Avant/Après : À Lyon, de gros travaux pour le loft d'un métallier
La métamorphose pleine de surprises d'un bâtiment industriel en un séduisant loft familial à l'esthétique minimaliste
En novembre 2020, le gérant de la métallerie l’Atelier Urbain à Villeurbanne a l’opportunité d’acheter dans cette localité aux portes de Lyon un grand local industriel de 360 m² qu’il projette de transformer en lieu d’habitation. La construction étant délabrée, il se rapproche de Régis Lannoy, un architecte d’intérieur de ses connaissances, pour superviser les gros travaux qui vont s’étaler durant deux années. Visite du grand loft industriel issu de cette rénovation d’ampleur.
Avant. Voici le bâtiment avant travaux. Ce bâtiment industriel de 180 m² au sol, sur deux niveaux, se situe à Villeurbanne, non loin du Parc de la Tête d’Or, à l’arrière d’un immeuble sur rue. C’était une construction maçonnée avec une structure porteuse en poteaux béton, dont la puissante charpente en chêne était couverte de briques.
Par le passé, il avait été occupé par une société de nettoyage qui y entreposait ses véhicules et ses produits et le dernier usage connu du lieu était celui de coworking. « Infiltrations d’eau pluviale, toilettes régulièrement bouchées, isolation inexistante, structure fatiguée et grand manque de luminosité ont participé à son abandon. Plus personne ne voulait venir travailler ici ! », affirme Régis Lannoy, l’architecte d’intérieur qui a passé deux ans au chevet de la bâtisse.
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Par le passé, il avait été occupé par une société de nettoyage qui y entreposait ses véhicules et ses produits et le dernier usage connu du lieu était celui de coworking. « Infiltrations d’eau pluviale, toilettes régulièrement bouchées, isolation inexistante, structure fatiguée et grand manque de luminosité ont participé à son abandon. Plus personne ne voulait venir travailler ici ! », affirme Régis Lannoy, l’architecte d’intérieur qui a passé deux ans au chevet de la bâtisse.
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Après. Afin de transformer cet ancien bâtiment industriel en habitation, un permis de construire a été nécessaire à sa renaissance radicale. « Cette démarche est en effet obligatoire en cas de changement d’affectation, par exemple lorsque l’on veut transformer des bureaux en lieu de résidence », explique l’architecte d’intérieur.
À la suite de cette démarche administrative, il a été réclamé par la mairie de procéder à une division parcellaire pour que ce bâtiment, accolé à l’arrière de l’immeuble principal, soit considéré comme une entité propre. Il a été requis conjointement de le décoller de l’immeuble par une bande de terrain et de créer une place de stationnement. À ces fins, une partie du bâtiment de 118 m² au sol a été démolie en façade, portant la nouvelle superficie habitable du loft à 242 m² sur deux niveaux (soit deux plateaux de 121 m²). Le loft profite donc désormais d’un jardin et d’une place de stationnement privative : le luxe en ville !
À la suite de cette démarche administrative, il a été réclamé par la mairie de procéder à une division parcellaire pour que ce bâtiment, accolé à l’arrière de l’immeuble principal, soit considéré comme une entité propre. Il a été requis conjointement de le décoller de l’immeuble par une bande de terrain et de créer une place de stationnement. À ces fins, une partie du bâtiment de 118 m² au sol a été démolie en façade, portant la nouvelle superficie habitable du loft à 242 m² sur deux niveaux (soit deux plateaux de 121 m²). Le loft profite donc désormais d’un jardin et d’une place de stationnement privative : le luxe en ville !
Avant. Voici le bâtiment industriel en cours de travaux. Sans vraiment avoir d’idées très définies quant à l’aménagement intérieur, le propriétaire était en attente d’un home sweet home minimaliste, ludique, et familial. Il imaginait la pièce de vie en rez-de-jardin avec un espace bureau et un étage distribué en trois chambres, salle de bains et espace de jeux. Mais avant d’en arriver là, il a fallu en passer par quelques moment compliqués… « Cette lourde rénovation a été faite de surprises car elle a été plusieurs fois émaillée de modifications des plans en cours de travaux, en fonction de nos trouvailles », annonce en effet l’architecte d’intérieur Régis Lannoy.
