Développement durable
Architecture
Le Slow Living dans nos maisons
Les experts nous expliquent en quoi ralentir le rythme peut être bénéfique pour notre quotidien et nos maisons
Le Slow Living n’est plus un nouveau concept. Apparu pour la première fois il y a une dizaine d’années dans les pages des magazines indépendants et présenté comme un antidote au stress des quotidiens bien remplis, il s’impose aujourd’hui comme une tendance majeure. Nous nous sommes entretenus avec des professionnels de nombreux secteurs – architecture, architecture d’intérieur, paysagisme, céramique et coaching de vie – sur la manière dont ils répondent au besoin qu’ont leurs clients de ralentir le rythme. Ils nous montrent comment chérir chaque instant de l’expérience de la lenteur, et comment intégrer ce concept dans nos maisons.
La Slow Home
C’est un petit pas qui sépare la nourriture du style de vie et de l’ameublement. Une décoration pensée sur cette notion de ralentissement, centrée sur la redécouverte des matériaux et techniques traditionnels et mettant l’accent sur un lien étroit avec la nature, a été particulièrement visible dans les magazines du secteur au cours des dernières années.
Kinfolk, un magazine fondé à Copenhague, au Danemark, en 2011, fait partie des précurseurs. Il se caractérise par son attachement à la simplicité, l’artisanat, les pièces design sans marque, les tissus naturels et les maisons de campagne dotées d’un style « à l’ancienne », sans oublier les recettes familiales savoureuses. D’autres ont suivi l’exemple de Kinfolk : Cereal, Dim Dam Dom, Lagom et Considered mettent tous en avant des intérieurs au ralenti.
C’est un petit pas qui sépare la nourriture du style de vie et de l’ameublement. Une décoration pensée sur cette notion de ralentissement, centrée sur la redécouverte des matériaux et techniques traditionnels et mettant l’accent sur un lien étroit avec la nature, a été particulièrement visible dans les magazines du secteur au cours des dernières années.
Kinfolk, un magazine fondé à Copenhague, au Danemark, en 2011, fait partie des précurseurs. Il se caractérise par son attachement à la simplicité, l’artisanat, les pièces design sans marque, les tissus naturels et les maisons de campagne dotées d’un style « à l’ancienne », sans oublier les recettes familiales savoureuses. D’autres ont suivi l’exemple de Kinfolk : Cereal, Dim Dam Dom, Lagom et Considered mettent tous en avant des intérieurs au ralenti.
La Slow Home n’est pas qu’une question de décoration – c’est toute une philosophie. L’architecte d’intérieur australienne Natalie Walton décrit la manière dont on peut intégrer le concept du Slow Living dans notre vie de tous les jours dans son livre Still: The Slow Home (publié par Hardie Grant Books).
« La première chose à faire, mais aussi la plus simple, est de consommer moins – c’est peut-être l’outil le plus important que nous avons à disposition », écrit-elle. « Deuxièmement, nous pouvons aussi considérer l’idée de “localisation”, un concept développé par l’économiste Helena Norberg-Hodge, qui soutient que vivre localement est l’une des mesures les plus efficaces contre la mondialisation. »
« Nos maisons sont bien placées pour soutenir et promouvoir ces idées, avec tout le nécessaire, des matériaux de construction que nous achetons à la manière dont nous les aménageons et les meublons. Les choix que nous faisons ne doivent pas nécessairement se faire au détriment de la création d’un espace chaleureux et accueillant. Au lieu de cela, ils peuvent réellement nous permettre de nous sentir mieux dans la manière et l’endroit où nous vivons. »
« Troisièmement, quand nous choisissons de nous connecter davantage avec la nature, cela devient une plus grande priorité dans nos vies. »
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« La première chose à faire, mais aussi la plus simple, est de consommer moins – c’est peut-être l’outil le plus important que nous avons à disposition », écrit-elle. « Deuxièmement, nous pouvons aussi considérer l’idée de “localisation”, un concept développé par l’économiste Helena Norberg-Hodge, qui soutient que vivre localement est l’une des mesures les plus efficaces contre la mondialisation. »
« Nos maisons sont bien placées pour soutenir et promouvoir ces idées, avec tout le nécessaire, des matériaux de construction que nous achetons à la manière dont nous les aménageons et les meublons. Les choix que nous faisons ne doivent pas nécessairement se faire au détriment de la création d’un espace chaleureux et accueillant. Au lieu de cela, ils peuvent réellement nous permettre de nous sentir mieux dans la manière et l’endroit où nous vivons. »
« Troisièmement, quand nous choisissons de nous connecter davantage avec la nature, cela devient une plus grande priorité dans nos vies. »
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La Slow Architecture pour vous – pas pour le marché
De nombreux architectes répondent au désir de leurs clients de prendre le temps de vivre avec des projets sur mesure. Il y a huit ans, l’architecte italien Stefano Ghiretti a décidé de s’installer dans l’une de ses régions préférées, le Salento, dans les Pouilles, au sud de l’Italie, où il passe son temps à rénover des masseria, c’est-à-dire des propriétés agricoles traditionnelles.
