Avant/Après : Un rez-de-chaussée tout en menuiseries sur mesure
À Nantes, cette maison familiale de 120 m² monte en gamme grâce à un élégant ensemble menuisé
Dans le paisible et verdoyant quartier Longchamp à Nantes, ces trentenaires avec deux filles en bas âge ont acquis il y a peu une maison des années 1960 avec jardin. L’intérieur a été rénové avant la vente, aussi est-il relativement en état. Mais après deux mois passés dans les lieux, le couple cafarde dans ce décor triste dans un camaïeu de blanc, gris et noir. C’est d’abord dans un souhait de personnalisation qu’ils contactent une architecte d’intérieur dont ils ont repéré l’enseigne tout près de chez eux. Puis, la confiance aidant, elle va les accompagner vers la réalisation d’un intérieur qui leur ressemble.
Avant. À la suite de leur acquisition deux mois auparavant, ces primo-accédants ont commencé par eux-mêmes les travaux au niveaux des trois chambres à l’étage. Aidés d’une entreprise générale, ils ont fait poser un parquet en chêne contrecollé et réviser l’électricité. Toutefois, au moment de choisir les teintes à appliquer, ils ressentent le besoin de se faire conforter par le regard d’un professionnel de l’aménagement intérieur.
C’est ainsi qu’ils croisent la route de Marie Guérin, une architecte d’intérieur installée quartier des Américains et formée à l’école de design de Nantes. Elle qui adore les couleurs douces et en particulier le vert a fondé il y a quelques années le Studio Menthe À L’eau dont la jolie enseigne rafraichissante les a attirés. Comme eux, elle a deux jeunes enfants et, d’emblée, le courant passe bien autour de la rénovation de ces chambres dont ils lui ont confié la conception. Plusieurs mois après cette petite mission couleurs, ils rappellent Marie pour remanier cette fois l’intégralité du rez-de-chaussée de la maison avec son aide.
C’est ainsi qu’ils croisent la route de Marie Guérin, une architecte d’intérieur installée quartier des Américains et formée à l’école de design de Nantes. Elle qui adore les couleurs douces et en particulier le vert a fondé il y a quelques années le Studio Menthe À L’eau dont la jolie enseigne rafraichissante les a attirés. Comme eux, elle a deux jeunes enfants et, d’emblée, le courant passe bien autour de la rénovation de ces chambres dont ils lui ont confié la conception. Plusieurs mois après cette petite mission couleurs, ils rappellent Marie pour remanier cette fois l’intégralité du rez-de-chaussée de la maison avec son aide.
Après. « Ils m’ont tout de suite dit qu’ils n’en pouvaient plus du décor sombre et démodé, du manque d’espace pour se poser et du défaut de rangement. Ils voulaient une entrée avec des éléments pratiques pour les filles, un grand meuble TV-bibliothèque-multimédia dans le salon et une nouvelle cuisine. Ils étaient en attente d’un décor moderne et chaleureux, clair, avec des notes de couleur », expose-t-elle.
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Plan en 3D
Après avoir partagé avec l’architecte d’intérieur quelques photos d’inspiration, les propriétaires ont reçu de sa part des plans et visuels en 3D de leur nouvel espace pour les aider à se projeter, le tout accompagné d’un chiffrage. « Je leur ai tout de suite indiqué qu’il ne serait pas possible de travailler en sur-mesure sur ce niveau à moins de 70 000 à 80 000 euros et, même s’ils ont trouvé ça cher en soi, ils ont estimé que cela était raisonnable eu égard aux 30 000 euros qu’ils avaient déboursé pour le rafraîchissement de l’étage », partage-t-elle. Après réflexion, les propriétaires ont même souhaité que l’architecte d’intérieur aille plus loin dans leurs envies de personnalisation et intègre un insert à bois dans le séjour.
Après avoir partagé avec l’architecte d’intérieur quelques photos d’inspiration, les propriétaires ont reçu de sa part des plans et visuels en 3D de leur nouvel espace pour les aider à se projeter, le tout accompagné d’un chiffrage. « Je leur ai tout de suite indiqué qu’il ne serait pas possible de travailler en sur-mesure sur ce niveau à moins de 70 000 à 80 000 euros et, même s’ils ont trouvé ça cher en soi, ils ont estimé que cela était raisonnable eu égard aux 30 000 euros qu’ils avaient déboursé pour le rafraîchissement de l’étage », partage-t-elle. Après réflexion, les propriétaires ont même souhaité que l’architecte d’intérieur aille plus loin dans leurs envies de personnalisation et intègre un insert à bois dans le séjour.
