Ce que Designscape 2020 nous a appris de nos intérieurs
Découvrez les idées fascinantes de psychologues, neuroscientifiques et designers exprimées lors de l'événement virtuel
Amanda Pollard
25 août 2020
Comment avoir une maison saine qui respire le bonheur ? Comment rendre une pièce décloisonnée plus fonctionnelle ? Et quels sont les facteurs qui influencent nos choix en termes de design ? Ces questions, et beaucoup d’autres, ont animé les discussions de la dernière édition Designscape, l’événement virtuel organisé par les créateurs de salons annuels comme Designjunction et Decorex.
Voici une synthèse des idées et réflexions présentées lors des discussions animées sur le design résidentiel.
Voici une synthèse des idées et réflexions présentées lors des discussions animées sur le design résidentiel.
Les apparences ne font pas tout
L’influence de notre maison sur la manière dont nous nous sentons et dont nous nous comportons était le sujet de la conférence The Art & Science of the Home. Le neuroscientifique Docteur Ash Ranpura a expliqué que nos comportements sont affectés par trois facteurs : la motivation, l’action et l’environnement. « L’environnement dans lequel je suis influence mon comportement, les choix qui me sont présentés et la manière dont j’exécute une action », précise-t-il.
Il paraît ainsi logique que la première chose à prendre en compte au moment de concevoir l’aménagement d’une pièce est ce que nous souhaitons faire dans cet espace et le sentiment que nous voulons ressentir en le faisant. Une fois que nous avons réfléchi à cela, la disposition, le choix des fournitures, des couleurs et des textures devrait suivre naturellement.
Se sentir en sécurité et à l’aise est clé, selon Dr Ranpura. Il explique que, dans un environnement idéal, nous serions à l’aise tout comme n’importe quel animal.
Il prend la chambre comme exemple : c’est un endroit considéré comme un refuge, où nous n’avons pas à être attentifs à des dangers potentiels. « Nous pouvons penser à la manière dont nous vivrions dans la nature et, instinctivement, aux types d’endroits qui nous mettraient à l’aise. »
L’influence de notre maison sur la manière dont nous nous sentons et dont nous nous comportons était le sujet de la conférence The Art & Science of the Home. Le neuroscientifique Docteur Ash Ranpura a expliqué que nos comportements sont affectés par trois facteurs : la motivation, l’action et l’environnement. « L’environnement dans lequel je suis influence mon comportement, les choix qui me sont présentés et la manière dont j’exécute une action », précise-t-il.
Il paraît ainsi logique que la première chose à prendre en compte au moment de concevoir l’aménagement d’une pièce est ce que nous souhaitons faire dans cet espace et le sentiment que nous voulons ressentir en le faisant. Une fois que nous avons réfléchi à cela, la disposition, le choix des fournitures, des couleurs et des textures devrait suivre naturellement.
Se sentir en sécurité et à l’aise est clé, selon Dr Ranpura. Il explique que, dans un environnement idéal, nous serions à l’aise tout comme n’importe quel animal.
Il prend la chambre comme exemple : c’est un endroit considéré comme un refuge, où nous n’avons pas à être attentifs à des dangers potentiels. « Nous pouvons penser à la manière dont nous vivrions dans la nature et, instinctivement, aux types d’endroits qui nous mettraient à l’aise. »
La nature nourricière
La designer Natalia Miyar est du même avis que le Docteur Ranpura au sujet de la nature, et souligne la manière dont elle peut influencer nos choix de couleurs et de matériaux.