La première surprise a concerné la structure porteuse intérieure assurée par six gros poteaux en béton : ils n’ont finalement pas pu être conservés tant ils étaient en mauvais état. Le propriétaire métallier a su tourner cette mauvaise nouvelle en avantage, profitant de les remplacer par des poteaux en acier de sa fabrication, bien plus légers visuellement et davantage dans l’esprit loft industriel.
La première surprise a concerné la structure porteuse intérieure assurée par six gros poteaux en béton : ils n’ont finalement pas pu être conservés tant ils étaient en mauvais état. Le propriétaire métallier a su tourner cette mauvaise nouvelle en avantage, profitant de les remplacer par des poteaux en acier de sa fabrication, bien plus légers visuellement et davantage dans l’esprit loft industriel.
Après. Autre surprise à l’étage, où la ferme de la belle charpente, à savoir la grande poutre transversale qui soutient l’ouvrage, n’était pas assez haute pour que l’on puisse passer confortablement dessous. « Nous avons ôté le plancher intermédiaire pour le rabaisser de 30 centimètres afin de gagner de l’aisance à l’étage », explique Régis Lannoy. Pour le remplacer, un « plancher collaborant » a été choisi, « un plancher à ossature métallique qui permet une épaisseur réduite ». Un choix orienté également par l’expertise du maître d’ouvrage sur ce type de matériau. En parallèle de ces travaux d’amélioration de la structure, le confort thermique et acoustique de la future habitation a occupé les esprits.
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Pour rendre lumineux le bâtiment, la façade principale a été entièrement vitrée. « Une large baie accordéon permet d’ouvrir le séjour sur le jardin », explique Régis. Par ailleurs, une verrière existante sur le mur côté sud a été restaurée (côté droit sur cette photo), une autre au plafond, tandis qu’au nord, trois nouvelles fenêtres ont été percées.
Puis 30 centimètres de laine de bois ont recouvert les murs et le plafond. « Ce matériau assure un bon confort thermique hiver comme été et l’atténuation acoustique est efficace car on n’entend plus un bruit en intérieur », commente Régis. Notons qu’une climatisation a également fait partie des installations. « Le propriétaire ne comptait pas s’en servir mais aujourd’hui, dans les habitations d’un certain standing, c’est un attendu, surtout à Lyon où il fait très chaud l’été », justifie l’architecte d’intérieur. La mise en œuvre du chauffage a généré à son tour de gros travaux puisque le sol, décaissé sur 50 centimètres, a accueilli un plancher chauffant hydraulique entraîné par une chaudière à gaz. Un terrazzo a ensuite été coulé par dessus.
L’équation compliquée du confort d’été
Puis 30 centimètres de laine de bois ont recouvert les murs et le plafond. « Ce matériau assure un bon confort thermique hiver comme été et l’atténuation acoustique est efficace car on n’entend plus un bruit en intérieur », commente Régis. Notons qu’une climatisation a également fait partie des installations. « Le propriétaire ne comptait pas s’en servir mais aujourd’hui, dans les habitations d’un certain standing, c’est un attendu, surtout à Lyon où il fait très chaud l’été », justifie l’architecte d’intérieur. La mise en œuvre du chauffage a généré à son tour de gros travaux puisque le sol, décaissé sur 50 centimètres, a accueilli un plancher chauffant hydraulique entraîné par une chaudière à gaz. Un terrazzo a ensuite été coulé par dessus.
L’équation compliquée du confort d’été
Au rez-de-chaussée où a pris place le séjour, le plafond a été recouvert en sous-face avec des panneaux de contreplaqué de bouleau. « Ils habillent le plancher collaborant qui ressemble à de la tôle ondulée », précise Régis. Outre son aspect esthétique, ce choix présente des avantages acoustiques importants. En effet, dans ce loft caractérisé par des surfaces dures telles que le terrazzo, le verre ou le métal, le plafond en bois, agissant comme un absorbant, permet d’éviter les réverbérations sonores, sources de résonances désagréables.