Avant. L’entrée sur un carrelage gris foncé, orné au centre d’un effet tapis en patchwork, était l’un des principaux points noirs. Légèrement à droite de l’entrée, l’escalier en bois aux marches peintes en gris montait droit aux chambres, protégé par un garde-corps en bois peint en noir façon verrière atelier. « On suppose que la rénovation avait été faite à la va-vite pour mieux vendre. Tout avait été bricolé et réalisé dans des teintes tristes avec des matériaux basiques », se remémore Marie, qui avec l’aval des propriétaires n’a quasiment rien gardé. «Il n’y avait que le plancher du séjour qui était beau », justifie-t-elle.
Après. Comme dans beaucoup de maisons nantaises d’après-guerre, le rez-de-chaussée n’excédait pas 60 m² et Marie s’est tout de suite orientée vers une optimisation spatiale maximale. C’est pourquoi elle a abondamment recouru au sur-mesure, une solution qui permet d’aménager l’espace au centimètre et également de le personnaliser qualitativement, tant aux niveaux des teintes que des matériaux.
Dans l’entrée, où les propriétaires se plaignaient de ne pas pouvoir se poser ni ranger, son œil a repéré une succession d’éléments techniques mal pensés : un recoin où courait un tuyau d’eau chaude jouxtait la porte de la cuisine, suivi du volumineux coffrage du ballon. En remaniant cet espace, elle a réussi à caser une banquette dont les flancs cachent quatre tiroirs à chaussures, un pour chaque membre de la famille. La porte de la cuisine a été intégrée dans la menuiserie et coulisse en galandage derrière la banquette. La porte des toilettes/douche en amont a aussi été englobée dans la menuiserie et cette douche, étrange particularité, a été conservée en l’état : « le propriétaire se lève très tôt et voulait pouvoir se doucher discrètement loin des chambres pour ne pas réveiller ses filles ». justifie Marie.
Dans l’entrée, où les propriétaires se plaignaient de ne pas pouvoir se poser ni ranger, son œil a repéré une succession d’éléments techniques mal pensés : un recoin où courait un tuyau d’eau chaude jouxtait la porte de la cuisine, suivi du volumineux coffrage du ballon. En remaniant cet espace, elle a réussi à caser une banquette dont les flancs cachent quatre tiroirs à chaussures, un pour chaque membre de la famille. La porte de la cuisine a été intégrée dans la menuiserie et coulisse en galandage derrière la banquette. La porte des toilettes/douche en amont a aussi été englobée dans la menuiserie et cette douche, étrange particularité, a été conservée en l’état : « le propriétaire se lève très tôt et voulait pouvoir se doucher discrètement loin des chambres pour ne pas réveiller ses filles ». justifie Marie.
Après. « J’ai simplifié les volumes en faisant avancer la menuiserie de 12 centimètres dans l’espace de l’entrée. Cela m’a permis de dissimuler le radiateur et de créer une niche décorative pour poser les clefs », explique-t-elle.
En ce qui concerne le sol, pour éviter le coût onéreux de la dépose du carrelage, elle a conseillé l’application d’une résine claire, aspect béton ciré. « Cette finition requiert à peu près le même soin que du parquet, mais c’est facile à entretenir, durable et lumineux », estime-t-elle. Le séchage de cette surcouche de 4 millimètres à l’application minutieuse, réalisée par la société nantaise Matisse, a nécessité tout une semaine.
En ce qui concerne le sol, pour éviter le coût onéreux de la dépose du carrelage, elle a conseillé l’application d’une résine claire, aspect béton ciré. « Cette finition requiert à peu près le même soin que du parquet, mais c’est facile à entretenir, durable et lumineux », estime-t-elle. Le séchage de cette surcouche de 4 millimètres à l’application minutieuse, réalisée par la société nantaise Matisse, a nécessité tout une semaine.
