Terrasse de la semaine
Véranda de la Semaine : Une cuisine ouverte sur l'extérieur à Marseille
Pour un budget record, une véranda de 12 m² aménagée en cuisine a transformé la vie des habitants du lieu
Dans le VIIe arrondissement de Marseille, un couple de trentenaires a acquis une maison de ville à rénover. Elle comportait déjà une petite véranda vétuste. De son côté, la cuisine originelle de la maison était étroite et peu pratique. L’idée a vite germé de refaire une véranda plus moderne dans laquelle prendrait place une nouvelle cuisine ouverte sur la terrasse de 50 m². Leurs amies, les deux associées du cabinet d’architecture MAAD, Clémentine Salgues et Audrey Courtot, ont répondu présentes pour piloter le projet qui a transformé la vie de la petite famille pour un budget record de 26 000 euros tout compris.
Coup d’œil
Qui vit ici : un couple de trentenaires et leur bébé
Emplacement : à Marseille, dans le VIIe arrondissement
Superficie de la véranda : 12 m²
Budget : 26 000 euros
Architectes : agence MAAD, Clémentine Salgues et Audrey Courtot
Anecdote : La pose de la véranda s’est faite en deux étapes : pose de la structure alu, commande des verres et enfin pose des verres. Entre ces deux phases, un mois de retard s’est accumulé… sans cuisine pour les propriétaires sur le point d’accueillir bébé !
Coup d’œil
Qui vit ici : un couple de trentenaires et leur bébé
Emplacement : à Marseille, dans le VIIe arrondissement
Superficie de la véranda : 12 m²
Budget : 26 000 euros
Architectes : agence MAAD, Clémentine Salgues et Audrey Courtot
Anecdote : La pose de la véranda s’est faite en deux étapes : pose de la structure alu, commande des verres et enfin pose des verres. Entre ces deux phases, un mois de retard s’est accumulé… sans cuisine pour les propriétaires sur le point d’accueillir bébé !
Voici à quoi ressemblait la véranda d’origine lorsque le jeune couple a acquis la maison. Montants PVC, aucun aménagement intérieur. Elle ne plaisait vraiment pas aux propriétaires qui ont décidé de la supprimer. Mais elle leur a donné l’idée de la remplacer par une véranda de 12 m², qui pourrait accueillir leur cuisine et la mettre directement en relation avec la courette. Ils pourraient ainsi prendre tous leurs repas dehors dès que le temps le permettrait… Leur rêve : une véranda de type atelier pour son côté tendance.
Voici la nouvelle véranda qui prend place dans la cour de 50 m² aménagée en terrasse et ombragée par un mûrier.
Comme la nouvelle pièce n’excède pas 20 m², une simple déclaration en mairie a suffi. Après une attente d’un mois pour l’instruction du dossier, les travaux de la véranda ont pu enfin débuter.
La première phase du chantier a vu intervenir le maçon, l’électricien et le plombier. L’ancienne véranda a été déposée et une chape de béton créée afin de pouvoir accueillir la nouvelle construction. Cette chape a été isolée et des saignées constituées pour intégrer les arrivées d’eau et les évacuations. L’électricité, quant à elle, a été placée dans les montants de la structure. Pour la maçonnerie, plomberie, électricité, carrelage, un budget d’environ 5 000 euros a été nécessaire.
Comme la nouvelle pièce n’excède pas 20 m², une simple déclaration en mairie a suffi. Après une attente d’un mois pour l’instruction du dossier, les travaux de la véranda ont pu enfin débuter.
La première phase du chantier a vu intervenir le maçon, l’électricien et le plombier. L’ancienne véranda a été déposée et une chape de béton créée afin de pouvoir accueillir la nouvelle construction. Cette chape a été isolée et des saignées constituées pour intégrer les arrivées d’eau et les évacuations. L’électricité, quant à elle, a été placée dans les montants de la structure. Pour la maçonnerie, plomberie, électricité, carrelage, un budget d’environ 5 000 euros a été nécessaire.
