Avant/Après
Visites Privées
Avant/Après : Miracle Wabi-sabi dans un loft de 177 m2 à Pantin
Le style Wabi-sabi a sauvé ce grand loft de 177 m² rénové en 1,5 mois avec 50 000 euros tout compris
Attendre un deuxième enfant a été le déclic pour que ce couple avec une fillette, logeant à Paris en location meublée, franchisse le pas et achète son propre logement. Tous deux travaillant à Pantin, ils décident de s’installer non loin, dans un grand loft de 177 m², niché à l’étage d’un ancien garage. Le vaste plateau avait été aménagé à l’économie par les anciens propriétaires et les nouveaux occupants rêvent de personnaliser l’espace et de le meubler à leur goût « dans un style vacances ». Un rêve qui a bien failli s’évaporer quand, au moment de conclure la vente, le premier devis de rénovation affiche trois fois la somme qu’ils peuvent emprunter… Ils s’en ouvrent alors à leur agent immobilier. Celui-ci les recommande à l’une de ses anciennes clientes, l’architecte d’intérieur Camille Grenu, dont il présage qu’elle pourra sauver la situation.
Coup d’œil
Qui vit ici ? Un couple de trentenaires
Emplacement : rue Jacquart à Pantin
Superficie : 177 m²
Date des travaux : livraison été mi-novembre 2022 après 6 semaines de chantier
Architecte d’intérieur : Camille Grenu de Projet Wabi-sabi
Budget : 50 000 euros tout compris (travaux, ameublement/décoration et honoraires inclus)
(Budget travaux 32 000 euros ; budget mobilier et accessoires : 9 000 euros)
Entreprise TCE : Phenics à L’Haÿ-les-Roses. Mention spéciale à Jean Olivier Torti le patron.
Photos : photos « avant » : Espaces Atypiques ; photos « après » : Mattia Ribay
Coup d’œil
Qui vit ici ? Un couple de trentenaires
Emplacement : rue Jacquart à Pantin
Superficie : 177 m²
Date des travaux : livraison été mi-novembre 2022 après 6 semaines de chantier
Architecte d’intérieur : Camille Grenu de Projet Wabi-sabi
Budget : 50 000 euros tout compris (travaux, ameublement/décoration et honoraires inclus)
(Budget travaux 32 000 euros ; budget mobilier et accessoires : 9 000 euros)
Entreprise TCE : Phenics à L’Haÿ-les-Roses. Mention spéciale à Jean Olivier Torti le patron.
Photos : photos « avant » : Espaces Atypiques ; photos « après » : Mattia Ribay
Plan avant travaux - aucune modification structurelle n’a été réalisée
Pour relever le défi, plusieurs éléments ont aidé Camille. La professionnelle a su capitaliser sur l’existant car l’état du loft, sans être neuf, était exploitable. Il n’y a donc pas eu besoin de faire de gros travaux comme la réfection de l’électricité, de la plomberie ou encore les menuiseries, l’isolation ou le chauffage. Aucun changement structurel n’a non plus été réalisé.
Par ailleurs, l’appétence philosophique de l’architecte d’intérieur, transposée sur ce projet, a été d’une grande aide. « Il y a 1dix ans, j’ai découvert la philosophie japonaise Wabi-sabi en tombant amoureuse de la rénovation du penthouse de Robert de Niro à Tribeca par l’architecte Axel Vervoordt. C’est une philosophie qui place la beauté dans l’imperfection des choses : leur vécu, leur histoire, leur patine sont autant d’atouts. Cette acceptation de l’empreinte du temps qui passe m’a durablement imprégnée », explique celle qui aime depuis partager et mettre en pratique cette philosophie dérivée des principes bouddhistes dans chaque lieu qu’elle rénove.
La patience de l’architecte d’intérieur a également payé car, lorsque le budget est compté, trouver des matériaux et des meubles cohérents reste toujours possible mais les recherches et le temps passés en sont décuplés. « Ce projet aurait classiquement pris trente heures de travail. J’en ai passé plus d’une centaine ! » témoigne-t-elle en effet.