Les originaux éclairages LED qui ornent le plafond ont tous été réalisés sur mesure par le propriétaire dans la veine des célèbres lampes Jieldé articulées.
À l’entrée, vous aurez peut-être également remarqué des panneaux métalliques orné de découpes géométriques faites au laser. « Il s’agit également d’éclairages réalisés par le métallier Jonathan Badet (atelier AI PROCESS), à partir des dessins de l’artiste canadien Christian Roche », indique l’architecte d’intérieur.
Les originaux éclairages LED qui ornent le plafond ont tous été réalisés sur mesure par le propriétaire dans la veine des célèbres lampes Jieldé articulées.
À l’entrée, vous aurez peut-être également remarqué des panneaux métalliques orné de découpes géométriques faites au laser. « Il s’agit également d’éclairages réalisés par le métallier Jonathan Badet (atelier AI PROCESS), à partir des dessins de l’artiste canadien Christian Roche », indique l’architecte d’intérieur.
Afin d’aménager sa cuisine, le propriétaire s’est rapproché d’un cuisiniste (Charles Rema). Il a opté pour deux grands linéaires filants en parallèle, aux luxueuses façades en ébène de Macassar, qui ont été recouverts par la suite d’un plan de travail en Inox par le métallier Jonathan Badet. La table à manger est également une création originale. « Nous avons été récupérer des planches dans une scierie les avons empilées, poncées et traitées pour créer le plateau tandis que le propriétaire a créé le piètement sur mesure », explique Régis Lannoy.
Les chaises ont été chinées puis recouvertes par un tapissier. « Les chaises bleu vert étaient des modèles en skaï années 1960 utilisés par la SNCF », croit se souvenir le pro.
Les chaises ont été chinées puis recouvertes par un tapissier. « Les chaises bleu vert étaient des modèles en skaï années 1960 utilisés par la SNCF », croit se souvenir le pro.
Après. Installé autour d’une table basse en tôle pliée, émanant elle aussi du maître d’ouvrage, le coin séjour, posé sur une petite estrade en chêne de récupération, est l’occasion d’évoquer un autre changement de cap dans les travaux. « Non contents d’avoir fait de nombreuses tranchées au sol pour récupérer les réseaux et créer un assainissement, nous avons décaissé un trou de 1,20 mètre de profondeur au centre du niveau car le propriétaire avait envie d’un salon enterré à fleur de jardin. Ayant fait nos essais avec des canapés que nous avons transportés dans ce trou (voir photo précédente), nous n’avons pas aimé et l’avons rebouché avec du parquet », raconte Régis, amusé après coup par cet épisode hors du commun.
Le piano à queue a également conduit à une modification des plans car, à l’origine, une bibliothèque était prévue dans ce coin. L’occasion pour le professionnel d’évoquer une nouvelle anecdote de chantier : « En cours de travaux, mon ami a découvert ce piano à la déchetterie et l’a adopté. Il a recréé en métal le piètement absent, puis nous avons dû lui trouver une bonne place… ».
Les compères ont décidé de le placer à cet endroit, juste en dessous d’une verrière d’origine. Ils avaient pensé au départ la condamner mais ont fait finalement fait remplacer son vitrage pour la remettre en état et offrir au piano une mise en lumière digne de son excentricité.
Les compères ont décidé de le placer à cet endroit, juste en dessous d’une verrière d’origine. Ils avaient pensé au départ la condamner mais ont fait finalement fait remplacer son vitrage pour la remettre en état et offrir au piano une mise en lumière digne de son excentricité.
Ne quittons pas ce niveau sans évoquer ce petit bureau cloisonné à l’entrée derrière le dressing, réalisé sur mesure en contreplaqué de bouleau. Son plateau a été fabriqué avec du bois de récupération de scierie souligné par une lampe LED filante, nouvelle création du propriétaire. « C’était vraiment génial de travailler avec lui car il pouvait réaliser à tout moment les pièces qui mettraient le mieux en valeur cet intérieur », glisse Régis.