« Quand on me demande d’où je tire mon inspiration, je réponds toujours du retour à la nature », confie-t-elle. « Les palettes de couleurs et de textures que l’on trouve dans la nature sont très ancrées chez chacun de nous. Mère nature est là où la plupart d’entre nous se sentent bien. »
Lors d’une table ronde sur les tendances, la spécialiste de la psychologie des couleurs et du design Karen Haller a expliqué qu’à mesure que nous nous éloignons de la nature, notre besoin d’un lien renouvelé avec elle est de plus en plus grand. Lorsque nous lui avons demandé son avis sur le design biophilique (qui se concentre sur notre désir inné de connexion avec la nature), Karen Haller nous a répondu : « Il aurait peut-être fallu une tendance pour le retrouver, mais je ne pense pas que ce soit quelque chose qui s’efface. »
« Je pense que c’était quelque chose en plus à avoir avant, et que nous réalisons davantage son importance aujourd’hui », a approuvé Susie Rumbold, de Tessuto Interiors. « Je dirais que ce n’est pas une tendance, mais quelque chose qui doit rester. »
Trouvez un architecte d’intérieur sur Houzz
La designer Natalia Miyar est du même avis que le Docteur Ranpura au sujet de la nature, et souligne la manière dont elle peut influencer nos choix de couleurs et de matériaux.
« Quand on me demande d’où je tire mon inspiration, je réponds toujours du retour à la nature », confie-t-elle. « Les palettes de couleurs et de textures que l’on trouve dans la nature sont très ancrées chez chacun de nous. Mère nature est là où la plupart d’entre nous se sentent bien. »
Lors d’une table ronde sur les tendances, la spécialiste de la psychologie des couleurs et du design Karen Haller a expliqué qu’à mesure que nous nous éloignons de la nature, notre besoin d’un lien renouvelé avec elle est de plus en plus grand. Lorsque nous lui avons demandé son avis sur le design biophilique (qui se concentre sur notre désir inné de connexion avec la nature), Karen Haller nous a répondu : « Il aurait peut-être fallu une tendance pour le retrouver, mais je ne pense pas que ce soit quelque chose qui s’efface. »
« Je pense que c’était quelque chose en plus à avoir avant, et que nous réalisons davantage son importance aujourd’hui », a approuvé Susie Rumbold, de Tessuto Interiors. « Je dirais que ce n’est pas une tendance, mais quelque chose qui doit rester. »
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Une maison qui respire le bonheur est une maison saine
L’une des principales tables rondes s’est également concentrée sur la manière dont nos maisons peuvent nous faire nous sentir en bonne santé. Natalia Miyar pense que nous sommes de plus en plus attentifs à notre santé mentale et physique, et que cela se ressent dans nos choix pour nos intérieurs. « Je vois plus de matériaux qui reflètent cette tendance que de produits », partage-t-elle. « Les gens sont de plus en plus attentifs aux origines et à l’aspect sain des peintures et tissus. »
Georgia Elliott-Smith de Element 4, qui offre conseils et accompagnement sur toutes les questions de durabilité, s’est également concentrée sur ce sujet lors de la table ronde intitulée A Sustainable Future. « En pleine pandémie, nous sommes tellement plus attentifs à l’air que nous respirons », explique-t-elle. « Nous travaillons beaucoup sur la manière dont nous pouvons influencer les comportements et réduire les polluants. C’est un sujet énorme auquel les gens doivent réfléchir, pas seulement en ce qui concerne les peintures, mais aussi des éléments comme les solvants et les revêtements. »
Dans une autre discussion autour du thème The New Luxury, l’architecte et architecte d’intérieur Shalini Misra a souligné que la santé dans la maison est une priorité pour les jeunes générations en particulier. « Leur idée du luxe est différente de celle que nous avions dans le passé. Il ne s’agit pas d’ostentation, mais de créer un endroit sain, être dans un environnement naturel et faire entrer la nature à l’intérieur avec des plantes. »
L’une des principales tables rondes s’est également concentrée sur la manière dont nos maisons peuvent nous faire nous sentir en bonne santé. Natalia Miyar pense que nous sommes de plus en plus attentifs à notre santé mentale et physique, et que cela se ressent dans nos choix pour nos intérieurs. « Je vois plus de matériaux qui reflètent cette tendance que de produits », partage-t-elle. « Les gens sont de plus en plus attentifs aux origines et à l’aspect sain des peintures et tissus. »
