Deux cabanes de pros pour le bonheur des enfants
Un menuisier et un architecte ont émerveillé leurs petits-enfants et enfants en fabriquant la cabane de leurs rêves
Avoir un grand-père menuisier ou un papa architecte a bien des avantages. Et ce n’est pas Paul, Maya et Marcus qui diront le contraire ! Ces trois petits chanceux profitent aujourd’hui du meilleur terrain de jeu au monde : une cabane sur mesure construite spécialement pour eux dans le jardin de leurs parents ou de leurs grands-parents. Découvrez ces deux aménagements qui ont tout pour faire le bonheur des enfants.
La cabane : Les proportions de la cabane ont été définies en fonction de la place disponible dans le fourgon de Lionel pour la transporter. Elle fait 1,50 x 1,50 mètre pour 1,80 mètre de hauteur. « Comme ça, les adultes peuvent y entrer pour contrôler ce qu’il s’y passe », précise le grand-père. La construction est sur pilotis pour des raisons esthétiques, mais aussi pratiques. « Cela permettait d’avoir un balcon, pour plus de charme, et que le plancher ne soit pas en contact direct avec le sol, afin de laisser pousser l’herbe en dessous pour ne pas abîmer le jardin. » La hauteur du balcon, placé à 45 centimètres du sol et des fenêtres est prévue pour éviter les chutes.
La structure de la cabane est en mélèze de classe 3, un bois naturellement traité contre les insectes, imputrescible et résistant à l’eau. Le bardage et le plancher sont en épicéa, plus intéressant en termes de coût. Il est lasuré pour résister aux conditions extérieures. La toiture est en shingle, une sorte de goudron ondulé qui se rapproche de la tôle. « J’aurais préféré faire un toit en planches, mais j’étais limité en temps », précise Lionel. La porte se ferme depuis l’extérieur grâce à un petit jouet récup’ en bois. Paul ne peut pas s’enfermer dans sa cabane pour des raisons de sécurité évidentes.
La structure de la cabane est en mélèze de classe 3, un bois naturellement traité contre les insectes, imputrescible et résistant à l’eau. Le bardage et le plancher sont en épicéa, plus intéressant en termes de coût. Il est lasuré pour résister aux conditions extérieures. La toiture est en shingle, une sorte de goudron ondulé qui se rapproche de la tôle. « J’aurais préféré faire un toit en planches, mais j’étais limité en temps », précise Lionel. La porte se ferme depuis l’extérieur grâce à un petit jouet récup’ en bois. Paul ne peut pas s’enfermer dans sa cabane pour des raisons de sécurité évidentes.
Les aménagements : Plusieurs aménagements ont spécialement été pensés pour le petit garçon. La grande fenêtre sur le côté de la cabane lui permet de faire des spectacles de théâtre ou de marionnettes, qu’il adore, devant un public installé dans le jardin. Paul peut également jouer au bus grâce au volant et au levier de vitesse, fabriqués sur mesure en bois, positionnés devant la petite fenêtre. « Il place des chaises derrière lui et emmène ses petits collègues en vadrouille », décrit Lionel. L’installation est escamotable pour les jours où le garçon n’est pas d’humeur à jouer les chauffeurs de bus. Enfin, le petit train est un jouet récupéré, positionné de manière à rouler sur toute la rambarde du balcon.
Grâce à sa taille et ses aménagements, la cabane est évolutive et devrait accompagner Paul dans ses jeux jusqu’à l’âge de douze ans au moins.
Le budget : « Une cabane comme celle-ci est assez coûteuse car il faut bien compter une semaine de main-d’œuvre, de la conception à la pose, en plus des matériaux », explique Lionel. Sans grand-père aimant pour la réaliser, elle représente un investissement compris entre 1500 et 2000 euros.
Le budget : « Une cabane comme celle-ci est assez coûteuse car il faut bien compter une semaine de main-d’œuvre, de la conception à la pose, en plus des matériaux », explique Lionel. Sans grand-père aimant pour la réaliser, elle représente un investissement compris entre 1500 et 2000 euros.
2. Une cabane pour remplacer un arbre emblématique
Le projet : La cabane a été créée pour remplacer un palmier emblématique du jardin des parents de Cyril Rheims. « Planté au moment de la construction de la maison, il était chez eux depuis plus de 25 ans et est mort d’une attaque de papillons tueurs de palmiers. Mon père l’a coupé car il faisait plus de 10 mètres de haut », raconte l’architecte. Seule la souche de l’arbre a survécu et Cyril a eu l’idée d’en faire un socle pour une cabane. Accompagné de son ami menuisier, de 3C Menuiserie, il a mené à bien son projet en l’espace de deux week-ends et fait le bonheur de ses deux enfants : Maya, âgée de 8 ans, et Marcus, âgé de 3 ans.
