Zoom sur la mousse et ses nombreuses utilisations
Il aura fallu 400 millions d’années pour que se développe cette plante aujourd’hui très tendance
La mousse, c’est cette plaque verte qui apparaît lorsque l’humidité et l’ombre se rencontrent. Elle est du plus bel effet dans les jardins japonais et sur les murs des châteaux et des forteresses abandonnés. Parfois, sous forme de couvre-sol inattendu, elle donne de la patine à un chemin dallé ombragé.
Pour les designers, d’artistes et d’architectes, la mousse est une source d’inspiration et un matériau idéal pour leurs créations. En France, la mousse a été façonnée sur un mur extérieur pour devenir une œuvre d’art vivante. Dans un laboratoire de l’université de Londres, elle est cultivée pour devenir un nouveau type de jardin vertical. Et sur le mur d’un studio de méditation à New York, elle est utilisée pour insuffler apaisement et pleine conscience chez les visiteurs. Avec plus de 12 000 espèces recensées dans tous les environnements de la planète, sauf dans l’eau salée, les possibilités d’utilisation de la mousse semblent illimitées.
Pour les designers, d’artistes et d’architectes, la mousse est une source d’inspiration et un matériau idéal pour leurs créations. En France, la mousse a été façonnée sur un mur extérieur pour devenir une œuvre d’art vivante. Dans un laboratoire de l’université de Londres, elle est cultivée pour devenir un nouveau type de jardin vertical. Et sur le mur d’un studio de méditation à New York, elle est utilisée pour insuffler apaisement et pleine conscience chez les visiteurs. Avec plus de 12 000 espèces recensées dans tous les environnements de la planète, sauf dans l’eau salée, les possibilités d’utilisation de la mousse semblent illimitées.
La mousse artistique
La résilience et la polyvalence de la mousse vivante ont permis à François Robertière de mêler art et nature. Muraliste et artiste, il aime bien ces plantes à croissance lente qui ne nécessitent presque pas de soins. Il les métamorphose en formes et en motifs qui viennent recouvrir les murs des maisons et des bâtiments urbains, créant ainsi des œuvres d’art durables.
Ce portrait de Nelson Mandela, achevé en novembre, est la dernière œuvre de l’artiste. Les passants peuvent ainsi admirer la silhouette du leader sud-africain, décédé en 2013 sur un mur extérieur d’un hôtel à Saintes en France. Elle ne mesure pas plus d’un mètre. Ce « graffiti » est entièrement réalisé en mousse vivante, que François a façonnée et fixée lui-même à la paroi. Il pense n’avoir qu’à la tailler et la remodeler deux fois par an. À part cela, elle ne nécessitera aucun soin.
La structure physique de ce végétal ne peut pas abîmer le bâtiment. « La mousse est une plante sans racines », explique l’artiste. Elle s’ancre au mur à l’aide de rhizoïdes qui ressemblent à des racines. « Ainsi, impossible d’endommager le mur », ajoute-t-il. « Elle offre de nombreuses possibilités d’ornementation. »
La résilience et la polyvalence de la mousse vivante ont permis à François Robertière de mêler art et nature. Muraliste et artiste, il aime bien ces plantes à croissance lente qui ne nécessitent presque pas de soins. Il les métamorphose en formes et en motifs qui viennent recouvrir les murs des maisons et des bâtiments urbains, créant ainsi des œuvres d’art durables.
Ce portrait de Nelson Mandela, achevé en novembre, est la dernière œuvre de l’artiste. Les passants peuvent ainsi admirer la silhouette du leader sud-africain, décédé en 2013 sur un mur extérieur d’un hôtel à Saintes en France. Elle ne mesure pas plus d’un mètre. Ce « graffiti » est entièrement réalisé en mousse vivante, que François a façonnée et fixée lui-même à la paroi. Il pense n’avoir qu’à la tailler et la remodeler deux fois par an. À part cela, elle ne nécessitera aucun soin.
La structure physique de ce végétal ne peut pas abîmer le bâtiment. « La mousse est une plante sans racines », explique l’artiste. Elle s’ancre au mur à l’aide de rhizoïdes qui ressemblent à des racines. « Ainsi, impossible d’endommager le mur », ajoute-t-il. « Elle offre de nombreuses possibilités d’ornementation. »
François Robertière a toujours aimé travailler avec des organismes vivants. Il a ainsi réalisé d’immenses peintures expérimentales dans toute la France en colorant de l’herbe avec une peinture organique.
L’artiste Anna Garforth, basée à Londres, a « écrit » en mousse des textes qui recouvrent les murs de la ville. L’illustratrice canadienne Jennifer Ilett, quant à elle, combine mousse et pop art dans un diptyque de panneaux muraux.