En ce qui concerne les finitions de mur, elle a misé sur un décor doux, pérenne et chaleureux en proposant un duo de chêne et de beige rosé poudré. La teinte du placage chêne a été choisie par rapport au plancher du salon. « J’aime quand les bois sont raccords et font une belle unité », considère-t-elle. Pour maîtriser les coûts, les menuiseries ont été réalisées en stratifié Polyrey Adrian, une imitation bois de très belle facture, recommandée par l’architecte d’intérieur. En revanche, les verrières et portes ont été faites en chêne massif, le tout par son menuisier préféré et local, Boris Bahno de l’Établi.
Peinture : Pêche Thé, I10 finition velours, Ressource et soubassement Rose Ottoman RMDV 39 finition velours, Ressource
Peinture : Pêche Thé, I10 finition velours, Ressource et soubassement Rose Ottoman RMDV 39 finition velours, Ressource
Après. Pour rendre ces portes plus maniables et mieux rythmer l’entrée, on les a remaniées en quatre panneaux en médium peint de 60 centimètres, ornés d’élégantes poignées en laiton de chez Viefe. Le double placard de gauche a été équipé d’une tringle pour les manteaux. Celui de droite contient des logements extractiles supportant des rangements à chaussures supplémentaires.
Marie a voulu introduire davantage d’élégance dans cette entrée et, pour ce faire, elle a eu l’idée de détourner un design que l’on voit souvent : un bas de mur d’une couleur plus tranchée, relevé par un liseré noir. En jouant avec les hauteurs, elle abaissé le soubassement et relevé le liseré qui est venu souligner le garde-corps en verre et métal dont les différents pans ont été associés bord à bord.
Pour finir, elle a fait recouvrir l’escalier aux marches usées avec du chêne contrecollé, dans la même référence qui avait été posée à l’étage pour une belle continuité. Son menuisier a créé des marches à bord droit (sans nez de marche) car « c’est beaucoup plus élégant et cela donne un côté moderne », assure-t-elle.
Travailler avec un menuisier, tout ce qu’il faut savoir
Marie a voulu introduire davantage d’élégance dans cette entrée et, pour ce faire, elle a eu l’idée de détourner un design que l’on voit souvent : un bas de mur d’une couleur plus tranchée, relevé par un liseré noir. En jouant avec les hauteurs, elle abaissé le soubassement et relevé le liseré qui est venu souligner le garde-corps en verre et métal dont les différents pans ont été associés bord à bord.
Pour finir, elle a fait recouvrir l’escalier aux marches usées avec du chêne contrecollé, dans la même référence qui avait été posée à l’étage pour une belle continuité. Son menuisier a créé des marches à bord droit (sans nez de marche) car « c’est beaucoup plus élégant et cela donne un côté moderne », assure-t-elle.
Travailler avec un menuisier, tout ce qu’il faut savoir
Avant. Le séjour était une très belle pièce de près de 35 m² donnant de plain-pied sur le jardin, et dans laquelle les propriétaires avaient intégré le salon/télé et la salle à manger. Dans l’alcôve tapissée en noir, ils avaient installé une enfilade scandinave supportant leur système hi-fi, mais convenaient qu’ils n’avait pas su vraiment quoi faire de ce coin.
Après. « Monsieur m’a tout de suite demandé un meuble sur mesure pour englober tout le mur droit, dans lequel on pourrait cacher le téléviseur, intégrer les vinyles qui sont la passion et installer un foyer à bois dont ils rêvaient », partage Marie. Le meuble qu’elle a dessiné a été réalisé par son menuisier avec du stratifié chêne Adrian et des panneaux laqués soft touch.
Le bas du meuble dispose de nombreux rangements fermés à hauteur d’enfant, permettant de ranger les jouets des fillettes qui encombraient régulièrement le salon. Les platines et enceintes ont également été intégrées avec la prise en compte des branchements afin de cacher les fils disgracieux.
Le bas du meuble dispose de nombreux rangements fermés à hauteur d’enfant, permettant de ranger les jouets des fillettes qui encombraient régulièrement le salon. Les platines et enceintes ont également été intégrées avec la prise en compte des branchements afin de cacher les fils disgracieux.
