14 vues plongeantes sur la déco
Ces photos créatives et originales nous en disent un peu plus sur les plans des architectes et des décorateurs
Ici, le plan horizontal et la 3D ne veulent plus rien dire, on s’élève et on observe votre déco de tout là-haut. La vue en plongée n’est pas sans rappeler les plans de sol que dessinent les architectes et les décorateurs pour agencer murs et ouvertures ou occuper l’espace avec du mobilier et de la décoration. Historiquement, les premières vues « plongeantes », « cavalières » ou « à vol d’oiseau » appartiennent au domaine de la topographie et de la photographie aérienne. En matière d’architecture et de décoration, ce changement d’angle de vue renforce l’esthétisme des espaces « hauts de murs ». Il confirme également que le positionnement des meubles, la disposition des couleurs mais aussi l’utilisation de la lumière n’ont rien d’improvisées lorsque c’est l’affaire de professionnels. En attendant les futures photographies de décoration intérieure réalisées avec des drones (ce qui permettrait d’avoir des images en plongée sans disposer d’un point culminant), délectons-nous de ces superbes vues du haut d’un escalier, d’un étage ou d’un balcon. Que nous révèlent-elles sur la composition de ces décorations de maîtres ? De belles surprises en perspectives !
2. Plonger dans la déco puis dans la vue
Cette autre image surprenante nous permet également d’analyser la bonne disposition du lieu :
À noter : Le risque de cet angle, c’est de diminuer l’importance de la décoration au profit de l’espace.
Cette autre image surprenante nous permet également d’analyser la bonne disposition du lieu :
- alternance de fauteuils rectilignes et de petits éléments ronds de décoration,
- alternance de blanc et de vert,
- le tout disposé à proportions égales autour d’un espace central composé d’un tapis et d’une table basse,
- cette dernière, en verre transparent, disparaît de la vue pour « aérer » ce point central.
À noter : Le risque de cet angle, c’est de diminuer l’importance de la décoration au profit de l’espace.
3. Du haut d’un balcon
En angle totalement vertical, on se rapproche du fameux « plan de sol » des architectes (le plus important des plans d’architecture).
L’arrière-plan de votre vue est occupé différemment. Ici, la verdure et le bois cèdent la place à la brique. Si on était en bas, on ne se douterait pas forcément de la forme circulaire de cette cour, ni de la répartition axiale du mobilier de jardin. Ne trouvez-vous pas que, sous cet angle, cette cour prend des allures de manège enchanté ?
En angle totalement vertical, on se rapproche du fameux « plan de sol » des architectes (le plus important des plans d’architecture).
L’arrière-plan de votre vue est occupé différemment. Ici, la verdure et le bois cèdent la place à la brique. Si on était en bas, on ne se douterait pas forcément de la forme circulaire de cette cour, ni de la répartition axiale du mobilier de jardin. Ne trouvez-vous pas que, sous cet angle, cette cour prend des allures de manège enchanté ?
4. D’un étage
Il est souvent plus aisé d’obtenir une vue plongeante sur le salon ou la salle à manger que sur la cuisine. Tous les espaces ne peuvent offrir cet angle improbable, car ils sont rarement accessibles aux yeux des humains, sauf à passer par une fenêtre de toit au-dessus d’une chambre ou d’une salle de bains.
Cette image plongeante sur une cuisine aménagée constitue donc une rareté. Les cuisines étaient autrefois fermées horizontalement, mais surtout verticalement.
Profitons-en pour apprécier les tonalités et la géométrie qui la composent :
Il est souvent plus aisé d’obtenir une vue plongeante sur le salon ou la salle à manger que sur la cuisine. Tous les espaces ne peuvent offrir cet angle improbable, car ils sont rarement accessibles aux yeux des humains, sauf à passer par une fenêtre de toit au-dessus d’une chambre ou d’une salle de bains.
Cette image plongeante sur une cuisine aménagée constitue donc une rareté. Les cuisines étaient autrefois fermées horizontalement, mais surtout verticalement.
