8 tendances repérées au RHS Chelsea Flower Show 2024
Découvrez les principaux thèmes abordés lors du plus prestigieux festival de jardinage au monde
Le Chelsea Flower Show est de retour pour une nouvelle année (du 21 au 25 mai) et, comme d’habitude, il regorge d’idées magnifiques pour nos propres espaces extérieurs. Nous y sommes allés pour découvrir les thèmes clés, notamment les palettes de couleurs, les matériaux et les types de plantes, ainsi que les idées qui inspirent actuellement les concepteurs de jardins.
2. Des jardins capables de faire face au changement climatique
Le Chelsea Flower Show de 2024 a présenté de nombreuses idées pour jardiner dans un climat changeant, notamment pour faire face aux inondations, aux sécheresses et aux conditions difficiles.
« The Flood Re : », le jardin résistant aux inondations (photo), conçu par Naomi Slade et le Dr Ed Barsley, regorgeait de conseils pour ralentir l’écoulement de l’eau, ainsi que pour la capturer et la stocker en vue d’une utilisation future. Une rigole traverse l’espace et sert de ruisseau pour canaliser l’eau de pluie vers un étang, tandis que de grands réservoirs de stockage servent de bassins d’agrément.
Le jardin « WaterAid », conçu par Tom Massey et Je Ahn, contenait des espèces végétales capables de s’adapter aux fluctuations des précipitations, telles que Menyanthes trifoliata (trèfle d’eau) et Hesperaloe parviflora (yucca rouge).
Le petit jardin économe en eau de Sam Proctor, « Water Saving Garden », comportait des réservoirs et des jardinières pour recueillir l’eau de pluie et l’acheminer directement aux racines des plantes, tandis que le « Changing Tides Garden » de Lucy Mitchell mettait en valeur les plantes qui se sont adaptées aux conditions difficiles et orageuses des plages de galets du Royaume-Uni.
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Le Chelsea Flower Show de 2024 a présenté de nombreuses idées pour jardiner dans un climat changeant, notamment pour faire face aux inondations, aux sécheresses et aux conditions difficiles.
« The Flood Re : », le jardin résistant aux inondations (photo), conçu par Naomi Slade et le Dr Ed Barsley, regorgeait de conseils pour ralentir l’écoulement de l’eau, ainsi que pour la capturer et la stocker en vue d’une utilisation future. Une rigole traverse l’espace et sert de ruisseau pour canaliser l’eau de pluie vers un étang, tandis que de grands réservoirs de stockage servent de bassins d’agrément.
Le jardin « WaterAid », conçu par Tom Massey et Je Ahn, contenait des espèces végétales capables de s’adapter aux fluctuations des précipitations, telles que Menyanthes trifoliata (trèfle d’eau) et Hesperaloe parviflora (yucca rouge).
Le petit jardin économe en eau de Sam Proctor, « Water Saving Garden », comportait des réservoirs et des jardinières pour recueillir l’eau de pluie et l’acheminer directement aux racines des plantes, tandis que le « Changing Tides Garden » de Lucy Mitchell mettait en valeur les plantes qui se sont adaptées aux conditions difficiles et orageuses des plages de galets du Royaume-Uni.
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3. Des espaces qui nous rassemblent
Si les jardins sont des lieux agréables où l’on peut se retrouver seul avec ses pensées, ils peuvent aussi être des espaces à apprécier avec les autres, ce qui est certainement le cas à Chelsea cette année.
Le jardin de l’amitié de la RHS Britain in Bloom, créé par Jon et James Wheatley, a été conçu avec un banc de l’amitié pour permettre aux gens de se réunir et de se retrouver dans la nature. Ce jardin particulier a été conçu pour être un espace communautaire, tandis que le jardin « Money Doesn’t Grow on Trees » de Baz Grainger (photo) était davantage un terrain familial. Il a été conçu comme un espace immersif et parfumé où les familles peuvent parler et se retrouver tout au long de leur vie.
Dans les deux espaces, les places assises jouent un rôle essentiel. On y veille notamment à ce qu’il y ait différents endroits où les gens puissent s’asseoir, se rencontrer et profiter de l’environnement.
Si les jardins sont des lieux agréables où l’on peut se retrouver seul avec ses pensées, ils peuvent aussi être des espaces à apprécier avec les autres, ce qui est certainement le cas à Chelsea cette année.
Le jardin de l’amitié de la RHS Britain in Bloom, créé par Jon et James Wheatley, a été conçu avec un banc de l’amitié pour permettre aux gens de se réunir et de se retrouver dans la nature. Ce jardin particulier a été conçu pour être un espace communautaire, tandis que le jardin « Money Doesn’t Grow on Trees » de Baz Grainger (photo) était davantage un terrain familial. Il a été conçu comme un espace immersif et parfumé où les familles peuvent parler et se retrouver tout au long de leur vie.