Georgia Elliott-Smith de Element 4, qui offre conseils et accompagnement sur toutes les questions de durabilité, s’est également concentrée sur ce sujet lors de la table ronde intitulée A Sustainable Future. « En pleine pandémie, nous sommes tellement plus attentifs à l’air que nous respirons », explique-t-elle. « Nous travaillons beaucoup sur la manière dont nous pouvons influencer les comportements et réduire les polluants. C’est un sujet énorme auquel les gens doivent réfléchir, pas seulement en ce qui concerne les peintures, mais aussi des éléments comme les solvants et les revêtements. »
Dans une autre discussion autour du thème The New Luxury, l’architecte et architecte d’intérieur Shalini Misra a souligné que la santé dans la maison est une priorité pour les jeunes générations en particulier. « Leur idée du luxe est différente de celle que nous avions dans le passé. Il ne s’agit pas d’ostentation, mais de créer un endroit sain, être dans un environnement naturel et faire entrer la nature à l’intérieur avec des plantes. »
Nous sommes ouverts aux espaces fermés
« Les espaces décloisonnés ne conviennent plus à tout le monde », pense Natalia Miyar, faisant allusion à la manière dont les ménages ont dû vivre, travailler et jouer tous ensemble dans un seul espace pendant le confinement.
« Nous nous attendons à des changements plus sismiques dans la manière dont vivent les gens », explique Susie Rumbold. « Les séparations acoustiques et autres choses prendront part aux changements massifs. »
Susie Rumbold prévoit que nous utiliserons nos espaces comme des endroits multifonctions pendant un certain temps et explique : « Je ne pense pas que nous reviendrons à ce que nous avons connu avant, donc nos espaces personnels vont être très utilisés. »
Elle ajoute que les designers devront trouver des solutions intelligentes pour organiser les espaces différemment selon les moments de la journée. « Cela peut être une délimitation physique, comme une porte intérieure, ou une solution de rangement qui permet de tout faire disparaître quand la fonction A est terminée et que commence la fonction B. »
« Les espaces décloisonnés ne conviennent plus à tout le monde », pense Natalia Miyar, faisant allusion à la manière dont les ménages ont dû vivre, travailler et jouer tous ensemble dans un seul espace pendant le confinement.
« Nous nous attendons à des changements plus sismiques dans la manière dont vivent les gens », explique Susie Rumbold. « Les séparations acoustiques et autres choses prendront part aux changements massifs. »
Susie Rumbold prévoit que nous utiliserons nos espaces comme des endroits multifonctions pendant un certain temps et explique : « Je ne pense pas que nous reviendrons à ce que nous avons connu avant, donc nos espaces personnels vont être très utilisés. »
Elle ajoute que les designers devront trouver des solutions intelligentes pour organiser les espaces différemment selon les moments de la journée. « Cela peut être une délimitation physique, comme une porte intérieure, ou une solution de rangement qui permet de tout faire disparaître quand la fonction A est terminée et que commence la fonction B. »
Le temps seul est clé
« Je pense que les gens ont commencé à réaliser que leur logement est leur endroit spécial », a partagé Karen Howes, de Taylor Howes Designs, pendant la table ronde The New Luxury. « Mes clients me téléphonent pour me faire des demandes différentes de ce qu’ils souhaitaient six mois auparavant », explique-t-elle en citant des exemples tels que choisir des pièces qui durent dans le temps et créer un endroit calme où passer du temps seul.
« Le luxe est d’être capable de travailler et d’être chez soi dans un environnement agréable, qui nous fait nous sentir bien plutôt que d’avoir des pièces de marque », confirme Staffan Tollgard, de Tollgard Design Group, qui dit avoir remarqué pour la première fois ce tournant s’éloignant du luxe ostentatoire en 2011, et que cela est devenu une préoccupation encore plus grande ces derniers temps.
