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Pièce à vivre de la Semaine : Un espace ouvert multiplie les fonctions
Dans cet appartement parisien de 28 m² cohabitent cuisine, salon, salle à manger et bureau
Si certains se contentent parfois d’une remise au goût du jour avec une bonne séance de home staging, la transformation fut ici totale. Dans cet appartement parisien du XVIIIᵉ arrondissement de Paris qui brillait par sa mauvaise exploitation des espaces, tout a été inversé et redistribué. Les parois ont été cassées. La plomberie a conduit de nouveaux tuyaux vers de nouveaux éviers. La cuisine, qui était côté cour, est passée côté rue. Une inversion des espaces qu’a tout de suite imaginée l’architecte l’intérieur Charlotte Vinet en achetant l’appartement avec son compagnon. Chaque mètre carré a ainsi été optimisé, en particulier dans le vaste espace de vie transformé en salon, salle à manger, cuisine, bureau et… pièce de musique. Le tout mêle déco contemporaine et charme de l’haussmannien.
Coup d’œil
Emplacement : à Paris, dans le XVIIIᵉ arrondissement
Qui vit ici : Charlotte Vinet et son compagnon
Superficie : appartement de 45 m², dont 28 m² pour la grande pièce à vivre
Architecte d’intérieur : Charlotte Vinet
Photos : Marion Parez
Coup d’œil
Emplacement : à Paris, dans le XVIIIᵉ arrondissement
Qui vit ici : Charlotte Vinet et son compagnon
Superficie : appartement de 45 m², dont 28 m² pour la grande pièce à vivre
Architecte d’intérieur : Charlotte Vinet
Photos : Marion Parez
La pièce aux larges dimensions offrait un luxe dont les Parisiens, habitués aux surfaces étriquées, ne peuvent souvent que rêver : l’installation d’un canapé d’angle. Le tapis prolonge d’ailleurs ses couleurs : « C’est une belle association », observe Charlotte. « Le tapis est assez épais, confortable. On peut s’asseoir dessus sans trop de souci. On évite d’avoir une moquette, mais c’est aussi agréable de pouvoir profiter de cette sensation de tapis sous les pieds et puis, il apporte de la chaleur à la pièce. »
Les espaces salon et la salle à manger s’articulent autour de la cuisine, pensée pour répondre à un usage quotidien du couple. « On cuisine énormément », confie ainsi Charlotte. « On a donc pris le parti d’une cuisine ouverte pour gagner de l’espace. On la souhaitait pratique, visuellement agréable, et suffisamment grande pour pouvoir caser les équipements, dont un lave-vaisselle, et pas mal de rangements. »
Budget serré oblige, le couple a opté pour un ameublement issu de la grande distribution et adapté aux mensurations de la pièce. À noter le carrelage sombre du sol qui délimite les espaces et dépasse côté verrière. Les trois luminaires « tradition » ont été installés au moment des travaux, il y a cinq ans. Ils répondent au transparent de la verrière.
Choisie pour son élégance, la verrière sépare la cuisine du salon. Outre sa dimension esthétique, elle élimine en partie les désagréments du bruit et de l’odeur d’une bonne cuisson, sans casser les perspectives ni la circulation de la lumière. Elle offre en outre un mur supplémentaire dans la pièce, sur lequel a été installé le piano. Un aménagement qui n’aurait pas été possible avec un bar, par exemple. « On n’a pas conçu la verrière trop grande, parce qu’on ne voulait pas qu’elle écrase la pièce », précise par ailleurs Charlotte.
Budget serré oblige, le couple a opté pour un ameublement issu de la grande distribution et adapté aux mensurations de la pièce. À noter le carrelage sombre du sol qui délimite les espaces et dépasse côté verrière. Les trois luminaires « tradition » ont été installés au moment des travaux, il y a cinq ans. Ils répondent au transparent de la verrière.
Choisie pour son élégance, la verrière sépare la cuisine du salon. Outre sa dimension esthétique, elle élimine en partie les désagréments du bruit et de l’odeur d’une bonne cuisson, sans casser les perspectives ni la circulation de la lumière. Elle offre en outre un mur supplémentaire dans la pièce, sur lequel a été installé le piano. Un aménagement qui n’aurait pas été possible avec un bar, par exemple. « On n’a pas conçu la verrière trop grande, parce qu’on ne voulait pas qu’elle écrase la pièce », précise par ailleurs Charlotte.