Enfin, mentionnons également la botte secrète de la pro, son entreprise TCE fétiche avec laquelle elle travaille souvent. « Le gérant de Phenics, Jean Olivier Torti, est un ancien ingénieur des Mines pris de passion comme moi pour l’univers du bâtiment. Il n’a pas son pareil pour sauver les situations techniques compliquées », lui rend-elle hommage.
Trouvez un architecte d’intérieur près de chez vous sur Houzz
Pour relever le défi, plusieurs éléments ont aidé Camille. La professionnelle a su capitaliser sur l’existant car l’état du loft, sans être neuf, était exploitable. Il n’y a donc pas eu besoin de faire de gros travaux comme la réfection de l’électricité, de la plomberie ou encore les menuiseries, l’isolation ou le chauffage. Aucun changement structurel n’a non plus été réalisé.
Par ailleurs, l’appétence philosophique de l’architecte d’intérieur, transposée sur ce projet, a été d’une grande aide. « Il y a 1dix ans, j’ai découvert la philosophie japonaise Wabi-sabi en tombant amoureuse de la rénovation du penthouse de Robert de Niro à Tribeca par l’architecte Axel Vervoordt. C’est une philosophie qui place la beauté dans l’imperfection des choses : leur vécu, leur histoire, leur patine sont autant d’atouts. Cette acceptation de l’empreinte du temps qui passe m’a durablement imprégnée », explique celle qui aime depuis partager et mettre en pratique cette philosophie dérivée des principes bouddhistes dans chaque lieu qu’elle rénove.
La patience de l’architecte d’intérieur a également payé car, lorsque le budget est compté, trouver des matériaux et des meubles cohérents reste toujours possible mais les recherches et le temps passés en sont décuplés. « Ce projet aurait classiquement pris trente heures de travail. J’en ai passé plus d’une centaine ! » témoigne-t-elle en effet.
Enfin, mentionnons également la botte secrète de la pro, son entreprise TCE fétiche avec laquelle elle travaille souvent. « Le gérant de Phenics, Jean Olivier Torti, est un ancien ingénieur des Mines pris de passion comme moi pour l’univers du bâtiment. Il n’a pas son pareil pour sauver les situations techniques compliquées », lui rend-elle hommage.
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Avant. À l’entrée du loft, la cuisine était restée en place. Seul manquait le réfrigérateur.
Après. Croirez-vous qu’il a fallu moins de 300 euros pour relooker le mobilier de cette cuisine en se procurant des portes brutes en pin dans une scierie et des poignées dans le style industriel sur Internet ? Certes, les propriétaires auraient préféré un vieux chêne brut de sciage, mais le pin s’est avéré une alternative intelligente au chêne vieilli devenu hors de prix avec l’inflation.
Plus de photos de cuisines avec des façades en bois clair sur Houzz
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Avant. La cuisine en place était en mélaminé et plans en béton. Elle a été simplement relookée.
Après. Les plans de travail en béton ont été conservés et le sol repeint en blanc. La seule grosse dépense est allée à un combiné réfrigérateur Smeg couleur crème. « Quant à ne voir que lui depuis le fond de la pièce de vie, autant soigner cet élément focal », justifie la pro.
Avant. À l’origine, il y avait trois sols différents dans ce loft, en parquet flottant très abîmé. Un sol rougeâtre dans la cuisine, un autre très clair dans la pièce de vie, et un parquet gris dans les chambres.
Après. L’architecte d’intérieur a proposé d’harmoniser les finitions et de maximiser les circulations de lumière en peignant tout en blanc, ce qui a représenté pas moins d’un cinquième de l’enveloppe budgétaire. « Il y avait quand même dans les 500 m² de surfaces à repeindre », partage-t-elle.
Le budget a été d’autant plus important que l’architecte d’intérieur n’a pas voulu céder sur la qualité et la durabilité des peintures retenues. Son entrepreneur s’est démené pour trouver la peinture de sol professionnelle, légèrement satinée, qui ne masque pas les joints creux du parquet et le revêtement mat, effet chaux, pour les murs.