« L’architecture a toujours été au ralenti car, quel que soit le mode de vie, la conception et l’exécution des procédés de construction nécessitent de la lenteur : le terme “Slow Living” est aujourd’hui une étiquette quelque peu commerciale », explique-t-il. « Toutefois, il est vrai que, comparé au rythme effréné de la construction dans certaines parties du monde, la Slow Architecture peut être interprétée comme un acte durable, en prenant le temps nécessaire pour construire sa maison à partir de matériaux réutilisables trouvés sur place. En ce sens, il s’agit du lent processus d’une rénovation non centrée sur le profit. »
De nombreux architectes répondent au désir de leurs clients de prendre le temps de vivre avec des projets sur mesure. Il y a huit ans, l’architecte italien Stefano Ghiretti a décidé de s’installer dans l’une de ses régions préférées, le Salento, dans les Pouilles, au sud de l’Italie, où il passe son temps à rénover des masseria, c’est-à-dire des propriétés agricoles traditionnelles.
« L’architecture a toujours été au ralenti car, quel que soit le mode de vie, la conception et l’exécution des procédés de construction nécessitent de la lenteur : le terme “Slow Living” est aujourd’hui une étiquette quelque peu commerciale », explique-t-il. « Toutefois, il est vrai que, comparé au rythme effréné de la construction dans certaines parties du monde, la Slow Architecture peut être interprétée comme un acte durable, en prenant le temps nécessaire pour construire sa maison à partir de matériaux réutilisables trouvés sur place. En ce sens, il s’agit du lent processus d’une rénovation non centrée sur le profit. »
Salento est emblématique du passage à un style de vie éloigné du monde matérialiste et du rythme effréné de la vie quotidienne. « Le désir de vivre à la campagne est la raison de l’explosion de la popularité de Salento au cours des dernières années », poursuit Stefano Ghiretti. « Outre les nombreuses demandes pour utiliser les masseria comme maisons secondaires, beaucoup d’Italiens et de ressortissants étrangers – notamment en provenance du Royaume-Uni – veulent s’y installer pour transformer leur vie et vivre dans des maisons qui sont en contact avec la nature, où ils peuvent avoir des jardins, faire leur compost, élever des animaux et profiter des changements de saisons pour vraiment se connecter avec la terre. »
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Retrouver des modèles architecturaux traditionnels et locaux
Comment l’architecture répond-elle au Slow Living ? Comment pouvons nous identifier les pratiques qui nous aident à ralentir ?
« La réponse est d’utiliser les modèles et typologies architecturaux locaux, ceux qui ont toujours servi ce type de fonction et style de vie », estime Stefano Ghiretti. « Il est important d’utiliser les matériaux locaux et d’insérer des éléments récupérés dès que cela est possible, tout en récupérant les espaces qui s’y trouvaient auparavant et en les transformant pour servir d’autres fonctions. »
La vie en plein air est un autre composant essentiel : « Ici, où le climat le permet, il est important de créer un lien très fort entre les espaces intérieurs et extérieurs, en maximisant le contact avec la nature de manière à passer 50 à 60 % de son temps en extérieur. »
Comment l’architecture répond-elle au Slow Living ? Comment pouvons nous identifier les pratiques qui nous aident à ralentir ?
