Paris Design Week : Les jeunes talents du Rado Star Prize
Découvrez les projets des 11 designers finalistes du Off Paris Design Week 2018, inspirés par la nature
Partenaire officiel du Paris Design Week, la marque horlogère décerne depuis six ans deux prix à de jeunes designers afin de les promouvoir auprès des professionnels de la décoration et du grand public. Pour cette édition du 6 au 15 septembre 2018, ce sont Jean-Baptiste Durand et Ihor Skrypnyk qui ont reçu respectivement le prix du jury et du public. Découvrez leurs œuvres ainsi que celles des neuf autres finalistes, inspirées par la nature.
Avec ce projet, le rêveur Jean-Baptiste Durand évoque « la paisible agitation de l’eau » qui rend « la lumière vivante ». Il travaille sur le concept de captation de la lumière. Son idée d’utiliser un réflecteur naturel tel que l’eau, sa lampe à poser, minimaliste tout en transparence et en délicates courbes sont juste superbes !
Diplômé en 2011 des Beaux-Arts de Saint-Étienne, il a ensuite intégré le studio Mathieu Lehanneur. Depuis 2017, il poursuit son credo : « émancipation, aventure en solitaire ».
Diplômé en 2011 des Beaux-Arts de Saint-Étienne, il a ensuite intégré le studio Mathieu Lehanneur. Depuis 2017, il poursuit son credo : « émancipation, aventure en solitaire ».
Prix du public : les lampes Moon d’Ihor Skrypnyk
Le second designer, qui vient d’être primé, en ce début septembre, par le vote du public est l’ukrainien Ihor Skrypnyk. Ses luminaires décrivent les différentes phases de la lune. Il s’agit, dans ce projet également, de réfléchir la lumière. Cette fois, ce sont des surfaces en cuivre de tailles variables qui s’y emploient.
Le second designer, qui vient d’être primé, en ce début septembre, par le vote du public est l’ukrainien Ihor Skrypnyk. Ses luminaires décrivent les différentes phases de la lune. Il s’agit, dans ce projet également, de réfléchir la lumière. Cette fois, ce sont des surfaces en cuivre de tailles variables qui s’y emploient.
Laura Cambon et ses Nuages
La paroi modulable en verre, créée par Laura Cambon, ressemble a priori à un vitrail, mais un vitrail qui se serait affranchi des murs, visible des deux côtés, et aussi délesté du plomb, puisque dans une fine maille suspendue de cuivre.
Laura Cambon est créatrice verrière en Aquitaine, après avoir été designer chez Lalique. Pour cette superbe réalisation, elle a misé sur le seul métal compatible à la cuisson avec le verre !
La paroi modulable en verre, créée par Laura Cambon, ressemble a priori à un vitrail, mais un vitrail qui se serait affranchi des murs, visible des deux côtés, et aussi délesté du plomb, puisque dans une fine maille suspendue de cuivre.
Laura Cambon est créatrice verrière en Aquitaine, après avoir été designer chez Lalique. Pour cette superbe réalisation, elle a misé sur le seul métal compatible à la cuisson avec le verre !
Hélène Quatrefages et son assise Agrume
Comme Caroline Rigal, ce jeune talent est issu de l’École Bleue Global Design et c’est également son projet de diplôme qui l’a hissé parmi les finalistes du Rado Star Prize. Inspiré librement d’une corbeille à fruits, le multi-fauteuil est en matière moelleuse recouverte de feutrine sur une structure géométrique en métal noir. On aime son côté tonique et coloré.
Comme Caroline Rigal, ce jeune talent est issu de l’École Bleue Global Design et c’est également son projet de diplôme qui l’a hissé parmi les finalistes du Rado Star Prize. Inspiré librement d’une corbeille à fruits, le multi-fauteuil est en matière moelleuse recouverte de feutrine sur une structure géométrique en métal noir. On aime son côté tonique et coloré.