Non seulement François Robertière réalise des œuvres d’art en mousse, mais il la cultive pour le faire. Il a récemment commencé à enseigner sa méthode de création de murs de mousse – qu’il appelle « natural’art » – au lycée agricole Georges Desclaude. Les nombreuses variétés de mousse qui existent, ainsi que leur capacité à prospérer dans des conditions apparemment inhospitalières, ont inspiré l’artiste à en apprendre plus à leur sujet. « La mousse est vraiment peu connue et très difficile à cultiver », explique-t-il.
L’artiste Anna Garforth, basée à Londres, a « écrit » en mousse des textes qui recouvrent les murs de la ville. L’illustratrice canadienne Jennifer Ilett, quant à elle, combine mousse et pop art dans un diptyque de panneaux muraux.
Non seulement François Robertière réalise des œuvres d’art en mousse, mais il la cultive pour le faire. Il a récemment commencé à enseigner sa méthode de création de murs de mousse – qu’il appelle « natural’art » – au lycée agricole Georges Desclaude. Les nombreuses variétés de mousse qui existent, ainsi que leur capacité à prospérer dans des conditions apparemment inhospitalières, ont inspiré l’artiste à en apprendre plus à leur sujet. « La mousse est vraiment peu connue et très difficile à cultiver », explique-t-il.
La mousse pratique
Architectes, ingénieurs et biologistes intègrent également la mousse à leurs travaux. Marcos Cruz et Richard Beckett planchent ainsi depuis un an sur le projet BiotA Lab. Basés à la Bartlett School of Architecture de l’University College de Londres, ils incorporent à leurs bâtiments des mousses, lichens et autres couvertures cryptogamiques car les murs vivants améliorent l’esthétique d’un bâtiment, la qualité de l’air et les propriétés isolantes tout en économisant énergie et argent. Mais ces installations peuvent être coûteuses à construire et à entretenir… On peut voir sur la photo ci-dessus un exemple de ce processus, qu’ils appellent « le design biorécepteur ».
Ces parois sont généralement composées de plantes cultivées dans des bacs remplis de terre qui ont besoin d’être arrosés et bien surveillés. De leur côté, les chercheurs du BiotA Lab conçoivent des murs qui serviront eux-mêmes à cultiver des plantes ne nécessitant qu’un entretien minimal et une structure légère. « Nous aspirons à concevoir des ensembles encore plus passifs et qui ne requièrent pas de systèmes d’irrigation onéreux », explique le codirecteur Marcos Cruz. En ce moment, son équipe étudie les possibilités de culture dans le béton.
Pour de nombreuses raisons, les mousses sont idéales pour cette application. « Parce qu’elles sont robustes et qu’elles nécessitent beaucoup moins d’entretien que des plantes plus grandes, elles sont parfaites pour s’inscrire dans nos bâtiments et dans nos villes comme partie intégrante du tissu urbain », explique Richard Beckett. « En outre, des recherches récentes du Max Planck Institute for Chemistry ont montré qu’une grande quantité de dioxyde de carbone et d’azote contenue dans l’atmosphère est absorbée par ces espèces. »
Alors que la mousse se développe déjà sur les murs des villes, l’équipe de BiotA Lab veut maintenant contrôler sa façon de le faire afin de laisser moins de marge au hasard. « C’est une question d’esthétique. Une croissance aléatoire est souvent considérée comme un problème qu’il faut éliminer ou empêcher », explique Marcos Cruz. « Être capables de contrôler la croissance et de faire en sorte qu’elle ait lieu dans certaines zones spécifiques plutôt que dans d’autres signifiera que nous pourrons créer des conditions performatives où les plantes pousseront en beauté. »
Architectes, ingénieurs et biologistes intègrent également la mousse à leurs travaux. Marcos Cruz et Richard Beckett planchent ainsi depuis un an sur le projet BiotA Lab. Basés à la Bartlett School of Architecture de l’University College de Londres, ils incorporent à leurs bâtiments des mousses, lichens et autres couvertures cryptogamiques car les murs vivants améliorent l’esthétique d’un bâtiment, la qualité de l’air et les propriétés isolantes tout en économisant énergie et argent. Mais ces installations peuvent être coûteuses à construire et à entretenir… On peut voir sur la photo ci-dessus un exemple de ce processus, qu’ils appellent « le design biorécepteur ».
