Zoom sur les arbres nains
Les arbres nains ont cet immense avantage d'être limité en taille et en entretien. Ce sont les compagnons parfaits des petits espaces verts
Un arbre nain est, de par sa nature, un arbre qui ne dépasse pas 2 mètres à l’état adulte, voire bien moins pour certains. Aucune taille, aucune contrainte pour atteindre ce résultat. Cet arbre est en tout point similaire à ses frères de grandes tailles, si ce n’est que certains éléments de sa constitution génétique décident que sa taille sera différente, contrairement au bonsaï dont le développement est guidé. Ces arbres ont le même processus de pousse et mettront aussi longtemps à atteindre leur taille adulte que leurs congénères. On devine alors combien il est agréable d’avoir des arbres nains dans un petit jardin, une terrasse, un balcon, en bac ou en pleine terre et on prend soin de les emporter lors des déménagements. Le décor change très peu et n’évolue que très lentement. Presque chaque variété d’arbre a des formes naines et elles sont très recherchées par les jardiniers collectionneurs.
Idéal pour des espaces réduits comme les terrasses, l’arbre nain s’accommode bien d’une vie en pot plutôt qu’en pleine terre. Sa petite taille et ses racines contenues en font un parfait sujet à mettre en vase. Avec son fût à mi-hauteur et son feuillage, il donne du volume et une verticalité bienvenue dans les aménagements en ville.
Attention : Veillez à ce qu’il ait un bon drainage et qu’il ne souffre pas de la sécheresse.
Attention : Veillez à ce qu’il ait un bon drainage et qu’il ne souffre pas de la sécheresse.
Les érables japonais
Arrivés en Europe au début du XIXᵉ siècle, ces arbres n’ont cessé de susciter les passions des jardiniers.
Avec leur port naturellement élégant, leur feuillage gracieux, ils prennent des coloris magiques en automne.
Vous pourrez très facilement les mettre en valeur lorsqu’ils sont en pot, parmi vos massifs ou, comme ici, dans un jardin terrassé. Ils apporteront une touche zen, tout en finesse, à n’importe quel espace.
Arrivés en Europe au début du XIXᵉ siècle, ces arbres n’ont cessé de susciter les passions des jardiniers.
Avec leur port naturellement élégant, leur feuillage gracieux, ils prennent des coloris magiques en automne.
Vous pourrez très facilement les mettre en valeur lorsqu’ils sont en pot, parmi vos massifs ou, comme ici, dans un jardin terrassé. Ils apporteront une touche zen, tout en finesse, à n’importe quel espace.
Le Fagus sylvatica ‘Mercedes’
Vous avez toujours rêvé de la majesté d’un hêtre dans votre petit jardin urbain ou sur votre terrasse ? Optez pour ce mini-hêtre qui ne dépasse pas 1,80 mètre. On ne peut pas imaginer mieux comme arbre royal. Il vous offrira un spectacle merveilleux du printemps à l’automne durant de nombreuses années.
Son écorce est très lisse sous la main. Si vous le plantez en pleine terre, il sera encore plus beau. Il demandera les mêmes conditions de culture qu’un hêtre normal, à savoir un sol frais et profond pour ses racines.
Si vous le cultivez en pot, on adaptera la taille du pot au port de l’arbre.
Vous avez toujours rêvé de la majesté d’un hêtre dans votre petit jardin urbain ou sur votre terrasse ? Optez pour ce mini-hêtre qui ne dépasse pas 1,80 mètre. On ne peut pas imaginer mieux comme arbre royal. Il vous offrira un spectacle merveilleux du printemps à l’automne durant de nombreuses années.
Son écorce est très lisse sous la main. Si vous le plantez en pleine terre, il sera encore plus beau. Il demandera les mêmes conditions de culture qu’un hêtre normal, à savoir un sol frais et profond pour ses racines.
Si vous le cultivez en pot, on adaptera la taille du pot au port de l’arbre.
Le Ginkgo biloba ‘Simon’
On connaît l’arbre aux quarante écus dans sa version normale, où il atteint une taille de parfois plus de 20 mètres.
Il est très souvent utilisé en alignement dans les rues des villes pour sa résistance à la pollution. C’est d’ailleurs le seul arbre qui a résisté aux radiations atomiques de Hiroshima.
Le ginkgo ‘Simon’, lui, n’atteint que 1 à 2 mètres à l’âge adulte, mais revêt son habit d’or en automne comme les grands.
