Avant/Après : Escapade en Méditerranée pour un patio marseillais
En ville, un petit jardin est un trésor. Surtout s'il est aménagé pour s'y sentir tous les jours comme en vacances !
Rue Dragon, en plein centre de Marseille, ce couple a acheté fin 2020 un appartement en rez-de-jardin avec patio et dépendance. La propriétaire, graphiste, a mis sa belle plume à contribution pour redessiner l’intérieur dans un style méditerranéen, puis les heureux propriétaires chargent une entreprise de rénovation locale de réaliser les travaux. Dans la foulée, ils souhaitent aménager le patio en harmonie mais se sentent moins enclins à repenser les volumes extérieurs et, surtout, à gérer leur végétalisation. Aussi, se tournent-ils vers la société Slowgarden basée à La Seyne-sur-Mer, avec pour mot d’ordre : « Disposer d’une pièce en plus et s’y sentir comme en vacances ! »
Dans un immeuble XIXe d’une artère centrale de Marseille, ce jeune couple a acquis un classique et très prisé « trois fenêtres » qui se prolonge sur un jardin de ville de 68 m² (7 m de large sur presque 9 m de long) avec sa dépendance.
Après avoir fait rénover l’intérieur très dégradé, leur envie est bien entendu de profiter de leur extérieur, orienté nord-est, qui offre un bel îlot de fraîcheur ombragé. Ils le rêvent comme une pièce en plus, faisant le lien avec la dépendance qui se prépare à accueillir le bureau de la propriétaire graphiste.
« Leur l’espace intérieur n’était pas très grand. Ils voyaient donc leur patio comme l’aubaine d’une agréable pièce à vivre supplémentaire, propice à inviter leurs amis aux beaux jours, cuisiner, manger et flâner dehors », partage Claire Delahaye.
Après avoir fait rénover l’intérieur très dégradé, leur envie est bien entendu de profiter de leur extérieur, orienté nord-est, qui offre un bel îlot de fraîcheur ombragé. Ils le rêvent comme une pièce en plus, faisant le lien avec la dépendance qui se prépare à accueillir le bureau de la propriétaire graphiste.
« Leur l’espace intérieur n’était pas très grand. Ils voyaient donc leur patio comme l’aubaine d’une agréable pièce à vivre supplémentaire, propice à inviter leurs amis aux beaux jours, cuisiner, manger et flâner dehors », partage Claire Delahaye.
Avant. Le bien, longtemps inoccupé, se prolongeait par un extérieur défraichi en deux niveaux. Cette configuration est typique des jardins de ville à Marseille, souvent vétustes, mais très prisés des jeunes urbains en quête de nature.
« Ce sont généralement des espaces de 60 à 100 m² cachés derrière de hauts murs, qui prolongent ces appartements trois fenêtres. Au fond, la dépendance était traditionnellement la buanderie de l’immeuble, on y trouve souvent des lavoirs. Ou elle faisait office d’atelier ou de pièce technique pour un artisan », expliquent les concepteurs paysagiste de Slowgarden qui se sont d’ailleurs fait, entre autres, une spécialité de les magnifier.
« Ce sont généralement des espaces de 60 à 100 m² cachés derrière de hauts murs, qui prolongent ces appartements trois fenêtres. Au fond, la dépendance était traditionnellement la buanderie de l’immeuble, on y trouve souvent des lavoirs. Ou elle faisait office d’atelier ou de pièce technique pour un artisan », expliquent les concepteurs paysagiste de Slowgarden qui se sont d’ailleurs fait, entre autres, une spécialité de les magnifier.
Après. Le jardin clos était disposé en deux zones étagées qui exploitaient le dénivelé du terrain. Claire Delahaye et Lionel Ducatillon ont étudié l’espace de sorte à valoriser l’existant sans se confronter à de titanesque travaux qui auraient fatalement eu des conséquences sur le budget.
« Nous voulions éviter de décaisser et déplacer à la main des tonnes de terre, en passant par un appartement juste refait. Qui plus est, il est quasiment impossible de se garer dans le centre ville de Marseille pour évacuer la terre », rappelle la pro.