Ces parois sont généralement composées de plantes cultivées dans des bacs remplis de terre qui ont besoin d’être arrosés et bien surveillés. De leur côté, les chercheurs du BiotA Lab conçoivent des murs qui serviront eux-mêmes à cultiver des plantes ne nécessitant qu’un entretien minimal et une structure légère. « Nous aspirons à concevoir des ensembles encore plus passifs et qui ne requièrent pas de systèmes d’irrigation onéreux », explique le codirecteur Marcos Cruz. En ce moment, son équipe étudie les possibilités de culture dans le béton.
Pour de nombreuses raisons, les mousses sont idéales pour cette application. « Parce qu’elles sont robustes et qu’elles nécessitent beaucoup moins d’entretien que des plantes plus grandes, elles sont parfaites pour s’inscrire dans nos bâtiments et dans nos villes comme partie intégrante du tissu urbain », explique Richard Beckett. « En outre, des recherches récentes du Max Planck Institute for Chemistry ont montré qu’une grande quantité de dioxyde de carbone et d’azote contenue dans l’atmosphère est absorbée par ces espèces. »
Alors que la mousse se développe déjà sur les murs des villes, l’équipe de BiotA Lab veut maintenant contrôler sa façon de le faire afin de laisser moins de marge au hasard. « C’est une question d’esthétique. Une croissance aléatoire est souvent considérée comme un problème qu’il faut éliminer ou empêcher », explique Marcos Cruz. « Être capables de contrôler la croissance et de faire en sorte qu’elle ait lieu dans certaines zones spécifiques plutôt que dans d’autres signifiera que nous pourrons créer des conditions performatives où les plantes pousseront en beauté. »
Ci-dessus, des représentations de différents modèles de panneaux « bioréceptifs ».
À l’aide d’un logiciel simulant l’environnement, les chercheurs peuvent reproduire les conditions dont les plantes ont besoin pour grandir. Ils transforment alors le matériau de la paroi en modifiant ses propriétés physiques et chimiques de façon à ce qu’elles amplifient ou inhibent la croissance du végétal, contrôlant de cette façon le processus directement sur la surface. Résultat : le mur recouvert de mousse est attrayant et facile à entretenir. Les formes en trois dimensions du béton accentuent les motifs de mousse et influencent la croissance des plantes en fournissant de l’ombre ou de la lumière.
À l’aide d’un logiciel simulant l’environnement, les chercheurs peuvent reproduire les conditions dont les plantes ont besoin pour grandir. Ils transforment alors le matériau de la paroi en modifiant ses propriétés physiques et chimiques de façon à ce qu’elles amplifient ou inhibent la croissance du végétal, contrôlant de cette façon le processus directement sur la surface. Résultat : le mur recouvert de mousse est attrayant et facile à entretenir. Les formes en trois dimensions du béton accentuent les motifs de mousse et influencent la croissance des plantes en fournissant de l’ombre ou de la lumière.
En mars, lors de la foire Ecobuild de Londres, un événement où sont présentées des expositions et des conférences sur la construction écologique et le marché de l’énergie, BiotA Lab a présenté ses prototypes.
Bien que la recherche en soit encore à ses balbutiements, l’équipe est optimiste quant à l’avenir de l’architecture bioréceptive. En ville, toute surface vierge offre des possibilités, affirment les membres de BiotA Lab.
Bien que la recherche en soit encore à ses balbutiements, l’équipe est optimiste quant à l’avenir de l’architecture bioréceptive. En ville, toute surface vierge offre des possibilités, affirment les membres de BiotA Lab.
La mousse apaisante
La mousse, même lorsqu’elle n’est pas en pleine nature, possède des avantages. Elle inspire le calme et fournit de la verdure dans des espaces qui normalement ne pourraient pas accueillir des murs vivants.
A Manhattant, le MNDFL, un nouveau studio de méditation, est un endroit serein, idéal pour s’adonner à la contemplation car l’espace, complètement dépouillé, limite les distractions. Un mur de mousse XXL sert d’unique élément de décoration. Le panneau végétal de 2,7 mètres de large est entouré de murs de briques blanchies et éclairée par la lumière naturelle provenant d’une fenêtre de toit.
