Art : Transposez l'univers de Joan Miró dans votre intérieur
« Ce qui est important, ce n'est pas de finir une œuvre, mais d'entrevoir qu'elle permette un jour de commencer quelque chose. »
Joan Miró (1893-1983) disait vouloir « assassiner la peinture ». Pour mieux l’aimer, il lui fallut la ridiculiser, la déconstruire, la tromper, et enfin retrouver avec elle la grâce des mouvements de l’enfance : le dessin, la forme et la couleur dans leur plus simple appareil. Membre éminent du surréalisme, esprit libre déambulant avec ses pinceaux entre la France et l’Espagne, entre Paris, New York et l’île de Majorque, Miró créa un langage pictural très personnel. Un réseau de symboles inspirés de thèmes chers à son imagination – l’oiseau, le ciel et la femme – évoqués par des formes calligraphiées ou géométriques, toujours harmonieuses et jamais complètement évidentes. Un art aimable et complexe, en somme. Des cadavres exquis à la méditation, du brouhaha des réunions d’amis dans son atelier au silence quasi religieux qui lui apparaissait comme un but, cherchant « le mouvement immobile, quelque chose qui soit l’équivalence de l’éloquence du silence », Miró trouva en effet quelque chose de simple, quelque chose de beau, un esprit spécial dont il est fort judicieux de s’inspirer dans nos lieux de vie.
Découpage d’inspiration
Au cours des années 30, Miró glisse doucement vers son désir de sculpture en s’adonnant au collage. Naïve et enfantine, cette activité l’emmène loin de la figuration et s’impose comme une suite logique à sa période surréaliste. Intéressantes à reproduire sur une toile ou en un mobile, ces formes feront immanquablement penser à son geste pur et enfantin.
Au cours des années 30, Miró glisse doucement vers son désir de sculpture en s’adonnant au collage. Naïve et enfantine, cette activité l’emmène loin de la figuration et s’impose comme une suite logique à sa période surréaliste. Intéressantes à reproduire sur une toile ou en un mobile, ces formes feront immanquablement penser à son geste pur et enfantin.
Le ciel de Majorque
C’est à Majorque, en 1942, que le style de Miró tel qu’on le connaît émerge véritablement. Grand admirateur des siurells (petites sculptures naïves d’origine maure), il s’en inspire pour simplifier ses formes et élaborer un langage pictural personnel. Cette période de sa vie, passée sous l’étincelant ciel des Baléares, peut être honorée en optant pour un total look bleu des îles !
C’est à Majorque, en 1942, que le style de Miró tel qu’on le connaît émerge véritablement. Grand admirateur des siurells (petites sculptures naïves d’origine maure), il s’en inspire pour simplifier ses formes et élaborer un langage pictural personnel. Cette période de sa vie, passée sous l’étincelant ciel des Baléares, peut être honorée en optant pour un total look bleu des îles !
Gloire aux couleurs primaires
Miró n’est pas le premier et ne sera pas le dernier des peintres coloristes à privilégier les teintes primaires. Parfaites pour retourner à la racine du miracle optique que constituent les couleurs, les primaires incarnent une évidence et une simplicité qui sied parfaitement à l’esprit Miró. En plus de leur parenté avec son œuvre, de nombreuses raisons les rendent appréciables dans la décoration, comme leur franchise ou leur luminosité.
Miró n’est pas le premier et ne sera pas le dernier des peintres coloristes à privilégier les teintes primaires. Parfaites pour retourner à la racine du miracle optique que constituent les couleurs, les primaires incarnent une évidence et une simplicité qui sied parfaitement à l’esprit Miró. En plus de leur parenté avec son œuvre, de nombreuses raisons les rendent appréciables dans la décoration, comme leur franchise ou leur luminosité.
Astuce : Incontestablement efficaces en aplats, elles peuvent également sublimer bien des motifs. Comme ce panneau à la beauté renversante, représentant des oiseaux sur un fond de ciel bleu, que ne renierait pas le peintre !
À vol d’oiseau
L’oiseau compte en effet parmi les trois motifs proprement figuratifs récurrents dans l’œuvre de Miró. Avec la femme et l’étoile, il a prêté son nom, sa silhouette, son œil curieux et son âme légère à bien des peintures ou sculptures de l’artiste (comme la sculpture de 1967 en bronze, l’Oiseau solaire, ou celle de 1968 en marbre, l’Oiseau lunaire). Voici un beau prétexte pour intégrer des vols d’oiseaux dans votre maison, pour faire danser vos murs : salle de bains, couloir, chambre, en autocollants, en peinture ou en mobiles, l’oiseau a plus d’une façon de s’intégrer chez vous…
Les oiseaux s’envolent dans notre intérieur
L’oiseau compte en effet parmi les trois motifs proprement figuratifs récurrents dans l’œuvre de Miró. Avec la femme et l’étoile, il a prêté son nom, sa silhouette, son œil curieux et son âme légère à bien des peintures ou sculptures de l’artiste (comme la sculpture de 1967 en bronze, l’Oiseau solaire, ou celle de 1968 en marbre, l’Oiseau lunaire). Voici un beau prétexte pour intégrer des vols d’oiseaux dans votre maison, pour faire danser vos murs : salle de bains, couloir, chambre, en autocollants, en peinture ou en mobiles, l’oiseau a plus d’une façon de s’intégrer chez vous…
Les oiseaux s’envolent dans notre intérieur
La tête dans les étoiles
L’étoile, motif apprécié au moment des fêtes, l’est aussi toute l’année et particulièrement dans les chambres d’enfants. Le rêve, l’infini de la voie lactée, tout un réseau d’échos imaginaires peut naître et se développer à la vue d’une simple étoile… Pourquoi s’en priver ?