Le budget a été d’autant plus important que l’architecte d’intérieur n’a pas voulu céder sur la qualité et la durabilité des peintures retenues. Son entrepreneur s’est démené pour trouver la peinture de sol professionnelle, légèrement satinée, qui ne masque pas les joints creux du parquet et le revêtement mat, effet chaux, pour les murs.
Avant. La pièce de vie sous pente faisait près de 90 m² sans le moindre cloisonnement ni rangement.
Après. Pour sublimer la pièce principale dans le style vacances dont rêvaient les propriétaires, Camille Grenu a donc fait appel au style Wabi-sabi qui lui est cher, dérivé de la philosophie japonaise éponyme. Elle a imaginé un intérieur minimaliste, volontairement épuré, meublé en seconde main, avec du mobilier aux formes design pures et porteurs d’histoire.
« La philosophie du temps qui passe irrigue toutes les civilisations. En se reconnectant à la matière qui vieillit à travers chaque objet porteur d’histoire, on te rapproche de l’essence des choses, on tourne le bouton sur off et on dégage du stress de la ville qui t’entoure. Cette esthétique philosophique fait du bien au corps et à la tête et nous rend heureux », approfondit-elle.
« La philosophie du temps qui passe irrigue toutes les civilisations. En se reconnectant à la matière qui vieillit à travers chaque objet porteur d’histoire, on te rapproche de l’essence des choses, on tourne le bouton sur off et on dégage du stress de la ville qui t’entoure. Cette esthétique philosophique fait du bien au corps et à la tête et nous rend heureux », approfondit-elle.
Avant. Les maîtres d’ouvrage n’aimaient pas les touches de couleurs vives qui avaient été ajoutées par les anciens propriétaires.
Après. Dans la pièce principale, la poutre centrale dessinait naturellement quatre zones. Pour structurer la pièce, la professionnelle a validé l’idée des maîtres d’ouvrage d’aménager chacune avec une fonction distincte : la salle à manger, le coin salon bibliothèque, l’espace enfant et le coin home cinéma. « Le défi était d’harmoniser un coin nursery avec des zones de réception pour les amis et collègues qui évoluent dans le monde de la publicité. L’aménagement de cette pièce a été réalisé à l’euro près, en tout 1 540 euros », dévoile Camille.
L’espace salle à manger. La salle à manger s’est architecturée autour d’une table en bois massif dont le piètement métallique fait un clin d’œil au passé industriel du garage. Les chaises ont été sélectionnées parmi les icônes design qui peuplaient les bistrots parisiens il y a un demi-siècle. « J’aime tellement chiner des meubles de caractère, aux puces, dans les vide-greniers ou sur Selency que depuis, j’ai monté un corner shop dans le concept store “Maison Mirabile” que tient l’une de mes amies fleuristes à Montmartre », glisse l’architecte d’intérieur.
Camille Grenu a souhaité que la signature du lieu réside dans des rangements maçonnés qui ressemblent à ceux des vieilles maisons méditerranéennes. À l’arrière de la table à manger, pour mieux dissimuler la cuisine et créer des rangements pour la vaisselle, elle a calepiné les cases de sorte à ce qu’elles n’aient pas toutes parfaitement la même taille. Les meubles ont été réalisés en béton cellulaire, recouvert d’un enduit. « Pour que cela soit réussi, dans le style Wabi-sabi, le rendu doit être brut avec des aspérités », conseille-t-elle.
L’espace bibliothèque. En face de la salle à manger, le salon de réception adopte également la fonction de coin lecture. Ces propriétaires avaient de nombreux ouvrages et la professionnelle a capitalisé sur les poutres pour créer une bibliothèque dans le style cycladique. « Cela a demandé une sacrée dextérité à l’entreprise pour venir adapter parfaitement la maçonnerie au dessin triangulaire des poutres », relève-t-elle.