On peut facilement le cultiver dans un grand pot. Les sujets femelles ont des fleurs à l’odeur très désagréable.
Astuce : C’est en début d’automne que vous aurez le plus de chances de bien réussir vos plantations.
On connaît l’arbre aux quarante écus dans sa version normale, où il atteint une taille de parfois plus de 20 mètres.
Il est très souvent utilisé en alignement dans les rues des villes pour sa résistance à la pollution. C’est d’ailleurs le seul arbre qui a résisté aux radiations atomiques de Hiroshima.
Le ginkgo ‘Simon’, lui, n’atteint que 1 à 2 mètres à l’âge adulte, mais revêt son habit d’or en automne comme les grands.
On peut facilement le cultiver dans un grand pot. Les sujets femelles ont des fleurs à l’odeur très désagréable.
Astuce : C’est en début d’automne que vous aurez le plus de chances de bien réussir vos plantations.
Le Skimmia japonica ‘Pink Dwarf’ et ‘White Dwarf’
Cette nouveauté 2015 est étonnante par l’élégance de son feuillage pointu persistant et ses fleurs en petits bouquets
serrés. Le Skimmia japonica forme une boule régulière, sans avoir besoin de taille.
Deux variétés sont disponibles : le ‘Pink Dwarf’, avec sa floraison rose classique, ou le ‘White Dwarf’, d’un blanc vert très original.
Après les fleurs, des baies appréciées des oiseaux garniront les branches tard en hiver.
Cette forme est recommandée pour la culture en pot.
Les Skimmia sont très tolérants, mais préfèrent un sol moyennement calcaire et aiment le soleil et la mi-ombre.
Astuce : Si vous les cultivez en pot, remplissez-les de compost et de terreau de plantation.
Et plantez le Skimmia à l’automne.
Cette nouveauté 2015 est étonnante par l’élégance de son feuillage pointu persistant et ses fleurs en petits bouquets
serrés. Le Skimmia japonica forme une boule régulière, sans avoir besoin de taille.
Deux variétés sont disponibles : le ‘Pink Dwarf’, avec sa floraison rose classique, ou le ‘White Dwarf’, d’un blanc vert très original.
Après les fleurs, des baies appréciées des oiseaux garniront les branches tard en hiver.
Cette forme est recommandée pour la culture en pot.
Les Skimmia sont très tolérants, mais préfèrent un sol moyennement calcaire et aiment le soleil et la mi-ombre.
Astuce : Si vous les cultivez en pot, remplissez-les de compost et de terreau de plantation.
Et plantez le Skimmia à l’automne.
Les conifères nains
C’est parmi cette étonnante famille qu’il y a le plus d’espèces naines. Pas étonnant qu’on en trouve la plupart !
Ces derniers poussent très lentement et atteignent des tailles très modestes.
Leur port arrondi ou pointu est naturel et ne demande pas d’intervention de votre part. Ayant une racine pivotante, beaucoup de conifères nains préféreront la pleine terre pour vous donner le meilleur d’eux-mêmes.
Astuce : La plantation en septembre, lorsque la terre est encore chaude, garantit une reprise plus facile.
Travaillez bien la terre avant l’installation et évitez les sols trop lourds et argileux qui retiennent l’eau en hiver et se dessèchent au soleil l’été.
C’est parmi cette étonnante famille qu’il y a le plus d’espèces naines. Pas étonnant qu’on en trouve la plupart !
Ces derniers poussent très lentement et atteignent des tailles très modestes.
Leur port arrondi ou pointu est naturel et ne demande pas d’intervention de votre part. Ayant une racine pivotante, beaucoup de conifères nains préféreront la pleine terre pour vous donner le meilleur d’eux-mêmes.
Astuce : La plantation en septembre, lorsque la terre est encore chaude, garantit une reprise plus facile.
Travaillez bien la terre avant l’installation et évitez les sols trop lourds et argileux qui retiennent l’eau en hiver et se dessèchent au soleil l’été.
Le Chamaecyparis pisifera ‘Blue Moon’
Petite boule bleue presque parfaite au feuillage minuscule, ce conifère est idéal en pot, sur une terrasse ou pour égayer des massifs de topiaires.
Il prendra peu de place, même lors d’un déménagement, et restera sphérique sans besoin de le tailler.