Ce panneau de mousse est là pour prodiguer les bienfaits apaisants que l’on prête à la contemplation des plantes. « Il est prouvé que les plantes contribuent à notre qualité de vie de manière incroyablement significative. Elles peuvent augmenter notre concentration, notre productivité, notre créativité et même stimuler notre humeur. Elles réduisent le stress et nous calment », affirme Eliza Blank, de la société de conception florale The Sill. Elle a collaboré avec MNDFL et les designers de Homepolish pour verdir l’espace. « Le simple fait de voir des arbres dans un environnement urbain contribue à notre bien-être. Ce mur végétalisé est là pour inspirer la sérénité comme toutes les autres plantes. »
Le mur de mousse du studio MNDFL offre un contraste visuel dans un environnement urbain. « New York est faite de béton et de métal. La vision de la verdure permet de faire une pause dans ce type de ville », explique Ellie Burrows, PDG et cofondatrice de MNDFL. « La méditation consiste, dans son essence, à s’arrêter et à se concentrer sur quelque chose d’aussi simple que sa respiration. Je pense donc que ce mur s’inscrit dans les principes fondamentaux du studio. »
La contemplation de la mousse comme exercice relaxant est presque devenue un phénomène. Au Japon, par exemple, il est possible de faire une tournée des sites de « contemplation de mousse » à travers le pays. Le voyageur peut ainsi observer des spécimens de quelque 1 600 à 2 000 espèces de mousses du Japon. En plus d’apprécier la résilience et la beauté de cette plante, quelques-uns des participants affirment qu’observer la mousse soulage du stress et des pressions de la vie quotidienne.
La mousse, même lorsqu’elle n’est pas en pleine nature, possède des avantages. Elle inspire le calme et fournit de la verdure dans des espaces qui normalement ne pourraient pas accueillir des murs vivants.
A Manhattant, le MNDFL, un nouveau studio de méditation, est un endroit serein, idéal pour s’adonner à la contemplation car l’espace, complètement dépouillé, limite les distractions. Un mur de mousse XXL sert d’unique élément de décoration. Le panneau végétal de 2,7 mètres de large est entouré de murs de briques blanchies et éclairée par la lumière naturelle provenant d’une fenêtre de toit.
Ce panneau de mousse est là pour prodiguer les bienfaits apaisants que l’on prête à la contemplation des plantes. « Il est prouvé que les plantes contribuent à notre qualité de vie de manière incroyablement significative. Elles peuvent augmenter notre concentration, notre productivité, notre créativité et même stimuler notre humeur. Elles réduisent le stress et nous calment », affirme Eliza Blank, de la société de conception florale The Sill. Elle a collaboré avec MNDFL et les designers de Homepolish pour verdir l’espace. « Le simple fait de voir des arbres dans un environnement urbain contribue à notre bien-être. Ce mur végétalisé est là pour inspirer la sérénité comme toutes les autres plantes. »
Le mur de mousse du studio MNDFL offre un contraste visuel dans un environnement urbain. « New York est faite de béton et de métal. La vision de la verdure permet de faire une pause dans ce type de ville », explique Ellie Burrows, PDG et cofondatrice de MNDFL. « La méditation consiste, dans son essence, à s’arrêter et à se concentrer sur quelque chose d’aussi simple que sa respiration. Je pense donc que ce mur s’inscrit dans les principes fondamentaux du studio. »
La contemplation de la mousse comme exercice relaxant est presque devenue un phénomène. Au Japon, par exemple, il est possible de faire une tournée des sites de « contemplation de mousse » à travers le pays. Le voyageur peut ainsi observer des spécimens de quelque 1 600 à 2 000 espèces de mousses du Japon. En plus d’apprécier la résilience et la beauté de cette plante, quelques-uns des participants affirment qu’observer la mousse soulage du stress et des pressions de la vie quotidienne.
À New York, le mur végétal attire l’œil sans toutefois surcharger l’espace ou distraire ceux qui s’y trouvent. « Nous voulions un mur qui soit à couper le souffle tout en favorisant une respiration profonde », précise Eliza Blank. Son esthétique principalement monochrome se compose de plaques de mousse et de mousses boules. Des fougères y ont été ajoutées pour gagner en texture et en jeux de superposition.
Eliza explique que ce mur luxuriant est composé de diverses strates de verdures, à la manière d’un sous-bois. « Quand on le regarde de près, il y a tellement de choses à observer qu’il invite à se connecter véritablement à la nature », explique Erin Kinsey, d’Artisan Moss, qui a conçu le panneau végétal.
Eliza explique que ce mur luxuriant est composé de diverses strates de verdures, à la manière d’un sous-bois. « Quand on le regarde de près, il y a tellement de choses à observer qu’il invite à se connecter véritablement à la nature », explique Erin Kinsey, d’Artisan Moss, qui a conçu le panneau végétal.
Le studio est situé au sous-sol d’une maison de ville construite en 1837. L’espace manque de lumière naturelle et des murs renforcés que requiert habituellement une paroi végétalisée. De plus, il n’y a pas le personnel nécessaire pour l’entretenir. La mousse est une plante qui demande peu d’entretien et qui ne nécessite pas de terreau pour se développer. Tout ce dont elle a besoin, c’est d’un peu d’humidité et de lumière pour survivre.
