Le jardin de Patricia : Bienvenue au Bois du Roi !
Découvrez le jardin d'une amoureuse des plantes et suivez-le semaine après semaine !
Bonjour et bienvenue dans mon jardin du Bois du Roi. Loin d’être royal malgré son nom, notre lotissement a été créé en 1928, sur les terres d’un ancien château totalement disparu au XIXe siècle et dont l’histoire n’est même pas très connue ! Les terres agricoles et boisées y étaient très étendues et c’est ainsi que nous avons la chance d’avoir des chênes magnifiques plus que centenaires, quelques hêtres plus rares, mais qui, vu leur taille, mangent presque toute la surface de certaines parcelles qui oscillent entre 300 et 900 m².
Il existe un festival annuel des jardins de particuliers en Belgique qui s’appelle : « Entrez, c’est tout vert ». J’ai envie de vous dire la même chose car mon jardin urbain, situé dans la vallée de Chevreuse, verdoyante et boisée, à seulement 20 km de Paris, déborde de verdure plantée depuis seulement 4 ans. Les visiteurs, principalement des amis, sont toujours les bienvenus. Il y a un petit jardinet sur le devant et environ 500 m² à l’arrière. C’est une taille modeste pour un jardin qui n’avait, à notre arrivée, que de l’herbe pour plante. De l’herbe et un certain camélia presque centenaire, notre coup de cœur ! Il y a aussi, à l’arrière, un houx gigantesque du même âge qui a résisté aux tronçonneuses lors des travaux de la maison. Nous avons dû composer avec ! Pour le moment…
Il existe un festival annuel des jardins de particuliers en Belgique qui s’appelle : « Entrez, c’est tout vert ». J’ai envie de vous dire la même chose car mon jardin urbain, situé dans la vallée de Chevreuse, verdoyante et boisée, à seulement 20 km de Paris, déborde de verdure plantée depuis seulement 4 ans. Les visiteurs, principalement des amis, sont toujours les bienvenus. Il y a un petit jardinet sur le devant et environ 500 m² à l’arrière. C’est une taille modeste pour un jardin qui n’avait, à notre arrivée, que de l’herbe pour plante. De l’herbe et un certain camélia presque centenaire, notre coup de cœur ! Il y a aussi, à l’arrière, un houx gigantesque du même âge qui a résisté aux tronçonneuses lors des travaux de la maison. Nous avons dû composer avec ! Pour le moment…
L’entrée
1929 : construction de notre petite maison, pour en faire un lieu de vacances. La vallée de Chevreuse attirait nombre de Parisiens déjà au XIXe siècle pour l’ombrage des rives de l’Yvette qui y coule, et les pique-niques s’y organisaient aux beaux jours. De très belles forêts aux hauts fûts, couvertes de muguet au mois de mai (le bois de Chaville, qui a donné son nom à la célèbre chanson du début du siècle, n’est pas très loin…), produit un air vivifiant. Notre maison fait partie des premières pionnières lors de la constitution des nombreux lotissements des années 30. Cette maison n’avait jamais changé de famille et la petite fille de 1929 qui venait y jouer avec ses parents y est décédée en 2006. Le camélia, presque centenaire, a été planté dès la construction. Il devait avoir 5-6 ans à la plantation car c’est souvent à cet âge qu’on les installe. On ne sait pas si il y avait des arbres plus grands sur les terrains à côté, mais il n’a pas été installé à la bonne exposition ! Sud-est n’est pas l’idéal pour un camélia : soleil du matin, et soleil brûlant d’après-midi. La preuve que la nature n’est pas forcément logique !
1929 : construction de notre petite maison, pour en faire un lieu de vacances. La vallée de Chevreuse attirait nombre de Parisiens déjà au XIXe siècle pour l’ombrage des rives de l’Yvette qui y coule, et les pique-niques s’y organisaient aux beaux jours. De très belles forêts aux hauts fûts, couvertes de muguet au mois de mai (le bois de Chaville, qui a donné son nom à la célèbre chanson du début du siècle, n’est pas très loin…), produit un air vivifiant. Notre maison fait partie des premières pionnières lors de la constitution des nombreux lotissements des années 30. Cette maison n’avait jamais changé de famille et la petite fille de 1929 qui venait y jouer avec ses parents y est décédée en 2006. Le camélia, presque centenaire, a été planté dès la construction. Il devait avoir 5-6 ans à la plantation car c’est souvent à cet âge qu’on les installe. On ne sait pas si il y avait des arbres plus grands sur les terrains à côté, mais il n’a pas été installé à la bonne exposition ! Sud-est n’est pas l’idéal pour un camélia : soleil du matin, et soleil brûlant d’après-midi. La preuve que la nature n’est pas forcément logique !
La façade
Le camélia semble être accroché à la maison et nous a séduit à notre première visite lors de l’achat en 2007. Il fleurit abondamment et cette année a vraiment été exceptionnelle, car il n’y a pas eu de gel au moment de l’ouverture des fleurs. Très tendres et même charnus, gavées d’eau, les pétales sont très sensibles au froid lorsqu’ils commencent à s’ouvrir. Presque centenaire, cet arbre est rare par sa taille. Un camélia pousse très lentement dans ses jeunes années. Je pense que dans quelques années, il pourrait dépasser la maison.
Le camélia semble être accroché à la maison et nous a séduit à notre première visite lors de l’achat en 2007. Il fleurit abondamment et cette année a vraiment été exceptionnelle, car il n’y a pas eu de gel au moment de l’ouverture des fleurs. Très tendres et même charnus, gavées d’eau, les pétales sont très sensibles au froid lorsqu’ils commencent à s’ouvrir. Presque centenaire, cet arbre est rare par sa taille. Un camélia pousse très lentement dans ses jeunes années. Je pense que dans quelques années, il pourrait dépasser la maison.