Profitons-en pour apprécier les tonalités et la géométrie qui la composent :
- une répartition égale du taupe et du gris béton, mur et sol,
- une géométrie savante constituée d’un sous-espace triangulaire dynamisant l’aspect carré de la pièce,
- un plan de travail bénéficiant largement de la lumière du jour,
- des revêtements muraux et une large ouverture qui donnent le sentiment d’une pièce agrandie.
5. D’un puits de lumière
Si cette fenêtre au sol a d’avantage l’utilité d’éclairer l’espace qui se situe en dessous, l’idée de s’en servir comme un cadre pour mettre en valeur une vue sur sa décoration intérieure est exaltante.
Sur cette image, l’effet d’écrasement est porté à son paroxysme. Les pieds du piano ont disparu. Comme au cinéma, cet angle dramatise la scène, misant sur l’idée d’enfermement et d’étroitesse.
Remarquez le jeu de couleurs, dont ce rouge qui évite au piano de donner l’impression de « flotter » dans les airs.
De la lumière naturelle à tous les étages grâce aux puits de lumière
Si cette fenêtre au sol a d’avantage l’utilité d’éclairer l’espace qui se situe en dessous, l’idée de s’en servir comme un cadre pour mettre en valeur une vue sur sa décoration intérieure est exaltante.
Sur cette image, l’effet d’écrasement est porté à son paroxysme. Les pieds du piano ont disparu. Comme au cinéma, cet angle dramatise la scène, misant sur l’idée d’enfermement et d’étroitesse.
Remarquez le jeu de couleurs, dont ce rouge qui évite au piano de donner l’impression de « flotter » dans les airs.
De la lumière naturelle à tous les étages grâce aux puits de lumière
6. Redécouvrir les courbes
Comme dans une composition picturale, ce n’est plus le relief qui attire le regard, mais les formes et les couleurs. Le piétement des chaises, des tables et des fauteuils s’efface, ne laissant plus apparaître que la texture en peau, en bois ou en coton et les couleurs fauve, bleu jeans. Sous cet angle, on remarque notamment que :
Comme dans une composition picturale, ce n’est plus le relief qui attire le regard, mais les formes et les couleurs. Le piétement des chaises, des tables et des fauteuils s’efface, ne laissant plus apparaître que la texture en peau, en bois ou en coton et les couleurs fauve, bleu jeans. Sous cet angle, on remarque notamment que :
- les coussins font écho au vert de l’image murale,
- la table basse triangulaire s’incurve vers la banquette d’angle située, pourtant, au-delà du canapé,
- alors que chacun des deux fauteuils en cuir appartient à deux espaces différents : par leur orientation et leur tonalité, ils encadrent la banquette courbée.
7. Abolir la hauteur mais jouer sur la lumière
Sous un angle absolument vertical, on supprime arbitrairement l’une des dimensions habituelles de la vision : la hauteur. Il en résulte un phénomène d’aplatissement, comme une géométrie à surface totalement plane, topographique. Ce qui compense cette perte de repère, c’est une belle composition et… une belle lumière ! En fin de journée, les ombres s’allongent et permettent de mettre en valeur la matière d’un parquet en bois, du cuir ou le reflet d’une table miroir.
À noter ici :
Sous un angle absolument vertical, on supprime arbitrairement l’une des dimensions habituelles de la vision : la hauteur. Il en résulte un phénomène d’aplatissement, comme une géométrie à surface totalement plane, topographique. Ce qui compense cette perte de repère, c’est une belle composition et… une belle lumière ! En fin de journée, les ombres s’allongent et permettent de mettre en valeur la matière d’un parquet en bois, du cuir ou le reflet d’une table miroir.
À noter ici :
- la composition, de haut en bas, de la suspension en bois, en forme de goutte, au-dessus d’une table basse ronde qui repose sur un tapis de vache informel, lui-même sur un parquet qui se dore au soleil,
- puis, de bas en haut, avec le reflet de la vitre de toit dans la table miroir.
8. Une composition de table comme une nature morte
Par son jeu d’écrasement, l’angle en plongée révèle une autre approche de la décoration de table. Comme dans un tableau, on distingue mieux sa composition et sa palette : une alternance d’assiettes et de vases de verdure, dont le principal est situé en centre de table. Le point de vue donne le mouvement. Les sièges s’articulent selon une règle sûre de décoration, à la fois assortis et dépareillés. Sous cet angle, pas de place à l’impro !