La société Pointalver, qui a réalisé la véranda, a pris la suite des opérations. Des profilés d’aluminium (coefficient 1,7w/m2.K) ont été préférés à l’acier pour des raisons thermiques. L’acier à rupture de pont thermique était trop onéreux pour les propriétaires bien qu’ils aient préféré le rendu de « l’acier soudé, plus authentique pour une véranda de type atelier ». Le verre des parois latérales est un double vitrage, anti-effraction, isolant thermique et phonique (4/10/SP10 FE + argon clair Label Cekal). Le vitrage de la toiture a été réalisé en verre à contrôle solaire (XTREME DV 6/10/44) pour une meilleure isolation. Le tout pour un budget de 16 000 euros et un retard de livraison d’un mois…
La véranda comporte deux faces vitrées et s’appuie sur un mur mitoyen et sur la façade de la maison. Afin d’en limiter le coût, ce côté a un soubassement plein de 90 cm de haut « car les parties vitrées coûtent le double des parties pleines ». Il s’agit d’une partie invisible en intérieur puisqu’elle accueille les éléments de cuisine, techniquement impossibles à fixer sur les montants alu de la véranda. Au-dessus de l’évier, la fenêtre à deux vantaux coulissants sert de passe-plats vers la table du jardin.
Toujours dans un souci d’économie, une ouverture coulissante limitée à 140 cm de large permet d’accéder à l’extérieur. Elle utilise deux des travées de 70 cm de la véranda. Les soubassements ont été réalisés en panneaux pleins moulurés, choisis pour leur aspect esthétique. De plus, la véranda n’est pas chauffée, et profite du climat clément marseillais.
Les architectes insistent néanmoins sur le fait qu’il ne faut pas économiser sur un élément invisible mais utile : le chéneau. Cette sorte de gouttière récupère discrètement l’eau de la véranda sur ses pourtours et l’évacue en douce sous la terrasse.
Les architectes insistent néanmoins sur le fait qu’il ne faut pas économiser sur un élément invisible mais utile : le chéneau. Cette sorte de gouttière récupère discrètement l’eau de la véranda sur ses pourtours et l’évacue en douce sous la terrasse.
Le salon de la maison permet d’accéder à la nouvelle cuisine par une ouverture de 140 cm de large préexistante, qui desservait l’ancienne véranda. Là encore, afin de contenir le budget, celle-ci n’a pas été modifiée.
La cuisine-véranda a transfiguré l’intérieur de la maison en le baignant de lumière. Même lorsqu’il ne fait pas beau, les propriétaires apprécient de prendre leurs repas dans la verdure, comme s’ils étaient au jardin.
La cuisine-véranda a transfiguré l’intérieur de la maison en le baignant de lumière. Même lorsqu’il ne fait pas beau, les propriétaires apprécient de prendre leurs repas dans la verdure, comme s’ils étaient au jardin.
La cuisine choisie est signée Ikea et a coûté 5 000 euros. Toujours dans un souci d’économie, le carrelage qui habille le sol et la crédence ont été achetés chez Saint-Maclou pour 20 euros le mètre carré. C’est une imitation du pavage très tendance en carreaux de ciment prisé pour son effet 3D. Les architectes expliquent que les carreaux de ciment sont chers, environ 120 euros le mètre carré, qu’ils sont difficiles à mettre en œuvre, et se tachent si on ne les vernit pas car ils sont poreux. Le carrelage est une option simple, pas chère, qui se nettoie bien et fait visuellement son petit effet.
Au final, les propriétaires adorent cette pièce en plus, de plain-pied avec leur terrasse. C’est un mode de vie dedans/dehors totalement différent dont ils profitent dès l’apparition des premiers rayons du soleil. En dépit de l’orientation nord et de l’espace non chauffé, ils ne souffrent pas du tout du froid mais plutôt de l’excès de lumière. En été, ils ont dû installer une voile d’ombrage au-dessus de la véranda pour limiter la luminosité dans la pièce.
Si c’était à refaire, ils auraient écouté le choix des architectes qui leur avait conseillé d’opter pour un toit en panneaux sandwich pleins. En effet, leur toit vitré est vite sale et s’avère difficile à nettoyer. Mais il aurait fait exploser le budget…
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