Maison&Objet 2023 : Quelles nouveautés en termes de matériaux ?
Les déchets deviennent sources de nouvelles matières et les matériaux naturels reprennent le dessus
Le salon Maison&Objet s’est tenu du 19 au 23 janvier 2023 au Parc des Expositions Paris Nord Villepinte autour de la thématique “Take Care”, au sein de laquelle le développement durable tenait naturellement une place importante. Dans ce contexte, la rédaction s’est rendue de stand en stand pour dénicher les dernières nouveautés en termes de matériaux, liées de préférence à la nécessité de limiter l’empreinte carbone du secteur du design, de l’ameublement et de l’art de vivre. Le grand virage pris par les exposants présents sur cette édition concerne sans aucun doute la transformation de déchets en nouvelles matières, mais aussi les matières naturelles, qui gagnent en importance.
Noma Éditions
Bien connus, les matériaux naturels sont généralement mis au premier plan pour attirer l’attention du consommateur sur la démarche environnementale du fournisseur. Pourtant, d’autres utilisations plus discrètes ont un impact positif bien plus conséquent sur l’environnement. En effet, si l’on se targue d’avoir un canapé tapissé de laine 100 % naturelle, la mousse est la plupart du temps issue des énergies fossiles.
Cependant, là encore, les matières naturelles prennent les devants. La marque Noma Éditions, réputée pour son engagement en faveur de l’environnement et tout juste certifiée B Corp, a par exemple introduit une ouate naturelle, biosourcée et compostable, dans son procédé de fabrication pour le rembourrage de son mobilier. Conçue par la société Traille, basée dans les Pyrénées-Atlantiques, elle est constituée de laine brute à laquelle est ajouté entre 15 et 20 % de PLA, à savoir de l’amidon de maïs. Les deux matières sont liées par un passage au four, qui les solidifie sans altérer gonflant du produit fini.
Bien connus, les matériaux naturels sont généralement mis au premier plan pour attirer l’attention du consommateur sur la démarche environnementale du fournisseur. Pourtant, d’autres utilisations plus discrètes ont un impact positif bien plus conséquent sur l’environnement. En effet, si l’on se targue d’avoir un canapé tapissé de laine 100 % naturelle, la mousse est la plupart du temps issue des énergies fossiles.
Cependant, là encore, les matières naturelles prennent les devants. La marque Noma Éditions, réputée pour son engagement en faveur de l’environnement et tout juste certifiée B Corp, a par exemple introduit une ouate naturelle, biosourcée et compostable, dans son procédé de fabrication pour le rembourrage de son mobilier. Conçue par la société Traille, basée dans les Pyrénées-Atlantiques, elle est constituée de laine brute à laquelle est ajouté entre 15 et 20 % de PLA, à savoir de l’amidon de maïs. Les deux matières sont liées par un passage au four, qui les solidifie sans altérer gonflant du produit fini.
Mossroom Rugs, Stand Circularity in Action, Maison&Objet Janvier 2023 ©Claire Tardy
Déjà connu dans le monde de la mode, le Tencel® trouve cette année sa place sur les stands de Maison&Objet dédiés à l’aménagement intérieur. Aussi appelée lyocell, la matière est produite à partir de pulpe de bois et d’un solvant non toxique, et nécessite peu d’eau pour sa fabrication. Elle constitue donc un textile aux propriétés environnementales intéressantes. Nous l’avons retrouvée dans les tapis de la marque danoise Mossroom Rugs, qui met en avant l’aspect compostable et biodégradable de cette nouvelle fibre.
Déjà connu dans le monde de la mode, le Tencel® trouve cette année sa place sur les stands de Maison&Objet dédiés à l’aménagement intérieur. Aussi appelée lyocell, la matière est produite à partir de pulpe de bois et d’un solvant non toxique, et nécessite peu d’eau pour sa fabrication. Elle constitue donc un textile aux propriétés environnementales intéressantes. Nous l’avons retrouvée dans les tapis de la marque danoise Mossroom Rugs, qui met en avant l’aspect compostable et biodégradable de cette nouvelle fibre.