Le projet : La cabane a été créée pour remplacer un palmier emblématique du jardin des parents de Cyril Rheims. « Planté au moment de la construction de la maison, il était chez eux depuis plus de 25 ans et est mort d’une attaque de papillons tueurs de palmiers. Mon père l’a coupé car il faisait plus de 10 mètres de haut », raconte l’architecte. Seule la souche de l’arbre a survécu et Cyril a eu l’idée d’en faire un socle pour une cabane. Accompagné de son ami menuisier, de 3C Menuiserie, il a mené à bien son projet en l’espace de deux week-ends et fait le bonheur de ses deux enfants : Maya, âgée de 8 ans, et Marcus, âgé de 3 ans.
La cabane : La forme de cube de la construction vient d’un dessin fait par Maya quand son père lui a demandé à quoi ressemblait la cabane de ses rêves. « Les arêtes ont été traitées en coupe d’onglet pour donner l’image d’un cube monolithique », explique Cyril. D’une dimension de 2,50 x 2,50 mètres pour 1,60 mètre de hauteur, la structure à claire-voie de la petite maison est en douglas autoclave marron, un bois résistant aux intempéries et au coût plus intéressant que celui des bois exotiques. Sur le toit en Plexi, qui laisse passer la lumière, des tasseaux sont disposés pour créer une ombre portée et éviter les surchauffes. « La couverture protège davantage la cabane des mouettes et du soleil que de la pluie », précise l’architecte. L’ensemble est en légère pente pour permettre l’évacuation de l’eau.
Pour construire la cabane, les deux professionnels ont dû composer avec la nature filandreuse de la souche du palmier. « Nous n’avions pas anticipé qu’il ne s’agissait pas de bois, mais d’une matière proche de la noix de coco. Il nous était donc impossible de sceller la cabane dedans », raconte Cyril. La petite maison est donc posée sur le tronc et son poids stabilise l’aménagement. « Nous avons découpé un cube de 40 x 40 centimètres dans le tronc, qui est pris en sandwich par la structure de la cabane. La stabilité de cette dernière est renforcée par l’échelle, point de contact avec le sol », explique l’architecte. Après la pose du plancher, Maya et Marcus ont joué les maîtres d’œuvre tout au long des travaux, choisissant l’emplacement et la taille des ouvertures.
Pour construire la cabane, les deux professionnels ont dû composer avec la nature filandreuse de la souche du palmier. « Nous n’avions pas anticipé qu’il ne s’agissait pas de bois, mais d’une matière proche de la noix de coco. Il nous était donc impossible de sceller la cabane dedans », raconte Cyril. La petite maison est donc posée sur le tronc et son poids stabilise l’aménagement. « Nous avons découpé un cube de 40 x 40 centimètres dans le tronc, qui est pris en sandwich par la structure de la cabane. La stabilité de cette dernière est renforcée par l’échelle, point de contact avec le sol », explique l’architecte. Après la pose du plancher, Maya et Marcus ont joué les maîtres d’œuvre tout au long des travaux, choisissant l’emplacement et la taille des ouvertures.
Les aménagements : Les deux enfants disposent chacun d’une fenêtre à leur hauteur, par laquelle ils aiment se faire passer des objets et plats à l’heure de manger. La cabane n’est pas très haute pour anticiper les chutes et l’intérieur est vide pour donner libre cours à l’imagination des bambins. « Dès le montage terminé, ils ont investi les lieux comme si c’était chez eux, en ramenant tous les livres, peluches et coussins de leur chambre. Ils y sont restés pendant deux jours consécutifs », se souvient Cyril. Enfin, la chute de bois que l’on aperçoit sur la photo est devenue le totem de la cabane.
Plus de photos de jardins sur Houzz
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Le budget : La cabane de Maya et Marcus a nécessité un investissement de près de 2000 euros de fournitures. « Si nous l’avions fait faire, elle aurait coûté entre 4000 et 5000 euros », précise l’architecte.
ET VOUS ?
Que pensez-vous des cabanes de Paul, Maya et Marcus ? Avez-vous un aménagement similaire dans votre jardin ? Partagez photos et anecdotes dans la partie commentaires ci-dessous !
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Le projet : Lionel Duclos, de Atelier Bois Dilio, a construit cette cabane pour surprendre son petit-fils, Paul, le jour de ses quatre ans. « Je l’ai réalisée dans mon atelier et je suis allé la monter dans le jardin de ses parents le jour de son anniversaire, alors qu’il était absent », raconte le menuisier de métier. De retour à la maison, le petit garçon a découvert l’un des plus beaux cadeaux possibles, où il ne se lasse pas d’inviter ses copains pour de folles journées de jeu.
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