La plante du mois : Le laurier-tin et sa floraison hivernale
Malgré la neige, le froid et le vent glacé de l'hiver, le Viburnum tinus nous gâte en nous donnant des fleurs
Les Viburnum, ou viornes de leur nom vernaculaire, ont une longue histoire derrière eux puisqu’on en trouve des descriptions dans les textes romains ! Ils étaient en effet très courants dans leurs célèbres jardins en carré, dans les patios, et les Italiens en font encore bon usage en sous-bois.
Aujourd’hui, il en existe entre 150 et 200 espèces dans le monde et on compte un nombre spectaculaire de variétés. Il y en a donc pour tous les goûts : des persistants, des caducs, à fruits, à fleurs parfumées, sous forme d’arbustes, de buissons… Qu’ils soient horizontaux, dressés, étalés ou compacts, ils ont tout pour trouver une place de choix dans un aménagement paysager. Autre avantage non négligeable : ils sont faciles à cultiver et presque sans entretien.
En février, c’est le laurier-tin, ou Viburnum tinus, qui nous ravit. Cet arbuste, qui pousse à l’état sauvage et qu’on trouve encore dans les haies rurales, est originaire du pourtour méditerranéen mais il s’est parfaitement adapté aux autres climats de l’Hexagone.
Aujourd’hui, il en existe entre 150 et 200 espèces dans le monde et on compte un nombre spectaculaire de variétés. Il y en a donc pour tous les goûts : des persistants, des caducs, à fruits, à fleurs parfumées, sous forme d’arbustes, de buissons… Qu’ils soient horizontaux, dressés, étalés ou compacts, ils ont tout pour trouver une place de choix dans un aménagement paysager. Autre avantage non négligeable : ils sont faciles à cultiver et presque sans entretien.
En février, c’est le laurier-tin, ou Viburnum tinus, qui nous ravit. Cet arbuste, qui pousse à l’état sauvage et qu’on trouve encore dans les haies rurales, est originaire du pourtour méditerranéen mais il s’est parfaitement adapté aux autres climats de l’Hexagone.
Si l’on ne taille pas ses fleurs, le laurier-tin produit de magnifiques fruits noirs, brillants comme des petites billes de métal, que les oiseaux apprécient à l’automne.
A contrario, le viorne obier et les variétés à fleurs plates, en général, font des fruits rouge vif et charnus.
Photo : Viburnum calesii
Quand le planter ?
Proposé en pot, le laurier-tin peut être planté toute l’année, hors période de gel, de chaleur, de sécheresse. Évitez les absences pour l’arrosage la première année de plantation. Il est facile à reprendre si l’on respecte bien ses règles de culture et ses besoins.
Pour une plantation optimale, les meilleures périodes sont octobre et avril, lorsque la terre est tiède.
Quand le planter ?
Proposé en pot, le laurier-tin peut être planté toute l’année, hors période de gel, de chaleur, de sécheresse. Évitez les absences pour l’arrosage la première année de plantation. Il est facile à reprendre si l’on respecte bien ses règles de culture et ses besoins.
Pour une plantation optimale, les meilleures périodes sont octobre et avril, lorsque la terre est tiède.
Photo : Viburnum opulus
Dans quoi le planter ?
Dans quoi le planter ?
- En pleine terre
- En pot
Photo : Viorne obier ou boule de neige
Où le planter ?
Le Viburnum tinus apprécie une situation mi-ombragée, sous de grands arbres par exemple, en dehors des zones de racines. Il faut lui éviter d’être en plein soleil. On peut le planter à une exposition où les rayons ne l’atteindront qu’en matinée ou en soirée.
En période de gel, le soleil du matin peut griller le pourtour des feuilles, le gel créant un effet de loupe. Mais le laurier-tin retrouvera sa superbe avec le nouveau feuillage du printemps.
Où le planter ?
Le Viburnum tinus apprécie une situation mi-ombragée, sous de grands arbres par exemple, en dehors des zones de racines. Il faut lui éviter d’être en plein soleil. On peut le planter à une exposition où les rayons ne l’atteindront qu’en matinée ou en soirée.
En période de gel, le soleil du matin peut griller le pourtour des feuilles, le gel créant un effet de loupe. Mais le laurier-tin retrouvera sa superbe avec le nouveau feuillage du printemps.
Photo : Viburnum tinus
Quel entretien prévoir ?
Avec un peu de patience, sa forme naturelle en dôme pourra donner une jolie boule régulière en topiaire. Si vous voulez le tailler, il faudra le faire juste après la floraison, mais vous perdrez alors ses fruits. Il faut le tailler en douceur avec un sécateur, afin de ne pas couper les feuilles en leur milieu, ce que ferait une cisaille.
Astuce : Il est facile à bouturer. Prélevez quelques tiges en automne ou en hiver, vous le multiplierez ainsi à moindre coût.
Quel entretien prévoir ?
Avec un peu de patience, sa forme naturelle en dôme pourra donner une jolie boule régulière en topiaire. Si vous voulez le tailler, il faudra le faire juste après la floraison, mais vous perdrez alors ses fruits. Il faut le tailler en douceur avec un sécateur, afin de ne pas couper les feuilles en leur milieu, ce que ferait une cisaille.