Par son jeu d’écrasement, l’angle en plongée révèle une autre approche de la décoration de table. Comme dans un tableau, on distingue mieux sa composition et sa palette : une alternance d’assiettes et de vases de verdure, dont le principal est situé en centre de table. Le point de vue donne le mouvement. Les sièges s’articulent selon une règle sûre de décoration, à la fois assortis et dépareillés. Sous cet angle, pas de place à l’impro !
9. Jouer du contraste intérieur/extérieur
Vous pouvez accorder une place dimensionnelle, voire tridimensionnelle, à votre « plan » ou cadrage lorsqu’une seconde vue, également en plongée, s’offre à vous. C’est le cas ici, dans ce salon au-dessus d’une rue. Sur cette photo, ce n’est plus tant le zoom sur la déco qui intéresse, mais la proximité (grâce à ce plan) et le contraste entre l’espace intime et public, le cosy et l’urbain.
Autre idée de contraste qui fonctionne très bien : une terrasse verdoyante surplombant la ville et ses hauts immeubles. Attention cependant à ne pas avoir de vue plongeante chez le voisin !
Vous pouvez accorder une place dimensionnelle, voire tridimensionnelle, à votre « plan » ou cadrage lorsqu’une seconde vue, également en plongée, s’offre à vous. C’est le cas ici, dans ce salon au-dessus d’une rue. Sur cette photo, ce n’est plus tant le zoom sur la déco qui intéresse, mais la proximité (grâce à ce plan) et le contraste entre l’espace intime et public, le cosy et l’urbain.
Autre idée de contraste qui fonctionne très bien : une terrasse verdoyante surplombant la ville et ses hauts immeubles. Attention cependant à ne pas avoir de vue plongeante chez le voisin !
10. Ou de la prolongation
En totale plongée, le ciel est généralement éliminé de la perspective, mais en trois quarts, on retrouve une ligne d’horizon vers laquelle le regard se porte naturellement.
D’en bas, le canapé d’angle blanc et l’aspect béton de cette superbe maison d’architecte retiennent l’attention. D’en haut, ce sont les courbes de la piscine et l’abolition de la séparation entre intérieur et extérieur qui frappent.
Constatez encore une fois à quel point rien n’est laissé au hasard : une totale occupation de l’espace qui permet à l’œil de flâner dans le moindre recoin, puisque tout est ravissant.
En totale plongée, le ciel est généralement éliminé de la perspective, mais en trois quarts, on retrouve une ligne d’horizon vers laquelle le regard se porte naturellement.
D’en bas, le canapé d’angle blanc et l’aspect béton de cette superbe maison d’architecte retiennent l’attention. D’en haut, ce sont les courbes de la piscine et l’abolition de la séparation entre intérieur et extérieur qui frappent.
Constatez encore une fois à quel point rien n’est laissé au hasard : une totale occupation de l’espace qui permet à l’œil de flâner dans le moindre recoin, puisque tout est ravissant.
11. De haut et de loin
En très grand angle (28 voire 20 mm) et en contre-plongée, l’image finit par éloigner les éléments. Ce n’est pas recommandé si vous souhaitez juger de la bonne occupation de l’espace, mais peut devenir intéressant si vous avez envie de révéler la hauteur et la longueur de votre pièce à vivre. Ce qui est amplement le cas ici, avec cette pièce haute de murs et de baies vitrées, longue et relativement étroite. La vue en plongée (voire en contre-plongée) constitue en effet l’un des trois éléments de la 3D.
En très grand angle (28 voire 20 mm) et en contre-plongée, l’image finit par éloigner les éléments. Ce n’est pas recommandé si vous souhaitez juger de la bonne occupation de l’espace, mais peut devenir intéressant si vous avez envie de révéler la hauteur et la longueur de votre pièce à vivre. Ce qui est amplement le cas ici, avec cette pièce haute de murs et de baies vitrées, longue et relativement étroite. La vue en plongée (voire en contre-plongée) constitue en effet l’un des trois éléments de la 3D.