Comme les autres Chamaecyparis, une bonne odeur de résine se dégage de ses aiguilles lorsqu’on le touche. Ce faux « cyprès de Lawson » se plaît dans presque tous les sols s’ils sont bien drainés.
Veillez aux arrosages, tant au manque qu’aux excès, et au brunissement des branches qui peut révéler un chancre typique de cette espèce.
Néanmoins, la forme naine y est beaucoup plus résistante.
Petite boule bleue presque parfaite au feuillage minuscule, ce conifère est idéal en pot, sur une terrasse ou pour égayer des massifs de topiaires.
Il prendra peu de place, même lors d’un déménagement, et restera sphérique sans besoin de le tailler.
Comme les autres Chamaecyparis, une bonne odeur de résine se dégage de ses aiguilles lorsqu’on le touche. Ce faux « cyprès de Lawson » se plaît dans presque tous les sols s’ils sont bien drainés.
Veillez aux arrosages, tant au manque qu’aux excès, et au brunissement des branches qui peut révéler un chancre typique de cette espèce.
Néanmoins, la forme naine y est beaucoup plus résistante.
Le Pinus mugo ‘Mops’
Ce minuscule pin des montagnes mettra 25 ans pour atteindre ses 60 centimètres de haut sur 80 centimètres de large.
Vous aurez donc tout le temps d’apprécier sa ramure toujours verte !
Nain parmi les nains, ce conifère est particulièrement recherché pour sa petite taille adaptée au pot et pour sa forme prostrée, très décorative dans une rocaille alpine. Très rustique, ce montagnard préfère les emplacements ensoleillés sans être brûlants et un sol bien drainé et sableux.
Il supporte bien le froid, même très vif. Prévoyez tout de même une protection en cas de neige, car elle peut écraser les branches et lui donner une forme disgracieuse.
Une housse d’hivernage ou un film aéré sera l’idéal.
Ce minuscule pin des montagnes mettra 25 ans pour atteindre ses 60 centimètres de haut sur 80 centimètres de large.
Vous aurez donc tout le temps d’apprécier sa ramure toujours verte !
Nain parmi les nains, ce conifère est particulièrement recherché pour sa petite taille adaptée au pot et pour sa forme prostrée, très décorative dans une rocaille alpine. Très rustique, ce montagnard préfère les emplacements ensoleillés sans être brûlants et un sol bien drainé et sableux.
Il supporte bien le froid, même très vif. Prévoyez tout de même une protection en cas de neige, car elle peut écraser les branches et lui donner une forme disgracieuse.
Une housse d’hivernage ou un film aéré sera l’idéal.
Le Picea
Cette espèce, dont fait partie notre sapin de Noël (Picea abies), a de nombreuses formes naines. Certaines sont totalement prostrées, en boules parfaites, ou encore à l’horizontale.
Les couleurs très variées du feuillage persistant vont du vert clair au gris-bleu. Toutes ces variétés accepteront très bien de pousser en bac à condition de leur fournir un sol humifère.
Bien que très lents à pousser, tous ces arbres nains apprécieront un apport de compost au printemps, surtout s’ils sont en pot.
Cette espèce, dont fait partie notre sapin de Noël (Picea abies), a de nombreuses formes naines. Certaines sont totalement prostrées, en boules parfaites, ou encore à l’horizontale.
Les couleurs très variées du feuillage persistant vont du vert clair au gris-bleu. Toutes ces variétés accepteront très bien de pousser en bac à condition de leur fournir un sol humifère.
Bien que très lents à pousser, tous ces arbres nains apprécieront un apport de compost au printemps, surtout s’ils sont en pot.
ET VOUS ?
Avez-vous planté des arbres nains dans votre jardin ? Partagez votre expérience avec nous.
Lire aussi :
Que faire dans son jardin au mois de janvier ?
Conseils de pro pour cultiver les sapins
Retrouvez tous nos conseils pour cultiver les plantes et fleurs de votre jardin
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En pleine terre, on pourra profiter d’un spectacle très statique, qui ne nécessitera pas ou un minimum d’interventions de votre part.
On oublie les scies, les sécateurs et, pendant plusieurs décennies, votre jardin évoluera lentement.
Rien de vous empêche d’ajouter des fleurs annuelles pour animer votre jardin, en pleine terre ou en pot, pour donner de la couleur en été. Elles ressortiront très bien sur le feuillage des conifères ou au pied d’un érable ou d’un hêtre.