Pour trouver une solution, les concepteurs se sont tournés vers Artisan Moss, un studio de design de la côte Ouest qui se spécialise dans les plantes naturelles préservées. « Nous avons voulu traduire ce sentiment décrit par Ellie par un mur végétalisé et d’une manière durable », explique Eliza Blank. Artisan Moss stabilise les plantes vivantes en utilisant des pigments alimentaires et un revêtement UV non toxique, avant de les incorporer dans un mur de verdure. Les plantes sont essentiellement figées dans le temps et peuvent durer des années rien qu’avec un époussetage occasionnel. « Quand les gens voient ces plantes, c’est difficile pour eux de croire qu’elles sont préservées », déclare Kinsey.
Ce panneau de plantes stabilisées possède les avantages d’un mur vivant, mais sans l’entretien, les exigences structurelles ou les outils supplémentaires comme des lampes horticoles ou un système d’irrigation, qui assurent habituellement la pérennité d’un mur végétal intérieur. « De plus, ils sont tout simplement magnifiques à regarder », conclut Ellie.
Pour trouver une solution, les concepteurs se sont tournés vers Artisan Moss, un studio de design de la côte Ouest qui se spécialise dans les plantes naturelles préservées. « Nous avons voulu traduire ce sentiment décrit par Ellie par un mur végétalisé et d’une manière durable », explique Eliza Blank. Artisan Moss stabilise les plantes vivantes en utilisant des pigments alimentaires et un revêtement UV non toxique, avant de les incorporer dans un mur de verdure. Les plantes sont essentiellement figées dans le temps et peuvent durer des années rien qu’avec un époussetage occasionnel. « Quand les gens voient ces plantes, c’est difficile pour eux de croire qu’elles sont préservées », déclare Kinsey.
Ce panneau de plantes stabilisées possède les avantages d’un mur vivant, mais sans l’entretien, les exigences structurelles ou les outils supplémentaires comme des lampes horticoles ou un système d’irrigation, qui assurent habituellement la pérennité d’un mur végétal intérieur. « De plus, ils sont tout simplement magnifiques à regarder », conclut Ellie.
La mousse à la maison
La mousse, dans son état naturel, apparaît aujourd’hui dans des aménagements de résidences privées. Cette maison, récemment construite dans les îles de San Juan, au large de la côte de l’État de Washington, dispose de jardins de mousse dans son entrée et dans la salle de bains principale. L’architecte, qui l’a conçue pour sa mère, a récolté la mousse qui poussait sur le site avant le début des travaux pour l’incorporer au projet en rappel du paysage naturel environnant.
Découvrez plus de photos de cette résidence de l’État de Washington
La mousse, dans son état naturel, apparaît aujourd’hui dans des aménagements de résidences privées. Cette maison, récemment construite dans les îles de San Juan, au large de la côte de l’État de Washington, dispose de jardins de mousse dans son entrée et dans la salle de bains principale. L’architecte, qui l’a conçue pour sa mère, a récolté la mousse qui poussait sur le site avant le début des travaux pour l’incorporer au projet en rappel du paysage naturel environnant.
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Beaucoup d’entre nous ont d’abord découvert la mousse dans la nature, mais pourquoi ne pas en ramener dans nos jardins ? Que ce soit pour recouvrir les rochers, pour remplacer la pelouse ou, de plus en plus, pour habiller les pavés ou le bois, de nombreuses utilisations sont possibles.
Pourquoi se priver de contempler la mousse, même à petite échelle ? « Pour moi, même si vous avez un très petit espace, vous pouvez toujours lui ajouter un peu de verdure », explique la designer florale Baylor Chapman. « Que ce soit un tableau de mousse complexe ou une minuscule touffe, grâce à la conception de l’installation, vous pourrez personnaliser n’importe quel espace. »
Inspirée par ses voyages au Japon et les jardins de mousse qu’elle a vus là-bas, Baylor Chapman, de Lila B. Design, à San Francisco, a créé ce mini-terrarium rempli de mousses vivantes.
DIY : Comment réaliser un terrarium de mousse
ET VOUS ?
Vous aimez la mousse ? En avez-vous intégré chez vous, en intérieur ou en extérieur ? Partagez astuces et photos dans la partie commentaires ci-dessous !
Lire aussi :
La mousse : une moquette naturelle pour votre jardin
Découvrez d’autres astuces de pro pour cultiver des fleurs et des plantes
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Sur cette photo, on peut voir des plaques de mousse qui poussent sur des rochers.