Dans le prolongement de la cuisine, la salle à manger accueille jusqu’à six invités autour de sa table familiale bistrot, éclairée par un luminaire Tom Dixon. Les chaises ont été chinées en Hollande. Et quand il y a davantage de monde à dîner, il suffit d’installer une table supplémentaire dans le salon. Au quotidien, le couple alterne entre les repas entre salle à manger et salon.
Autre fonction de la pièce, le bureau. « Je travaille à la maison car j’ai monté ma boîte », explique l’architecte d’intérieur. « Cet espace est donc beaucoup utilisé. Avec cette alcôve dans le prolongement de la cuisine, son emplacement était tout trouvé ! Nous avons débarrassé les meubles de rangement de la cuisine et avons transformé ça en bureau. »
Chaises Friso Kramer
Autre fonction de la pièce, le bureau. « Je travaille à la maison car j’ai monté ma boîte », explique l’architecte d’intérieur. « Cet espace est donc beaucoup utilisé. Avec cette alcôve dans le prolongement de la cuisine, son emplacement était tout trouvé ! Nous avons débarrassé les meubles de rangement de la cuisine et avons transformé ça en bureau. »
Chaises Friso Kramer
S’il incarne parfaitement le classicisme haussmannien avec ses murs blancs, ses moulures et son parquet, l’espace salon affiche pourtant un visage résolument contemporain et coloré. « L’idée, c’était de jouer sur les rideaux, sur tout ce qui est mobilier pour amener de la couleur », explique Charlotte Vinet. « On a également choisi de repeindre le mur du fond d’une couleur brune tirant vers le taupe. Il apporte sa chaleur. Et quand on en a marre, on peut toujours changer, c’est moins compliqué. »
Les deux fauteuils Eames du salon ont été chinés tandis que les étagères, conçues par un artisan du Xᵉ arrondissement de Paris, allient lattes de parquet et plaques métalliques. Normalement installées sur la hauteur, elles ont été transformées à la demande du couple pour s’étirer sur la longueur.
Les tables illustrent le mariage des couleurs et des matériaux dans la pièce. « Il ne faut pas avoir peur », clame Charlotte.
Tables basses chez Sentou
Les tables illustrent le mariage des couleurs et des matériaux dans la pièce. « Il ne faut pas avoir peur », clame Charlotte.
Tables basses chez Sentou
Entre le piano et la télévision, Charlotte a choisi. Dans l’appartement, pas de lucarne cathodique, mais un instrument de musique qui profite de la verrière. « Même si j’ai moins le temps aujourd’hui, j’en joue depuis longtemps », confie l’architecte d’intérieur. « C’est un instrument qui m’a suivi toute ma vie. »
Entre deux concertos, il suffit de tourner la tête pour profiter d’une vue plongeante sur l’extérieur, puisque l’une des deux portes-fenêtres donne sur un balcon où sont installées une table et deux chaises. Il s’agit d’ailleurs d’un coup de cœur des propriétaires au moment de leur visite de l’appartement.
En face, un bâtiment aux murs de carrelage blanc réfléchit. L’endroit est calme. On entend les oiseaux du parc voisin. Pendant les beaux jours, les portes restent ouvertes et le couple profite pleinement du luxe d’avoir un balcon à Paris.
ET VOUS ?
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Entre deux concertos, il suffit de tourner la tête pour profiter d’une vue plongeante sur l’extérieur, puisque l’une des deux portes-fenêtres donne sur un balcon où sont installées une table et deux chaises. Il s’agit d’ailleurs d’un coup de cœur des propriétaires au moment de leur visite de l’appartement.
En face, un bâtiment aux murs de carrelage blanc réfléchit. L’endroit est calme. On entend les oiseaux du parc voisin. Pendant les beaux jours, les portes restent ouvertes et le couple profite pleinement du luxe d’avoir un balcon à Paris.
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