Salon de la Semaine : Une pièce intemporelle et éminemment raffinée
Lové dans un havre de paix, le salon de ce bel appartement haussmannien est le cœur d'une superbe pièce à vivre
« Lorsque nous avons découvert cet appartement il y a cinq ans, nous avons tout de suite été séduits par l’évidence des volumes. Il n’est pas alambiqué comme peuvent l’être certains appartements haussmannien à Paris. Il n’y a aucune perte de place et les pièces sont grandes. »
Idéalement situé en plein centre de Paris, dans le quartier de la Madeleine, cet appartement haussmannien a été réhabilité avec brio par et pour le designer, architecte d’intérieur et scénographe à succès, Jean-Marc Gady. Zoom sur le salon très lumineux de cet appartement, qui prend corps dans une superbe pièce à vivre.
Coup d’œil
Emplacement : Paris
Architecte d’intérieur : Jean-Marc Gady
Idéalement situé en plein centre de Paris, dans le quartier de la Madeleine, cet appartement haussmannien a été réhabilité avec brio par et pour le designer, architecte d’intérieur et scénographe à succès, Jean-Marc Gady. Zoom sur le salon très lumineux de cet appartement, qui prend corps dans une superbe pièce à vivre.
Coup d’œil
Emplacement : Paris
Architecte d’intérieur : Jean-Marc Gady
Le meuble ISIS n’occupant pas toute la largeur de la pièce, on donne immédiatement sur le salon, dominé par la suspension Hope de chez Luceplan. Lumineux et harmonieux, ce salon est peuplé de pièces au design courbe et organique. Et témoigne d’un sens inné du raffinement.
Les fauteuils, la table basse, le vase et le tapis ont été dessinés par Jean-Marc Gady. Ainsi réunis dans une ambiance où le blanc domine aux murs comme au plafond et sur l’abat-jour de la lampe Costanza de chez Luceplan, ces meubles prennent toute leur ampleur. Et s’accordent à la perfection. Des coussins réalisés par sa belle-mère russe, confèrent en outre un caractère chaleureux au canapé du salon.
Pour le coin bureau, Jean-Marc Gady a récupéré le bureau de son grand-père. Puis il a créé des étagères en détournant « un concept de vitrine dessiné pour Louis Vuitton ». Pour l’assise, il s’agit d’« un fauteuil de bureau américain des années 40 ».
Côté salle à manger, Jean-Marc Gady a misé sur une table conçue sur mesure et un ensemble de chaises dépareillées : entre une Air Chair orange signée Jasper Morrison pour Magis, une chaise Habitat repeinte en bleu, un prototype de chaise en multiplis et le modèle Yume, dessiné par Jean-Marc Gady pour Perrouin.
« Nous aimions l’idée d’un sol noble qui ne s’arrête jamais. Nous avons changé le parquet d’origine qui était en mauvais état et nous avons opté pour le bois, qui a la plus forte durabilité possible, de l’ipé lapacho. » Il s’agit d’un bois magnifique et imputrescible, « avec des variations de tons » incroyables, qui vont quasiment du blond jusqu’au noir.
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« Nous aimions l’idée d’un sol noble qui ne s’arrête jamais. Nous avons changé le parquet d’origine qui était en mauvais état et nous avons opté pour le bois, qui a la plus forte durabilité possible, de l’ipé lapacho. » Il s’agit d’un bois magnifique et imputrescible, « avec des variations de tons » incroyables, qui vont quasiment du blond jusqu’au noir.
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L’entrée fait par conséquent partie intégrante de la pièce à vivre. La séparation est néanmoins marquée entre les espaces de l’entrée et du salon par ISIS, un système d’étagères en multiplis que Jean-Marc Gady a dessiné.
« Plusieurs éléments identiques viennent s’imbriquer comme dans un jeu de construction », explique-t-il. La chaise LCW de Charles et Ray Eames trône avec majesté, au cœur de cet espace très épuré.