Après. Plutôt que d’envisager un poêle à bois qui couperait la composition comme l’avaient imaginé les propriétaires, Marie a suggéré un insert pour pouvoir l’encastrer discrètement à même la menuiserie, une solution a fortiori plus sécurisante lorsque l’on a des enfants en bas âge. L’insert anime désormais le centre de l’alcôve, tandis que coulisse sur la droite la porte à galandage qui donne sur l’entrée. Celle-ci a été fabriquée par le menuisier en chêne massif. Ses deux panneaux se superposent à la perfection, laissant une ouverture de un mètre.
Plus d’idées pour aménager un salon sur Houzz
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Avant. Les propriétaires étaient désireux de cacher l’écran de télévision.
Après. Toujours en continuité de la menuiserie, dans sa partie gauche, Marie a imaginé deux panneaux en tasseaux de bois qui coulissent chacun sur un côté afin de libérer l’écran. Le détail qu’elle préfère dans cette composition ?
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« L’angle du meuble tout en arrondi assorti aux gorges existantes du plafond, et les bandeaux Led discrètement intégrés. J’ai cru que le menuisier ne voudrait jamais réaliser cette pièce difficile de mon dessin, mais il a tout de suite adhéré et l’a vraiment parfaitement exécuté », souligne-t-elle, admirative.
Après. Contre toute attente, l’architecte d’intérieur a proposé de rétrécir légèrement la cuisine, afin de donner plus d’aisance au coin salle à manger. Cela lui a également permis de remanier le coin chaudière auquel on accédait dans l’entrée et le logement du ballon niché dans la cuisine, simplement caché par un rideau.
Ces éléments techniques (réagencés pour créer de la place à la banquette d’entrée) ont été rassemblés derrière ces belles portes bleues, parées de poignées Bianca en chêne laqué de chez La Quincaillerie. La verrière a par ailleurs été remplacée par un modèle en chêne massif fabriquée par le menuisier.
Peinture des portes : Bleu Palais Royal RD05 de chez Ressource
Peinture des portes : Bleu Palais Royal RD05 de chez Ressource
Après. Comme l’architecte d’intérieur ne voulait pas obstruer la fenêtre par des éléments hauts, elle a longuement réfléchi à l’agencement idéal et l’a assurément trouvé, produisant l’une des plus jolies cuisines de l’année, totalement pensée et réalisée sur mesure.
Le coin évier est resté sous la fenêtre pour ne pas modifier les évacuations, la table de cuisson gaz a été traitée comme une alcôve, arrondie sur l’un des côtés pour reprendre un élément fil rouge de la réalisation. « Cette niche arrondie a également permis d’intégrer discrètement la hotte et de lui créer une évacuation extérieure, ainsi que créer le passage du conduit de la VMC », indique la professionnelle, attentive à soigner autant le côté esthétique que technique.
Le coin évier est resté sous la fenêtre pour ne pas modifier les évacuations, la table de cuisson gaz a été traitée comme une alcôve, arrondie sur l’un des côtés pour reprendre un élément fil rouge de la réalisation. « Cette niche arrondie a également permis d’intégrer discrètement la hotte et de lui créer une évacuation extérieure, ainsi que créer le passage du conduit de la VMC », indique la professionnelle, attentive à soigner autant le côté esthétique que technique.
Sur la droite des plaques se trouvent les colonnes de rangement toute hauteur, au centre desquelles ont été intégrés les fours (micro-ondes et chaleur tournante) ainsi que trois étagères ouvertes pour donner de la profondeur à cette composition.
En ce qui concerne le décor, Marie a proposé une alliance de coloris qu’elle apprécie tout particulièrement, fondée sur une coordination de vert, de blanc et de bois. Le rose du coin banquette est venu égayer cette base en apportant un idéal contrepoint. Pour parfaire le rendu de l’ensemble, l’architecte d’intérieur a mis en œuvre deux détails subtils : « les colonnes ont été encadrées par une maçonnerie propre au style méditerranéen très tendance et les façades des meubles de cuisine ne sont pas blancs, mais beige, en laque soft touch antitrace de doigts, ce qui apporte une transition tout en douceur », décrypte-t-elle.