12. Comme un jeu de Lego
Sous cet angle, vous dominez votre scène, votre agencement, un peu comme un enfant qui construit sa maison, penché sur ses Lego. Dans la cuisine aux formes rectilignes, on place l’îlot, forcément, au centre. Puis, on vérifie si l’espace de circulation est bien ordonné, de façon à permettre au personnage (ici, l’occupant) de naviguer entre ses différents points de travail : ici, le coin réfrigéré ou chaud, le plan de travail, l’évier, l’espace repas. Enfin, on s’assure que les sources de lumières, naturelle et artificielle, permettent un éclairage total, sans éblouissement, et privilégient les coins de préparation des repas. Tout y est, mine de rien.
Sous cet angle, vous dominez votre scène, votre agencement, un peu comme un enfant qui construit sa maison, penché sur ses Lego. Dans la cuisine aux formes rectilignes, on place l’îlot, forcément, au centre. Puis, on vérifie si l’espace de circulation est bien ordonné, de façon à permettre au personnage (ici, l’occupant) de naviguer entre ses différents points de travail : ici, le coin réfrigéré ou chaud, le plan de travail, l’évier, l’espace repas. Enfin, on s’assure que les sources de lumières, naturelle et artificielle, permettent un éclairage total, sans éblouissement, et privilégient les coins de préparation des repas. Tout y est, mine de rien.
13. Jouer avec les motifs géométriques
Cette photographie crée une illusion d’optique en rapprochant les distances. L’étage, avec son couloir de déambulation en carreaux de ciment, se confond avec le rez-de-cour, lui-même paré de motifs quasi similaires. La vue en plongée de haute distance finit par minimiser la dimension humaine, voire le mobilier, au profit d’une vue d’ensemble toutefois vertigineuse !
Cette photographie crée une illusion d’optique en rapprochant les distances. L’étage, avec son couloir de déambulation en carreaux de ciment, se confond avec le rez-de-cour, lui-même paré de motifs quasi similaires. La vue en plongée de haute distance finit par minimiser la dimension humaine, voire le mobilier, au profit d’une vue d’ensemble toutefois vertigineuse !
14. Jouer avec les distances
Dans le jeu poussé de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, la vue en plongée ramène parfois le sujet à un détail de l’image. Mais un détail qui demeure très important pour en définir l’échelle !
Vus d’en haut, ces bambous, si hauts soient-ils, et cette baie vitrée n’impressionnent plus autant que la hauteur de l’escalier. Quant à cette jolie petite fille, elle en devient lilliputienne, perdue dans ce bois impressionnant.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ces vues plongeantes ? Vous êtes-vous essayé à cet exercice ? Montrez-nous !
Lire aussi :
21 astuces pour réussir les photos de votre intérieur à tous les coups
Retrouvez plus d’astuces pour réussir vos photos
Dans le jeu poussé de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, la vue en plongée ramène parfois le sujet à un détail de l’image. Mais un détail qui demeure très important pour en définir l’échelle !
Vus d’en haut, ces bambous, si hauts soient-ils, et cette baie vitrée n’impressionnent plus autant que la hauteur de l’escalier. Quant à cette jolie petite fille, elle en devient lilliputienne, perdue dans ce bois impressionnant.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ces vues plongeantes ? Vous êtes-vous essayé à cet exercice ? Montrez-nous !
Lire aussi :
21 astuces pour réussir les photos de votre intérieur à tous les coups
Retrouvez plus d’astuces pour réussir vos photos
La vue plongeante réunit et met tous les éléments de la déco au même plan, ce qui devient très intéressant ! Disposer d’un escalier surplombant son salon est idéal pour admirer et vérifier :
- que les espaces (salon et coin repas ici) sont bien délimités,
- qu’ils bénéficient chacun de sources de lumière,
- que des couloirs « imaginaires » de circulation existent,
- que les tonalités du mobilier s’accordent avec celles des murs et du sol,
- que leurs dimensions sont en harmonie entre elles et avec la taille de la pièce.
Astuce : Si vous manquez encore de recul pour capturer tout l’espace de vie, utilisez un grand-angle.