Dans les deux espaces, les places assises jouent un rôle essentiel. On y veille notamment à ce qu’il y ait différents endroits où les gens puissent s’asseoir, se rencontrer et profiter de l’environnement.
4. Des jardins pour le rétablissement et le bien-être
Les jardins peuvent être un lieu de réconfort et un sanctuaire dans les moments de stress mental et physique, un thème repris dans de nombreux jardins d’exposition de l’événement de cette année.
Le « Muscular Dystrophy UK Forest Bathing Garden » (photo), conçu par Ula Maria, était un lieu de réflexion pour les personnes touchées par cette maladie qui entraîne une perte de masse musculaire. Les arbres ont joué un rôle essentiel dans cette conception, en créant un espace où les gens pourraient regarder les feuilles et s’imprégner de la lumière tamisée. Le jardin s’inspire de l’ancienne pratique japonaise du shinrin-yoku, qui signifie se baigner dans la forêt.
Le « Garden for Recovery » de la Stroke Association, créé par Miria Harris, est un espace sensoriel destiné à faciliter la récupération après un accident vasculaire cérébral. Un étang et un ruisseau créent un son relaxant pour les utilisateurs du jardin et il y a des zones d’assisses privées afin d’offrir calme et tranquillité.
Les jardins peuvent être un lieu de réconfort et un sanctuaire dans les moments de stress mental et physique, un thème repris dans de nombreux jardins d’exposition de l’événement de cette année.
Le « Muscular Dystrophy UK Forest Bathing Garden » (photo), conçu par Ula Maria, était un lieu de réflexion pour les personnes touchées par cette maladie qui entraîne une perte de masse musculaire. Les arbres ont joué un rôle essentiel dans cette conception, en créant un espace où les gens pourraient regarder les feuilles et s’imprégner de la lumière tamisée. Le jardin s’inspire de l’ancienne pratique japonaise du shinrin-yoku, qui signifie se baigner dans la forêt.
Le « Garden for Recovery » de la Stroke Association, créé par Miria Harris, est un espace sensoriel destiné à faciliter la récupération après un accident vasculaire cérébral. Un étang et un ruisseau créent un son relaxant pour les utilisateurs du jardin et il y a des zones d’assisses privées afin d’offrir calme et tranquillité.
5. Des couleurs calmes aux accents joyeux
Les palettes végétales de l’événement de cette année étaient souvent détendues et reposantes, avec beaucoup de feuillage vert à côté de bleus froids, de mauves et de blancs crémeux. Des graminées ondoyantes ont été plantées parmi des seedheads, des Scabiosa roses et mauves et des iris bleu pâle.
Ces couleurs froides ont toutefois été ponctuées par des nuances plus chaudes d’orange, de rose et de rouge sous la forme de coquelicots et de lupins, ainsi que de Verbascum, de digitales et de Geum présentés ici dans « The Flood Re : », le jardin résistant aux inondations. Le mélange des couleurs a mis en évidence une approche « tout est possible », nous encourageant à nous concentrer sur les plantes qui nous apportent de la joie plutôt que de nous en tenir à une palette particulière.
Les palettes végétales de l’événement de cette année étaient souvent détendues et reposantes, avec beaucoup de feuillage vert à côté de bleus froids, de mauves et de blancs crémeux. Des graminées ondoyantes ont été plantées parmi des seedheads, des Scabiosa roses et mauves et des iris bleu pâle.
Ces couleurs froides ont toutefois été ponctuées par des nuances plus chaudes d’orange, de rose et de rouge sous la forme de coquelicots et de lupins, ainsi que de Verbascum, de digitales et de Geum présentés ici dans « The Flood Re : », le jardin résistant aux inondations. Le mélange des couleurs a mis en évidence une approche « tout est possible », nous encourageant à nous concentrer sur les plantes qui nous apportent de la joie plutôt que de nous en tenir à une palette particulière.
6. Jardinage urbain
Dans un monde où de plus en plus de gens vivent dans les villes, il est bon de savoir que nos jardins peuvent contribuer au réensauvagement de ces espaces urbains.
Le Chelsea Flower Show de cette année a été une source d’inspiration pour ce type d’aménagement, comme la cour « Anywhere » conçue par Elisabeth Wright-McCalla. Ce terrain autrefois négligé a été revitalisé et transformé en un magnifique espace extérieur avec des arbres, des plantations et un point d’eau.