En ce qui concerne le décor, Marie a proposé une alliance de coloris qu’elle apprécie tout particulièrement, fondée sur une coordination de vert, de blanc et de bois. Le rose du coin banquette est venu égayer cette base en apportant un idéal contrepoint. Pour parfaire le rendu de l’ensemble, l’architecte d’intérieur a mis en œuvre deux détails subtils : « les colonnes ont été encadrées par une maçonnerie propre au style méditerranéen très tendance et les façades des meubles de cuisine ne sont pas blancs, mais beige, en laque soft touch antitrace de doigts, ce qui apporte une transition tout en douceur », décrypte-t-elle.
Après. L’ultime touche déco a été conférée par une matière des plus étonnantes, choisie pour le plan de travail. Pour ces clients, qui avaient indiqué souhaiter un vrai terrazzo, la professionnelle a fait ses recherches. Mais tout le monde ne sait pas réaliser un beau terrazzo coulé et, depuis Nantes, elle n’avait pas trouvé de meilleure solution que dans les Pyrénées. Elle, qui préfère toujours recourir au local, s’est d’abord adressée à la société Malakio, spécialiste nantaise du terrazzo marin réalisé à partir de coquillages broyés. Mais cette dernière ne produit pas de plaques assez larges pour cet usage. La professionnelle a donc étendu son périmètre jusqu’à Rennes où la société Ostrea produit, quant à elle, une matière innovante à partir d’un broyat de coquilles Saint-Jacques. Installé par les marbriers bretons de chez Pythagore, le plan de travail en angle fait son petit effet avec son bel aspect moucheté et son égouttoir rainuré à fleur d’évier.
« Les clients ont adoré l’idée, le rendu et la qualité ! », affirme Marie qui l’estime « beau, bas carbone, aussi résistant et hygiénique qu’un quartz pour un prix légèrement moins onéreux ». Elle est également heureuse d’avoir intégré un matériau du coin, qui valorise des matières premières dédaignées : une belle synthèse des valeurs qui lui sont particulièrement chères.
Après. Un coin repas avec assises pour quatre personnes était difficile à placer dans la cuisine fermée mais la professionnelle l’a idéalement inséré au dos du retour qui crée du rangement et un plan de travail supplémentaire. La table en arrondi procure une solution gain de place idéale : « L’arrondi apporte de la douceur et de la fluidité dans la circulation. C’est également une bonne solution pour la sécurité des enfants en bas âge », estime-t-elle.
Les coussins roses de la banquette ont été réalisés par une tapissière nantaise tandis que les chaises ont été choisies par les propriétaires chez Roche Bobois.
Les coussins roses de la banquette ont été réalisés par une tapissière nantaise tandis que les chaises ont été choisies par les propriétaires chez Roche Bobois.
Il semblerait que cette famille soit tombée sous le charme de son nouvel espace de vie, au point d’adresser à Marie l’un des compliments les plus valorisants qu’elle ait reçu. « C’est comme si on redécouvrait notre maison, l’espace semble beaucoup plus vaste, surtout dans la cuisine », lui auraient-ils avoué. Ce retour est d’autant plus gratifiant que Marie a diminué la superficie de la cuisine de trois mètres carrés et également celle de l’entrée. Cet éloge souligne une fois de plus l’efficacité du sur-mesure dans l’optimisation de l’espace, en particulier quand celui-ci a été, comme ici, parfaitement conçu et réalisé.
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
Qui habite ici : Un couple de trentenaires et leurs deux petites filles
Emplacement : Nantes, quartier Longchamp
Date des travaux : de septembre à novembre 2023
Superficie : 120 m² (seul le RDC de 60 m² a été impacté par la rénovation)
Architecte d’intérieur : Marie Guérin, Studio Menthe À L’eau
Entreprises :
- Menuiserie : Boris Bahno de l’Établi à Nantes
- Résine béton ciré : Matisse (Couëron)
- Plan de travail : Ostrea (Rennes)
et Pythagore marbrerie et décoration (Laniscat)
- Garde-corps : CDA métallerie
Budget : 90 000 € dont 45 000 € d’agencement sur mesure (cuisine, verrière, porte verrière, placard sous l’escalier, banquette de l’entrée, table & banquette de cuisine, placard chaudière)
Photos : Shoootin