Astuce : Il est facile à bouturer. Prélevez quelques tiges en automne ou en hiver, vous le multiplierez ainsi à moindre coût.
Résiste-t-il aux intempéries ?
Les viornes en général ont une excellente résistance aux intempéries et certaines espèces supportent des températures jusqu’à - 25°. Le laurier-tin, lui, résiste facilement à - 15°.
Le poids de la neige peut toutefois les déformer. Mais tout reviendra dans l’ordre rapidement après la fonte. Si des branches sont cassées, coupez-les pour éviter que des champignons s’y installent. De plus, le laurier-tin n’aime pas les situations ventées.
La sécheresse peut aussi être un souci en été lors des deux premières années de plantation, d’où l’ajout indispensable de compost humifère lors de la plantation. Si vous avez des sujets déjà plantés, faites un apport de compost en surface : incorporez-le en griffant légèrement.
Les pucerons, inévitables dans un jardin, s’invitent parfois sur les viornes, en particulier le boule de neige. Le laurier-tin, lui, y est peu sensible. Le problème sera surtout esthétique car ces insectes ne tueront pas un arbuste en bonne santé.
Enfin, si vous constatez un dessèchement de certaines branches alors que votre arbuste reste vert par ailleurs, il s’agit d’un champignon : l’armillaire. Il se développe sous l’écorce et dans le sol lorsque la terre est trop compacte. Coupez les branches atteintes et brûlez-les ou jetez-les à la poubelle et non dans les déchets verts, afin de limiter la contamination.
Les viornes en général ont une excellente résistance aux intempéries et certaines espèces supportent des températures jusqu’à - 25°. Le laurier-tin, lui, résiste facilement à - 15°.
Le poids de la neige peut toutefois les déformer. Mais tout reviendra dans l’ordre rapidement après la fonte. Si des branches sont cassées, coupez-les pour éviter que des champignons s’y installent. De plus, le laurier-tin n’aime pas les situations ventées.
La sécheresse peut aussi être un souci en été lors des deux premières années de plantation, d’où l’ajout indispensable de compost humifère lors de la plantation. Si vous avez des sujets déjà plantés, faites un apport de compost en surface : incorporez-le en griffant légèrement.
Les pucerons, inévitables dans un jardin, s’invitent parfois sur les viornes, en particulier le boule de neige. Le laurier-tin, lui, y est peu sensible. Le problème sera surtout esthétique car ces insectes ne tueront pas un arbuste en bonne santé.
Enfin, si vous constatez un dessèchement de certaines branches alors que votre arbuste reste vert par ailleurs, il s’agit d’un champignon : l’armillaire. Il se développe sous l’écorce et dans le sol lorsque la terre est trop compacte. Coupez les branches atteintes et brûlez-les ou jetez-les à la poubelle et non dans les déchets verts, afin de limiter la contamination.
Avec quoi l’associer ?
Plante de lisière claire, le Brunnera (ici, un ‘Jack Frost’) est particulièrement indiqué, avec son feuillage largement panaché de blanc. Son feuillage apparaît à la fin de la floraison du laurier-tin et couvrira les racines, garantissant une isolation contre la chaleur. La floraison est identique à celle des myosotis et formera une élégante composition avec le feuillage vernissé du Viburnum. Il atteint une taille maximale de 30 centimètres de haut pour une largeur de 50 centimètres.
Plante de lisière claire, le Brunnera (ici, un ‘Jack Frost’) est particulièrement indiqué, avec son feuillage largement panaché de blanc. Son feuillage apparaît à la fin de la floraison du laurier-tin et couvrira les racines, garantissant une isolation contre la chaleur. La floraison est identique à celle des myosotis et formera une élégante composition avec le feuillage vernissé du Viburnum. Il atteint une taille maximale de 30 centimètres de haut pour une largeur de 50 centimètres.
Les hostas et lauriers-tins sont également faits pour s’entendre. Leurs conditions de culture sont identiques, si on exclut les variétés d’hostas des zones semi-aquatiques : même terre, même exposition. Le beau feuillage des hostas mettra en valeur les troncs à l’écorce rouge du laurier-tin. Pour cela, on peut dégager la partie inférieure de l’arbuste en enlevant les feuilles basales. Les hostas disparaissent en hiver et ne voleront pas la vedette lors de la floraison hivernale du Viburnum tinus.
ET VOUS ?
Aimez-vous le laurier-tin ? En cultivez-vous ? Partagez vos astuces et vos photos dans la partie commentaires ci-dessous !
Retrouvez plus de conseils pour cultiver des fleurs et des plantes
ET VOUS ?
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Comment le reconnaître ?
Si vous voyez un arbuste en fleur en février avec un feuillage vert foncé brillant, c’est un laurier-tin, le plus connu des viornes. Il n’a rien à voir avec un laurier-sauce, mais il doit son surnom à la forme de ses feuilles vertes, brillantes et persistantes, qui ressemblent à celles de ce dernier.
Il fleurit dès ce mois-ci, parfois même avant si les températures sont douces, et produit des boules de petites fleurs serrées les unes contre les autres. Il est magnifique avec son dôme touffu et son écorce rougeâtre, très belle lorsqu’un soleil bas l’éclaire, comme en hiver. Sans taille, il atteint 3 mètres de haut et 4 mètres de large.