En ce qui concerne le mobilier, le canapé et le fauteuil gris appartenaient déjà aux propriétaires. La table basse en bois de traverses SNCF et métal et le tapis en jute ont été chinés. Le plus gros budget a été mis dans les éclairages (suspension et lampe cinéma).
Lampe cinéma : Habitat ; suspension en métal et anse en cuir : La Redoute
Lampe cinéma : Habitat ; suspension en métal et anse en cuir : La Redoute
« J’aurais aimé pouvoir végétaliser l’endroit en faisant grimper des plantes lianes le long des poutres, mais c’était vraiment hors budget : j’ai laissé mes planches d’inspiration sur ce thème aux propriétaires pour qu’ils puissent le faire plus tard », espère l’architecte d’intérieur.
L’espace enfants. La famille avait une problématique bien particulière que n’a pas manqué de prendre en compte la professionnelle. « Ils attendaient un bébé qui allait être gardé tous les jours dans le loft en conursing avec un autre bébé. Il fallait prévoir une zone adaptée », expose-t-elle.
Camille Grenu a misé sur des rangements maçonnés dans la soupente pour rester dans l’harmonie des autres espaces et procurer du rangement pour les jouets à hauteur d’enfant. « J’ai d’abord trouvé les casiers en bois et dessiné les cases à la bonne dimension. C’est une bonne astuce budget », souffle-t-elle.
Un mobilier ludique, acheté neuf cette fois pour une hygiène parfaite, a complété l’aménagement : « Un tipi, un tapis tout doux, un pouf assorti au coffre à jouets et un fauteuil suspendu dont rêvaient mes clients », détaille l’architecte d’intérieur. Seul le pupitre gris a été acheté d’occasion sur Selency.
Camille Grenu a misé sur des rangements maçonnés dans la soupente pour rester dans l’harmonie des autres espaces et procurer du rangement pour les jouets à hauteur d’enfant. « J’ai d’abord trouvé les casiers en bois et dessiné les cases à la bonne dimension. C’est une bonne astuce budget », souffle-t-elle.
Un mobilier ludique, acheté neuf cette fois pour une hygiène parfaite, a complété l’aménagement : « Un tipi, un tapis tout doux, un pouf assorti au coffre à jouets et un fauteuil suspendu dont rêvaient mes clients », détaille l’architecte d’intérieur. Seul le pupitre gris a été acheté d’occasion sur Selency.
Le coin home cinema. Enfin, les propriétaires avaient une folle envie d’un coin cinéma où ils puissent regarder des films sur grand écran. Camille a proposé de suspendre un écran de vidéoprojection motorisé de trois mètres sur trois au niveau du faîtage. Un grand canapé bas a été installé dans la soupente, emplacement idéal pour se lover en position allongée et regarder le grand écran légèrement en hauteur, comme au cinéma. « On a trouvé chez Sklum un canapé en velours côtelé, le tissu préféré de ma cliente », explique Camille.
Enfin, la pro a initié ses clients de manière concrète à sa philosophie d’acceptation de l’imperfection. « J’ai relooké avec une patine à la caséine la table basse que le client détenait d’une de ses tantes et que sa femme détestait et les ai mis d’accord ! », plaisante-t-elle.
Enfin, la pro a initié ses clients de manière concrète à sa philosophie d’acceptation de l’imperfection. « J’ai relooké avec une patine à la caséine la table basse que le client détenait d’une de ses tantes et que sa femme détestait et les ai mis d’accord ! », plaisante-t-elle.
Avant. Voici la chambre d’enfants. Nous n’avons pas de photos de la chambre parentale contiguë où peu de choses ont été changées hormis le relooking d’un placard existant.
La chambre d’environ 15 m² que l’on voit sur ce visuel devait accueillir les deux enfants, ce qui n’était pas évident compte tenu de son positionnement sous la pente et de ses placards latéraux.
La chambre d’environ 15 m² que l’on voit sur ce visuel devait accueillir les deux enfants, ce qui n’était pas évident compte tenu de son positionnement sous la pente et de ses placards latéraux.