Quant à cette trappe à l’arrière de la cuisine qui mène à un caveau, elle est une autre occasion pour l’architecte d’intérieur de nous surprendre par une nouvelle anecdote. « Nous avons découvert cette cave le jour où la pelle mécanique est tombée dans ce trou ! », commence-t-il. Rassurez-vous, le conducteur n’a pas eu de gros dommages mais il a fallu modifier une nouvelle fois les plans d’aménagement pour intégrer un accès à cette cave en dessinant une trappe. « Avec son armature en métal dans laquelle on a coulé du terrazzo, elle est excessivement lourde. Le propriétaire avait un vieux volant de machine outil dans son atelier et il s’est mis à inventer un système d’arbres et engrenages pour soulever cette trappe sur vérins hydrauliques », poursuit l’architecte d’intérieur.
Les escaliers ont bien entendu été usinés par le propriétaire après que Régis a trouvé un système pour garder une descente confortable sans engendrer trop de perte de place.
Les escaliers ont été réalisés en deux parties, « un volume creusé, incrusté dans le mur et le plancher et un volume posé tel une échelle à fleur de mur », explique-t-il, estimant que cette descente, tout en restant raide, est quand même bien plus confortable que des pas japonais.
Les escaliers ont été réalisés en deux parties, « un volume creusé, incrusté dans le mur et le plancher et un volume posé tel une échelle à fleur de mur », explique-t-il, estimant que cette descente, tout en restant raide, est quand même bien plus confortable que des pas japonais.
Le caveau a été aménagé pour accueillir la cave à vin du propriétaire. Mais en l’absence de données sur son comportement et la présence éventuelle de remontées d’humidité, il a été décidé d’y intégrer une climatisation et une ventilation préventives, pour corriger au besoin son hygrométrie ou sa température. Afin de laisser respirer le sol, la cave a été pavée de gravier de marbre. Le mobilier pour stocker les bouteilles a été acheté dans la distribution sous forme de modules à assembler.
Après. Le propriétaire avait une idée précise de l’escalier de ses rêves « en métal bien sûr, avec des marches qui sortent du mur », se remémore Régis. Celui-ci a donc réalisé lui-même chaque marche d’après les dessins du professionnel de l’aménagement.
La fixation ingénieuse des marches repose sur l’utilisation d’un imposant IPN, intégré dans le mur latéral du loft, sur lequel chacune a été solidement soudée. Pour des raisons d’isolation, de la laine de bois a été placée sur le mur, et par la suite, l’ensemble a été recouvert de plaques de plâtre de manière à ce que seules les marches émergent du mur comme par magie. « Le garde-corps qui souligne l’ouvrage n’est d’aucune protection, mais ce n’était pas le sujet ici », convient l’architecte d’intérieur.
Après. À l’étage, l’objectif était de concevoir un espace nuit familial et un lieu propice à la détente et à l’amusement. Son aménagement a été pensé pour accueillir trois chambres ainsi que les sanitaires en périphérie, laissant une place centrale à l’espace de loisirs. Le désir de départ du propriétaire était d’y intégrer un billard, un baby-foot et plein de tapis.
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Après. Mais l’architecte d’intérieur a su l’enthousiasmer en suggérant d’installer au centre un filet de détente. Il s’agit d’un filet emprunté à l’univers du catamaran, tendu sur une structure métallique et qui forme une zone propice à la sieste ou à la lecture. « Le propriétaire a été enchanté par l’idée du filet, qui nous a également permis de créer des perspectives intéressantes depuis le séjour sur la charpente, ainsi que depuis l’étage vers le jardin », explique Régis.
10 questions à se poser avant d’installer un filet
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Une autre idée ludique de l’architecte d’intérieur, lui-même passionné de grimpe, a été d’inclure un mur d’escalade pour tirer parti de la hauteur disponible sous le plafond. « Nous avons renforcé la cloison sous le contreplaqué de bouleau, et l’avons animée avec des modules amovibles colorés, achetés dans un magasin spécialisé », détaille-t-il.