« La réponse est d’utiliser les modèles et typologies architecturaux locaux, ceux qui ont toujours servi ce type de fonction et style de vie », estime Stefano Ghiretti. « Il est important d’utiliser les matériaux locaux et d’insérer des éléments récupérés dès que cela est possible, tout en récupérant les espaces qui s’y trouvaient auparavant et en les transformant pour servir d’autres fonctions. »
La vie en plein air est un autre composant essentiel : « Ici, où le climat le permet, il est important de créer un lien très fort entre les espaces intérieurs et extérieurs, en maximisant le contact avec la nature de manière à passer 50 à 60 % de son temps en extérieur. »
La croissance participative
Le Slow living est ainsi intimement lié à la soif de verdure et de nature, qui se perd dans les villes où la nature se fait rare et les modes de vie s’accélèrent.
Le soin des plantes peut-il être une arme secrète pour trouver une paix au ralenti ? C’est ce que nous avons demandé à Elisabetta Cavrini qui – accompagnée de son mari, Michele – gère Gardenstudio, une société basée à Bologne et spécialisée dans la conception de jardins et de terrasses.
Pour Elisabetta Cavrini, faire l’expérience de la verdure demande de la persévérance. L’entretien des plantes ne donne des résultats qu’avec le temps – dont tout organisme vivant a besoin pour grandir. « Vous tirez le meilleur parti de la verdure non pas lorsque vous vous en entourez, mais lorsque vous participez à sa croissance. Tout le monde n’éprouve pas le plaisir inné de vivre avec les plantes et d’en prendre soin : c’est quelque chose de très personnel, qui ne prend forme qu’avec le temps. »
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Le Slow living est ainsi intimement lié à la soif de verdure et de nature, qui se perd dans les villes où la nature se fait rare et les modes de vie s’accélèrent.
Le soin des plantes peut-il être une arme secrète pour trouver une paix au ralenti ? C’est ce que nous avons demandé à Elisabetta Cavrini qui – accompagnée de son mari, Michele – gère Gardenstudio, une société basée à Bologne et spécialisée dans la conception de jardins et de terrasses.
Pour Elisabetta Cavrini, faire l’expérience de la verdure demande de la persévérance. L’entretien des plantes ne donne des résultats qu’avec le temps – dont tout organisme vivant a besoin pour grandir. « Vous tirez le meilleur parti de la verdure non pas lorsque vous vous en entourez, mais lorsque vous participez à sa croissance. Tout le monde n’éprouve pas le plaisir inné de vivre avec les plantes et d’en prendre soin : c’est quelque chose de très personnel, qui ne prend forme qu’avec le temps. »
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C’est pourquoi elle suggère que les sceptiques essaient de cultiver une seule plante dans un pot. Cultiver et voir grandir une plante est une expérience qui a des effets surprenants, même sur les plus grands sceptiques. « Essayer de faire pousser une plante, participer activement à sa croissance, se concentrer dessus et comprendre son développement permet de s’aligner sur le rythme de la nature : aujourd’hui je sème, demain j’arrose, et c’est seulement après que la plante germe », explique Elisabetta Cavrini. « C’est enrichissant de voir quelque chose grandir par ses soins ou périr car on ne comprend pas ou on n’en a pas fait assez. Dans la nature, comme dans la vie, tout n’est pas toujours réussi. Prendre soin d’un végétal permet donc de comprendre l’instabilité. »
Slow Design : Le style scandinave au service du bien-être
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Prendre soin de la nature pour le bien collectif
« Nous soulignons aussi le fait que prendre soin de la nature a un résultat personnel, mais aussi collectif », ajoute Elisabetta Cavrini. « C’est une valeur ajoutée environnementale pour la ville, une belle chose pour ceux qui la voient. Dans un sens, faire pousser des plantes est un acte d’une grande générosité. »
Nous lui avons demandé si elle avait des conseils sur la manière de commencer. Sa réponse ? Prendre son temps. « Il vaut mieux ne pas être ambitieux ; toujours commencer avec un projet simple et confortable afin d’avoir une continuité et de voir des résultats au fil du temps. »
La tendance Slow déco : un charme simple et authentique
« Nous soulignons aussi le fait que prendre soin de la nature a un résultat personnel, mais aussi collectif », ajoute Elisabetta Cavrini. « C’est une valeur ajoutée environnementale pour la ville, une belle chose pour ceux qui la voient. Dans un sens, faire pousser des plantes est un acte d’une grande générosité. »
Nous lui avons demandé si elle avait des conseils sur la manière de commencer. Sa réponse ? Prendre son temps. « Il vaut mieux ne pas être ambitieux ; toujours commencer avec un projet simple et confortable afin d’avoir une continuité et de voir des résultats au fil du temps. »
La tendance Slow déco : un charme simple et authentique
Apprendre à s’écouter
Sandrine Kom est née et a grandi à Paris, en France, mais est désormais installée sur les collines de Florence, en Italie, où elle exerce son activité de coach en Slow Life. Elle a créé cette spécialité en reliant les thèmes qui l’ont toujours intéressée tant dans sa vie personnelle que professionnelle. Au cœur de sa pratique se trouvent l’authenticité, l’importance d’écouter cette voix intérieure trop souvent mise à l’écart, et la redécouverte d’une pleine qualité de vie.