« L’espace est un luxe, n’est-ce pas ? », a ajouté Karen Howes. « Tout le monde, à tout moment de la vie, devrait avoir un espace pour être seul. Mon luxe absolu est de regarder la campagne dehors et d’avoir le temps de la regarder. »
La modératrice Helen Brocklebank a résumé la discussion en une phrase : « La chaise parfaite, à l’endroit parfait avec la vue parfaite. »
« Je pense que les gens ont commencé à réaliser que leur logement est leur endroit spécial », a partagé Karen Howes, de Taylor Howes Designs, pendant la table ronde The New Luxury. « Mes clients me téléphonent pour me faire des demandes différentes de ce qu’ils souhaitaient six mois auparavant », explique-t-elle en citant des exemples tels que choisir des pièces qui durent dans le temps et créer un endroit calme où passer du temps seul.
« Le luxe est d’être capable de travailler et d’être chez soi dans un environnement agréable, qui nous fait nous sentir bien plutôt que d’avoir des pièces de marque », confirme Staffan Tollgard, de Tollgard Design Group, qui dit avoir remarqué pour la première fois ce tournant s’éloignant du luxe ostentatoire en 2011, et que cela est devenu une préoccupation encore plus grande ces derniers temps.
« L’espace est un luxe, n’est-ce pas ? », a ajouté Karen Howes. « Tout le monde, à tout moment de la vie, devrait avoir un espace pour être seul. Mon luxe absolu est de regarder la campagne dehors et d’avoir le temps de la regarder. »
La modératrice Helen Brocklebank a résumé la discussion en une phrase : « La chaise parfaite, à l’endroit parfait avec la vue parfaite. »
Les bureaux dans notre radar
Travailler à la maison est certainement un sujet clé en ce moment, selon le modérateur de la table ronde The Art & Science of the Home, Pip McCormac. Il a donc demandé à ses invités d’expliquer comment aménager un bon bureau à la maison.
Dr Ranpura a expliqué l’importance de concevoir un bureau qui corresponde à nos propres besoins et exigences pour le travail que nous faisons. Par exemple, il aime que son propre bureau soit au cœur de sa maison, où il peut voir ce qu’il se passe. Sa femme, à l’inverse, a deux bureaux : un dans la maison pour faire les tâches administratives et un autre dans une cabane au fond du jardin. Elle est écrivaine, le bureau du jardin est donc davantage un espace de contemplation.
Natalia Miyar a souligné les avantages d’avoir un bureau esthétique et attrayant, soit un aspect qui est souvent traité en second après la fonctionnalité. « Quel que soit l’espace dont vous disposez pour votre bureau à domicile, rendez-le esthétique », a-t-elle partagé. « J’aime être face à la pièce ou être en mesure de regarder par la fenêtre. Ayez aussi un fauteuil de bureau confortable en investissant pour car c’est là que vous serez assis tous les jours. »
Comment être sûr de choisir un fauteuil de bureau ergonomique ?
Travailler à la maison est certainement un sujet clé en ce moment, selon le modérateur de la table ronde The Art & Science of the Home, Pip McCormac. Il a donc demandé à ses invités d’expliquer comment aménager un bon bureau à la maison.
Dr Ranpura a expliqué l’importance de concevoir un bureau qui corresponde à nos propres besoins et exigences pour le travail que nous faisons. Par exemple, il aime que son propre bureau soit au cœur de sa maison, où il peut voir ce qu’il se passe. Sa femme, à l’inverse, a deux bureaux : un dans la maison pour faire les tâches administratives et un autre dans une cabane au fond du jardin. Elle est écrivaine, le bureau du jardin est donc davantage un espace de contemplation.