Gwilen
En ce qui concerne les matériaux naturels, l’innovation ne s’arrête pas là. Mise en avant dans le cadre de Future on Stage, le tremplin lancé par Maison&Objet pour récompenser les jeunes entreprises remarquables dans les domaines de la décoration, du design et de l’art de vivre, la société bretonne Gwilen a ainsi développé des carreaux conçus à base de sédiments marins. Extraits des ports, ils sont principalement composés d’argile, de sable, de sel et d’algues, transformés grâce à un procédé inspiré de la diagenèse, sans chauffe ni cuisson, qui module la matière et la teinte dans la masse.
En ce qui concerne les matériaux naturels, l’innovation ne s’arrête pas là. Mise en avant dans le cadre de Future on Stage, le tremplin lancé par Maison&Objet pour récompenser les jeunes entreprises remarquables dans les domaines de la décoration, du design et de l’art de vivre, la société bretonne Gwilen a ainsi développé des carreaux conçus à base de sédiments marins. Extraits des ports, ils sont principalement composés d’argile, de sable, de sel et d’algues, transformés grâce à un procédé inspiré de la diagenèse, sans chauffe ni cuisson, qui module la matière et la teinte dans la masse.
Gwilen
Trois formats de carreaux sont aujourd’hui disponibles, losanges et carrés de 8×8 ou 16×16 centimètres, avec deux finitions, huilée ou cirée, pour une application murale intérieure dans les domaines de l’architecture et de la construction. La marque vient aussi de lancer une nouvelle collection, nommée Aber, qui signifie estuaire en breton, composée de carreaux bicolores permettant de créer des motifs ondulatoires.
Trois formats de carreaux sont aujourd’hui disponibles, losanges et carrés de 8×8 ou 16×16 centimètres, avec deux finitions, huilée ou cirée, pour une application murale intérieure dans les domaines de l’architecture et de la construction. La marque vient aussi de lancer une nouvelle collection, nommée Aber, qui signifie estuaire en breton, composée de carreaux bicolores permettant de créer des motifs ondulatoires.
Stand Houe, Maison&Objet Janvier 2023 ©Claire Tardy
Les déchets recyclés en nouvelle matière
L’un des grands virages que prennent actuellement les fournisseurs dans le domaine de l’ameublement et la décoration intérieure concerne le recyclage des déchets pour les transformer en nouvelles pièces tendance. Le Code de l’environnement qualifie de déchet « tout résidu d’un processus de production de transformation ou d’utilisation, toute substance ou matériau produit, ou plus généralement tout bien abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon ». Organiques ou non organiques, ils proviennent de nombreux secteurs et stimulent la créativité des designers.
Les déchets recyclés en nouvelle matière
L’un des grands virages que prennent actuellement les fournisseurs dans le domaine de l’ameublement et la décoration intérieure concerne le recyclage des déchets pour les transformer en nouvelles pièces tendance. Le Code de l’environnement qualifie de déchet « tout résidu d’un processus de production de transformation ou d’utilisation, toute substance ou matériau produit, ou plus généralement tout bien abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon ». Organiques ou non organiques, ils proviennent de nombreux secteurs et stimulent la créativité des designers.
Stand Noma Éditions, Maison&Objet Janvier 2023 ©Claire Tardy
Les déchets non organiques. Le déchet le plus largement recyclé actuellement est certainement le plastique. Ses sources sont nombreuses – emballages, gaines électriques ou autres résidus du bâtiment –, et ses applications en matière de transformation sont variées. La marque Furniture for Good va même jusqu’à recycler des volants de badminton pour la fabrication de ses meubles, par exemple.
Citons également la chaise Sen 93,7 de Noma Éditions (photo ci-dessus), designée par A+A Cooren et composée à 93,7 % de matériaux recyclés, comme son nom l’indique. Sa finition PLAS-03 assume complètement son aspect recyclage avec ses couleurs mélangées, mais d’autres finitions plus épurées le font complètement disparaître. Impossible alors de savoir qu’il s’agit d’un matériau composé à partir de déchets plastiques.