« Je suis coach en nutrition. Au cours de ma carrière professionnelle, j’ai réalisé que les gens qui venaient me voir utilisaient la nourriture comme réconfort, pour répondre à leur manque chronique de temps pour vivre et s’écouter soi-même. C’est ce constat qui a donné naissance à ma vision d’une forme de coaching dédiée au Slow Living. Je l’exerce en association avec le “Slow Yoga”, un style de yoga très lent qui permet de reprendre contact avec tous les messages que notre corps nous envoie en permanence, mais que nous ne voulons jamais écouter. »
Pour Sandrine Kom, la lenteur est devenue un moyen de remettre l’accent sur les choses qui sont vraiment importantes et de répondre aux besoins négligés, comme le besoin de repos. « Nous avons été élevés pour être très violents avec nous-même, pour tout faire très vite, pour se sentir coupables si nous perdons du temps et ne sommes pas productifs. Ralentir est une manière de se concentrer sur le calme et la concentration, une attitude nécessaire pour suivre le rythme intense de notre vie quotidienne. »
Sandrine Kom est née et a grandi à Paris, en France, mais est désormais installée sur les collines de Florence, en Italie, où elle exerce son activité de coach en Slow Life. Elle a créé cette spécialité en reliant les thèmes qui l’ont toujours intéressée tant dans sa vie personnelle que professionnelle. Au cœur de sa pratique se trouvent l’authenticité, l’importance d’écouter cette voix intérieure trop souvent mise à l’écart, et la redécouverte d’une pleine qualité de vie.
« Je suis coach en nutrition. Au cours de ma carrière professionnelle, j’ai réalisé que les gens qui venaient me voir utilisaient la nourriture comme réconfort, pour répondre à leur manque chronique de temps pour vivre et s’écouter soi-même. C’est ce constat qui a donné naissance à ma vision d’une forme de coaching dédiée au Slow Living. Je l’exerce en association avec le “Slow Yoga”, un style de yoga très lent qui permet de reprendre contact avec tous les messages que notre corps nous envoie en permanence, mais que nous ne voulons jamais écouter. »
Pour Sandrine Kom, la lenteur est devenue un moyen de remettre l’accent sur les choses qui sont vraiment importantes et de répondre aux besoins négligés, comme le besoin de repos. « Nous avons été élevés pour être très violents avec nous-même, pour tout faire très vite, pour se sentir coupables si nous perdons du temps et ne sommes pas productifs. Ralentir est une manière de se concentrer sur le calme et la concentration, une attitude nécessaire pour suivre le rythme intense de notre vie quotidienne. »
Nous lui avons demandé de partager sa vision d’une maison et d’une approche de la vie au ralenti. « La maison est notre nid, un lieu sacré, surtout parce que tout le monde n’en a pas, et c’est un fait que nous tenons souvent pour acquis car nous sommes nés dans la bonne partie du monde », explique-t-elle. « Nous devons prendre soin de cette maison, non pas pour la montrer sous son meilleur jour à nos invités, mais parce que la nettoyer et la ranger sont synonymes de l’acte de prendre soin de nous-mêmes. »
« J’aime beaucoup la simplicité et le bon sens, qui peuvent être développés par de petits ajustements. Premièrement, beaucoup de personnes s’assoient à table avec le mauvais type de lumière, ce qui nuit à la jouissance de ce qu’ils mangent, ou peut-être à une table qui est trop haute ou sur une chaise dans laquelle ils s’enfoncent. Ce sont tous ces éléments qui créent la disharmonie. Le contact avec les matériaux naturels, principalement le bois, est très important. J’aime utiliser des paniers de paille dans le réfrigérateur. Ils me détendent et m’inspirent pour cuisiner. »