On a choisi de tailler le camélia dès notre arrivée car les rejets de pieds nous empêchaient presque de passer. De plus, le tronc à l’écorce lisse et douce méritait d’être mis en valeur. On en a profité aussi pour donner une forme à la canopée et faire le tri dans les branches. En seulement 6 ans, il a presque doublé de volume et cache une bonne partie de la façade. Depuis nos fenêtres, nous avons des branches presque sous la main. Lorsqu’il est en fleur, c’est magnifique. On fait une taille d’entretien juste après la floraison, comme pour les lilas. Cela nous a permis aussi de planter des bulbes et des vivaces sur la surface gagnée.
En bonne jardinière, j’ai installé une cloche manuelle qu’on agite. Les sonnettes classiques ont un son qui me stresse et en plus, lorsqu’on est à l’arrière, on n’entend rien. Alors que ma jolie petite cloche de bateau s’entend bien au-delà de nos limites ! La petite annonce pour le chien n’est pas inutile car mon vieux berger australien peut encore mordre si un étranger pénètre sans prévenir ! D’ailleurs, nous avons même dû mettre un cadenas à notre portillon de côté, celui de façade n’étant que de la déco, car lors des étrennes, certains démarcheurs rentraient sans sonner et venaient frapper à notre porte arrière ! Là, notre sang ne fait qu’un tour car mon brave Rex n’est plus brave du tout, et se prépare à mordre ! C’est bien le seul cas où il est belliqueux car sinon, c’est un amour de chien.
Le jardin de devantModeste, le petit jardin de devant de 70 m² a été notre premier chantier. Il nous a semblé essentiel de le fleurir en premier pour un accueil sympathique. J’ai commencé par la plantation de lots entiers de bulbes choisis par couleur pour être assorti aux fleurs rouges du camélia. Des semis de myosotis, de violettes, de primevères, de cerfeuil musqué pour son joli feuillage de fougère et ses fleurs de carottes en ombelles blanches occupèrent très vite l’espace. Les fenouils bronze, les hellébores ont été installés à l’automne suivant. Depuis, tout se ressème joyeusement, sans intervention de ma part, et s’étend même dans le jardin de derrière ! À part les bulbes et les semis, j’ai eu quelques déboires sous le camélia et j’ai essayé plusieurs vivaces sans succès. J’avais mal choisi tout simplement. J’ai planté il y a 3 semaines un Fuchsia riccartonii rustique, que je trouve en adéquation avec le style de la maison et le camélia. Il fait actuellement 20 cm. Dans un recoin sableux et plein sud, en bordure d’allée, j’ai planté un Romneya coulteri, ou pavot en arbre, connu pour son mauvais caractère et pour sa difficulté d’installation. Mais j’adore cette plante ! Il fait désormais plus de 1,20 m au sol, fleurit sans arrêt tout l’été et ressort dans les moindres fissures du ciment de l’allée jusqu’à 2 m du pied mère ! Elle commence à peine à sortir ses feuilles bleutées découpées, mais dans quelques semaines, il n’y aura plus que lui en vue !
La terre est idéale pour les bulbes car elle est très caillouteuse donc bien drainée. Tous les bulbes y poussent sans problème et se multiplient facilement. La floraison des tulipes a été magique cette année avec un hiver doux, résistant même aux bourrasques et pluies d’avril. Elles sont en fleur depuis plus de 3 semaines et accompagnent la floraison spectaculaire du camélia sous lequel je les ai plantées.
Les euphorbes (Euphorbia characias) sont omniprésentes dans mes jardins successifs, je ne peux me passer de cette vivace, extraordinaire lors de sa floraison vert anis au printemps. Durant plus de 6 semaines, ces grappes éclairent tous les endroits ingrats. C’est une vivace de courte vie mais elle se resseme abondamment et il est très facile de faire des boutures de tiges juste après la floraison. Elles occupent le terrain joliment pendant les périodes de changement ou de manque d’inspiration ! C’est le cas dans notre allée d’accès car nous devons agrandir la maison et il faudra un passage pour le mini-tractopelle et l’évacuation des déblais. Nous enlèverons alors toutes les euphorbes. Mais il y en a déjà en réserve pour leur réinstallation. De plus, leurs racines n’abîment pas les fondations des constructions.
L’allée d’accès au jardin
Très abîmée par la première phase des travaux de la maison, l’allée en ciment restera ainsi jusqu’à la deuxième phase de rénovation. Toutes les plantes se ressement dans les fentes et forment un patchwork végétal assez amusant, donnant presque un aspect sauvage. Je récupère ainsi une multitude de jeunes plants qui prennent place au jardin proprement dit, à l’arrière de la maison.
Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir ce qui se cache dans le jardin de Patricia, à l’arrière de la maison !
Retrouvez plus de conseils pour aménager et cultiver votre jardin
Très abîmée par la première phase des travaux de la maison, l’allée en ciment restera ainsi jusqu’à la deuxième phase de rénovation. Toutes les plantes se ressement dans les fentes et forment un patchwork végétal assez amusant, donnant presque un aspect sauvage. Je récupère ainsi une multitude de jeunes plants qui prennent place au jardin proprement dit, à l’arrière de la maison.
Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir ce qui se cache dans le jardin de Patricia, à l’arrière de la maison !
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Emplacement : région parisienne, à 20 km de l’Arc de Triomphe
Qui habite ici : Philippe, Patricia et leur fille Marie, 21 ans, étudiante à Paris
Construction de la maison : années 30
Achat de la maison : 2007
Début de l’aménagement du jardin par Patricia et Philippe : 2010
Surface totale : 550 m²