Les déchets non organiques. Le déchet le plus largement recyclé actuellement est certainement le plastique. Ses sources sont nombreuses – emballages, gaines électriques ou autres résidus du bâtiment –, et ses applications en matière de transformation sont variées. La marque Furniture for Good va même jusqu’à recycler des volants de badminton pour la fabrication de ses meubles, par exemple.
Citons également la chaise Sen 93,7 de Noma Éditions (photo ci-dessus), designée par A+A Cooren et composée à 93,7 % de matériaux recyclés, comme son nom l’indique. Sa finition PLAS-03 assume complètement son aspect recyclage avec ses couleurs mélangées, mais d’autres finitions plus épurées le font complètement disparaître. Impossible alors de savoir qu’il s’agit d’un matériau composé à partir de déchets plastiques.
Stand Le Pavé® sur Future on Stage, Maison&Objet Janvier 2023 ©Claire Tardy
Les innovations se poursuivent aussi dans le domaine des plastiques recyclés. Autre matière révélée par le tremplin Future on Stage et fabriquée en France par la SAS Minimum, Le Pavé® est constitué de déchets plastiques et se présente sous forme de panneaux, dont les possibilité d’utilisation sont très variées. Sur la photo ci-dessus, une base blanche, parsemée de broyat noir issu de l’industrie automobile et de gaines électriques, et une base noire composée de déchets postindustriels et chutes, parsemée de copeaux de bouteille de lait, sert de revêtement mural pour la salle de bains.
Les innovations se poursuivent aussi dans le domaine des plastiques recyclés. Autre matière révélée par le tremplin Future on Stage et fabriquée en France par la SAS Minimum, Le Pavé® est constitué de déchets plastiques et se présente sous forme de panneaux, dont les possibilité d’utilisation sont très variées. Sur la photo ci-dessus, une base blanche, parsemée de broyat noir issu de l’industrie automobile et de gaines électriques, et une base noire composée de déchets postindustriels et chutes, parsemée de copeaux de bouteille de lait, sert de revêtement mural pour la salle de bains.
Le Pavé®, collection avec Sonia Rykiel
Mais Le Pavé® se scie, se perce, se ponce et peut également se thermoformer. Les panneaux se déclinent donc en quatre épaisseurs standards, 5, 8, 12 et 15 millimètres, et sont livrés équerrés, dans une taille unique : 140 par 90 centimètres (1 à 2 centimètres de marge).
Mais Le Pavé® se scie, se perce, se ponce et peut également se thermoformer. Les panneaux se déclinent donc en quatre épaisseurs standards, 5, 8, 12 et 15 millimètres, et sont livrés équerrés, dans une taille unique : 140 par 90 centimètres (1 à 2 centimètres de marge).
Table MéliMelo, Delavelle
Plusieurs fabricants de mobilier se sont déjà laissés séduire par cette nouvelle matière. C’est le cas de Delavelle pour le plateau de sa table MéliMélo, montrant toutes les possibilités d’utilisation de la matière. Elle est ici associée à de l’ébénisterie d’art, à base de chêne ou de noyer, fabriquée dans les ateliers de Saulnot de la société, situés dans l’est de la France.
Plusieurs fabricants de mobilier se sont déjà laissés séduire par cette nouvelle matière. C’est le cas de Delavelle pour le plateau de sa table MéliMélo, montrant toutes les possibilités d’utilisation de la matière. Elle est ici associée à de l’ébénisterie d’art, à base de chêne ou de noyer, fabriquée dans les ateliers de Saulnot de la société, situés dans l’est de la France.
Stand Atmosphère Bois, Maison&Objet Janvier 2023 ©Claire Tardy
Les déchets organiques. Les résidus de matières naturelles intéressent et inspirent également. Le premier est évidemment le bois, dans un contexte tendu en ce qui concerne les approvisionnements et les prix du matériau.