Elle recommande une pratique simple pour retrouver une sensation de bien-être et d’harmonie avec nos rythmes naturels. « Se promener les pieds nus, ou en chaussettes en hiver, est, selon moi, une forme d’enrichissement qui permet immédiatement d’avoir une meilleure posture et d’être plus alerte. »
« J’aime beaucoup la simplicité et le bon sens, qui peuvent être développés par de petits ajustements. Premièrement, beaucoup de personnes s’assoient à table avec le mauvais type de lumière, ce qui nuit à la jouissance de ce qu’ils mangent, ou peut-être à une table qui est trop haute ou sur une chaise dans laquelle ils s’enfoncent. Ce sont tous ces éléments qui créent la disharmonie. Le contact avec les matériaux naturels, principalement le bois, est très important. J’aime utiliser des paniers de paille dans le réfrigérateur. Ils me détendent et m’inspirent pour cuisiner. »
Elle recommande une pratique simple pour retrouver une sensation de bien-être et d’harmonie avec nos rythmes naturels. « Se promener les pieds nus, ou en chaussettes en hiver, est, selon moi, une forme d’enrichissement qui permet immédiatement d’avoir une meilleure posture et d’être plus alerte. »
La céramiste provençale Florence Pauliac est d’accord avec la nécessité d’échapper au rythme effréné du monde : « La lenteur n’est pas une qualité appréciée dans notre société. À commencer par l’enfance où nous devons répondre aux délais imposés par les pressions extérieures sans que notre rythme personnel ne soit pris en compte. La lenteur, en revanche, offre l’opportunité d’aller plus loin dans le temps, de s’attarder sur les détails, de revenir en arrière et de laisser mûrir chaque aspect d’un projet. »
Le nom de son atelier, Slow Ceramic Studio, reflète son désir de redécouvrir le temps. « Je voulais que le nom de mon atelier reflète ma perception du monde, qui se base sur le Slow Living. Dans mon travail, cela se traduit par des pièces qui respectent mon rythme de vie et celui des saisons, ce qui me laisse le temps de caresser mon chat et mon chien et de regarder mon jardin. Ce que je fabrique dans mon atelier reflète ces éléments. »
Le nom de son atelier, Slow Ceramic Studio, reflète son désir de redécouvrir le temps. « Je voulais que le nom de mon atelier reflète ma perception du monde, qui se base sur le Slow Living. Dans mon travail, cela se traduit par des pièces qui respectent mon rythme de vie et celui des saisons, ce qui me laisse le temps de caresser mon chat et mon chien et de regarder mon jardin. Ce que je fabrique dans mon atelier reflète ces éléments. »
Elle pense que faire de la céramique est une excellente façon d’aborder le Slow Living. « Premièrement, il y a toute une série d’étapes inhérentes à la fabrication de céramiques – le modelage, le séchage des pièces, la première cuisson, le traitement de surface, l’émaillage, la seconde cuisson, etc. J’ai fait un choix : produire peu et le faire lentement. Chaque pièce que je fais est unique. Les étapes de cette création se succèdent dans ma pleine conscience, tandis que je laisse place à l’inattendu. Prendre mon temps me permet de créer quelque chose de profond, avec un sens renouvelé. »
ET VOUS ?
Que pensez-vous du Slow Living ?
ET VOUS ?
Que pensez-vous du Slow Living ?
Après Carlo Petrini, les pays anglophones ont pris les rênes, théorisant la nécessité d’un retour à un rythme de vie plus lent et reliant la nourriture à d’autres domaines de la vie. De nombreux auteurs ont utilisé le terme « slow » comme un acronyme pour durable, local, bio et entier.