Natalia Miyar a souligné les avantages d’avoir un bureau esthétique et attrayant, soit un aspect qui est souvent traité en second après la fonctionnalité. « Quel que soit l’espace dont vous disposez pour votre bureau à domicile, rendez-le esthétique », a-t-elle partagé. « J’aime être face à la pièce ou être en mesure de regarder par la fenêtre. Ayez aussi un fauteuil de bureau confortable en investissant pour car c’est là que vous serez assis tous les jours. »
Comment être sûr de choisir un fauteuil de bureau ergonomique ?
La couleur est subjective
Plusieurs discussions intéressantes sur la couleur ont eu lieu pendant l’événement, notamment en ce qui concerne les éléments qui influencent nos choix en termes de palettes de couleurs.
Karen Haller a expliqué : « Je commence généralement la conversation en demandant ce qu’on veut ressentir quand on se trouve dans l’espace, et ce qu’on souhaite y faire. Ce sont les comportements que l’on aura dans cet espace qui déterminent le choix des couleurs. S’il s’agit d’une couleur tendance, très bien, mais le tout est de faire en sorte d’utiliser la couleur pour influencer le comportement. »
Dr Ranpura a insisté sur la manière dont nos préférences en termes de couleurs sont influencées par des facteurs externes. « La relation entre couleur et humeur dépend probablement de ce que nous avons appris, en fonction de notre culture », a-t-il expliqué en prenant l’exemple du rouge qui a différentes significations selon les régions du monde.
Le langage que nous utilisons pour parler des humeurs et de couleurs est un autre des facteurs qui a été souligné. « Nous parlons d’avoir les idées noires ou d’avoir le blues », a-t-il expliqué en suggérant que cela peut avoir un impact sur la manière dont nous ressentons ces teintes.
Quand nous lui avons demandé si les pièces sombres peuvent créer un sentiment de dépressions, Dr Ranpura a répondu : « Je dirais que cela dépend beaucoup de la personne. Certaines personnes peuvent se sentir exposées et anxieuses dans un espace ouvert et lumineux, créant peut-être un sentiment dépressif chez elles. D’autres se sentiront rassurées par une pièce qui les enveloppe. »
Qu’en est-il des tendances couleurs ? Ont-elles une influence sur nos choix ? « Les gens utilisent une couleur simplement car elle tendance pour créer un sentiment d’appartenance à un groupe », a expliqué Karen Halle.
Dr Ranpura est du même avis, mais précise que cela fait partie de l’être humain. « Nous sommes vraiment une espèce qui vit en troupeau, donc nos pensées sont contagieuses », explique-t-il. « Ce n’est pas seulement quelque chose que j’ai appris par mon expérience, ce sont mes connaissances sur ce que pense ma tribu des couleurs et des espaces. »
Plusieurs discussions intéressantes sur la couleur ont eu lieu pendant l’événement, notamment en ce qui concerne les éléments qui influencent nos choix en termes de palettes de couleurs.
Karen Haller a expliqué : « Je commence généralement la conversation en demandant ce qu’on veut ressentir quand on se trouve dans l’espace, et ce qu’on souhaite y faire. Ce sont les comportements que l’on aura dans cet espace qui déterminent le choix des couleurs. S’il s’agit d’une couleur tendance, très bien, mais le tout est de faire en sorte d’utiliser la couleur pour influencer le comportement. »
Dr Ranpura a insisté sur la manière dont nos préférences en termes de couleurs sont influencées par des facteurs externes. « La relation entre couleur et humeur dépend probablement de ce que nous avons appris, en fonction de notre culture », a-t-il expliqué en prenant l’exemple du rouge qui a différentes significations selon les régions du monde.
Le langage que nous utilisons pour parler des humeurs et de couleurs est un autre des facteurs qui a été souligné. « Nous parlons d’avoir les idées noires ou d’avoir le blues », a-t-il expliqué en suggérant que cela peut avoir un impact sur la manière dont nous ressentons ces teintes.