Trouvez un paysagiste près de chez vous sur Houzz
« Nous voulions éviter de décaisser et déplacer à la main des tonnes de terre, en passant par un appartement juste refait. Qui plus est, il est quasiment impossible de se garer dans le centre ville de Marseille pour évacuer la terre », rappelle la pro.
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Avant. Près des fenêtres de l’appartement, une terrasse carrelée regagnait, par un escalier central, le niveau supérieur pavé en opus, qui se prolongeait jusqu’à la dépendance.
En l’état, la terrasse longeant la maison n’était pas appréciée du couple car trop étroite pour installer une table et des convives confortablement.
En l’état, la terrasse longeant la maison n’était pas appréciée du couple car trop étroite pour installer une table et des convives confortablement.
Après. Au lieu d’agrandir la partie terrasse, elle a été transformée en salon d’extérieur avec banquettes, comme une zone où le couple peut recevoir ou flâner à loisir.
Pour ce faire, l’escalier a été déplacé sur un côté afin de pouvoir optimiser l’espace lounge en L. Le muret de séparation a été redescendu et élargi pour créer une assise et un nouveau muret remonté à la perpendiculaire pour servir de dossier. Le tout a été réalisé en ciment peint en blanc. « Nous avons réalisé volontairement des assises larges, comme un mix de canapé et de daybed, pour pouvoir également s’y coucher afin de lire par exemple », explique Claire. Elles ont été revêtues de matelas et coussins corail qui ensoleillent le patio.
Au sol, un ragréage recouvert d’un vernis mat Sika, afin que la terrasse ne se tache pas dans le temps, a été paré d’un tapis d’extérieur.
Pour ce faire, l’escalier a été déplacé sur un côté afin de pouvoir optimiser l’espace lounge en L. Le muret de séparation a été redescendu et élargi pour créer une assise et un nouveau muret remonté à la perpendiculaire pour servir de dossier. Le tout a été réalisé en ciment peint en blanc. « Nous avons réalisé volontairement des assises larges, comme un mix de canapé et de daybed, pour pouvoir également s’y coucher afin de lire par exemple », explique Claire. Elles ont été revêtues de matelas et coussins corail qui ensoleillent le patio.
Au sol, un ragréage recouvert d’un vernis mat Sika, afin que la terrasse ne se tache pas dans le temps, a été paré d’un tapis d’extérieur.
Outre ces considérations spatiales, l’accent a été porté sur la mise en place d’un style méditerranéen pour ces propriétaires qui souhaitaient « garder l’esprit jardin avec des zones végétalisées et se sentir tous les jours en vacances ».
Les paysagistes ont misé sur beaucoup de blanc et un mobilier intégré évoquant les Cyclades ou l’Andalousie, ponctués par des zones végétalisées, et des notes chaudes. La table basse, de style indonésien, a été dénichée dans une boutique à Marseille.
Matelas et coussins : AM.PM ; mobilier : Fermob ; tapis : Benuta
Les paysagistes ont misé sur beaucoup de blanc et un mobilier intégré évoquant les Cyclades ou l’Andalousie, ponctués par des zones végétalisées, et des notes chaudes. La table basse, de style indonésien, a été dénichée dans une boutique à Marseille.
Matelas et coussins : AM.PM ; mobilier : Fermob ; tapis : Benuta
Sur le côté de la terrasse, les vieux coffres ont été remplacés par des étagères maçonnées qui constituent un élément décoratif via leur agencement destructuré.
Plus de photos de jardins au style méditerranéen sur Houzz
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Après. Cette zone a été réinvestie par la cuisine et la salle à manger d’extérieur et un nouvel opus en marbre véritable lui a redonné de la superbe.
Afin que le sol et le mobilier blancs ne se salissent pas dans le temps, les paysagistes avaient imaginé une végétalisation à base de succulentes et plantes grasses mais les propriétaires ont préféré un mix de végétaux au feuillage coloré (Pittosporum tenuifulium, jasmin, magnolia, photinia…).
« Nous déconseillons le ciment peint en blanc et les sols en marbre lorsqu’il y a à proximité des arbres caduques ou des zones avec de la terre qui peut se répandre car l’entretien peut alors être plus difficile », met en garde la pro.