Le jardin « Planet Good Earth » (photo), conçu par Betongpark et Urban Organic, a réimaginé une rampe de skate urbaine en un espace luxuriant entouré de plantations comestibles. L’idée de cet espace était d’encourager les jeunes skateurs à s’impliquer dans la culture de plantes, et les concepteurs ont proposé des idées simples et amusantes pour y parvenir. On y trouve des tours de culture hydroponique verticales, qui peuvent être utilisées pour cultiver des plantes sans terre, et des sacs de culture de champignons qui peuvent être suspendus aux arbres.
Dans un monde où de plus en plus de gens vivent dans les villes, il est bon de savoir que nos jardins peuvent contribuer au réensauvagement de ces espaces urbains.
Le Chelsea Flower Show de cette année a été une source d’inspiration pour ce type d’aménagement, comme la cour « Anywhere » conçue par Elisabeth Wright-McCalla. Ce terrain autrefois négligé a été revitalisé et transformé en un magnifique espace extérieur avec des arbres, des plantations et un point d’eau.
Le jardin « Planet Good Earth » (photo), conçu par Betongpark et Urban Organic, a réimaginé une rampe de skate urbaine en un espace luxuriant entouré de plantations comestibles. L’idée de cet espace était d’encourager les jeunes skateurs à s’impliquer dans la culture de plantes, et les concepteurs ont proposé des idées simples et amusantes pour y parvenir. On y trouve des tours de culture hydroponique verticales, qui peuvent être utilisées pour cultiver des plantes sans terre, et des sacs de culture de champignons qui peuvent être suspendus aux arbres.
7. Accessible gardens
Cette année, les concepteurs de Chelsea ont opté pour un design inclusif, en créant des espaces qui peuvent être appréciés par tous.
Le « Panathlon Joy Garden » (photo) de Penelope Walker, par exemple, comporte un chemin sinueux et une zone d’assises accessibles aux personnes en fauteuil roulant, tandis que le Pulp Friction – Growing Skills Garden de Will Dutch et Tin-Tin Azure-Marxen a été créé par les membres de l’organisation caritative pour mettre en valeur les compétences et la détermination des personnes souffrant de troubles de l’apprentissage et d’autisme.
Cette année, les concepteurs de Chelsea ont opté pour un design inclusif, en créant des espaces qui peuvent être appréciés par tous.
Le « Panathlon Joy Garden » (photo) de Penelope Walker, par exemple, comporte un chemin sinueux et une zone d’assises accessibles aux personnes en fauteuil roulant, tandis que le Pulp Friction – Growing Skills Garden de Will Dutch et Tin-Tin Azure-Marxen a été créé par les membres de l’organisation caritative pour mettre en valeur les compétences et la détermination des personnes souffrant de troubles de l’apprentissage et d’autisme.
8. Bois et artisanat
Les matériaux naturels ont été préférés au béton et au plastique dans la plupart des jardins de Chelsea cette année, et le bois en particulier est apparu partout.
Le bois a été magnifiquement transformé en mobilier et en structures, comme les murs en sapin de Douglas cultivé dans le Devon qui entourent le « Bowel Research UK Microbiome Garden », et les bancs en chêne sculptés à partir d’arbres tombés au sol par Kate Hanrahan, sculptrice sur bois expérimenté, pour le Octavia Hill Garden (photo).
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ces nouvelles thématiques pour les jardins ?
Les matériaux naturels ont été préférés au béton et au plastique dans la plupart des jardins de Chelsea cette année, et le bois en particulier est apparu partout.
Le bois a été magnifiquement transformé en mobilier et en structures, comme les murs en sapin de Douglas cultivé dans le Devon qui entourent le « Bowel Research UK Microbiome Garden », et les bancs en chêne sculptés à partir d’arbres tombés au sol par Kate Hanrahan, sculptrice sur bois expérimenté, pour le Octavia Hill Garden (photo).
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ces nouvelles thématiques pour les jardins ?
La culture des légumes est un passe-temps populaire pour de nombreux jardiniers, mais avez-vous pensé à cultiver des plantes à des fins médicinales ? Vous pourriez vous inspirer des concepteurs de jardins présents à Chelsea cette année, qui ont mis en avant la culture de produits alimentaires bénéfiques à notre santé.
Le jardin « Spirit of Partnership » d’Helen Olney (photo), par exemple, s’est concentré sur des plantes telles que le plantain de Birmanie, utilisé pour traiter les affections dermatologiques.
Chris Hull et Sid Hill ont quant à eux conçu un jardin pour Bowel Research UK, axé sur les plantes comestibles ayant un impact bénéfique sur notre microbiote intestinal. Il s’agit, par exemple, de cultiver Lupinus luteus et Persicaria bistorta, deux plantes comestibles et bénéfiques pour la santé de l’intestin.