Le travail de Samuel Tomatis oscille entre design industriel et architecture écologique et parfois éphémère. Diplômé en 2016 de l’ENSCI, il est finaliste en 2017 des Audi talents et remporte la bourse Agora pour le design, présidée par Erwan Bouroullec. Il crée des chaises, mais aussi des textiles, des luminaires, etc., avec comme matière première les algues, dues à l’eutrophisation des eaux.
Giulia Liverani, l’Apparenza
L’idée est simple, il suffit d’observer : c’est la lumière qui donne la couleur aux objets, mais aussi à la lampe Apparenza ! Son corps minimaliste et noir soutient des filtres à base de résine. C’est en surgissant sur eux que la lumière des LED propose un jeu de couleurs.
L’idée est simple, il suffit d’observer : c’est la lumière qui donne la couleur aux objets, mais aussi à la lampe Apparenza ! Son corps minimaliste et noir soutient des filtres à base de résine. C’est en surgissant sur eux que la lumière des LED propose un jeu de couleurs.
Hiroyuka Morita et sa collection Tighten-Up
Cette fois, l’inspiration vient des cellules ! Avec cette collection de meubles renforcés par un tissu thermorétractable, autrement dit des poufs multitissés qui se rétractent avec la chaleur, Hiroyuka Morita innove et séduit. Le designer japonais a lancé en 2017 son studio, Rode, tout en terminant ses études en Suisse.
Cette fois, l’inspiration vient des cellules ! Avec cette collection de meubles renforcés par un tissu thermorétractable, autrement dit des poufs multitissés qui se rétractent avec la chaleur, Hiroyuka Morita innove et séduit. Le designer japonais a lancé en 2017 son studio, Rode, tout en terminant ses études en Suisse.
Jonas Edvard et sa lampe Gesso
Fabriqués à partir de matériaux bruts non traités, les objets de Jonas Edvard interrogent aussi sur « l’histoire de leur utilisation et sur l’avenir de leur existence ». Avec la collection Gesso, il signe des luminaires et des tables d’appoint en bio-composite de calcaire et bio-résine, issu de l’ancien récif corallien nordique devenu carrière de gisement.
Fabriqués à partir de matériaux bruts non traités, les objets de Jonas Edvard interrogent aussi sur « l’histoire de leur utilisation et sur l’avenir de leur existence ». Avec la collection Gesso, il signe des luminaires et des tables d’appoint en bio-composite de calcaire et bio-résine, issu de l’ancien récif corallien nordique devenu carrière de gisement.
Liga Studio : des rangements colorés
De la boîte au chevet en passant par la table basse, la collection Liga se veut multifonctionnelle. Les trois produits qui se déclinent en plusieurs couleurs ont en commun une partie haute en métal sublimé et une partie basse en métal peint, avec une astucieuse ligature en nylon. La ligature produit non seulement un effet sur la couleur, mais permet aussi l’ouverture des deux espaces de rangement de part et d’autre, tout en maintenant le couvercle.
De la boîte au chevet en passant par la table basse, la collection Liga se veut multifonctionnelle. Les trois produits qui se déclinent en plusieurs couleurs ont en commun une partie haute en métal sublimé et une partie basse en métal peint, avec une astucieuse ligature en nylon. La ligature produit non seulement un effet sur la couleur, mais permet aussi l’ouverture des deux espaces de rangement de part et d’autre, tout en maintenant le couvercle.
Le Néerlandais Matthieu Muller et le Français Pierre-Alexandre Cesbron se sont rencontrés à l’ENSCI-Les ateliers, le temps d’un semestre. Ils ont ensuite lancé leur propre studio, Liga, à Paris. Leur première exposition date de 2017, à l’occasion de la London Design Fair.
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Le projet est original : il repose sur l’idée d’associer un système de nébuliseur (identique à celui d’un brumisateur d’huiles essentielles) à un éclairage. Le contenant est un vase en verre borosilicate au fond duquel l’eau se transforme en vapeur. En aplomb, un spot diffuse la lumière qui est alors captée par chaque particule d’eau !