trop important pour leur budget. »