Rencontrée sur le salon, la société Atmosphère Bois a fait de sa récupération pour transformation sa spécialité. Elle va chercher depuis plusieurs années déjà le bois des anciennes granges agricoles inutilisées du Canada et des États-Unis pour en faire de nouveaux bardages extérieurs et intérieurs, après nettoyage et traitement. La société a développé sa démarche jusqu’à récupérer le bois des planchers d’anciens wagons pour en faire de nouveaux revêtements de sol au caractère affirmé. Mais, sa dernière nouveauté concerne la transformation de planches utilisées aux USA pour faire pousser des champignons en revêtement aux finitions texturées, qui portent les stigmates du procédé de culture.
Les déchets organiques. Les résidus de matières naturelles intéressent et inspirent également. Le premier est évidemment le bois, dans un contexte tendu en ce qui concerne les approvisionnements et les prix du matériau.
Rencontrée sur le salon, la société Atmosphère Bois a fait de sa récupération pour transformation sa spécialité. Elle va chercher depuis plusieurs années déjà le bois des anciennes granges agricoles inutilisées du Canada et des États-Unis pour en faire de nouveaux bardages extérieurs et intérieurs, après nettoyage et traitement. La société a développé sa démarche jusqu’à récupérer le bois des planchers d’anciens wagons pour en faire de nouveaux revêtements de sol au caractère affirmé. Mais, sa dernière nouveauté concerne la transformation de planches utilisées aux USA pour faire pousser des champignons en revêtement aux finitions texturées, qui portent les stigmates du procédé de culture.
Exposition Joseph Safont sur l’espace Craft, Maison&Objet Janvier 2023 ©Claire Tardy
Dans la catégorie des déchets organiques, nous avons été surpris par le travail de l’artiste textile barcelonais Joseph Safont, primé dans le cadre des Rising Talents Awards de cette édition, qui ont mis en avant de jeunes talents espagnols. Dans son travail, il utilise notamment des déchets telles les épluchures d’oignon pour créer des pièces uniques, comme celle présentée sur la photo ci-dessus. Mais le créateur est surtout connu pour mêler les techniques de broderie, tissage, feutrage et de la sérigraphie afin de créer des tableaux et œuvres inspirés de la nature et de la science.
Dans la catégorie des déchets organiques, nous avons été surpris par le travail de l’artiste textile barcelonais Joseph Safont, primé dans le cadre des Rising Talents Awards de cette édition, qui ont mis en avant de jeunes talents espagnols. Dans son travail, il utilise notamment des déchets telles les épluchures d’oignon pour créer des pièces uniques, comme celle présentée sur la photo ci-dessus. Mais le créateur est surtout connu pour mêler les techniques de broderie, tissage, feutrage et de la sérigraphie afin de créer des tableaux et œuvres inspirés de la nature et de la science.
Andreu World - Maison&Objet Janvier 2023 - ©Sonia Taourghi
Pour un assemblage éco-conçu
Vous l’aurez donc compris, la nature et le respect de l’environnement sont actuellement au cœur des réflexions autour des matériaux utilisés dans le monde du design, de l’ameublement et de l’art de vivre. Mais quel serait leur impact sans une conception écologique du produit fini ? Il s’agit là d’intégrer des critères environnementaux dès la phase de conception d’un produit afin d’améliorer leur performance environnementale de l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie du produit fini.
C’est la démarche qu’ont adopté la marque Andreu World et le designer Philippe Starck pour la conception de la nouvelle collection Andreu World by Starck. Fondée sur l’intelligence du contreplaqué et la recherche du minimum, elle donne naissance à des meubles en bois sans clou, vis, ni colle grâce à un système de clavette réinventé. Le design des pièces de la collection a aussi été pensé pour nécessiter le moins de matière, donc de ressources, possible. « Il y a trois actes fondamentaux pour être sustainable : ne pas acheter si on n’en a pas besoin ; si on achète, acheter du design intemporel ; acheter en regardant la qualité du matériel car, qui dit qualité, dit durabilité », a déclaré le designer à l’occasion d’une intervention sur le stand Andreu World lors de Maison&Objet.