11 idées déco pour un intérieur étoilé
L’étoile, motif apprécié au moment des fêtes, l’est aussi toute l’année et particulièrement dans les chambres d’enfants. Le rêve, l’infini de la voie lactée, tout un réseau d’échos imaginaires peut naître et se développer à la vue d’une simple étoile… Pourquoi s’en priver ?
11 idées déco pour un intérieur étoilé
Contraste géométrique
S’il est un leitmotiv dans les œuvres de Joan Miró, c’est bien celui des formes géométriques. Parsemant son travail de bout en bout, disques, cônes, équerres et triangles apportent leur naïveté et leur élégance ornementale à un peintre qui aime placer « de toutes petites formes dans de grands espaces vides » comme « dans un ciel immense, le croissant de la lune ou le soleil ». Des formes pleines de poésie dont il est judicieux de ponctuer son intérieur.
Les formes géométriques envahissent la déco
S’il est un leitmotiv dans les œuvres de Joan Miró, c’est bien celui des formes géométriques. Parsemant son travail de bout en bout, disques, cônes, équerres et triangles apportent leur naïveté et leur élégance ornementale à un peintre qui aime placer « de toutes petites formes dans de grands espaces vides » comme « dans un ciel immense, le croissant de la lune ou le soleil ». Des formes pleines de poésie dont il est judicieux de ponctuer son intérieur.
Les formes géométriques envahissent la déco
La série des Bleus
La série des Bleus I, II, III, peints en 1961 par Miró, offre une variation de ses monochromes des années 50. Ici, le bleu intense est contrarié par quelques cercles noirs et des formes rouges élancées. Graphiques et puissantes, ces huiles peuvent s’associer à un mobilier de caractère pour un dialogue qui vivifiera une pièce par ailleurs discrète.
La série des Bleus I, II, III, peints en 1961 par Miró, offre une variation de ses monochromes des années 50. Ici, le bleu intense est contrarié par quelques cercles noirs et des formes rouges élancées. Graphiques et puissantes, ces huiles peuvent s’associer à un mobilier de caractère pour un dialogue qui vivifiera une pièce par ailleurs discrète.
Célébrer l’enfance
Le caractère naïf et assumé des œuvres de Miró s’offre comme une célébration des joies et de l’innocence de l’enfance. Laisser une belle place aux chefs-d’œuvre de ses apprentis artistes est toujours bienvenu dans un foyer, d’autant plus quand on apprécie la beauté du geste pur d’un artiste comme Miró !
Vos enfants sont des artistes en herbe ? Exposez leurs œuvres !
Le caractère naïf et assumé des œuvres de Miró s’offre comme une célébration des joies et de l’innocence de l’enfance. Laisser une belle place aux chefs-d’œuvre de ses apprentis artistes est toujours bienvenu dans un foyer, d’autant plus quand on apprécie la beauté du geste pur d’un artiste comme Miró !
Vos enfants sont des artistes en herbe ? Exposez leurs œuvres !
Haut les fresques !
L’œuvre de Miró se prête fort bien à la reproduction sans limites. Ainsi, se lancer dans une véritable fresque en son honneur n’est pas une idée absurde. Le résultat parle de lui-même ici !
ET VOUS ?
Aimez-vous l’univers de Joan Miró ? Comment l’avez-vous transposé dans votre intérieur ?
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L’œuvre de Miró se prête fort bien à la reproduction sans limites. Ainsi, se lancer dans une véritable fresque en son honneur n’est pas une idée absurde. Le résultat parle de lui-même ici !
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Un temps surréaliste, de 1923 à 1930, renié par André Breton faute de vouloir se plier à ses règles, Joan Miró porte en lui avant, pendant et après son passage dans le groupe ce qui fait le socle de ce mouvement : l’écoute et l’application de ses rêves et de son inconscient dans son art. Ainsi, d’étranges objets et formes affleurent avec bonheur à la surface de ses toiles.
Pour honorer cet onirisme, vous pouvez par exemple vous lancer dans la création d’objets loufoques, comme cette petite lampe-oiseau, une ampoule minimaliste affublée d’ailes qui nous transporte au pays des rêves… Ou s’envelopper d’un ciel clair, ponctué de quelques nuages tout aussi oniriques !