À l’arrière, la porte mène à l’une des chambres. Une porte qui a de quoi surprendre avec son cadre métallique et sa poignée fixe. « Elle est équipée d’une serrure à rouleau, un système de fermeture où le pêne en forme de rouleau s’engage dans une gâche spécialement conçue sur le châssis de la porte pour assurer la fermeture. J’opte souvent pour ce système dans mes projets, car cela évite l’utilisation d’une poignée mobile et offre une esthétique minimaliste », explique Régis.
À l’arrière, la porte mène à l’une des chambres. Une porte qui a de quoi surprendre avec son cadre métallique et sa poignée fixe. « Elle est équipée d’une serrure à rouleau, un système de fermeture où le pêne en forme de rouleau s’engage dans une gâche spécialement conçue sur le châssis de la porte pour assurer la fermeture. J’opte souvent pour ce système dans mes projets, car cela évite l’utilisation d’une poignée mobile et offre une esthétique minimaliste », explique Régis.
La magnifique charpente, nettoyée par sablage, a été mise à profit avec deux balançoires, solidement arrimées à la ferme, toujours dans l’idée d’offrir des aménagements ludiques dans cette zone.
Cette photo sur la porte des toilettes et celle de la salle de bains pourrait ne pas sembler très passionnante sans la révélation de nouveaux détails de conception. À gauche de la porte de la salle de bains, un tube de métal permet de faire tomber le linge à l’étage en dessous, directement dans la buanderie, cloisonnée près du bureau. L’architecte d’intérieur l’a scénarisé par une suspension accrochée juste à l’aplomb. L’autre surprise se trouve en haut de la photo, dans un petit espace sous combles accessible par une échelle dont on distingue la fixation : « on l’a pensé comme une cachette secrète », explique Régis.
Voici l’unique photo disponible de la chambre parentale. Au pied du lit, cette lampe originale dans le style industriel a été réalisé par le propriétaire à partir d’une chute de la poutre IPN qui a servi à arrimer les marches de l’escalier.
Nous finissons la visite de ce loft par la salle de bains, souhaitée chic et minimaliste dans un style ying et yang. Le volume noir de de la vasque ressort sur le fond blanc tandis que le volume blanc de la baignoire ressort sur le carrelage noir imitation marbre. Le faux plafond au-dessus de la baignoire cache le mécanisme de la climatisation.
Malgré tous les tracas inhérents à la rénovation de ce type de bâtiment, la réalisation de ce loft a été un chantier particulièrement enrichissant pour Régis Lannoy et le maître d’ouvrage, qui l’ont conçu comme un véritable laboratoire créatif. « Il est important de souligner que le budget de 650 000 euros ne rend pas justice au travail accompli, car le propriétaire s’est lui-même impliqué dans de nombreuses tâches. Si l’on avait dû confier l’intégralité des travaux à des artisans, il aurait été plus réaliste d’estimer l’enveloppe à environ un million d’euros », souligne l’architecte d’intérieur Régis Lannoy.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
Malgré tous les tracas inhérents à la rénovation de ce type de bâtiment, la réalisation de ce loft a été un chantier particulièrement enrichissant pour Régis Lannoy et le maître d’ouvrage, qui l’ont conçu comme un véritable laboratoire créatif. « Il est important de souligner que le budget de 650 000 euros ne rend pas justice au travail accompli, car le propriétaire s’est lui-même impliqué dans de nombreuses tâches. Si l’on avait dû confier l’intégralité des travaux à des artisans, il aurait été plus réaliste d’estimer l’enveloppe à environ un million d’euros », souligne l’architecte d’intérieur Régis Lannoy.
ET VOUS ?
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Qui habite ici : Un jeune couple
Emplacement : Villeurbanne, une localité aux portes de Lyon
Superficie : 270 m²
Dates clef : novembre 2020 : date d’achat du loft ; septembre 2021 : obtention du permis de construire ; novembre 2022 : livraison.
Architecte d’intérieur : Régis Lannoy
Budget : 650 000 euros tout compris
Photos : Florian Peallat