Quand nous lui avons demandé si les pièces sombres peuvent créer un sentiment de dépressions, Dr Ranpura a répondu : « Je dirais que cela dépend beaucoup de la personne. Certaines personnes peuvent se sentir exposées et anxieuses dans un espace ouvert et lumineux, créant peut-être un sentiment dépressif chez elles. D’autres se sentiront rassurées par une pièce qui les enveloppe. »
Qu’en est-il des tendances couleurs ? Ont-elles une influence sur nos choix ? « Les gens utilisent une couleur simplement car elle tendance pour créer un sentiment d’appartenance à un groupe », a expliqué Karen Halle.
Dr Ranpura est du même avis, mais précise que cela fait partie de l’être humain. « Nous sommes vraiment une espèce qui vit en troupeau, donc nos pensées sont contagieuses », explique-t-il. « Ce n’est pas seulement quelque chose que j’ai appris par mon expérience, ce sont mes connaissances sur ce que pense ma tribu des couleurs et des espaces. »
Dehors les déchets
Le développement durable était également à l’ordre du jour, notamment lors de la conférence sur A Sustainable Future et la table ronde The New Luxury.
Karen Howes a fait remarquer que les clients aisés cherchent à faire des choix qui durent. Elle a expliqué la manière dont ils choisissent de beaux objets conçus en pensant à leur durabilité, plutôt que de tout jeter pour tout recommencer. « Heureusement, cela a rapidement pris fin. »
Les intervenants ont également échangé sur le fait que les pièces vintage de bonne qualité sont désormais privilégiées par les clients, et sur les solutions qu’ils proposent à leurs clients pour préserver les fondations de leurs logements et travailler avec ce qu’ils ont déjà.
Le développement durable était également à l’ordre du jour, notamment lors de la conférence sur A Sustainable Future et la table ronde The New Luxury.
Karen Howes a fait remarquer que les clients aisés cherchent à faire des choix qui durent. Elle a expliqué la manière dont ils choisissent de beaux objets conçus en pensant à leur durabilité, plutôt que de tout jeter pour tout recommencer. « Heureusement, cela a rapidement pris fin. »
Les intervenants ont également échangé sur le fait que les pièces vintage de bonne qualité sont désormais privilégiées par les clients, et sur les solutions qu’ils proposent à leurs clients pour préserver les fondations de leurs logements et travailler avec ce qu’ils ont déjà.
Ce n’est pas grave d’échouer et de réessayer
Une des discussions intéressantes sur le développement durable a mis en avant le sujet de la transparence au moment de choisir des produits étiques pour nos maisons.
Georgia Elliott-Smith encourage les designers à partager leur parcours. « L’une des choses les plus toxiques est le greenwashing (soit se préoccuper de l’environnement de manière superficielle) », a-t-elle expliqué. « Je veux connaître l’histoire et l’adorer quand les gens disent “nous ne sommes pas parfaits”. Nous apprenons tous au fur et à mesure de nos expériences. Souvent, la science change et, lorsque cela se produit, soyez honnête et expliquez ce que vous faites pour changer. »
Nicola Lindsell, de Boxx Creative, est du même avis et a partagé : « Lorsque nous avons réalisé que nous voulions travailler avec des fournisseurs qui respectent nos valeurs, nous les avons rencontrés pour leur poser des questions. Vous réalisez que vous ouvrez une boîte de Pandore, mais c’est un très bon procédé et souvent les fournisseurs étaient désireux d’en savoir plus. »
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ces avis ?
Lire aussi :
Tendances 2020 : Sur quoi travaillent les acteurs du design ?
Comment la pandémie va-t-elle révolutionner la salle de bains ?
Le rôle d’architecte d’intérieur est-il essentiel à la société ?
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Merci pour cet article passionnant sur notre rapport à nos intérieurs.
Une vision plus approfondie, voire philosophique sur nos intérieurs et les enjeux du rôle de l'architecte d'intérieur, merci pour le partage de ces réflexions !