Afin que le sol et le mobilier blancs ne se salissent pas dans le temps, les paysagistes avaient imaginé une végétalisation à base de succulentes et plantes grasses mais les propriétaires ont préféré un mix de végétaux au feuillage coloré (Pittosporum tenuifulium, jasmin, magnolia, photinia…).
« Nous déconseillons le ciment peint en blanc et les sols en marbre lorsqu’il y a à proximité des arbres caduques ou des zones avec de la terre qui peut se répandre car l’entretien peut alors être plus difficile », met en garde la pro.
Pas de panique, l’arbre du voisin est un néflier, un arbre persistant, qui ne perd donc pas ses feuilles à l’automne.
La cuisine d’extérieur était un ingrédient incontournable pour une vie dehors réussie. « Nos clients la souhaitait simple et pratique avec du rangement », expose Claire.
Sol opus marbre : Leroy Merlin ; mobilier Fermob ; ensemble teck Surprising ; pot : Zara Home ; plancha gaz : Krampouz ; Zelliges noires : Leroy Merlin
Sol opus marbre : Leroy Merlin ; mobilier Fermob ; ensemble teck Surprising ; pot : Zara Home ; plancha gaz : Krampouz ; Zelliges noires : Leroy Merlin
Elle a été maçonnée en ciment peint en blanc et recouverte par des zelliges noires. Ce matériau très résistant, originaire du Maroc, s’accorde bien à l’ambiance méditerranéenne recherchée et ajoute du contraste par sa teinte et sa finition vernissée.
Sous le plan de travail, des rangements ont été prévus, en particulier pour cacher la bouteille de gaz nécessaire au fonctionnement de la plancha, la vaisselle et éventuellement le mobilier et outils de jardin.
Conseils de pro pour aménager une cuisine d’extérieur
Sous le plan de travail, des rangements ont été prévus, en particulier pour cacher la bouteille de gaz nécessaire au fonctionnement de la plancha, la vaisselle et éventuellement le mobilier et outils de jardin.
Conseils de pro pour aménager une cuisine d’extérieur
Profitant du fait que l’extérieur était entièrement à repenser, les concepteurs paysagistes ont également revu l’éclairage pour que le patio reste une zone utilisable même à la nuit tombée.
« Nous avons profité de la reprise des murs pour réaliser des saignées puis nous avons joué avec deux types d’appliques. Côté salon, elles sont plus décoratives et côté cuisine plus directionnelles », explique Claire.
« Nous avons profité de la reprise des murs pour réaliser des saignées puis nous avons joué avec deux types d’appliques. Côté salon, elles sont plus décoratives et côté cuisine plus directionnelles », explique Claire.
Après. Le mur de la dépendance a donc été ouvert plus largement et paré de vitrage atelier pour que le futur bureau bénéficie d’un maximum de lumière.
Le coin salle à manger, d’une belle teinte corail, a pris place face à la cuisine, végétalisé par une plate-bande latérale et par le lierre retombant du voisin.
La plate-bande a été plantée d’arbustes persistants au feuillage panaché (eucalyptus nain, aromatiques, myrte…). Les escaliers déplacés sur le côté ont été équipés d’un chemin de LED, à la fois esthétique et sécurisant le soir venu.
Après un mois de travaux, les propriétaires ont pris possession des lieux et les ont étrennés une première saison. « Ils sont ravis ! Nos clients avaient envie d’un patio méditerranéen et c’était vraiment le bon endroit pour le faire. Ils ont pris complètement possession des lieux et l’entretien est très simple. Pour ôter la poussière et la pollution urbaine, un coup de tuyau d’arrosage ou de Kärcher pas fort pour ne pas faire sauter la peinture blanche du mobilier suffisent », partage Claire pour conclure.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
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Qui vit ici : un jeune couple
Emplacement : à Marseille, rue Dragon
Superficie du patio : 68 m²
Livraison : janvier 2021
Durée des travaux : 1 mois
Concepteurs paysagistes : Claire Delahaye et Lionel Ducatillon de Slowgarden
Budget : 30 000 euros hors mobilier
Photos : Claire Delahaye