Après. Pour réaliser deux espaces distincts, Camille a conseillé de créer une mezzanine en fond de pièce, souhaitée telle une cabane. Le lit de la fillette et un rangement sont positionnés sur l’estrade toute largeur. En partie basse se trouve le lit du bébé et son dressing. Les marches de l’estrade servent de bibliothèque.
Papier peint : Rebel Walls ; caissons et portes : Ikea ; suspension : Leroy Merlin
Papier peint : Rebel Walls ; caissons et portes : Ikea ; suspension : Leroy Merlin
La mezzanine a été conçue à l’économie grâce à des caissons Ikea de 60 centimètres de profondeur sur lesquels s’appuie l’estrade en OSB à 1,40 mètre de haut. Le seul élément coûteux est le papier peint panoramique de Rebel Walls mais Camille convient qu’« il fait toute la déco en légitimant l’aspect cabane recherché ».
Comme il restait un espace de 60 centimètres derrière les caissons, plutôt que de les perdre, l’architecte d’intérieur a préféré transformer la tête de lit du lit bébé en porte coulissante, si bien que les enfants disposent d’une cachette ou d’un vaste rangement supplémentaire pour leurs jouets.
Comme il restait un espace de 60 centimètres derrière les caissons, plutôt que de les perdre, l’architecte d’intérieur a préféré transformer la tête de lit du lit bébé en porte coulissante, si bien que les enfants disposent d’une cachette ou d’un vaste rangement supplémentaire pour leurs jouets.
Avant. La salle de bains était vaste et disposait de tout ce qu’il faut : une baignoire, une douche, un plan double vasque.
Après. Comme les propriétaires n’aimaient pas le sol et le carrelage marron, Camille a décidé de relooker la salle de bains toujours dans le style cycladique ou méditerranéen, d’autant que, d’après elle, la baignoire encastrée au sol lui donnait des airs de hammam. « Nous avons refait le carrelage avec un esprit zelliges à petit prix et fait une petite folie avec la pose en chevrons qui apporte une noblesse supplémentaire », affirme-t-elle.
Le plan vasque abîmé a été changé par un plan en chêne massif et un miroir appartenant aux propriétaires, relooké par la pro avec un contour noir mat, pour parfaire l’harmonie industrielle.
Carrelage : Bakerstreet chez Leroy Merlin
Le plan vasque abîmé a été changé par un plan en chêne massif et un miroir appartenant aux propriétaires, relooké par la pro avec un contour noir mat, pour parfaire l’harmonie industrielle.
Carrelage : Bakerstreet chez Leroy Merlin
Pour conclure, Camille revient sur la notion qui a donné le nom « projet Wabi-sabi » à son agence. « Le nom Wabi-sabi est encore peu connu du grand public, mais dès que l’on explique le concept et la philosophie tout le monde adhère : le minimalisme, la pureté, la simplicité et le bonheur dans les choses imparfaites correspondent aux besoins des gens en ce moment, pour s’échapper, s’évader, se reconnecter avec la nature. C’est dans l’air du temps. Ce dont peut témoigner la famille qui s’épanouit aujourd’hui dans son nouveau cocon. »
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ce projet ?
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ce projet ?
Même en rénovant a minima en se fondant au maximum sur l’existant, l’architecte d’intérieur sait qu’il est difficile à Paris de ne pas excéder les 1 200 euros par m². Or, il fallait ici se contenir dans à peine 300 euros/m², autant dire réaliser l’impossible.
Tant en raison de l’enveloppe budgétaire que du temps extrêmement compté, Camille leur a demandé de lui faire confiance pour leur proposer un concept et un aménagement possible et la magie a opéré : « Ils voulaient un style vacances, basé sur du noir, du blanc et du bois. Ils ont adoré ma proposition inspirée par le minimalisme et la pureté des maisons cycladiques ou des fincas du bord de la Méditerranée et nous sommes arrivés à tenir le budget et les délais », se réjouit-elle en commençant la visite des lieux.