Pour un assemblage éco-conçu
Vous l’aurez donc compris, la nature et le respect de l’environnement sont actuellement au cœur des réflexions autour des matériaux utilisés dans le monde du design, de l’ameublement et de l’art de vivre. Mais quel serait leur impact sans une conception écologique du produit fini ? Il s’agit là d’intégrer des critères environnementaux dès la phase de conception d’un produit afin d’améliorer leur performance environnementale de l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie du produit fini.
C’est la démarche qu’ont adopté la marque Andreu World et le designer Philippe Starck pour la conception de la nouvelle collection Andreu World by Starck. Fondée sur l’intelligence du contreplaqué et la recherche du minimum, elle donne naissance à des meubles en bois sans clou, vis, ni colle grâce à un système de clavette réinventé. Le design des pièces de la collection a aussi été pensé pour nécessiter le moins de matière, donc de ressources, possible. « Il y a trois actes fondamentaux pour être sustainable : ne pas acheter si on n’en a pas besoin ; si on achète, acheter du design intemporel ; acheter en regardant la qualité du matériel car, qui dit qualité, dit durabilité », a déclaré le designer à l’occasion d’une intervention sur le stand Andreu World lors de Maison&Objet.
Stand Noma Éditions, Maison&Objet Janvier 2023 ©Claire Tardy
Matériaux écologiques, éco-conception, recyclage en fin de vie sont autant de paramètres à prendre en compte pour mesurer l’impact environnemental d’un objet ou d’une pièce de mobilier. Autant dire que la difficulté de tout vérifier au moment d’acheter est réelle. C’est à partir de ce constat qu’a été créé l’Éco Impact, un nouvel audit français pour le mobilier, qui s’appuie sur les principes de l’Analyse du Cycle de Vie, considérée comme le plus fiable, pour évaluer l’impact des produits sur l’environnement. Sont alors prises en compte toutes les phases de la fabrication (extraction de la matière première, fabrication du meuble, transport, utilisation, fin de vie), mais aussi réparabilité, durée de vie et contribution sociale de l’entreprise. Nous n’aurons bientôt plus d’excuse pour ne pas consommer mieux !
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ces nouveautés en termes de matériaux ?
Matériaux écologiques, éco-conception, recyclage en fin de vie sont autant de paramètres à prendre en compte pour mesurer l’impact environnemental d’un objet ou d’une pièce de mobilier. Autant dire que la difficulté de tout vérifier au moment d’acheter est réelle. C’est à partir de ce constat qu’a été créé l’Éco Impact, un nouvel audit français pour le mobilier, qui s’appuie sur les principes de l’Analyse du Cycle de Vie, considérée comme le plus fiable, pour évaluer l’impact des produits sur l’environnement. Sont alors prises en compte toutes les phases de la fabrication (extraction de la matière première, fabrication du meuble, transport, utilisation, fin de vie), mais aussi réparabilité, durée de vie et contribution sociale de l’entreprise. Nous n’aurons bientôt plus d’excuse pour ne pas consommer mieux !
ET VOUS ?
Que pensez-vous de ces nouveautés en termes de matériaux ?
Les matériaux naturels et biosourcés
Issus des produits et sous-produits de la biomasse d’origine animale ou végétale, les matériaux biosourcés rassemblent les matériaux tels le bois, le liège, le lin ou encore la laine. Ces derniers sont largement réintroduits dans les procédés de fabrication et remplacent de plus en plus les matières synthétiques dont se détourne le grand public. Les marques sont nombreuses à les mettre en avant dans leur production cette année, comme le fabricant de meubles Temps Libre, qui ne travaille qu’à partir de matériaux naturels sourcés en France et en Europe. Les structures sont ainsi en bois, acacia, chêne, hêtre ou frêne, les textiles en coton, laine de mouton ou feutre et les détails en cuir.